ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles - Belgium
TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: anb-bia@village.uunet.be
_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 06-27-2002

PART #1/4 - From AFRICA to CAMEROUN 

 Part #2/4:  
Congo Brazza   => Madagascar 

   Part #3/4:    
 Madagascar  => Sudan

   Part #4/4:      
Sudan => Zimbabwe

To the Weekly News Menu

* Africa. World Refugee Day19 June: Rich countries are being «short-sighted» on the issue of refugees and should do more to help those fleeing persecution around the world, the UN High Commissioner for Refugees (UNHCR) says. In a speech given on the eve of World Refugee Day on 20 June, Ruud Lubbers criticised donor countries for failing the world’s estimated 12 million refugees. «Frankly,» he said in Geneva, «we need a lot more help than we’ve been getting.» Mr Lubbers dedicated the day to women and children who make up the vast majority of refugees and who, he said, needed special assistance to ensure their safety and to help them become self-reliant. The reluctance of donor countries to contribute to UNHCR programmes to repatriate, protect and shelter refugees, Mr Lubbers warned, was «short-sighted.» Desperate refugees, he said, often went on the move and fell prey to human smugglers and traffickers. Helping refugees before that happens, he said, would reduce crime and political instability in many parts of the world. Women and children make up an estimated 80% of the world’s refugees and displaced people, the UN agency says. Afghans still formed by far the largest refugee population in the world in 2001, with 3.8 million Afghans living abroad, although these statistics were compiled before Afghans began returning home in large numbers earlier this year. The second-largest refugee population was more than half-a-million Burundians in camps in Tanzania, followed by around 530,000 Iraqis living in Iran. (ANB-BIA, Brussels, 20 June 2002)

* Afrique. Le G8 à Kananaskis — Le sommet du G8, qui s’ouvre mercredi à Kananaskis dans les Rocheuses canadiennes, accueille pour la deuxième fois, après le sommet de Gênes, quatre chefs d’Etat africains (Afrique du Sud, Algérie, Nigeria et Sénégal), associés dans le cadre d’un nouvel outil de travail, le Nepad ou «Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique». Encouragé par le G8 à Gênes, réalisé en novembre 2001 au Nigeria et avalisé par l’OUA (Organisation de l’union africaine), le Nepad associe une vision politique, le «MAP» (Plan africain pour le millénaire), promu par le Sud-Africain Mbeki, le Nigérian Obasanjo et l’Algérien Bouteflika, et un regard plus concret, le plan «Omega», porté par le Sénégalais Wade. De son côté, le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi a estimé la semaine dernière qu’il «n’y aurait pas de stabilité et de prospérité dans la communauté internationale au XXI siècle à moins que les problèmes en Afrique ne soient résolus», rapporte l’agence AP. (C.A., Libération, France, et AP, 25 juin 2002)

* Afrique. A propos du G8: A.I. accuse — En ne contrôlant pas leurs transferts d’armes, sept des huit pays du G8 contribuent à de graves violations des droits de l’homme dans les pays en voie de développement et à la destruction de millions de vie, en particulier en Afrique, dénonce Amnesty international à l’occasion du sommet de Kananaskis (Canada). Selon l’organisation, qui vise les Etats-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et le Canada, des ressortissants, des entreprises et les gouvernements de ces pays “ont récemment prêté assistance à des forces armées qui se rendent coupables de graves atteintes aux droits humains”. Alors que l’aide à l’Afrique est à l’ordre du jour du sommet, Amnesty International relève que, selon certaines sources, la Russie a “sensiblement accru” ses exportations de fusils kalachnikov à destination du continent noir depuis 1999 et, plus récemment, dans la Corne de l’Afrique et dans des pays du centre et du sud. Londres a de son côté autorisé des compagnies de fret aérien et des pilotes britanniques à livrer des armes aux forces régulières de la République démocratique du Congo (RDC) “dans un conflit qui a fait jusqu’à 2,5 millions de victimes”, note Amnesty. Quant à l’Allemagne, elle aurait autorisé en 1999 et 2000 des exportations d’armes légères, notamment des revolvers et des fusils de chasse, vers l’Afrique, en particulier à destination de l’Afrique du Sud, de l’Egypte, du Kenya, du Nigeria, du Sénégal, de la Tanzanie, de la Zambie et du Zimbabwe. Côté français, les gouvernements qui se sont succédé “ont procédé à des transferts d’équipement et de compétences dans les domaines militaire et de sécurité vers la plupart des pays francophones d’Afrique, souvent sans tenir compte de leur bilan en matière de droits humains”. Au cours des dix premiers mois de 2001, des armes légères italiennes représentant plus de 16 millions d’euros ont été livrées en Afrique, notamment au Nigeria et au Kenya. L’entreprise canadienne Talisman Energy, outre ses investissements dans des programmes d’action sociale au Soudan, a contribué à la construction dans ce pays d’une piste utilisée par des avions militaires. Quant aux Etats-Unis, l’ONG relève qu’ils ont maintenu ou augmenté leur aide militaire à des pays comme l’Egypte, la Jordanie ou la Tunisie. De plus, le Congrès envisage d’approuver des dépenses exceptionnelles supplémentaires qui permettraient, entre eutres, d’accroître l’assistance militaire à des pays africains comme le Kenya et la Somalie. (D’après AP, US, 26 juin 2002)

* Africa. G8 Summit24 June: Reporters sans Frontières (RSF) says that as a delegation from the New Partnership for Africa’s Development (NEPAD) is expected to participate in the G8 Summit to be held this year in Kananaskis, Canada, 26-27 June, RSF takes this opportunity to stress that freedom of the press in five of NEPAD‘s member countries (Cameroon, Ethiopia, Gabon, Rwanda and Tunisia), is in jeopardy; press freedom violations occur frequently and perpetrators go unpunished. 26 June: Leaders of the world’s richest states gather in a remote Canadian resort today to piece together their rescue plan for Africa. But few on the world’s poorest continent are holding their breath in expectation of what the G8 leaders have promised will be a «Marshall plan» for Africa. Last minute horsetrading has been going on to try to put some substance around the rhetoric that has emanated from the G8 since it decided at the Genoa summit last year to show that globalisation could be made to work for even the poorest countries. Progress has been painfully slow. The famine now engulfing southern Africa not only provides the clearest evidence of the scale of the challenge involved in freeing Africa from grinding poverty, but also illustrates that western countries are right when they argue that better governance in African states has to form part of the long-term solution. Four of the plan’s five African backers will be in the Rocky Mountains resort of Kananaskis to present the G8 their blueprint for a new relationship between donors and recipients, called New Partnerships for Africa’s Development (NEPAD). But unless there is an eleventh hour deal that provides substantial amounts of new resources, Thabo Mbeki, the South African president, and his fellow leaders may have a wasted trip. Africa wants the G8 summit to launch trade and aid initiatives to revitalise the continent’s flagging economies. African leaders led by South African President Thabo Mbeki are going to the summit tomorrow with their own set of proposals, looking for a major commitment to assist the New African Partnership for African Development (NEPAD) championed by Mr Mbeki. NEPAD calls for massive investment in Africa, debt relief and the removal of trade restrictions that hold back African economies. It also demands action by African governments to resolve armed conflicts and develop more democratic and less corrupt forms of government. (ANB-BIA, Brussels, 26 June 2002)

* Afrique de l’Ouest. La filière coton — Les ministres de l’Agriculture de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont décidé d’adopter une position commune sur le coton lors des négociations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). La filière coton connaît en Afrique de l’Ouest une crise due à la baisse des cours mondiaux et aux subventions gouvernementales dont bénéficient les producteurs américaines, européens, australiens et chinois. (Le Figaro, France, 26 juin 2002)

* Algérie. Emeutes pour l’eau — Il ne se passe désormais plus un jour sans que la pénurie d’eau fasse descendre les Algériens dans la rue. Cette pénurie récurrente qui est aggravée cette année par la sécheresse, a provoqué de violentes émeutes tout au long du week-end des 22-23 juin dans plusieurs localités. A Béjaïa, dans la commune d’Oued Djir, les habitants ont occupé la mairie toute la journée. Dans la commune de Djaâfra, les émeutiers ont saccagé les sièges de la mairie et de la sous-préfecture. Même exaspération à Châteauneuf et à Chevallay, deux quartiers d’Alger. Imperturbable, la compagnie nationale des eaux a publié un communiqué affirmant que “des perturbations toucheraient également d’autres quartiers” de la capitale, ainsi que Constantine. (D’après Libération, France, 25 juin 2002)

* Algérie. Assassinats — Le samedi soir, 22 juin, sept jeunes ont été assassinés et deux autres blessés par un groupe armé à Zeralda (à une vingtaine de kilomètres à l’ouest d’Alger). Les trois islamistes qui ont tiré sur des jeunes jouant au football sur une aire de jeu, sont parvenus à prendre la fuite. - Le 24 juin, six personnes ont été assassinées dans une embuscade dans la région de Tlemcen (ouest). Les victimes occupaient la fonction de gardiens dans une entreprise publique et étaient en route pour prendre leur tour de garde. Cet attentat est le premier du genre dans la région après une accalmie qui aura duré deux ans. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 juin 2002)

* Angola. Angolan rebels flood into camps21 June: The military authorities in Angola have announced that more than 80,000 soldiers of the former rebel movement, Unita, have assembled in camps where they are to be demobilised under a recent peace agreement. This vastly exceeds the number of soldiers provided for in the peace plan. Reports are also emerging of soldiers leaving the camps and using their weapons to criminal ends. When the Angolan Armed Forces and Unita signed a peace accord on 4 April, part of the agreement was that 55,000 Unita soldiers would assemble with their families in designated locations, called quartering areas, around the country. There they would be disarmed, and 5,000 would be drafted into the Angolan army or police, while the rest would receive help in returning to civilian life. The Joint Military Commission (JMC) that is overseeing the demobilisation process said this week that 84,000 soldiers have arrived in the camps — 29,000 more than originally envisaged. (ANB-BIA, Brussels, 21 June 2002)

* Angola. Cantonnement de l’UNITA — Selon la Commission militaire mixte, le cantonnement des ex-combattants de l’Unita s’est déroulé de façon “très positive”, a indiqué le 23 juin l’Agence angolaise de presse. Alors qu’à l’origine on s’attendait à 55.000 ex-rebelles, le nombre des effectifs cantonnés a atteint les 80.000 hommes, auxquels s’ajoutent 256.900 membres de leurs familles. De plus, quelque 600 soldats étrangers (Congolais de la RDC et Rwandais qui luttaient aux côtés de l’Unita) ont également été cantonnés, accompagnés de 253 membres de leurs familles. Au début, la pénurie alimentaire et d’autres difficultés matérielles ont poussé bon nombre à quitter les lieux de cantonnement. Mais maintenant, les conditions de vies se sont améliorées et les troupes cantonnées se sentent de mieux en mieux, a indiqué le général Kamorteiro. (D’après PANA, Sénégal, 23 juin 2002)

* Angola. Getting back on track23 June: The Angolan Government announced this week that it was to start seeking investment for the restoration of the country’s roads and railways, which have been all but destroyed by decades of war. One particularly important rail route is the Benguela railway, which was a transport artery for much of southern and central Africa, connecting the Angolan ports with the rich farmlands of the interior, and the mines of the present-day Zambia and Congo RDC. Now all that is left operating is a 30 kilometre section along the Angolan coast. Construction of the line began in 1902, carried out by a consortium based in Britain and Belgium —both countries which were concerned with exporting minerals from their colonies in the interior. As more and more Portuguese settlers arrived in Angola right up until the 1970s, the Benguela railway encouraged the growth of towns in the interior, and opened up the rich agricultural area of the Angolan central plateau. But it was this same area that was among the most bitterly contested in the civil war that followed independence in 1975. The railway was an easy target for sabotage by the Unita rebels. Parts of the track are still mined — elsewhere, the rails have become unusable through neglect. Now that the war is over, the government has announced that it will be seeking partnerships with foreign investors for the reconstruction of Angola’s transport routes, including the Benguela line. (BBC News, UK, 23 June 2002)

* Angola. Polio-free campaign launched — Angola launched a drive at the weekend to vaccinate three million children under-five against polio — with the support of the country’s girl and boy scout movement. The signing of Angola’s ceasefire in April has, for the first time in years, opened up areas throughout the country that were previously inaccessible for polio National Immunisation Day (NID) campaigns, UNICEF said in a report. At the weekend, 30,000 volunteers — including 7,000 girl and boy scouts — helped to ensure that hundreds of thousands of children, including those in the newly accessible areas, were vaccinated. (IRIN, 25 June 2002)

* Burundi. Court sentences 11 to die21 June: A court has sentenced 11 people to death and 16 others to life imprisonment for taking part in massacres that followed the 1993 assassination of Burundi’s first democratically elected leader, the justice minister said today. The criminal court in Gitega, 70 kilometres east of the capital, Bujumbura, handed down the sentences on 20 June, said Dwima Bakana. The civil war in Burundi broke out after Tutsi paratroopers assassinated the President Melchior Ndadaye, a member of the Hutu majority. Ndadaye’s death sparked a cycle of killings with Hutus attacking Tutsis and the Tutsi-dominated army carrying out reprisal attacks on Hutu civilians. Although in the minority, Tutsis have controlled political, economic and military life for all but a few months since independence from Belgium in 1962. Three criminal courts, including the one in Gitega, were set up 1995 specifically to try those involved in the massacres that followed Ndadaye’s death. More than 200,000 people, mostly civilians, have been killed during the civil war. A transitional government was inaugurated in November after President Pierre Buyoya’s government, 17 political parties and the National Assembly signed a power-sharing agreement last August; but fighting has continued. The rebels have refused to recognize the accord, and the agreement does not provide for a cease-fire. The death penalty in Burundi is carried out by hanging. The last time it was implemented was in 1995. (CNN, USA, 21 June 2002)

* Burundi. Mouvement dipomatique — Les principales missions diplomatiques du Burundi à l’étranger ont récemment changé de titulaires, après concertation des principales forces politiques du pays. Après des tractations qui ont duré six mois, le Frodebu (parti majoritaire) et ses alliés hutu dirigeront les ambassades au Canada, en France, en Tanzanie et en Egypte, alors que leurs partenaires tutsi, réunis autour de l’Uprona (ancien parti unique) prendront celles en Belgique, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud et au Rwanda. Ces nouvelles nominations interviennent au lendemain d’autres changements au niveau de l’administration territoriale. Plus de la moitié des 17 provinces ont changé de gouverneur depuis le 20 juin. De nombreux commentaires laissent transparaître des craintes quant à la cohésion de l’administration ou de la diplomatie. La tendance politique des dernières années au Burundi consiste à travailler pour son parti ou son ethnie. Un cadre du ministère des Affaires étrangères a exprimé son amertume de voir des gens propulsés à la tête d’importantes missions diplomatiques “sans aucune expérience”, mais sur simple considération de leurs appartenances politico-ethniques. — Par ailleurs, au moins 10 voyageurs ont été tués et une vingtaine d’autres gravement blessés lundi 24 juin, lorsque leurs véhicules sont tombés dans une embuscade attribuée à la rébellion burundaise, sur une route au centre du pays, a rapporté la Radio nationale du Burundi (RNB) à Bujumbura. (PANA, Sénégal, 23-24 juin 2002)

* Burundi. Unlawful killings on the rise — In a Press Release (24 June), Amnesty International said that «failure by the Transitional Government of Burundi to condemn increasing killings of civilians by its armed forces, amounts to acquiescence, in what has become a well-established pattern». The report entitled: «Punishing the Population — Reprisal Killings Escalate», documents the deliberate killing of scores of unarmed Hutu civilians by the Burundian armed forces, in reprisal for military activity by Hutu-dominated armed political movements. (Amnesty International, 24 June 2002)

* Burundi. Bientôt une enquête pour crimes de génocide? — Le gouvernement burundais saisira bientôt le Conseil de sécurité des Nations unies afin de l’aider à mettre sur pied une Commission d’enquête internationale pour établir l’existence et les responsabilités dans des actes de génocide, de crimes de guerre et contre l’humanité, commis dans le pays entre le 1er juillet 1962 et le 28 août 2000, a-t-on appris samedi 22 juin de source officielle à Bujumbura. La période retenue va de l’indépendance du Burundi à la signature d’un accord de paix interburundais à Arusha, en Tanzanie. Le ministre burundais de la Communication et porte-parole du gouvernement, Albert Mbonerane, a indiqué qu’il y a un contentieux de sang important entre les deux principales ethnies des Hutu (majoritaires) et des Tutsi (minoritaires) qu’il faut vider dans la neutralité du droit international, ajoutant que le Conseil de sécurité sera saisi dans les meilleurs délais. Le crime de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre ont jalonné l’histoire du Burundi au cours de ces 40 dernières années, a encore reconnu Mbonerane lors d’un compte-rendu à la presse samedi soir après un Conseil des ministres sur la question. (PANA, Sénégal, 24 juin 2002)

* Burundi. Amnesty dénonce“Le manque de détermination du gouvernement de transition du Burundi à condamner les homicides de plus en plus nombreux commis par ses forces armées contre des civils revient à donner son assentiment à ces actes, dans un contexte où les exécutions extrajudiciaires constituent désormais une pratique bien établie”, déclare Amnesty International dans un rapport publié le 24 juin. L’enquête documente une série d’actions, visant délibérément l’élimination de civils hutu, conduites par les forces armées burundaises en représailles. Amnesty indique clairement des lieux et des dates de massacres (30 personnes dans la province de Bubanza en février, 23 dans la province de Bujumbura en mars, 27 dans la province de Bubanza en avril). L’organisation relate également de nombreux cas de violations des droits humains par des hommes en uniforme. Amnesty accuse le sautorités de complaisance. (Misna, Italie, 25 juin 2002)

* Cameroon. Minister fired for election delay23 June: President Paul Biya has sacked his interior minister after having to postpone parliamentary and municipal elections, which were scheduled to start today. Edima was accused of failing to prepare the vote properly after the state-run printing press had not finished producing the ballots. The head of the Cameroon Printing and Publishing Corporation was also replaced by one of his subordinates when it became known that the ballot papers were not ready for the 4.5 million registered voters. But queues had already started to form outside polling stations in the capital, Yaounde, and balloting had begun in some regions when it was announced that the election would be delayed by one week. Observers and government critics said the postponement could have more to do with fear of trouble in English-speaking provinces near Cameroon’s border with Nigeria. (ANB-BIA, Brussels 23 June 2002)

* Cameroun. Elections reportées20 juin. L’Eglise catholique déploiera 50 observateurs pour superviser les élections législatives et municipales de dimanche, a-t-on appris jeudi. “C’est un nombre insignifiant pour environ 20.000 bureaux de vote”, a dit le responsable du service Justice et Paix de la conférence épiscopale, qui a regretté que le ministère de l’Administration territoriale n’ait pas accordé les accréditations aux 810 observateurs souhaités par l’Eglise qui en formé 3.000. Une délégation de quatre membres du Commonwealth est également attendue pour superviser ces élections. - 23 juin. Plus de 4,5 millions d’électeurs étaient appelés à choisir, dans un scrutin à un tour, les 180 députés à l’Assemblée nationale et les conseillers municipaux des 336 communes du pays. Mais, alors que le vote avait déjà débuté normalement dans plusieurs provinces, les autorités ont décidé à la dernière minute de reporter les élections au 30 juin, en raison de difficultés logistiques. Une heure après l’ouverture des bureaux de vote, certains n’avaient toujours pas reçu de matériel. En fin de journée, le ministre de l’Administration territoriale, responsable de l’organisation du scrutin, ainsi que le directeur de la principale imprimerie d’Etat, éditrice du quotidien gouvernemental et principal fournisseur du matériel électoral, ont été limogés. Dans les bureaux où le scrutin a dû être interrompu, les votes déjà enregistrés ne seront pas pris en compte, a indiqué la vice-présidente de l’Observatoire nationale des élections. - 25 juin. Les leaders de l’opposition, réunis à Yaoundé, ont exprimé leur scepticisme quant à la capacité de l’administration à organiser les élections dans de bonnes conditions d’ici le 30 juin. Ils sont cependant décidés à aller au vote dimanche, mais posent des préalables. L’opposition exige la validation des listes des candidats des différents partis dans toutes les circonscriptions litigieuses, la publication des listes électorales et la disponibilité du matériel électoral dans tous les bureaux de vote. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 juin 2002)


 Part #2/4:  
Congo Brazza   => Madagascar 

   Part #3/4:    
 Madagascar  => Sudan

   Part #4/4:      
Sudan => Zimbabwe

To the Weekly News Menu