ANB-BIA SUPPLEMENT

ISSUE/EDITION Nr 324 - 15/05/1997

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Zimbabwe

"Défendre nos enfants"

by Damisani Kumalo, Zimbabwe, mars 1997

THEME = ACTION SOCIALE

INTRODUCTION

La fréquence des viols et de la maltraitance à l'égard d'enfants suscite une grande inquiétude

Le gouvernement du Zimbabwe revoit sa législation actuelle pour que le système judiciaire puisse s'attaquer plus efficacement au problème des viols et de la maltraitance d'enfants, car les organisations s'occupant de la santé et de la sécurité des enfants n'arrivent pas à faire appliquer la loi sur l'adoption et la protection des enfants. Les enfants de rue, dont beaucoup ont été victimes de violences de la part des parents ou des parents adoptifs, traînent toujours là, victimes faciles pour ceux qui veulent en "user" pour leur propre plaisir. Mohammed Esat, conseiller de la première circonscription électorale de Bulawayo, déclare: "Si les parents ou les tuteurs qui violentent les enfants étaient poursuivis en vertu de la loi sur la protection des enfants, cela se saurait vite parmi d'autres qui seraient tentés de violenter des enfants". Les enfants qui traînent sur les trottoirs des villes et des cités sont tentés par les offres d'argent comptant, pouvant aller de 15 à 20 $Z par "séance". Les enfants ont besoin d'argent pour se nourrir et pour acheter de la colle (qu'ils inhalent)!
Les enfants des rues ont raconté par des dessins ce qui leur est arrivé. Beaucoup de leurs déclarations sont confirmées par les assistants sociaux travaillant auprès des plus démunis. On attire même parfois des enfants hors des logements officiellement approuvés où on leur fournit nourriture et logement dans un environnement qui devrait leur assurer la sécurité. Mr Sexton, coordinateur du Projet des enfants de rue Thutinka, a pu sortir 22 enfants de la rue soit en les ramenant en famille soit en les faisant aller à l'école ou en leur trouvant un emploi convenable!
Il demande à un médecin de parler aux garçons des dangers de contracter des maladies sexuellement transmissibles et le SIDA. Il a aussi demandé aux médias de parler de manière plus positive, lorsqu'il est question du "problème des enfants des rues"!
"Les médias devraient songer que ces gamins ne constituent pas une menace, mais qu'ils sont les victimes de foyers disloqués".

END

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