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WEEKLY NEWS ISSUE of: 14-02-2002
Part #1/4:
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* Centrafrique. Lancement officiel du désarmement — Début février 2002, le Premier ministre Martin Ziguélé a procédé au lancement officiel de l’opération du désarmement qui couvrira tout le pays. Avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Bureau de l’organisation des Nations unies en Centrafrique (BONUCA), le gouvernement a mis en place des comités locaux, comprenant les maires, le chefs de groupe et de quartiers, les notables, etc. Durant la première phase, les acteurs du désarmement procéderont par des conseils pour convaincre la population à restituer armes et munitions de guerre, et de l’argent sera remis à ceux qui ramèneront volontairement les armes, en fonction du nombre et de la qualité. Au 9 février, cette stratégie avait déjà porté ses fruits et on avait récolté 205 armes d’assaut, 3 armes collectives, 16 rockets, 200 grenades chinoises, 40.000 munitions, 5 paires de jumelles, des armes blanches et 200 kilogrammes de matériels militaires. La seconde phase se fera par la force. Soldats et gendarmes utiliseront des indicateurs pour ramasser armes et matériels militaires et traduire en justice les détenteurs illégaux. (M.Momet/ANB-BIA, RCA, 13 février 2002)
* Centrafrique. Opération séduction — Les 8 et 11 février 2002, les partis de l’opposition ont entrepris une offensive de séduction auprès des diplomates en Centrafrique, en particulier auprès du responsable du Bureau de l’organisation des Nations unies en Centrafrique (BONUCA), gén. Lamine Cissé, les ambassadeurs des Etats-Unis et de la France. Au cours de ces rencontres, qui devraient s’étendre à tous les représentants des Etats membres du Conseil de sécurité, on a remis aux diplomates un mémorandum comportant une analyse détaillée de la situation socio-politique et économique de la Rép. Centrafricaine, les raisons des crises récurrentes et les solutions appropriées pour un retour à une paix durable. Les leaders de l’opposition ont saisi l’occasion pour préciser aux diplomates étrangers que, durant ses deux mandats, le président a contribué à asseoir une dictature par la confiscation des médias publics et l’interdiction des manifestations politiques. (M.Momet/ANB-BIA, RCA, 13 février 2002)
* Comores. Candidats arrêtés — Deux candidats éventuels à l’élection présidentielle aux Comores, soupçonnés d’avoir fomenté des coups d’Etat, ont été arrêtés à leur arrivée dans l’archipel en provenance de Paris, a annoncé le parquet. Said Said Hamadi et Mohamed Zeina, tous les deux exilés en France, avaient l’intention de se présenter à la présidentielle, prévue en avril. Hamadi, ancien ministre des Finances, est accusé d’avoir organisé un coup d’Etat avorté en mars 2000, à la suite duquel il s’était exilé en France. Il est aussi soupçonné d’avoir fomenté, avec Zeina, un autre coup d’Etat manqué en décembre. (Le Figaro, France, 14 février 2002)
* Congo-Brazza. Nguesso candidat — Sans surprise, le président congolais Denis Sassou Nguesso, au pouvoir depuis 1997, a annoncé le 10 février qu’il était candidat à l’élection présidentielle du 10 mars prochain (second tour, le 7 avril). La campagne électorale s’ouvrira le 20 février. - Le 12 février, on apprenait qu’une douzaine de personnalités avaient déclaré leur candidature à la présidentielle. Par ailleurs, l’Union panafricaine pour la démocratie et le progrès social (UPADS), parti de l’ancien président Lissouba, a annoncé qu’elle ne prendra pas part à cette élection, pour protester contre le refus du gouvernement de mettre en place une commission des élections indépendante. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 février 2002)
* Congo (RDC). No quick solution for Goma — Three weeks after Goma was inundated by lava flows from Mt. Nyiragongo, the future of this town of some 400,000 people remains precarious. While the humanitarian crisis is widely believed to be under control for the time being, it has become painfully clear that there are no quick-fix solutions for a town already under enormous strain from years of war. A consolidated appeal for funds by relief agencies, due to have been launched at the end of January, was postponed, consensus having been reached that a much longer-term effort would be necessary. There is a nagging dilemma — to invest in the reconstruction of a town still highly susceptible to future volcanic activity, in the hope that better monitoring will enable a more timely and organised evacuation of residents; or to declare the site uninhabitable and require the population to move to resettlement sites to be established in «safe zones». A coalition of Congolese and Rwandan authorities, UN agencies and international NGOs have pooled their resources to develop and implement a contingency plan in the event of future volcanic or seismic activity. (On 13 February, the press agency MISNA reported that Rwanda and the RCD-Goma are attempting to profit from the plight of the population. The Rwandan government is ordering planes transporting aid to the population of Goma, to land in Kigali and transport everything via land to the Goma area. However, along the way, part of the aid is removed and aid packages have been seen on sale in the capital. Also, since 2 February, the RCD is demanding payment of a tax of 50% on all aid provided by NGOs). (IRIN, 11 February 2002)
* Congo (RDC). La vie à Goma — L’agence DIA donne un brève description des conditions de vie à Goma, après l’éruption volcanique, d’après des nouvelles reçues de la Caritas à Goma, datées du 6 février. Nous en reprenons quelques éléments. Dans la ville couverte d’une croûte de lave durcie, les gens et les véhicules circulent à nouveau dans les rues que les buldozers, faute d’avoir pu les dégager, ont quelque peu aplanies pour permettre la circulation. A certains endroits, l’épaisseur de la lave atteint la hauteur des immeubles commerciaux bordant la principale artère de la ville. Les gens se promènent avec des mouchoirs sur le nez pour se protéger non seulement des poussières noirâtres, mais aussi des gaz nocifs. Les rations alimentaires, reçues il y a une semaine, sont épuisées. Une nouvelle distribution tarde à cause d’un recensement des bénéficiaires. Les gens manquent également de bois de chauffe. Certains habitants n’hésitent pas à cuire leur nourriture sur la lave chaude: les marmites sont placées sur les fissures qui laissent passer des chaleurs comparables à celles des fours, et parfois des flammes. La radio locale ne cesse de lancer des appels à la prudence, mais la population n’a pas le choix. Le 6 février a commencé une campagne générale de vaccination des enfants contre la rougeole. (D’après DIA, Kinshasa, 8 février 2002)
* Congo (RDC). Catastrophe à Uvira — Après toute une nuit de pluies torrentielles, trois rivières sont en crue dans la région d’Uvira, une ville de l’est du Congo, selon l’ONG Mutamaini Kuishi Congo, indique le quotidien belge Le Soir du 9 février. Les inondations et de nombreux éboulements de pierres auraient emporté un nombre important de maisons (près de 1.000 personnes seraient sans abri) et fait plusieurs dizaines de morts et au moins une centaine de blessés dans trois quartiers de la ville: Kalundu, Malungwe et Kasenga. - Selon l’agence IRIN du 11 février, le dernier bilan des victimes fait état de 18 décès, mais on est sans nouvelles d’une vingtaine de personnes et l’espoir de les retrouver est bien mince. 48 blessés ont été admis à l’hôpital d’Uvira. D’après les premières évaluations effectuées par la Croix-Rouge, 70 maisons ont été détruites. Les forts orages ont également fait des victimes dans d’autres régions de l’est du Congo. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 février 2002)
* Congo (RDC). Négociations — 9 février. Les discussions à huis clos entre le gouvernement de Kinshasa et les deux rébellions, le RCD-Goma et le MLC de J.P. Bemba, se sont ouvertes à Genève le lundi 4 février et se sont prolongées jusqu’au samedi 9, arbitrées par le secrétaire adjoint de l’Onu pour les Affaires politiques, Ibrahim Fall. Selon le RCD-Goma, la réunion a été un échec, car elle a achoppé sur le cessez-le-feu (concernant concrètement les attaques des Maï-Maï, la résistance à l’occupation rwandaise). Toutefois, un communiqué final a été signé entre Kinshasa et le MLC. Ce communiqué indique que les parties se sont prononcées pour une transition de 24 à 30 mois maximum, mais le texte reste vague sur la transition elle-même. Les modalités pratiques sont renvoyées au sommet des belligérants qui devrait réunir les trois présidents (de la République et des deux mouvements rebelles) avant le début du dialogue intercongolais, officiellement fixé au 25 février. - 11 février. On a appris de source officielle angolaise qu’une rencontre qui devait regrouper ce lundi à Luanda les représentants des différentes parties en conflit en RDC, a été annulée sine die. Aucune raison n’a été donnée pour expliquer l’annulation de cette réunion du Comité politique, mis en place par l’accord de paix de Lusaka. Ce comité a pour but de discuter de la mise en pratique des clauses militaires et politiques de l’accord de Lusaka. (D’après La Libre Belgique, 11-12 février 2002)
* Congo (RDC). Talks and meetings — 7 February: Representatives from the rebel Congolese Rally for Democracy-Goma (RCD-Goma) withdraw from talks being held in Geneva, accusing President Kabila’s government of failing to observe the ceasefire agreed in 1999 under the Lusaka peace accord. Four days into the talks, RCD representatives choose to remain silent, participating merely as observers, while debate concerning future national institutions, the army, and a transitional period ahead of elections continues among other participants. The talks are held between 4-7 February. 12 February: A delegation of international development ministers from The Netherlands, Norway and the UK have «positive» talks with President Kabila in Kinshasa. (ANB-BIA, Brussels, 13 February 2002)
* Congo (RDC). Désarmer les combattants? — L’Onu va envoyer cette semaine en RDC les premiers des 2.000 hommes qui doivent se rendre dans l’est du pays pour commencer à désarmer les combattants pro-gouvernementaux dans cette région, a annoncé un responsable le 12 février. Douze hommes sont attendus cette semaine à Kindu, où une mission de l’Onu va établir une base régionale, a précisé le porte-parole. Il a ajouté que le déploiement des militaires sera lent, les 1.000 premiers hommes n’étant attendus que d’ici la fin de l’année. Les troupes seront chargées de faciliter le désarmement volontaire, le rapatriement et la réintégration des combattants des milices du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda. Aucun de ces trois groupes n’a toutefois dit qu’il rendrait les armes. (AP, 13 février 2002)
* Congo (RDC). HRW: affrontements au nord-est — Le 13 février, l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch a déclaré que l’Ouganda devrait être tenu pour responsable des graves violations des droits humains qui se produisent dans les territoires qu’il occupe dans le nord-est du Congo. Une résurgence des affrontements ethniques dans cette région a coûté la vie à de très nombreuses personnes au cours des dernières semaines, affirme HRW, et a entraîné le déplacement d’au moins 15.000 personnes. Le conflit, qui a pour origine une désaccord foncier, a enflammé la région contestée par trois factions rebelles congolaises, mais qu’aucune d’entre elles ne contrôle dans les faits. Le Conseil de sécurité des Nations unies discutera dans la semaine à venir, du rapport du secrétaire général sur la détérioration de la sécurité en RDC. HRW a pressé le Conseil de sécurité de considérer le gouvernement ougandais comme un responsable important de l’agitation dans la partie orientale du Congo et de lui demander de rendre des comptes. “L’Ouganda veut conserver suffisamment de contrôle pour continuer à s’enrichir aux dépens du Congo, mais ne veut pas assumer la responsabilité de la protection des civils”, a déclaré Alison Des Forges, conseillère de HRW pour la région des Grands Lacs. (Human Rights Watch, New York, 13 février 2002)
* Côte d’Ivoire. Oil boost — The development of oil fields off Côte d’Ivoire could reduce the country’s reliance on cocoa revenues. Explorer Tullow Oil says that initial flows last week indicated potentially large reserves. The company’s contract is such that it is confident that it can make money even if the oil price falls as low as $12 or $13 a barrel. The government is also set to benefit from the oil flows, given that it has a 10% stake in the licence to the state oil company and a stake in Tullow Oil’s returns. The oil exploration group has plans for three more production wells in the Espoir field this year. Tullow Oil began prospecting off Côte d’Ivoire four years ago in partnership with Canadian Natural Resources. Last week it recorded flows of 8,500 barrels a day from the Espoir Field. It believes these flows could rise to 30,000 barrels a day within a year. (ANB-BIA, Brussels, 12 February 2002)
* Egypte. Affrontements religieux dans le sud — Onze personnes ont été blessées, dont deux policiers, dans des affrontements entre musulmans et chrétiens coptes, qui ont éclaté le dimanche 10 février dans un village du sud de l’Egypte, à l’occasion de l’ouverture d’une nouvelle église. Les violences ont eu lieu à Beni Walmas, localité située à 220 km au sud du Caire. Selon le ministère de l’Intérieur, des éléments des deux parties étaient impliqués dans les incidents. L’église a été endommagée. 43 personnes ont été interpellées. Le prêtre de l’église, qui aurait utilisé son fusil de chasse lors des incidents, a été arrêté. Les chrétiens d’Egypte, pour la plupart coptes, vivent généralement en paix avec la majorité musulmane. Les coptes représentent environ 10% de la population égyptienne. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 février 2002)
* Ethiopia. Return of sacred artefact — Hundreds of thousands of Ethiopians have packed the streets of Addis Ababa to welcome home an ancient Ethiopian relic looted by British troops more than 130 years ago. The 400-year-old «tabot» — a replica of the Ark of the Covenant — was found in a Scottish Church in December. It was handed over to a delegation from the Ethiopian Orthodox Church last month, who travelled to Edinburgh to receive it. In a colourful celebration at Addis Ababa’s Trinity Cathedral, Ethiopians rejoiced at the return of the tabot to its rightful home. Excitement and pride filled in the air as the plane carrying the ancient Ethiopian artefact landed at Ethiopia’s Bole International airport on the morning of 9 February. Many Ethiopians gathered outside the airport to catch a glimpse of the tabot, held sacred to the 25 million-strong Ethiopian Orthodox Church. Adorned in resplendent vestments made of bright velvet and gold and carrying silver and gold processional crosses, thousands of priests and religious elders from Addis Ababa’s 106 Orthodox churches led a procession from the airport to Addis Ababa’s Trinity Cathedral, where the wooden relic will be stored. Beating drums, they chanted in the ancient language of Ge’ez welcoming the tabot home. (BBC News, UK, 9 February 2002)
* Ethiopie. Objet d’art religieux restitué — Le 9 février, dans une grande manifestation populaire, plusieurs centaines de milliers d’Ethiopiens ont accueilli un précieux objet d’art religieux, un “tabot”, représentation de l’Arche d’alliance présente dans toutes les églises éthiopiennes. Volé par les Britanniques en 1868, il a été restitué par une église écossaise. (La Croix, France, 12 février 2002)
* Gabon/Congo. Ebola — Le 8 février, le ministère de la Santé du Gabon a indiqué que le nouveau bilan des victimes de l’épidémie d’Ebola s’est encore alourdi. Selon le bulletin épidémiologique arrêté le 5 février, 42 personnes sont décédées à cause de la fièvre hémorragique au Gabon. Au Congo-Brazza, 12 morts ont été notifiés. D’autre part, Associated Press a signalé le cas d’un enfant mort probablement d’Ebola au nord-est du Congo-RDC. Les autorités locales attendent la confirmation du laboratoire à propos de six décès survenus la semaine précédente dans le district de Kelle, liés vraisemblablement au virus d’Ebola, a informé l’agence. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 février 2002)
* Ghana. Concern about «verbal terrorism» — A few years ago, if you spun the FM dial on your radio in Ghana you might have found the content of the single state-run station as monotonous as the hum of unused frequencies around it. Today, with about 50 FM stations across the country and 12 in the capital Accra alone, the airwaves in Ghana are now filled with a kaleidoscopic fusion of opinion and song. Suddenly there are no taboos. Even issues such as homosexuality, rarely addressed with much openness on a continent where its existence is often officially reviled, gets a comprehensive public airing. The consequences are sometimes as alarming as they are positive. Open discussion is helping to raise political consciousness, educate Ghanaians on the dangers of Aids, and open up a society held in line by the state for much of the past 4½ decades since independence from Britain. But a worried kernel of Ghanaians, some of whom pushed the reforms that made independent broadcasting possible, believe things are going too far, too fast. Stations such as Peace, Vibe, Choice, Joy and Gold FM compete for scarce advertising and sponsorship to finance their programmes. With listeners spoilt for choice, the temptation for sensationalism and scandal-mongering is strong. Meanwhile the regulatory body that is supposed to monitor programming is weak. The challenge facing the government of President John Kufuor is to bring broadcasters back in line, to introduce notions of responsibility without appearing to impinge on newfound freedoms. Liberalisation of the airwaves followed Ghana’s return to multi-party politics in the early 1990s. Jerry Rawlings, the maverick former president who first took power in a coup in 1979 and continued to dominate the political scene until last year, approved the first private station in 1996. Inadvertently, he was helping to engineer the demise of his own ruling party according to some journalists, who claim the proliferation of independent stations has been the most potent force in establishing democracy. Thanks also to Ghana’s expanding mobile phone network, aggressive reporting in the 2000 general elections helped to prevent electoral fraud and violence, ensuring these would not go unnoticed even in isolated, rural areas. (Financial Times, UK, 8 February 2002)
* Kenya. La KANU change de nom — Pour augmenter ses chances aux prochaines élections générales, le parti au pouvoir au Kenya, la KANU, a indiqué qu’il changeait de nom et de structure pour pouvoir accueillir des partenaires dans le cadre d’une coalition. Le parti sera dénommé “Nouvelle KANU”, selon les recommandations d’un comité mis en place par le président Moi et le dirigeant du Parti du développement national (NDP), Raila Odinga. Le nouveau parti créera aussi 4 postes de vice-présidents. Selon le président du comité, les recommandations ont été acceptées par les deux partis, qui doivent les présenter à leurs conseils exécutifs nationaux pour adoption. Cette nouvelle structure apportera une nouvelle dimension au débat sur la succession d’Arap Moi, qui faisait déjà rage dans les milieux politiques. (PANA, Sénégal, 7 février 2002)
* Kenya. 600 immigrants arrêtés — Selon les autorités du pays, la police aurait arrêté, le 7 février, un peu plus de six cents personnes dans la capitale Nairobi, au cours d’une opération de huit heures. Les forces de l’ordre visaient des criminels et des résidents en situation irrégulière. Le quotidien national Daily Nation a souligné la violence de l’intervention policière. (Le Figaro, France, 8 février 2002)
* Kenya. Moi warns boozing officials — Kenya’s President Daniel Arap Moi has warned senior government officials, civil servants and police officers not to drink in public. Speaking on his return from an official visit to France, the teetotal president said officials should go straight home after work and look after their families. President Moi reserved a particular caution for the police, citing the dangers of spilling official secrets while drinking with civilians. Although the announcement is not backed by any law, correspondents say the warning is likely to be taken very seriously. President Moi’s crusade against drinking started soon after he took power in 1978. (BBC News, UK, 11 February 2002)
* Kenya. Insécurité avant les élections — Dans son bulletin du 8 février, l’agence catholique de presse CISA annonce que le Conseil national des Eglises chrétiennes du Kenya (NCCK) se dit très préoccupé par la situation d’insécurité régnant au Kenya à la veille des élections générales. Cette situation se manifeste par des conflits d’ordre tribal, les luttes concernant les terres, des vols à main armée, des vols de bétail, des crimes organisés, le fait de se rendre justice soi-même, les viols et les meurtres rituels dans les milieux ruraux. Des politiciens sont les auteurs de certains conflits qui opposent des communautés traditionnellement ennemies. Le NCCK observe que le chômage et la pauvreté des jeunes sont exploités en vue d’instaurer la violence, et note qu’une politique économique inadéquate et la mauvaise gestion accompagnée de corruption ont conduit à l’affaiblissement du pouvoir d’achat de la population. La représentation britannique au Kenya a fait état de 27 cas de troubles. (DIA, Kinshasa, 11 février 2002)
* Kenya. Opposition unites — Kenya’s opposition parties have made another attempt at uniting before this year’s general election. The move follows the intended merger of President Daniel arap Moi’s ruling Kanu party and the National Development Party (NDP), led by Raila Odinga. The new opposition grouping is to be known as the National Alliance for Change and they have signed a memorandum of understanding pledging to work together. Official spokesman Dr Willy Mutunga of the Kenya Human Rights Commission said the differences that had led to the collapse of opposition unity in the past had been taken care of in the memorandum. At a news conference in Nairobi, the leaders of the seven opposition parties pledged to ensure that Kanu is removed from power in the polls, due in December. (ANB-BIA, Brussels, 12 February 2002)
* Kenya. Fears that vote rigging will save Moi — On 12 February, Kenya’s government was accused of obstructing up to 3m opposition supporters from registering for this year’s election. Opposition leaders said it had become practically impossible for the country’s disaffected youth to obtain the identity cards needed to get on the electoral roll. «We believe there are around 3m young people not being given IDs so they can’t vote against the government. This is a way of ensuring that the government wins the election,» Charity Ngilu, leader of the National Party of Kenya, said. Rights groups said that half way through the month-long registration period only a fraction of a possible 4m new voters had been registered for the election that will end President Daniel arap Moi’s 24-year rule. Most of these were in the ruling Kenya African National Union’s strongholds, especially Mr Moi’s Rift Valley homeland. Meanwhile, in opposition areas, including Nairobi and Kisii, in western Kenya, the process had barely begun. «Our evidence shows that in general young people are being turned away, but in government strongholds even underage people are being registered,» Kepta Ombati of the national convention executive council said. «We believe this is the first instance of election-rigging.» With around 9m Kenyans registered, Mr Ombati predicted that more than 30% of the electorate would be disenfranchised. Mani Lemayian of the electoral commission of Kenya admitted that the registration process had been «a little slow and cumbersome» but denied that there were regional discrepancies. (The Guardian, UK, 13 February 2002)
* Liberia. Etat d’urgence — Le 8 février, le président libérien Charles Taylor a décrété l’état d’urgence, quelques heures après une fusillade survenue à proximité de la capitale et interprétée comme une tentative de coup d’Etat. “En vertu de l’article 86 de la Constitution, je déclare l’état d’urgence dans la République”, a déclaré Taylor dans un message radiodiffusé. Le Parlement libérien doit encore approuver cette imposition, mais son vote positif ne fait pas de doute. Un porte-parole des rebelles avait auparavant affirmé à Reuters que ces derniers étaient sur le point d’attaquer la capitale et appelé Taylor à quitter le pouvoir. Les forces gouvernementales combattent depuis 1999 dans le nord du pays des forces “dissidentes”, composées notamment de factions opposées à celle du président Taylor. - Le 9 février, Taylor a toutefois affirmé qu’à la suite de combats, les menaces s’étaient éloignées de la capitale. Le ministre de la Défense a déclaré que les forces gouvernementales sont passées à l’attaque contre les rebelles qui s’étaient approchés à quelques dizaines de kilomètres de Monrovia. Les rebelles du Mouvement des Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (LURD) utilisent la ville de Bopolu, à 85 km au nord de Monrovia, comme tête de pont pour leurs attaques contre l’armée gouvernementale. - Le 11 février, le PAM a indiqué que plus de 11.000 personnes déplacées par les derniers combats ont gagné Monrovia et ses environs. Selon Médecins sans frontières, entre 20.000 et 30.000 Libériens auraient pris la fuite (ANB-BIA, de sources diverses, 11 février 2002)
* Liberia. State of emergency — 9 February: President Charles Taylor has declared a state of emergency as armed rebels appeared to be gaining ground on the capital Monrovia. The president made the announcement hours after rebels attacked Klay, just 35km north of the city, although he made no reference to the fighting. Forces loyal to President Taylor have been fighting rebel factions in the north of the country since 1999. Earlier this week, Defence Minister Daniel Chea said the government army was fighting an unfair war because of an international ban on selling weapons to the Liberian Government. Last week, the rebels briefly captured the village of Sawmill just 80km from Monrovia, causing thousands of refugees to flee. «The arms embargo and the government’s inability to fully cater to the economic and social well-being of its citizens warrant the declaration of a state of emergency,» Mr Taylor said on state radio and television. «The state of emergency will be lifted only circumstances which warranted this action are removed,» he said. A rebel spokesman said they would soon be in control of Klay junction, on the main road to Monrovia. 10 February: President Charles Taylor has denied that the capital, Monrovia, is under threat from advancing rebel forces. Thousands of civilians have sought refuge in Monrovia since the opposition Liberians United for Reconciliation and Democracy (LURD) movement attacked the town of Klay, just 35km away two days ago. President Taylor said government forces had retaken the town, but rebel leaders maintain they still hold the district. A BBC correspondent who visited Klay said it was deserted except for government soldiers burying dead civilians. Rebels said they would attack Monrovia within a week if Mr Taylor did not step down, Reuters news agency reported. The president, however, remained defiant. «We are here to stay. Nobody should think that he can come and run Charles Taylor out of here,» he told reporters on 9 February. 11 February: Refugee camps around the Liberian capital Monrovia are struggling to cope with thousands of people fleeing renewed clashes between the government and rebels. Thousands of refugees have been flocking towards the capital since late last week when rebels attacked the town of Klay, just 35 kilometres away. The opposition Liberians United for Reconciliation and Democracy (LURD) movement says it holds much of north-west Liberia, but the government says it has regained control of Klay. 12 February: Police in Monrovia have been rounding up people suspected of working as agents for advancing rebel forces, a report said. These incidents are likely to lead to further abuses such as the rounding up and detaining or killing of «suspected dissidents». According to the Reuters news agency, police also detained scores of street children, fearing they would use the chaotic situation to cause trouble. — Thousands of refugees coming from Liberia have reached the Sierra Leonean town of Jendema. (ANB-BIA, Brussels, 13 February 2002)