ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles - Belgium
TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: anb-bia@village.uunet.be
_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-04-2002

PART #2/4 - From BURUNDI to CÔTE d'IVOIRE

     Part #1/4:     
  Africa => Burundi
 

      Part #3/4:       
Ghana => Nigeria

           Part #4/4:          
Nigeria => Zimbabwe

To the Weekly News Menu

* Burundi. Retour de réfugiés — Une vaste opération de rapatriement de Burundais réfugiés en Tanzanie a débuté le 4 avril avec l’arrivée de 434 réfugiés à la frontière entre les deux pays. Sur 350.000 Burundais réfugiés en Tanzanie (pour la plupart des Hutu ayant fui au début de la guerre civile en 1993), 48.000 se sont inscrits sur des listes de rapatriement volontaire. Cependant, l’association Jesuit Refugee Service (JRS) a réitéré sa mise en garde contre ce rapatriement. Dans son bulletin du 2 avril, JRS rappelle que le président Buyoya a “prévenu de façon claire que le travail du gouvernement transitoire a été entravé par la poursuite de la violence”. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a informé dans son rapport d’urgence du 28 mars que “les provinces de Makamba, Ruyigi et Muyinga, où on attend un rapatriement imminent, ont été marquées par l’insécurité”. Le HCR, lui, qui n’encourage pas le rapatriement, a néanmoins accepté de faciliter le retour de tous ceux qui émettent le désir de rentrer. Une réunion ministérielle à laquelle a participé le HCR s’est ouverte à Ngara pour se pencher sur ce rapatriement. Le HCR va dorénavant transporter, dès les prochaines semaines, les candidats au retour vers des centres de transit en cours d’installation au Burundi. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 avril 2002)

* Burundi. Pleading for IMF cash — Burundi’s vice president has appealed to donor nations to press the International Monetary Fund to release some $840 million in aid to his strife-torn country. Domitien Ndayizeye was speaking in Rome at a news conference hosted by the Sant’ Egidio Community, a Catholic group that has worked to resolve the civil war in the central African nation. The donors had pledged the money at aid conferences held in Paris and Geneva in December, but its release hinged on the IMF giving its go-ahead, Ndayizeye said. This  week he hopes to convince Italy, Sweden, Britain and Belgium that the funds were much needed for Burundi’s development. «Burundi has received a lot of emergency humanitarian aid in the past but it now needs money to start long-term projects to rebuild the country,» he said. An IMF delegation will arrive in Burundi’s capital Bujumbura on 10 April to start reviewing how the government plans to use the money, Ndayizeye said. Donors have expressed concern that ongoing clashes between rebels and government forces will prevent the funds from being used for health, education and industrial development programs. About 200,000 people, most of them civilians, have been killed in the country since the civil war started in 1993. (CNN, USA, 8 April 2002)

* Burundi. Two-year peace consolidation programme launched — To support Burundi’s peace process and to provide timely assistance, the United States Agency for International Development-Office of Transition Initiatives (USAID/OTI) initiated a two-year programme in March 2002. A statement from USAID dated 5 April said the programme aimed to support the transition to peace and democracy as articulated in the Arusha Peace and Reconciliation Accord (APRA) by building momentum for the implementation of the accord and by promoting a culture of peace and justice. To achieve the objectives, USAID/OTI was supporting a six-month assistance programme to enhance the Burundian legislature’s role in promoting peace and reconciliation, it said. (IRIN, 9 April 2002)

* Cameroun. Réfugiés nigérians — Le maire de Nwa (département du Donga Manyum, dans le nord-ouest), interrogé par le quotidien gouvernemental, redoute à brève échéance des conflits entre dix mille réfugiés nigérians (de l’Etat de Talaba) fuyant des conflits ethniques, et les agriculteurs et pasteurs locaux. La rareté des pâturages dans la région s’est accentuée, et ce d’autant plus que les réfugiés ont traversé la frontière avec leur bétail. Plus grave, les habitants de l’Etat de Talaba, armes en main, tentent de poursuivre leurs concitoyens en territoire camerounais, se plaint le maire. Sur le marché local, on note déjà une hausse des prix des denrées de base. Le seau de maïs qui coûtait 1.500 fcfa s’achète à 2.500 fcfa; idem pour le riz dont le seau est passé de 2.400f à 4.000 fcfa, relève de son côté le quotidien ‘Mutations’. Le Haut-commissaire du Nigeria au Cameroun a effectué une visite dans la région la semaine dernière, promettant une aide d’Abuja aux réfugiés, en vue d’un imminent rapatriement. Du côté des autorités camerounaises, c’est le mutisme total. (J.D. Mihamlé, Reporters associés/ANB-BIA, Cameroun, 9 avril 2002)

* Cameroun. Secte interdite — Le 8 avril, le préfet du Wouri à Douala a interdit les activités d’une secte chrétienne dénommée  “ma’alah”, selon une décision préfectorale rendue publique à Douala. Cette décision est consécutive à la mort d’une fillette, il y a deux semaines à Douala. Convaincus que “l’enfant était habitée par le diable en personne”, des adeptes de “ma’alah” ont battu la fillette à mort, à l’aide de fils d’acier, sous prétexte de la délivrer. La justice a lancé un mandat d’arrêt contre la prêtresse, Marie Yagaka, qui se trouverait actuellement en Europe. Trois autres suspects sont gardés à vue à Douala. (J.D.Mihamlé, Reporters associés/ANB-BIA, Cameroun, 9 avril 2002)

* Central Afr. Rep. The CAR urges Chad to halt attacks — The Central African Republic’s president said he was going to Chad to call for an end to border attacks, which have sent tensions soaring between the impoverished neighbours. Libyan-backed troops and militias armed with poison-tipped arrows have failed to stop a series of raids since November, when a band of dissident soldiers fled to Chad after an unsuccessful attempt to oust President Ange Felix Patasse. Patasse blames the raids, in which 30 loyalists are reported dead, on rebels from his own country and Chadian forces. He said he would go to Chad on 11 April and tell his counterpart Idriss Deby to halt the attacks. «We cannot tolerate these attacks. We will fight to bring back peace and security,» Patasse told residents of the garrison town of Kabo during a tour of the region at the weekend. «I will be asking my brother President Deby to remove Chadian military elements from Central African soil and to leave our people alone.» Local officials say Arabic-speaking cattle raiders known as Zaraguina and bands of Chadian soldiers have been profiting from insecurity to plunder villages in the Central African Republic. Soldiers and civilians began abandoning settlements near the border, 450 km north of the capital Bangui, in November after heavy fighting between government troops and supporters of sacked army chief General Francois Bozize. Bozize fled north and took refuge in the southern Chadian town of Sahr after his uprising in Bangui was defeated with help from Libyan troops. Chad has refused to hand him back. Local militias, some armed with bows and arrows, have sprung up to fight back the raiders, but neither they nor the army have been able to stop the attacks. (CNN, USA, 8 April 2002)

* Comores. Elections à Mohéli et la Grande-Comore — Le 7 avril, les électeurs de Mohéli et de la Grande-Comore sont allés aux urnes, respectivement pour le second tour de l’élection présidentielle de l’île et pour le référendum constitutionnel. A Mohéli, le scrutin mettait aux prises Mohamed Hassanali, chef du front populaire des Comores, et Mohamed Saïd Fazul, gouverneur sortant. Saïd Fazul a été élu avec plus de 55% des voix. A la Grande-Comore, les électeurs ne se sont pas beaucoup déplacés pour l’adoption de la Constitution (vers 15h. on  estimait la participation autour de 25 à 30%). Mais si celle-ci avait été rejetée le 19 mars, cette fois-ci elle a été adoptée par plus de 70% des suffrages. (D’après PANA, Sénégal, 7-8 avril 2002)

* Congo-Brazza. Appel pour l’arrêt des affrontements — Le dimanche 7 avril à Brazzaville, le comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo a lancé un appel pour “l’arrêt immédiat des violences de toute nature” dans la région du Pool (sud). Des affrontements opposent depuis le 29 mars les troupes gouvernementales et les miliciens ninjas du révérend Fréderik Bitsangou, alias “Ntumi”, dans plusieurs localités de l’ouest du Pool, provoquant l’exode de milliers de civils. Ce comité, créé à l’issue du dialogue politique de mars et avril 2001, est composé des représentants du pouvoir et de l’opposition, dont des proches du pasteur Ntumi. Le 6 avril, les miliciens ninjas avaient attaqué une nouvelle fois les positions de l’armée à Kindamba. Le président Nguesso a lancé une sévère mise en garde à toute personne qui remettrait en cause la paix et la sécurité rétablies au Congo. - Le 9 avril, l’agence PANA notait que plus de 15.000 personnes avaient quitté la région du Pool, où les forces gouvernementales continuent à traquer les miliciens ninjas. Les réfugiés ont été accueillis à Kinkala, Kindamba et Mayama, indique MSF, ajoutant que pour l’instant il n’y a pas d’urgence sanitaire. - Le 10 avril, après une vaste opération de police lancée dans la zone sud de Brazzaville, le calme était revenu dans la capitale, selon des sources locales. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 avril 2002)

* Congo-Brazza. Army fights rebel onslaught5 April: Army helicopters blast positions of so-called «Ninja» guerrillas in the south, pressing an offensive against the newly-resurgent rebels in the Republic of Congo. Fighting since 2 April, when the rebel militia burst back into action with a bloody attack on a train, has been the fiercest seen in the central African country since a 1999 cease-fire. Army helicopters are were targeting rebels at the town of Mayama in the Pool region, 200 kilometres northwest of the capital.Army casualties so far come to two dead and many wounded. There was no firm word on rebel casualties. The Ninja rebels —who take their name from the stealthy warriors of medieval Japan — are led by a renegade minister, the Revered Frederic Bitsangou, in the heavily forested south. 6 April: Hundreds of Congolese have been pouring into the nation’s capital, Brazzaville, fleeing fighting between government forces and the Ninja militia. Some of the refugees say they have fled from Mayama. «We left the town on the demand of government forces, who started bombing the Ninjas’ positions from 5  April and they have nearly taken over the town,» said Etienne Missakila, a teacher from Mayama, home to some 8,000 inhabitants. «History is repeating itself for us as in 1998-1999, when we were forced to leave all our properties behind. Here, we are again today lost in Brazzaville,» said Missakila, who came with his wife and their two children. The refugees are expected to kept at emergency centres set up by government or humanitarian organisations. 10 April: Military authorities have appealed for calm after tens of thousands of people fled from Brazzaville, following reports of a major military operation to find illegal weapons. Gunfire was heard yesterday in the capital and soldiers were manning checkpoints in the southern districts of the capital. Later on the same day, it is reported that calm is now returning. (ANB-BIA, Brussels, 11 April 2002)

* Congo (RDC). Rebelles rwandais au Congo — Les observateurs militaires de la mission de l’Onu au Congo (Monuc) estiment entre 10.000 et 12.000 le nombre de rebelles rwandais dans ce pays, selon un rapport diffusé le 4 avril. Les rebelles — anciens soldats et miliciens qui ont fui le Rwanda après le génocide de 1994 — se répartissent, selon ce rapport, en deux groupes de forces à peu près équivalentes. Les anciennes Forces armées rwandaises (FAR) et les miliciens Interahamwe se retrouvent désormais sous l’étiquette d’Armée de libération rwandaise, qui s’est séparée en deux groupes (ALR-1 et ALR-2). Chacun de ces groupes compte entre 4.000 et 6.000 combattants, dit le rapport qui précise cependant qu’“établir des chiffres précis et dignes de foi s’est révélé particulièrement difficile”. Selon le rapport, les combattants de ALR-1 “qui ont en vain tenté une invasion du Rwanda en mai 2001, souffriraient actuellement d’un moral très bas, sont isolés et vivent dans des conditions très dures”. En revanche, les rebelles de ALR-2, déployés au Sud-Kivu et au Katanga, bien que moins expérimentés, seraient mieux équipés. Les alliances de ces groupes, selon la Monuc, “changent constamment, et sont souvent liées à des buts à court terme ou des opérations individuelles”. Le Rwanda invoque la présence de ces rebelles rwandais au Congo pour justifier le maintien de ses troupes en RDC. (AFP, France, 4 avril 2002)

* Congo (RDC). Kabila murder trial3 April: Lawyers for the presumed assassins of former Congolese President Laurent Desire Kabila argue that it is inappropriate for the Military Court (COM) in Kinshasa to try civilians and soldiers alike in the matter. But the State Counsel counter that «COM has such jurisdiction during in state of war, when national security is in danger,» citing article 345 of the Congolese Military Justice Code. The defence lawyers  also take issue with an extradition treaty between Congo RDC and Congo-Brazzaville, under which their clients were turned over to Kinshasa by the Brazzaville government. They argue that this is in violation of international law, inasmuch as their clients had already been granted the status of political refugees in Congo-Brazzaville. The State Counsel, however, counter that the law does not proscribe the prosecution of refugees against whom criminal charges had been preferred. (ANB-BIA, Brussels, 4 April 2002)

* Congo (RDC). Insécurité dans le sud — Selon un communiqué du Groupe Jérémie du 5 avril, bien qu’au sommet de Lusaka les participants ont affirmé le respect du cessez-le-feu et l’engagement du retrait des troupes étrangères du territoire congolais, le Rwanda continue à renforcer ses troupes au Congo et des forces rwandaises, ainsi que des mercenaires érythréens seraient prêts pour conquérir Lubumbashi. Par ailleurs, une source dite “sûre” affirme que plus de 1.200 militaires ont débarqué à Kalemie avec l’intention de reprendre Moliro et disant vouloir descendre sur Lubumbashi. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 avril 2002)

* Congo (RDC). SADC imposes sanctions — 7 April: The 14-nation Southern African Development Community (SADC) has imposed sanctions on the Democratic Republic of Congo in protest of its failure to participate in the regional body, SADC officials said. The SADC had imposed administrative sanctions after Congo failed to pay its membership fees to the regional organisation and ignored the implementation of SADC protocols covering a broad development agenda from finance to defence. Congo RDC is prohibited from receiving documentation from the SADC secretariat in Gaborone, Botswana, and is barred from speaking at the organisation’s meetings. (Financial Times, UK, 8 April 2002)

* Congo (RDC). Fighting between Banyamulenge and RCD continues — The leader of a mutiny among Tutsi troops of the Rassemblement congolais pour la democratie (RCD-Goma) was reportedly surrounded on 4 April at Gasinda in South Kivu Province in eastern Congo RDC. Commandant Patrick Masunzu, who has for two months successfully resisted attempts by RCD-Goma to suppress the mutiny, would find it difficult to escape, a spokesman for the Congolese Tutsis in South Kivu, Enoch Sebeniza Ruberangabo, said. «There was heavy fighting again on 7 April,» he said. «Many people have been killed.» He said there were divisions among Tutsis in the RDC, and members of some clans were taking advantage of the ongoing insecurity to settle scores. Ruberengabo is one of  two Tutsi civil society representatives at the Inter-Congolese dialogue in Sun City. Rwandan President Paul Kagame has vowed to crush resistance by Masunzu’s combatants, most of whom are members of the Banyamulenge of South Kivu, the Tutsi community with the longest history in Congo — and a group whose protection is one of the reasons for Rwanda’s military presence in the country. The Rwandan army was reported to have sent 1,500 soldiers to attack the mutineers, who originally numbered «hundreds», said Ruberengabo, but had since been joined by Banyamulenge villagers and other ethnic groups in Kivu. Ruberangabo said that while the RCD had spoken of some ex-Interahamwe Hutu militia joining Masunzu’s ranks, the Rwandan president had not accused the mutineers of an alliance with those guilty of the 1994 genocide. (MISNA reports that thousands of children are demonstrating in the streets of Kinshasa and Lubumbashi, calling for peace in Congo). (IRIN, 9 April 2002)

* Congo (RDC). Dialogue en péril — Le 5 avril, au dialogue intercongolais de Sun City, la composante des “Forces vives” (la société civile) a proposé le maintien de Joseph Kabila à la présidence du pays pendant la phase de transition. Une prise de position qui se veut une base de négociation pour débloquer le dialogue, à six jours de sa fin. Pour sa part, le président de la Commission politique et juridique du dialogue, l’ancien Premier ministre sénégalais Moustapha Niasse, s’est déclaré pessimiste quant à la signature, le jeudi 11 avril, d’un accord cadre sanctionnant les discussions. Ce jour-là, tout doit être clôturé parce que le financement arrive à sa fin. D’autre part, le Rwanda conditionne le retrait de ses troupes de la RDC à l’évolution du dialogue intercongolais, a rapporté Radio Okapi de la mission de l’Onu émettant à Kinshasa. Selon le conseiller du président rwandais, les troupes rwandaises quitteront la RDC après le dialogue, suivant les modalités qui seront déterminées avec le gouvernement de transition qui sortira des assises de Sun City. - Le samedi 6 avril, les délégués ont ajourné leurs travaux à lundi, quand une session plénière devrait entériner les résolutions finales agréées dans 2, voire 3 commissions: les commissions économique et financière, humanitaire et sociale, et vraisemblablement dans la commission “Paix et Réconciliation”. En commission politique et juridique, la plus cruciale, le blocage restait sur le statut du chef de l’Etat. - Le lundi 8 avril, le président sud-africain Thabo Mbeki est arrivé à Sun City pour des entretiens avec les acteurs du dialogue. Ce déplacement fait suite à des consultations qu’il avait eues avec des délégations du gouvernement de Kinshasa et des rebelles du RCD. Dans une nouvelle proposition, Kinshasa a suggéré que pendant la période de transition, le président de la République soit assisté d’un Premier ministre issu de l’opposition ou de l’une des rébellions. Les membres de l’opposition non armée pour leur part, ont  reproché aux personnalités politiques de bloquer les discussions et de ne pas tenir compte de la population dont chacun se réclame. - Le 9 avril, la commission “défense et sécurité”, sous la présidence de l’ancien président nigérian, le général Aboubakar, a présenté un projet d’organisation de la nouvelle armée congolaise. Elle serait bâtie autour des éléments de l’armée gouvernementale actuelle et des factions armées des mouvements rebelles du RCD et du MLC. Des mécanismes devraient être mis en place pour l’intégration d’autres forces combattantes, dont celles des Maï-Maï. Mais cette formulation continue à soulever des débats au sein de la commission. D’autre part, selon AFP, plusieurs sources évoquent déjà la possibilité d’un “mini-dialogue” qui prolongerait les travaux des assises de Sun City, pour parvenir à un consensus plus abouti sur le gouvernement de transition. La rébellion du MLC pour sa part a affirmé ne plus demander le départ du président Kabila, se démarquant ainsi de l’autre formation rebelle, le RCD. - Le 10 avril, le président sud-africain Mbeki a pris l’initiative, proposant l’ébauche d’un accord politique en huit points. Ainsi, un nouvel ordre politique de transition laisserait certaines prérogatives au président Kabila, mais au sein d’un Conseil d’Etat comprenant les deux chefs rebelles, Bemba et Onusumba. Ce Conseil d’Etat serait la plus haute institution et serait chargé de la gestion de la transition et de la préparation des prochaines élections. Mbeki propose en outre la formation d’un gouvernement transitoire guidé par un Premier ministre issu de l’opposition politique, et un Parlement de 500 membres issus des formations des délégations présentes à Sun City. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 avril 2002)

* Congo (RDC). Inter-Congolese Dialogue3 April: The committee on defence and security at the ongoing Inter-Congolese talks in Sun City, South Africa proceeded today with deliberations notwithstanding the absence of the government delegation. After fruitless attempts to reconcile differences on the merging of government and rebel troops, observer Abdusalami Aboubakar left it to the Congolese to find away out of the impasse. Delegates, save those of the government, continued to work out a framework for a new Army in Congo. However, Vital Kamerhe of the UN Mission in Congo (MONUC) said the present committee meeting was informal. With only a week before the scheduled end of the dialogue, delegates from the civil society have faulted the government for what they see as its intransigence on the question of a transitional framework. They took exception to government’s stance that the incumbent President Joseph Kabila be a determinant factor in any negotiation on the future of Congo. 8 April: South Africa’s President Mbeki arrives in Sun City for consultation with participants. He urges participants to «compromise their differences». — Congo’s government representatives reject calls to scrap all existing administrative institutions. — Representatives from the unarmed opposition say the task of a transitional government for Congo should be solely to organise elections. The government in Kinshasa proposes that President Kabila should share power with a prime minister chosen from the political opposition or rebels groups, in a new administration charged with organising elections. 9 April: A key rebel group accepts a role for President Joseph Kabila in a post-war transitional government. The secretary-general of the rebel Congolese Liberation Movement (MLC), Olivier Kamitatu, says that all parties should have equal status within the interim administration. The Ugandan-backed MLC, led by Jean-Pierre Bemba, is one of the two main rebel groups that have been fighting the government for almost four years. — Former Nigerian president, General Abubakar, who chairs the Congo Defence and Security Commission, suggests that the future Congolese army be established from elements of the current national army and armed faction backed by Rwanda and Uganda. 10 April: President Mbeki has put forward new power-sharing proposals to end the deadlock at the peace talks. He calls for a transitional administration to be set up to pave the way for democratic elections. Under the plan, the current president, Joseph Kabila, would stay in his office but rule as part of a cross-party council. The two main rebel groups have already rejected the proposals, raising concerns that the talks, aimed at resolving the civil war which has divided the central African country into three, will break down. Mr Mbeki calls for a state council to be set up, consisting of Mr Kabila as well as representatives from the opposition and rebel groups. Elections would be held in two-and-a-half years’ time. But the two main rebel groups (the RCD and the MLC) are divided over whether Mr Kabila should have a role in the transitional administration. — Congo’s government and opposition groups in Congo call for a review of the way lucrative mining contracts are awarded. 11 April: The Talks have been extended by a week. (ANB-BIA, Brussels, 11 April 2002)

* Côte d’Ivoire. Investigations ordered into political violence — President Laurent Gbagbo has ordered the justice ministry to open new inquiries into political violence which marred elections in 2000 and led to the deaths of over 300 people. Violence broke out in October 2000, when the military junta leader, General Robert Guei, proclaimed himself president following the elections. Gbagbo, then in opposition, called for a protest by his supporters, and violence ensued. Guei fled and further violence broke out between Gbagbo supporters and followers of opposition leader, Alassane Ouattara, who were demanding a re-run of the elections. A mass grave was discovered on 27  October in a northern suburb of Abidjan, containing 57 bodies, reportedly killed by gendarmes. Political violence again erupted in December 2000 after the Constitutional Court barred Ouattara, who had been sidelined from the presidential elections, from running in parliamentary elections. Troops clashed with civilians in Abidjan and other towns, leaving dozens dead on both sides. (ANB-BIA, Brussels, 4 April 2002)

* Côte d’Ivoire. Bédié stays as PDCI leader — Côte d’Ivoire’s ousted president, Henri Konan Bédié, has retained the leadership of his Democratic Party (PDCI), raising questions over its continued participation in government. Campaigning for re-election at a weekend party congress, Bédié criticised PDCI cooperation with President Laurent Gbagbo’s government, which includes five PDCI ministers. Party sources said no decision had been made on whether to quit the government, but that Bédié would examine the matter more closely now the leadership contest was out of the way. Results announced early on 8 April showed Bédié won nearly 83 percent of votes, defeating party secretary-general Laurent Dona Fologo, on just over 12 percent, and Lamine Fadika, a retired naval commodore, with five percent. Dona Fologo, whose camp expressed concern over the fairness of the vote before the results were announced, stood in for Bédié during nearly two years’ exile after a 1999 coup, while Bédié was retained as party leader «on leave.» Bédié returned from exile in October for a national reconciliation forum designed to end a period of political and ethnic violence. (CNN, USA, 8 April 2002)

* Côte d’Ivoire. Bédié réélu au PDCI — Deux ans après sa chute, l’ancien président Henri Konan Bédié demeure à la tête de son parti, le Parti démocrate de Côte d’Ivoire (PDCI). M. Bédié était revenu il y a quelques mois en Côte d’Ivoire, après un exil à Paris. Il a été réélu, le 8 avril, lors de la première élection à plusieurs candidatures pour la présidence de l’histoire de l’ex-parti unique. Il a été vraiment plébiscité, en promettant de durcir le combat politique face au nouvau pouvoir. Avec 82,5% des voix, M. Bédié n’a laissé aucune chance à ses deux concurrents, Laurent Dona Fologo (12%) et Mohamed Lamine Fadifa (5,3%). Certains observateurs se demandent pourtant si, avec cette réélection, l’ancien parti au pouvoir n’a pas laissé passer l’occasion d’un renouvellement. (ANB-BIA, de sources diverses, 9 avril 2002)

* Côte d’Ivoire. Annulation de dette — Le 10 avril, la Côte d’Ivoire a obtenu une annulation de 911 millions de dollars de dettes dues à ses créanciers membres du Club de Paris. Les membres ont en outre procédé à un rééchelonnement de plus de 1,6 milliard de dollars de la dette ivoirienne. Cette réduction de dette intervient moins de deux semaines après la décision des institutions financières internationales d’ouvrir une ligne de crédit de 365 millions de dollars au profit de la Côte d’Ivoire. Le geste du Club de Paris permettra au gouvernement de s’attaquer rapidement aux défis qui se posent à lui dans les secteurs sociaux, a déclaré un diplomate ivoirien. (PANA, Sénégal, 10 avril 2002)


     Part #1/4:     
  Africa => Burundi
 

      Part #3/4:       
Ghana => Nigeria

           Part #4/4:          
Nigeria => Zimbabwe

To the Weekly News Menu