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WEEKLY NEWS ISSUE of: 13-02-2003
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* Congo (RDC). Morts dans une tornade — 6 février. Le bilan de la tornade qui a touché, le dimanche 4 février, une zone aux alentours de la ville de Yumbi, au nord-ouest de la province de Bandundu, à l’ouest de la RDC, se chiffre à 164 morts, 1.700 blessés (dont 200 grièvement) et plus de 1.600 maisons détruites, ont rapporté des responsables du gouvernement. Une opération d’urgence a été lancée dès le lundi, dont un pont aérien. Selon des experts, c’est la première fois qu’une tornade de ce type est signalé dans cette région. Yumbi, une ville proche de la frontière avec le Congo-Brazzaville, est isolée et difficle d’accès, en dépit de sa situation le long du fleuve Congo. — 8 février. Un nouveau bilan a toutefois revu fortement à la baisse le nombre de victimes: selon le ministre de la Santé, il n’y aurait eu que 17 morts, mais 4.000 blessés. (D’après IRIN, 6-8 février 2003)
* Congo (RDC). Deadly flu virus — 6 February: A deadly flu epidemic has struck more than a million people and killed more than 100 in Kinshasa, according to Congo’s health ministry. The flu, which was first reported in the Central African Republic in September, has now been registered in four Congolese provinces, where authorities say it has killed at least 2,000 people. The head of the epidemiology department at Congo’s ministry of health says that more than a million people in Kinshasa, a city of six million, are suffering from the flu. Symptoms include fever, headaches, painful limbs and a sore throat. Dr Kebela Ilunga said more than 100 people are believed to have died in the city. It has been confirmed this week that it is the same flu strain that was first reported in September in the northern Bosobolo health zone, and before then on the other side of the Oubangiu river in the Central African Republic. (ANB-BIA, Belgium, 6 February 2003)
* Congo (RDC). Procès des crimes en Ituri — Le 6 février, Jean-Pierre Bemba, chef du Mouvement de libération du Congo (MLC), a annoncé que 27 rebelles de son mouvement et d’une rébellion alliée, le RCD-N de Roger Lumbala, accusés d’avoir commis des atrocités contre des civils dans le nord-est du Congo, seraient jugés à partir du 18 février à Gbadolite. Fin janvier, le MLC avait annoncé la tenue d’un procès devant le Conseil de guerre de 13 éléments de son armée, assurant que “au terme d’une enquête interne, aucun fait de cannibalisme n’avait été relevé”. M. Bemba a affirmé que les responsables d’organisations de défense des droits de l’homme et les observateurs de l’Onu étaient les bienvenus au procès. (La Libre Belgique, 7 février 2003)
* Congo (RDC). Allègement de la dette — La République démocratique du Congo pourra bénéficier, en mars au plus tard, d’un allègement de 80% du service de sa dette, soit plus de 10 milliards de dollars sur des créances globales de $14 milliards, a annoncé le représentant à Kinshasa de la Banque mondiale (BM), Onno Rühl. Le Congo sera ainsi le premier pays après l’Afghanistan à avoir bénéficié du volet “dons post-conflit” de la BM. La Banque a par ailleurs déjà rendu disponible une première tranche de $25 millions sur un crédit de 50 millions accordé au gouvernement congolais pour soutenir son programme de restructuration de la Gécamines, particulièrement pour régler le “départ volontaire” de plusieurs milliers de travailleurs. M. Rühl a appelé à cette occasion la population congolaise à prendre en main son développement et à ne pas le laisser sous la responsabilité des bailleurs de fonds. (La Libre Belgique, 8 février 2003)
* Congo (RDC). Disparitions — Sept militants des droits de l’homme arrêtés fin décembre à Kisangani par les rebelles du RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie) ont disparu de leur lieu de détention, malgré le paiement d’une amende exigée par leurs geôliers, a annoncé l’association Voix des sans voix le 10 février. Ces militants ont été arrêtés et torturés, selon leurs proches, pour avoir “appelé à la désobéissance civile et dénoncé la présence de soldats rwandais au sein du RCD”. (Libération, France, 11 février 2003)
* Congo (RDC). Talks to restore Congo stability — 9 February: President Kabila, is meeting the Ugandan president, Yoweri Museveni, in Tanzania, for talks on attempts to restore stability to Congo. Mr Kabila is bitter that Uganda has — in his view — violated the terms of an agreement to withdraw foreign troops. Earlier this month, the United Nations said it had received reports that Uganda and Rwanda had begun fresh deployments of soldiers in north-east Congo; both countries have denied the reports. 10 February: President Kabila has announced that the transition period will begin of 1 April 2003 and elections will be held 24 months after this date. — The same day, following the talks, Presidents Kabila and Museveni agree on the withdrawal of Ugandan troops from Congo as soon as possible. They also announce the establishment of a joint commission to supervise the return of peace in Ituri. (ANB-BIA, Belgium, 10 February 2003)
* Congo (RDC). Transition - Retrait ougandais — Le président Kabila a fixé au 1er avril le début de la transition et l’organisation des élections libres et démocratiques 24 mois après cette date, a indiqué l’agence de presse congolaise indépendante APA. — D’autre part, les présidents congolais et ougandais, MM. Kabila et Museveni, sont tombés d’accord sur un prochain retrait des dernières troupes ougandaises en RDC, sans toutefois avancer de date. Ils ont également annoncé la création d’un comité conjoint pour superviser le retour à la paix dans le district de l’Ituri, déchiré depuis 1999 par des violences politico-ethniques. (Ndlr.: On apprenait ensuite que le retrait des troupes s’effectuera au plus tard le 20 mars). (Le Soir, Belgique, 11 février 2003)
* Congo (RDC). Ituri: espoirs de pacification — L’actualité diplomatique laisse présager un avenir positif pour la pacification de l’Ituri (nord-est), dévasté par des combats perpétuels pour le contrôle du territoire. Durant le week-end du 9-10 février, une rencontre a eu lieu à Beni entre une délégation du Rassemblement congolais pour la démocratie-Mouvement de libération (RCD-ML) de Mbusa Nyamwisi, groupe armé qui contrôle une bonne partie de l’Ituri, et les rebelles pro-rwandais du RCD-Goma, qui contrôlent le Kivu. Selon les informations, les parties auraient trouvé un accord prévoyant une rencontre mensuelle, où elles évalueront la situation politico-militaire dans la région orientale du Congo; et surtout, elles chercheront à coordonner leurs efforts pour mettre fin aux actions des autres groupes rebelles. Nyamwisi devrait renoncer à ses alliances avec les Maï-Maï et les Interahamwe, et se serait même engagé à les combattre. On ne sait pas encore comment Kinshasa interprétera ce rapprochement, Nyamwisi étant désormais son seul allié parmi les groupes rebelles. (Misna, Italie, 11 février 2003)
* Congo (RDC). Rebels get phone connections — 11 February: For the price of a local telephone call, people living in rebel held north-eastern Congo RDC can now speak to Kinshasa, 2,500 km to the west for the first time. A mobile phone company based in the capital has just opened its first transmitters in Butembo and Beni, in spite of recent fighting in the area, and can already boast hundreds of subscribers. This has been made possible by an alliance between the rebel faction in Beni, and the government. Celtel, a Dutch-owned company, opened a transmitter in Beni, headquarters of the RCD-ML faction last week, and on 10 February opened one in neighbouring Butembo. (ANB-BIA, Belgium, 11 February 2003)
* Côte d’Ivoire. Escadrons de la mort — La Cour pénale internationale pourrait être saisie des violations des droits de l’homme et des nombreuses exactions commises en Côte d’Ivoire. Un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme, remis le 24 janvier au secrétaire général de l’Onu et révélé le 5 février par le quotidien français La Croix, a fait état d’escadrons de la mort qui “seraient constitués d’éléments proches du gouvernement, de la garde présidentielle et d’une milice tribale de l’ethnie du président”. Selon le Mouvement ivoirien des droits de l’homme, 500 personnes auraient été enlevées à Abidjan et des dizaines auraient été assassinées. Une enquête du journal Le Monde révèle l’implication de proches du couple présidentiel, dont leurs propres gardiens du corps, qui ont été identifiés par des témoins oculaires. S’il était établi qu’ils ont commandité les assassinats ciblés, le chef de l’Etat et son épouse, Simone Gbagbo, seraient passibles de la Cour pénale internationale. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 février 2003)
* Côte d’Ivoire. Gbagbo speaks to the Nation — 6 February: MISNA reports that the three rebel formations are meeting in Man to define a common position. Representatives of the Patriotic Movement of Côte d’Ivoire (MPCI), the Movement for Peace and Justice (MPJ), and the Ivorian People’s Movement for the Great West (MPIGO) are holding closed door talks on the application of the Marcoussis Talks held on 24 January. 7 February: President Laurent Gbagbo has asked the nation to back the accord signed in Paris to end the civil war. He went on national television to say that the agreement was a «basis to work on» in a speech which had been postponed for nearly two weeks amid anti-rebel protests in the main city Abidjan. Confirming that Seydou Diarra, a Muslim, would head the new unity government, he also assured loyalists that the rebels would not be given the key defence and interior ministries. The rebels issued an ultimatum hours before the speech, calling for President Gbagbo to accept the Paris peace accord or face a «march on Abidjan». «I invite you to accept the spirit of the Marcoussis [Paris] agreements, and therefore the text of the Marcoussis agreement, as a basis to work on,» Mr Gbagbo said on TV. «Let’s try this medicine. If we get better, then we keep it. If not, we try something else.» 9 February: West African leaders are pushing for talks to take place between Ivory Coast’s president and rebel leaders in the capital Yamoussoukro on 10 February. But as the Ivorian presidency confirmed the summit would take place, the army said there had been a breach of the ceasefire in the west of the country. The attackers made up of «primarily of Liberian fighters» targeted loyalist troops in the town of Toulepleu, army spokesman Lieutenant Colonel Jules Yao told Associated Press. Toulepleu is located 15 kilometres from Côte d’Ivoire’s border with Liberia. The army allegedly repelled the insurgents. But a rebel commander denied the claim, saying government troops had bombarded his positions with heavy weapons killing four of his men. 10 February: Ghana’s President Kufuor, ECOWAS‘s head, flies to Yamoussoukro for the inauguration of newly-appointed Prime Minister Seydou Diarra. Diarra meets with President Gbagbo in Yamoussoukro and begins the delicate task of forming a government that will include former rebels, in line with the French-brokered peace deal. (ANB-BIA, Belgium, 10 February 2003)
* Côte d’Ivoire. Un appel des évêques de la CERAO — Dans un message publié lundi 10 février, les évêque de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’ouest (CERAO) ont invité les Ivoiriens à “se ressasir” et assumer chacun ses responsabilités. Ils appellent les politiciens à désarmer les combattants et les escadrons de la mort pour donner une chance au dialogue. Aux Forces armées ivoiriennes et aux organisations dites “rebelles”, il demandent d’adhérer au plan de paix proposé par les organisations internationales et régionales. Les évêques en effet voient dans les les accords de Marcoussis du 24 janvier, mais toujours pas appliqués, «les seuls gages, pour le moment, d’une paix durable, issus d’un consensus et d’un compromis politique». La CERAO — qui regroupe 11 pays: Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo — a tenu sa 15e assemblée à Bamako du 3 au 9 février. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 février 2003)
* Côte d’Ivoire. Discours ambigu — 7 février. Quinze jours après la signature des accords de Marcoussis, le président Gbagbo s’est finalement adressé à la Nation, le vendredi soir, dans un discours où il a jugé que l’accord de paix signé en France constituait une bonne “base de travail”. Il a dit “accepter l’esprit et le cadre général de l’accord de Marcoussis, je ne suis pas un tricheur. Essayons et si ça ne marche pas, nous le verrons bien...”. Il a toutefois précisé qu’il travaillerait à son application “tant que cet accord n’est pas en contradiction avec notre Constitution”. Or, si l’accord prévoit qu’il délègue une partie de ses pouvoirs au profit d’un Premier ministre “fort”, M. Gbagbo affirme aujourd’hui: “J’entends conserver toutes les prérogatives que la Constitution met à ma disposition”. Par ailleurs, il a confirmé le nom de Seydou Diarra comme futur Premier ministre. En revanche, il a précisé que les forces armées nationales ne seront pas désarmées, et il a récusé implicitement la nomination de représentants rebelles aux ministères de la Défense et de l’Intérieur. Réunis à Man cette même journée, les trois mouvements rebelles avaient encore martelé que les accords de Marcoussis n’étaient pas négociables. — 8-9 février. Le discours du président Gbagbo a mis fin à l’agitation à Abidjan, mais a plongé le pays dans l’incertitude. Le Premier ministre désigné Seydou Diarra est arrivé dimanche à Accra (Ghana) et pourrait ensuite se rendre en Côte d’Ivoire. Les trois mouvements rebelles ont annoncé qu’ils n’assisteront pas à la réunion prévue lundi à Yamoussoukro entre MM. Diarra, Gbagbo et plusieurs chefs d’Etat africains. D’autre part, l’armée ivoirienne a annoncé que ses positions avaient été à nouveau attaquées dans l’ouest du pays, à Toulépleu près de la frontière avec le Liberia, par des rebelles qui affirment au contraire avoir été bombardés en premier. — 10 février. Le principal mouvement rebelle, le Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI) a laissé planer la menace d’une rupture du cessez-le-feu, mais a donné une semaine au président Gbagbo pour mettre en oeuvre la totalité des accords de Marcoussis. Le Premier ministre désigné, M. Diarra, auquel les représentants de la CEDEAO ont témoigné leur soutien, a décidé de se rendre à Bouaké pour y rencontrer les rebelles en vue de la formation d’un gouvernement. Par ailleurs, la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest (CERAO), réunie à Bamako, a appelé les Ivoiriens à “se ressaisir” et à “donner une chance au dialogue”. — 11 février. M. Diarra devrait commencer à former son gouvernement, mais le président Gbagbo ne veut toujours aucun ministre issu de la rébellion. On apprenait par ailleurs que M. Gbagbo assistera au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique et de France qui se tiendra du 19 au 21 février à Paris. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 février 2003)
* Côte d’Ivoire/Liberia. Alert raised over Liberian refugees — 13 February: The UN refugee agency (UNHCR) has warned that the situation of thousands of Liberian refugees in Côte d’Ivoire is about to explode. It has urged the international community to act now in order to avoid massacres and genocide. The agency says up to 40,000 refugees are in imminent danger as anti-Liberian sentiment has reached an all-time high. A UNHCR spokesman says that since fighting broke out in the west near Liberia, the situation has become explosive. Liberians had already suffered attacks by government forces after President Laurent Gbagbo partly blamed September’s failed coup on mercenaries from English-speaking countries. Liberia is an anglophone country, as opposed to French-speaking Côte d’Ivoire. Thousands of Liberians were rendered homeless as security forces, egged on by the local population, set fire to their homes. Now an already over-burdened refugee camp in the west near Liberia is swelling with new arrivals as rebels —often barefoot and drugged — loot, kill and rape. Others refugees who fled to Abidjan are huddled in makeshift transit camps with little or no security. Either way, they are sitting targets and the UNHCR fears they could be massacred. (ANB-BIA, Belgium, 13 February 2003)
* Egypt. Mass arrest of African foreigners — In a Press Release issued on 10 February, Human Rights Watch says that hundreds of foreigners, including refugees and asylum seekers, were beaten and jailed during two nights of racially-motivated arrests in Cairo. During the raids, which took place on 28-29 January, plainclothes policemen and security forces entered homes without showing either identification or warrants, and arrested foreigners, predominantly people of sub-Saharan African origin. Other foreigners were arrested while walking down the street, and were prevented from returning home to collect identity papers. Still others were people during the arrests and sustained injuries as a result. (HRW, 10 February 2003)
* Eritrea. Isayas says Ethiopia is «spoilt child» of the superpowers — 7 February: Eritrea’s President Isayas Afewerki has described Ethiopia as the «spoilt child of the world’s superpowers». In the first part of an interview with the ruling party’s Shaebia website, he said some countries were afraid of Ethiopia’s «disintegration» and therefore believed «it is better to take care of the present regime». He accused Ethiopia of hindering border demarcation, because of its «desire to incorporate Badme into Ethiopian territory». Isayas accused Ethiopia of trying to «influence» the commission to change the coordinates of Mai Anbesa and Mai Tomsa in southern Eritrea «in order to incorporate Badme. Generally speaking, we do not expect many changes in the demarcation process. The technical details of the implementation process are well handled by the commission» (ANB-BIA, Belgium, 7 February 2003)
* Eritrea/Ethiopia. Horn border in the balance — 7 February: The commission that is deciding on where the border between Ethiopia and Eritrea lies, is scheduled to meet in London on 8-9 February. A dispute over the border resulted in a two-and-a-half year long war that left as many as 100,000 dead. The commission has already given its judgement on the location of the border. However, the decision failed to clarify which country had been awarded the town of Badme, over which the war was fought. The commission is due to begin placing markers along the border in May, and it will then become clear whether Eritrea or Ethiopia has sovereignty over Badme. The meeting will be attended by senior representatives of both Ethiopia and Eritrea, as well as the United Nations and the African Union. 9 February: Eritrea’s President Afewerki accuses Ethiopia of massing troops at its border. The President accuses Ethiopia of trying to delay the border’s demarcation because of a dispute over Badme. 11 February: Ethiopia has denied President Afewerki’s accusations. Information Minister Bereket Simon told the UN that the last thing Ethiopia wanted was another conflict in the war-ravaged region. (ANB-BIA, Belgium, 11 February 2003)
* Ethiopia. Malnutrition rates on the increase — Malnutrition rates in Ethiopia are gradually increasing despite widespread efforts to help millions of people facing starvation in the country, according to aid organisations. The UN‘s Country Team (UNCT) said the increase is particularly alarming because the so-called critical period -– when current harvests normally run out —has not been reached. «An increasing trend gives indication of a worsening nutritional and hence humanitarian situation,» the UNCT said in its «Focus on Ethiopia» report. It added that typically at this time of year, when the harvests have been brought in, the malnutrition rates should be falling -– not slowly increasing. «When food is not available the nutritional status is highly dependent on timely and adequate food aid distributions,» the report said. «It will be essential that food is delivered on time and in sufficient quantity to avert a major crisis and loss of life in the coming two to three months.» (IRIN, Kenya, 5 February 2003)
* Ghana. Ghanaians tell of torture — 4 February: A retired soldier became the twentieth eyewitness to give his testimony to Ghana’s National Reconciliation Commission, which has been running for three weeks now. The main task of the nine-member commission is to document accounts of human rights abuses since independence in 1957, but mostly under military regimes when there was no ombudsman. Private Samuel Twumhene was 22 years old when he was detained for almost nine years without trial in 1983, by the PNDC, the military regime led by Jerry Rawlings before he became a civilian president. Mr Twumhene said he was accused of plotting to overthrow the PNDC, with the help of the United States Government. He told the commission that he was arrested with six others and interrogated by three air force officers in a guardroom. He said the interrogators used concrete blocks to pound their bodies, and beat them with truncheons until blood oozed from their ears. Mr Twumhene said on one occasion, three of his co-detainees were taken away from the guardroom. Shortly afterwards, he heard screams —and then gunshots. One of the three was thought to be dead initially, but was discovered alive with bullet wounds in the stomach. The other two were never seen or heard of again. Subsequently, Mr Twumhene said he spent four months in solitary confinement before his transfer to the Nsawam Prisons near Accra, where he remained until his release shortly before multi-party elections in 1992. He went into exile in Côte d’Ivoire, and returned home just two years ago. Mr Twumhene, who now works as a security officer, said his ear-drums were damaged and continued to hurt. Last week the commission heard the story of a pastor, Twumasi Ankrah, who had electric shocks applied to his penis whilst in detention in 1988, for telling his congregation that Mr Rawlings would go to hell if he had killed anyone. Another witness, Emmanuel Sawundi, an ex-army corporal, told of how he was whipped with barbed wire, his toe-nails were pulled out with a pair of pliers, and hot metal applied to his flesh, for allegedly plotting to assassinate Mr Rawlings in 1985. In the case of Alex Hammah, a retired trade unionist, the authorities confiscated 56,000 cedis from him in 1972, when one cedi was equal to one dollar. He wants his money back. (BBC News, UK, 5 February 2003)
* Guinée équatoriale. Nouveau gouvernement — Le 7 février, le Premier ministre Candido Muatetema Rivas qui, la veille, avait présenté la démission de son gouvernement, a été reconduit dans ses fonctions par le président Nguema. Il devrait dans quelques jours proposer au chef de l’Etat les autres membres de son exécutif. Le président Nguema a dit vouloir former un gouvernement qualifié “d’unité nationale”. Il compte pour ce faire sur les douze partis de l’opposition dite “démocratique”, mais en réalité appartenant à la majorité présidentielle, dont huit avaient appuyé sa candidature. La véritable opposition se trouve toujours emprisonnée dans le pays ou obligée à l’exil. La Convergence pour la démocratie sociale (CPDS), principale formation d’opposition, a annoncé qu’elle ne participera pas au gouvernement. — Le 11 février, le président Nguema a finalement constitué un gouvernement de “compromis” de 50 membres (contre 44 dans le précédent), au lieu d’un gouvernement “d’unité nationale”. Il semble avoir constitué ce gouvernement pour remercier les partis et les personnalités qui l’ont appuyé lors de la présidentielle de décembre dernier. Seuls huit partis de l’opposition “démocratique” sont entrés dans ce gouvernement. (D’après PANA, Sénégal, 7-13 février 2003)
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