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WEEKLY NEWS ISSUE of: 05-06-2003
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Part #2/4: |
Part #4/4:
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* Libye. Tripoli rompt avec Bagdad — Le samedi 31 mai, la Libye a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec l’Irak, de fermer son ambassade à Bagdad et de rappeler tout son personnel sur place. Tripoli a décidé de rompre ses relations avec ce pays, face aux pratiques exercées par les “autorités d’occupation” en Irak contre certaines représentations diplomatiques accréditées à Bagdad. Le mercredi, les autorités américaines avaient interpellé le chargé d’affaires palestinien et investi la mission diplomatique palestinienne, qu’elles ont ensuité entouré de barbelés, bloquant son accès principal. Le communiqué libyen souligne que sa décision n’affectera en aucun cas les relations fraternelles entre les peuples libyen et irakien, et ajoute que les relations diplomatiques seraient immédiatement rétablies avec le recouvrement par l’Irak de sa liberté, de sa souveraineté et de son indépendance. (PANA, Sénégal, 1er juin 2003)
* Malawi. Heurts pour la terre — Une personne a été tuée et dix autres blessées durant une tentative d’occupation de terres dans une plantation de thé dans le sud du Malawi, selon des sources policières. Le 27 mai, un groupe de paysans a fait irruption dans une grande exploitation agricole dans le district de Mulanje, en vue d’occuper et de travailler certaines terres abandonnées par les propriétaires. La situation a dégénéré quand les gardiens armés sont intervenus. La police a ramené le calme et ouvert une enquête. Les habitants du village de Makaule, près de la plantation, ont dit qu’une grande partie de l’entreprise agricole de Rick Illingworth n’est pas cultivée, tandis que la population locale souffre de la famine à cause de la sécheresse. (Misna, Italie, 30 mai 2003)
* Mali. Programme pour l’emploi des jeunes — Le gouvernement du Mali vient de mettre en oeuvre un programme quinquennal (2003-2007) pour l’emploi de quelque 37.500 jeunes âgés de 15 à 40 ans, pour un coût global de 18 milliards de FCFA. Vu la crise de l’emploi qui frappe particulièrement les jeunes, ce programme vise à accroître leurs compétences en leur offrant des possibilités d’apprentissage et de stages de qualification professionnelle dans les entreprises publiques et privées. Ciblant aussi l’emploi rural et les travaux à haute intensité de main-d’oeuvre, le programme envisage de développer l’entreprenariat des jeunes, en assurant leur formation à la création et à la gestion d’entreprises et en assurant l’assistance et le suivi des jeunes créateurs d’entreprises. Un Fonds national pour l’emploi des jeunes est destiné à mettre en place des lignes de crédit ou des fonds de garantie. (PANA, Sénégal, 2 juin 2003)
* Mali. Poor people’s summit — Thousands of kilometres away from the G8 summit, in the midst of the very poverty the G8 leaders are talking about, another kind of summit was going on. It was called the «poor people’s summit» and took place in the Malian village of Siby, 50 km west of the capital, Bamako. About 400 people —NGOs, farmers, herders, women’s groups, teachers and students from six African countries — gathered there for a summit that is the antithesis to the high security of the G8 summit in Evian, France. There’s no electricity in Siby, no running water, no telephones, and there are just two small, overcrowded schools. Scepticism about any G8 promises to do anything for Africa runs very high in Siby and everyone has a message for the leaders of the richest countries. One of the delegates at Siby said: «Instead of staying in air-conditioned comforts and drinking champagne, the G8 leaders should come to Siby and have a look at the reality». She then extended an official invitation for their next summit. (ANB-BIA, Belgium, 3 June 2003)
* Mali. Le “Sommet des pauvres” — Parler de l’Afrique c’est important. Mais en parler en Afrique, c’est plus instructif. Car c’est en vivant avec les pauvres qu’on peut parler d’eux. C’est ce que semble dire le “sommet des pauvres”, organisé pour la deuxième année consécutive à Siby, en même temps que le sommet du G8 qui rassemble les dirigeants des huit pays les plus riches du monde. Quelque 400 délégués — paysans, intellectuels, responsables associatifs venus d’Afrique de l’Ouest, d’Europe et d’Haïti — ont devisé dans une ambiance bon enfant, du 31 mai au 3 juin, dans cette ville près de Bamako. Des conférenciers européens tentant vainement de manger sans fourchette déclenchent des rires moqueurs. La rencontre, organisée par la branche malienne du collectif Jubilé 2000, s’est terminée sur l’espoir de voir émerger “une autre Afrique”, débarrassée notamment du fardeau de la dette, ont indiqué les participants. Tous ont critiqué l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le néo-libéralisme “ambiant” ou encore les “privatisations sauvages”, qui, selon eux, causent du tort au continent. Plusieurs intervenants ont aussi évoqué la mobilisation de l’épargne intérieure au profit du développement, affirmant qu’"il y a de l’argent en Afrique". Le président du Conseil des ONG d’appui au développement au Sénégal (Congad) a insisté sur “l’inadaptation entre l’offre des bailleurs et la demande des populations”, les financiers internationaux identifiant “mal” les besoins des pays pauvres, a estimé M. Diop. Les paysans ouest-africains ont mis dans le même sac dirigeants du G8 et gouvernements africains, tous taxés d’indifférence face à leur misère, au manque d’eau, d’écoles, de dispensaires, d’infrastructures dans leurs villages. (ANB-BIA, d’après AFP, 4 juin 2003)
* Maroc. “Fin du laxisme” — Le 30 mai, moins de 15 jours après les attentats de Casablanca, le roi Mohammed VI a annoncé “la fin de l’ère du laxisme face à ceux qui exploitent la démocratie pour porter atteinte à l’autorité de l’Etat”. Le souverain a promis de lutter contre “l’obscurantisme”, allusion aux islamistes qu’il n’a toutefois pas cités. En dépit de l’assurance que le Maroc ne “dévierait pas de la marche vers la démocratie”, cette intervention du monarque semble augurer un sérieux verrouillage des libertés. Les islamistes “légaux” du Parti justice et développement (PJD) semblent tirer la leçon du choc créé par les attentats. Ils ont annoncé qu’ils envisageaient de réduire leur participation aux élections communales prévues en septembre pour “protéger le processus démocratique” et apaiser “la peur” de la classe politique d’un raz-de-marée islamiste. Le PJD, troisième force politique du pays, a cependant dénoncé la “campagne politico-médiatique” menée contre lui. (Libération, France, 31 mai 2003)
* Maroc. Nouveaux suspects — Douze Marocains “impliqués directement ou indirectement” dans les attentats du 16 mai à Casablanca, pour l’essentiel des candidats-kamikazes qui auraient visé d’autres villes marocaines, ont été présentés au parquet le 2 juin, a annoncé le procureur de Casablanca. Onze de ces personnes “affiliées à la Salafia Jihadia” (un groupe intégriste marocain) étaient candidates à des attentats à Agadir, Marrakech et Essaouira, a précisé le procureur. Le douzième, Youssef Ousalah, trésorier du Parti justice et développement (PJD) à Sidi Taibei, “ramassait des fonds pour les terroristes”, a-t-il ajouté. (La Libre Belgique, 3 juin 2003)
* Morocco. Anti-terrorist law passed — 27 May: Parliament has overwhelmingly passed a controversial anti-terrorism law. All 89 MPs present in the Upper House voted in favour of the bill, which broadens the definition of terrorism and increases the number of offenses punishable by death. The measures were withdrawn for amendment in April, following strong criticism from human rights groups. The law comes in the wake of the Casablanca suicide bombings 11 days ago. 3 June: The Moroccan authorities arrest a French citizen suspected of being one of the main coordinators and financiers of the 16 May bombings. Robert Richard Antoine Pierre, also known by the nicknames «Lhaj» and «Abu Abderrahmane», is taken into custody in Tangiers, where he has been living with his Moroccan wife for six years. (ANB-BIA, Belgium, 3 June 2003)
* Nigeria. 2e mandat d’Obasanjo — Le 29 mai à Abuja, le président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, 66 ans, a prêté serment pour son second mandat consécutif de quatre ans, malgré les protestations de l’opposition qui souhaite l’annulation des résultats de l’élection du mois dernier. Les observateurs nigérians et étrangers ont dénoncé des fraudes lors de l’élection, mais les principaux membres de la communauté internationale ont reconnu la victoire du président sortant.-Le 30 mai, le président Obasanjo a annoncé la dissolution du Parlement bicaméral sortant, qui sera effective à partir du 2 juin. Il a déclaré qu’il prévoyait convoquer pour le 6 juin le nouveau Parlement élu. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 mai 2003)
* Nigeria. Amina Lawal’s appeal is adjourned — Amina Lawal has had her appeal adjourned until 27 August as she seeks to overturn a conviction for adultery. She has been sentenced to die by stoning under Sharia law having been convicted of adultery in March last year in Katsina. President Obasanjo has promised that the sentence will not be carried out but he has chosen his words very carefully. He won’t intervene directly, nor will he challenge the right of Islamic courts to impose such punishments. Rather, he says he is confident the appeal courts will quash to conviction. This same week, a couple in the north-central state of Niger, Nigeria, Fatima Usman and Ahmadu Ibrahim, are due to appear in court to plead for their lives. (ANB-BIA, Belgium, 3 June 2003)
* Nigeria. Lapidations: procès en appel — Trois Nigérians, condamnés à la lapidation pour avoir eu des relations sexuelles hors mariage, feront appel cette semaine devant la Cour islamique, remettant ainsi sur le devant de la scène la controverse sur la charia, la loi islamique. Amina Lawal, une mère de trois enfants de 33 ans, devait se présenter pour la seconde fois en appel le 3 juin devant la Cour de la charia à Katsina (nord). Le 4 juin, les juges de Minna (centre) commenceront à examiner le premier pourvoi en appel de Fatima Ushman et Ahmadu Ibrahim, d’anciens amants condamnés l’année dernière pour avoir eu des relations hors mariage. L’avocate d’Amina Lawal, Hauwa Ibrahim, a précisé qu’en cas de nouvelle défaite, sa cliente pourrait s’adresser à la cour d’appel fédérale et, en dernière possibilité, à la Cour suprême fédérale. L’avocate a également dénoncé le fait que le tribunal islamique l’empêchait de plaider et qu’elle avait été obligée de faire appel à un confrère masculin. — Le 3 juin, la cour d’appel de l’Etat de Katsina a reporté le procès d’Amina Lawal au 27 août prochain. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 juin 2003)
* Rwanda. Constitution promulguée — Le 4 juin, la nouvelle Constitution de la République du Rwanda a été promulguée par le président Kagame au cours d’une cérémonie officielle au siège du Parlement à Kigali. Cette promulgation met officiellement fin à la période de transition politique qui a débuté en 1994. Cependant, les institutions de la transition, notamment le Parlement et le gouvernement, demeurent en place jusqu’à l’installation des nouvelles institutions qui seront issues des élections prévues vers la fin de l’année. - Le même jour, à Paris, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) a dénoncé certaines irrégularités ayant entaché le référendum constitutionnel au Rwanda, et émis des réserves sur la volonté des autorités de Kigali d’ouvrir le pays au pluralisme démocratique. Concernant la Constitution adoptée, l’organisation se dit “préoccupée par certaines dispositions”. Elle met notamment en cause celle qui prévoit d’intégrer tous les partis politiques dans un forum de concertation “dont la finalité consensualiste ne peut occulter l’atteinte ainsi portée au pluralisme politique”. “La divergence d’opinion fait partie intégrante du jeu démocratique. Mais ce principe ne semble pas partagé par les autorités rwandaises”, affirme le FIDH. (PANA, Sénégal, 4 juin 2003)
* Sao Tome e Principe. Planning its oil budget — The West African island state of Sao Tome and Principe has been setting out how it plans to use new oil revenues to tackle poor health and education. The government’s priority is «to have these resources go to sectors that deal with the conditions of our people — health, education, fighting disease like malaria,» Natural Resources Minister Rafael Branco sad. Sao Tome and Nigeria began auctioning drilling licences for nine offshore blocks in April. Mr Branco said they hoped to sign the first contract by the end of 2003. «If everything goes as planned, in three or four years we’ll have the first oil,» he said. Sao Tome’s oil fields are managed within a Joint Development Zone (JDZ) agreed with Nigeria. Sao Tome will receive 40% of the revenues from the zone, while Nigeria — already Africa’s largest oil producer — will get 60%. Mr Branco said Sao Tome had drawn up its plans for spending its oil windfall after studying what other African countries have done in similar circumstances. «You have the benefit of taking advantage of good experience and avoiding at all costs the bad experience, he said. You have very good conditions to develop tourism if you can eliminate malaria, if you can upgrade the level of education and training of our people,» he said. Previously, Sao Tome’s most valuable export commodity was cocoa. (BBC News, UK, 27 May 2003)
* Sierra Leone. Sam Bockarie — Le 1er juin, à la demande du Tribunal pénal international (TPI) pour la Sierra Leone, le Liberia a livré le corps du chef de guerre sierra-léonais Sam Bockarie, tué début mai par les forces libériennes lors d’une fusillade. Le TPI avait demandé que le corps soit rapatrié à des fins d’identification. (Le Figaro, France, 2 juin 2003)
* Sierra Leone. Body of warlord back in Freetown — 1 June: A body believed to be that of former Sierra Leone rebel commander Sam Bockarie has been brought home from Liberia. Mr Bockarie — alias Mosquito —was indicted by Sierra Leone’s war crimes court in March, but less than a month ago he is believed to have been killed in Liberia. He was a general in the Revolutionary United Front (RUF), which became notorious for its systematic rape of women and abduction of thousands of children who were forced to fight. Due to suspicious circumstances surrounding his alleged death, the special court demanded his body for forensic examination. But only now has the Liberian Government released it. The coffin was opened at Freetown’s airport, revealing the body wrapped in a white cloth, except for his face. Those who have seen the corpse and knew Mr Bockarie well say they have no doubt about his identity. But the court has said it will not withdraw the indictment against him until DNA tests are carried out. 2 June: Officials at the Special Court for Sierra Leone take custody of the body. The Court wishes to identify the body. (ANB-BIA, Belgium, 2 June 2003)
* Sierra Leone/Liberia. Arrest warrant for Liberia’s leader — 4 June: Liberia’s President Charles Taylor has been indicted for war crimes by a United Nations-backed court in Sierra Leone. Mr Taylor is currently in neighbouring Ghana, where peace talks with rebels were scheduled to begin today. A warrant for his arrest has been served on the Ghanaian authorities and sent to Interpol, said the court’s chief prosecutor, David Crane. He is accused of being the principal backer of Sierra Leone rebels during a brutal 10-year civil war which ended in 2002. The Special Court for Sierra Leone accuses Mr Taylor of crimes against humanity and violations of international humanitarian law. Mr Taylor is already the subject of UN sanctions for his alleged role in the civil war, in which tens of thousands of people were killed. Western and African diplomats say Mr Taylor had agreed to take part in the talks because of the huge gains made by the rebels in recent months. (ANB-BIA, Belgium, 4 June 2003)
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