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WEEKLY NEWS ISSUE of: 26-06-2003
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* Congo (RDC). Nord-Kivu — Le jeudi 19 juin à Bujumbura (Burundi), le gouvernement congolais, la rébellion du RCD-Goma (alliée au Rwanda) et une dissidence rebelle ralliée à Kinshasa, le RCD-ML, ont signé, sous l’égide de la Monuc (Mission de l’Onu au Congo), un cessez-le-feu pour l’est et le nord-est du Congo. Ces dernières semaines, le RCD-Goma a conquis trois villes sous le contrôle du RCD-ML — dont Lubero, mercredi soir — alors que Kinshasa y a massé des troupes. Les signataires s’engagent à “cesser tout mouvement de troupes” et à “entreprendre des mouvements coordonnés de repli, redéploiement et retrait”. Toutefois, la prise de Lubero a pris des milliers de réfugiés en tenaille. Fuyant les massacres en Ituri, ils s’étaient dirigés vers le Nord-Kivu, mais selon l’ONG Memisa, ils seraient maintenant repartis vers le nord ou chassés vers l’Ouganda. — 20 juin. La Monuc a annoncé que deux de ses observateurs militaires ont été enlevés jeudi soir à Beni (chef-lieu du terroire de Lubero). Le président du RCD-ML, le chef de guerre Mbusa Nyamwisi, qui contrôle la région, n’a pas exclu que l’enlèvement soit le fait d’hommes de son mouvement “qui ont trahi”. Le 21 juin, les deux observateurs, un Russe et un Tunisien, ont été libérés et se trouvent à la représentation de la Monuc dans la région, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères. Selon Nyamwisi, c’est un de ses officiers qui les avait retrouvés. — Les parties signataires du cessez-le-feu ont rendez-vous, le 25 juin à Beni, pour en “étudier les modalités pratiques d’application”. La réunion se déroulera sous la direction de la Monuc. (ANB-BIA, de sources diverses, 24 juin 2003)
* Congo (RDC). Ceasefire...just — 20 June: A ceasefire between the main rebel group and pro-government forces in eastern Congo is holding, say United Nations officials. UN officials and local people in eastern Congo are holding their breath, hoping — against past experience — that the latest ceasefire will hold. Just hours before it was signed on 19 June, the main rebel group in the east took the town of Lubero from pro-government forces. It was the latest success in a long-term offensive the rebels have been mounting in the east. The whole area was then braced for potential chaos, because just north of Lubero is the town of Butembo — with a population of over 500,000 — and further north still is the ethnic cauldron around the town of Bunia that French and UN forces are trying to calm. The fear was that the various conflicts could combine, spreading chaos across the region. But so far the ceasefire has held and the rebels appear to have stopped at Lubero. 21 June: French peacekeepers say they will impose a ban on weapons in Bunia. Rebels have been given a 72-hour warning ending at 0900 GMT on 24 June to give up carrying guns. «Weapons that remain will be confiscated,» Colonel Gerard Dubois told reporters. Colonel Dubois was speaking after General Jean-Paul Thonier, the commander of the French-led force, held talks in Bunia with Thomas Lubanga, commander of the Union of Congolese Patriots (UPC) which controls Bunia. «Mr Lubanga accepted the demand of General Thonier,» the colonel said. There has been no confirmation from the rebels. 23 June: Thomas Lubanga, the leader of the Union of Congolese Patriots (UPC) says: «All our soldiers have left the town, apart from our bodyguards». Many families are talking about returning to their homes, but are not sure if the few hundred peacekeeping troops can ensure their security. There are also reports that residents in at least one neighbourhood have fled, fearing revenge attacks from a rival militia. But some residents said gunmen dressed in civilian clothing remain in the town, the Associated Press news agency reported. The international force, which currently numbers about 700 troops, has the authority to shoot and kill. 24 June: French peacekeepers exchange gunfire with ethnic militia fighters in Bunia. The French rush in to crush a suspected incursion by Lendu fighters. They have now given armed groups a further 24 hours to leave the town of Bunia. The extension is until 1000 GMT on 25 June. It was agreed after talks with fighters from the main local force of ethnic Hema fighters — the Union of Congolese Patriots. (ANB-BIA, Belgium, 24 June 2003)
* Congo (RDC). La future armée dans l’impasse — Le jeudi soir 19 juin, le général canadien à la retraite Maurice Barril, conseiller militaire de Kofi Annan, est arrivé à Kinshasa, où l’on attend également en fin de semaine l’envoyé spécial de l’Onu, Moustapha Niasse. Ils devraient aider à résoudre le blocage sur le problème de l’armée. La mise en place des institutions de la transition bute en effet sur le partage des responsabilités dans la future armée nationale congolaise. Le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD, rébellion soutenue militairement par le Rwanda) est titulaire du ministère de la Défense selon l’accord global, mais revendique également l’état-major de l’armée de terre, considéré comme “non négociable” par le président Kabila. La question a été confiée à une commission “ad hoc”. — Le 23 juin, le Comité international d’accompagnement de la transition a remis au comité de suivi congolais une formule de compromis sur la mise sur pied d’une nouvelle armée nationale. La médiation a proposé un compromis “à prendre ou à laisser”, qu’elle n’a pas encore rendu public, portant sur la répartition des postes de commandement au sein de la nouvelle armée. La mise en place du gouvernement de transition est en effet urgente. C’est un préalable indispensable à tout progrès du Congo vis-à-vis des institutions de Bretton Woods. Fin juillet, le FMI et la Banque mondiale doivent établir si le Congo a atteint “le point de décision” qui permettrait l’ouverture d’un processus d’annulation de 80% de sa dette. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 juin 2003)
* Congo (RDC). Insécurité à Goma — La ville de Goma, quartier général du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), est en proie à une insécurité sans précédent depuis deux semaines. Des maisons sont dévalisées chaque nuit par des bandits armés et en tenue militaire, entre 19 et 21 heures. Depuis le début du mois, cinq personnes ont été abattues. La police est débordée malgré les patrouilles nocturnes organisées chaque jour. Certaines personnes parlent de complicité entre des agents de la sécurité et les bandits, d’autant plus qu’ils ne sont plus payés et qu’ils se contentent d’une ration alimentaire mensuelle équivalant à 5 dollars. (PANA, Sénégal, 25 juin 2003)
* Congo (RDC). Bunia libre de miliciens — Le samedi 21 juin, le général Thonier, qui commande l’opération “Artemis” d’intervention européenne à Bunia, a donné trois jours aux milices armées pour quitter la ville. La veille, des habitants avaient protesté contre l’arrivée de 112 policiers de Kinshasa, venus renforcer les quelque 600 déjà sur place et qui auraient pris parti pour l’ethnie lendu. Artemis a donné “72 heures pour le retrait de toutes les forces armées” de Bunia. A l’expiration de l’ultimatum, toute arme visible sera confisquée. Samedi, quelque 150 policiers sont repartis et “le reste doit partir dans les prochains jours”, a indiqué Artemis. La milice hema UPC, qui contrôlait la ville, a accepté de retirer ses hommes; seuls les gardes de son quartier général pourront être armés. - Le 24 juin, Artemis a repoussé de 24 heures son ultimatum. Le gros des miliciens de l’UPC a quitté la ville, mais son chef, Thomas Lubanga, entend y rester avec son état-major et exige de conserver “500 à 800 hommes pour sa garde personnelle”, une proposition “pas acceptable” pour la mission de l’Onu. Mais les Hema s’inquiètent de la disparition de leurs hommes et craignent des raids de leurs rivaux lendu. - Le 25 juin, Artemis a annoncé la signature d’un accord avec l’UPC: Thomas Lubanga a accepté de retirer ses miliciens à l’exception de 30 gardes armés. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 juin 2003)
* Côte d’Ivoire. Pénible entente — Le dimanche 22 juin, le chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, a réaffirmé sa volonté d’acheter des armes pour les Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci). Il a estimé que si l’armée avait été suffisamment équipée, son pays n’aurait pas été “surpris” par la rébellion et la guerre n’aurait pas perduré. - D’autre part, la réunion quadripartite qui devait regrouper, vendredi à Bouaké, les Fanci, les Forces nouvelles (rebelles), les militaires français et ceux de la force de paix de la CEDEAO, ne s’est finalement pas tenue, les Fanci n’étant pas au rendez-vous. Une rencontre est programmée pour le 2 juillet à Sakassou, en vue du probable élargissement des prisonniers de guerre détenus par les deux camps. - Dimanche, le Groupement des patriotes pour la paix, une milice privée proche du pouvoir, a lancé un appel à la résistance armée, afin de combattre “par les armes” les accords de Marcoussis. - Le 24 juin, le président du comité de suivi des accords de Marcoussis, Albert Tévoedjré, a annoncé l’installation officielle de la Mission des Nations unies en Côte d’Ivoire (MINUCI) prévue le 27 juin. Créée par la résolution 1479 de l’Onu, la MINUCI est mise à la disposition de la Côte d’Ivoire “tout entière” pour accompagner le processus de paix, a dit M. Tévoedjré, qui a exprimé son “optimisme” quant à “une sortie de crise imminente” en Côte d’Ivoire. (D’après PANA, Sénégal, 22-24 juin 2003)
* Djibouti. The Bishop urges his small flock to give witness — The bishop of Djibouti is urging the Catholics in this small African republic to offer the public witness of their faith — even if they aren’t here for long. At the end of a recent Church meeting that focused on the Christian presence in this state in the Horn of Africa, Bishop Giorgio Bertin issued a pastoral letter to remind the small Catholic community of the value of its witness of the faith. In the letter, entitled «You Shall Be My Witnesses in Djibouti,» Bishop Bertin writes: «After fifteen months of study, I would like to share with you the fruits of our work as a stimulus for reflection and commitment for all those Catholics who find themselves in Djibouti if only for a year or two. In fact, it must be said that except for a small group of permanent residents, most of the Catholics called to offer a lifestyle of Christian witness in Djibouti, are only here temporarily for a few months or a couple of years,» he adds. «What counts,» he continues, «is not the length of our presence, but the fact that we are conscious that whatever the reason for our being here, the Lord asks us to bear witness to God made man, God who manifests his divinity not in his almighty power, but in the humility of daily life, lived at the service of the truth and love for all men and women.» Bishop Bertin urges Catholics in Djibouti, living side by side with non-Christians, to share in their daily life «with the local people the love which God has given us, the hope he has placed in our hearts, and the faith he has given us through no merit of our own.» Djibouti has a population of 638,000 (though estimates vary), 97.5% Muslim. Christians comprise 2.31%, including Catholics at 2.25%. The Catholic Church is organized in one diocese, which has five parishes and three mission stations. There are two diocesan priests, four religious priests, five brothers, 19 sisters, 27 lay missionaries and 16 catechists. (Zenit, Italy, 23 June 2003)
* Egypte. Arrestations de Frères musulmans — Dix cadres des Frères musulmans ont été arrêtés le samedi soir 21 juin à Mansoura, au nord du Caire, pour “appartenance à une organisation illégale et tentative de relancer l’activité de la confrérie”. Cette arrestation intervenait au lendemain d’un communiqué de l’organisation affirmant que la guerre sainte était le seul moyen d’assurer la victoire sur Israël et ses alliés. Officiellement interdits mais relativement tolérés, les Frères musulmans, principale force d’opposition égyptienne, ont fait l’objet de cinq vagues d’arrestations depuis la fin de la guerre en Irak. (ANB-BIA, de sources diverses, 24 juin 2003)
* Erythrée/Ethiopie. Crise alimentaire — Depuis juillet 2002, la Corne de l’Afrique est frappée par une crise alimentaire liée à une grave sécheresse et aux séquelles de la guerre entre l’Ethiopie et l’Erythrée. En Erythrée, 62% de la population de 4,5 millions d’habitants sont affectés par la sécheresse et les conséquences de la guerre. Le taux de malnutrition atteint 30% dans certaines régions, selon l’Onu, et seuls 43% des fonds réclamés en 2002 pour couvrir les besoins alimentaires sont obtenus. En Ethiopie, 12,6 des 65 millions d’habitants ont besoin d’aide en nourriture. Selon le PAM, les besoins pour 2003 sont couverts à 80%, grâce à l’aide reçue ou promise. Néanmoins, la sécheresse entraînera vraisemblablement une croissance négative de l’économie éthiopienne. Le problème est structurel: 69% des terres sont menacés de désertification et le pays est extrêmement dépendant de l’agriculture. (D’après La Libre Belgique, 23 juin 2003)
* Gabon. Agents de santé en grève — Les agents de santé des hôpitaux publics sont en grève illimitée depuis le 26 mai. Un service minimum avait été mis en place, mais il a été suspendu le 20 juin, contraignant les parents des malades à transporter leurs patients vers des structures sanitaires privées ou simplement chez des tradipraticiens. Le 23 juin, le Premier ministre a appelé les agents à reprendre instamment le travail, sous peine de sanctions administratives. Tout en reconnaissant le bien-fondé de leurs revendications, il a indiqué que son gouvernement ne pouvait satisfaire leurs revendications qui induiraient une dépense supplémentaire de 26 milliards de FCFA, “contraire aux engagements d’austérité financière pris par le Gabon” auprès du FMI. (D’après PANA, Sénégal, 23 juin 2003)
* Kenya. «Mix-and-match» mental health policy — A radical approach to mental health policy is beginning to see real positive benefits for patients in Kenya. Today, Kenya has 60 psychiatrists, or one for every 500,000 people — 10 times fewer per head than Britain, but remarkable good for Africa. But they work alongside a combination of herbalists, spiritualists and traditional healers - and, unlike in the West, no group competes in the belief they offer the only solution. «There are very many strengths in countries where there are few resources,» British psychiatrist Professor Rachel Jenkins, who has been trying to improve the quality of mental health provision in sub-Saharan Africa though a British-funded project, told BBC World Service’s Health Matters programme. «The strengths are the people that they have, the calibre, their commitment, their dedication — often at astonishingly low salaries and low levels of support.» Professor Jenkins added that early on in an illness victims get full support from their family, but after a number of relapses the quality of care was likely to deteriorate. «Families get exhausted, frankly,» she said. «They reach a point where they’ve just had enough, and then rejection sets in.» To ease the burden on families, a number of different approaches are being used to help make patients better. (BBC News, UKI, 18 June 2003)
* Kenya. Moi to co-operate with graft probe — 19 June: Former president Daniel arap Moi, has declared that he is not guilty of any corruption and will not be seeking immunity from prosecution. His lawyer, Mutula Kilonzo, said his client would co-operate fully with investigators looking into scandals that happened during his 24-year-old rule. He said he was not expecting Mr Moi to seek an amnesty or pardon from the government. Since the government launched its anti-corruption investigations, Mr Moi, members of his family and his aides have been cited in a number of inquiries, investigations and court cases. Five senior officials have already appeared in court. At least one has alleged he was acting on the direct orders of President Moi when he transferred state funds to Euro Bank before its collapse. His son, Gideon Moi, who is being investigated over the Euro Bank scandal, has accused the new government of launching a political witch-hunt. (ANB-BIA, Belgium, 19 June 2003)
* Kenya. Dutch import charges causes job losses — A new Dutch import charge has hit a big Kenyan national earner — flower exports — and knocked efforts to substitute aid for trade in Africa. Aince 1 April, Dutch authorities have charged Euros 14 for every 1,000 stems delivered in the world’s largest flower auctions near Amsterdam. The charge — for random disease and pest inspection required by the EU — doubles at weekends. Kenyan flower growers say the result has been disastrous —the loss of 2,000 jobs in less than two months in an industry that is one of the few success stories for developing countries breaking into rich Western markets. Last year, Kenya exported 52.1 million tons of stems, blooms, blossoms and bouquets — an increase of about 65% over seven years, which has helped horticulture overtake tourism and coffee as the second largest source of foreign currency. Now the new Dutch charge threatens to slow that growth and even put jobs at risk. (The Independent, UK, 19 June 2003)
* Kenya. Menace terroriste — Le 21 juin, les autorités ont arrêté 36 personnes et suspendu les liaisons aériennes en provenance et en direction de la Somalie. La veille, les Etats-Unis avaient fermé leur ambassade à Nairobi en raison d’une “menace sérieuse d’attentat”, de niveau d’alerte “élevé”, le plus haut des quatre degrés d’alerte en vigueur au sein des services de renseignement du secrétariat à la Défense. (Le Figaro, France, 23 juin 2003)
* Kenya. Four charged with hotel blast — 24 June: Four Kenyans have been charged with murder over the bombing of an Israeli-owned hotel near Mombasa last November which killed at least 16 people. The four were remanded in custody and will appear in court again on 8 August. The four suspects had earlier been charged with a lesser offence, but it has emerged that they were involved in the actual incident. (ANB-BIA, Belgium, 24 June 2003)
* Kenya. Refugees killed, aid flights suspended — Three people were killed on 24 June in northern Kenya in clashes between mostly Sudanese refugees and the local Turkana tribe, bringing the death toll to 11 in bloodshed which has blocked aid flights, aid workers said. The UN High Commissioner for Refugees (UNHCR) said allegations of cattle rustling sparked the violence in the Kakuma refugee camp, some 60 miles from the border with Sudan. «We are not in a position to distribute food, provide water and health services due to security concerns,» UNHCR official Cosmas Chanda said in a statement. «If the violence is not stopped we are going to have a humanitarian crisis.» World Food Program spokesman Robin Lodge said aid flights to and from the main relief supply base Lokichoggio, near the border with Sudan, had been suspended. He said thousands of refugees had fled the camp, which is home to more than 86,000 refugees, 65,000 of them from Sudan. The dead from a week of violence are eight Sudanese, one Ethiopian and two Turkanas. Government officials, refugee leaders and members of the local community met Tuesday to discuss how to end the clashes. (CNN, USA, 25 June 2003)
* Kenya/Somalia. Kenya bans Somalia flights — 22 June: Kenya has banned flights to and from neighbouring Somalia in what has been described as an anti-terrorist move. No explanation has been given. And it is not clear if the authorities are responding to a specific terrorist threat or if this is part of a broader security operation, our correspondent in Nairobi Andrew Harding reports. The decision follows the 20 June warning of a possible imminent attack on the United States embassy in Nairobi. Kenyan authorities dismissed the US assessment as «wrong and misleading». There has been concern for some time that Somalia could be used as a transit point for militants and weapons, our correspondent says. The country has been without a proper government for over a decade — the US has singled it out as a possible haven for Osama Bin Laden’s al-Qaeda network. The flight ban has chiefly affected traders who fly tons of the mildly narcotic leaf, khat, into Somalia every day. In recent days, Kenyan police have been involved in a large security operation in a Nairobi suburb which is home to thousands of Somali refugees. Dozens of people in Eastleigh have been detained — many thought to be suspected criminals and illegal aliens. The Kenyan authorities are keen to show that they are pulling their weight in the US war against terror. They have been stung by American criticisms that no one has yet been arrested in connection with last November’s co-ordinated attacks against an Israeli plane and hotel in Mombasa. For the past month, the US, Britain and Germany have warned tourists not to visit Kenya because of fears of a new al-Qaeda strike. (ANB-BIA, Belgium, 22 June 2003)
* Liberia. La fin de Taylor? — Le 19 juin, les colloques de paix en cours à Accra (Ghana) se poursuivaient malgré les accusations de violations du cessez-le-feu imputées au gouvernement. La semaine prochaine devrait avoir lieu une session au cours de laquelle sera décidée la composition du nouvel exécutif temporaire et sa durée, mais surtout le cas du président Charles Taylor. D’autre part, à Monrovia, dans l’après-midi, environ 800 personnes ont réussi à fuir la capitale libérienne à bord d’un navire ghanéen. Depuis deux jours, ils étaient près de 5.000 àtenter d’embarquer sur ce bateau chargé de rapatrier les ressortissants du Ghana. La veille, l’embarcation avait été contrainte de regagner le large à cause du trop grand nombre de candidats au départ. — 20 juin. Le président Taylor a renoncé à sa promesse de quitter le pouvoir. Il a annoncé qu’il irait jusqu’au bout de son mandat, en janvier 2004, et qu’il pourrait même se présenter une nouvelle fois. En réaction, les groupes rebelles ont demandé à la communauté internationale de contraindre Taylor à respecter l’accord. Pour sa part, un porte-parole du département d’Etat à Washington a déclaré: “Nous pensons que Charles Taylor n’a sa place dans aucun gouvernement de transition, ni dans aucun futur gouvernement au Liberia”. — 21 juin. Les observateurs de la CEDEAO, chargée de veiller au respect du cessez-le-feu souscrit le 18 juin, devaient arriver à Monrovia. Ils devront superviser la première phase prévue dans les accords, et procéder à une identification des positions rebelles et gouvernementales. Après cette étape, une force de paix de la CEDEAO sera dépêchée, formée de 2.000 hommes, auxquels pourraient s’ajouter des soldats d’autres pays, comme l’Afrique du Sud et le Maroc. - Le dimanche 22 juin, le gouvernement a annoncé que les rebelles avaient repris leur offensive sur Monrovia. Le LURD (Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie) aurait attaqué des positions gouvernementales samedi soir à Klay (35 km au nord de la capitale), tandis que le MODEL (Mouvement pour la démocratie au Liberia) aurait lancé une offensive dans le sud-est. — Le 23 juin, le LURD a menacé de se retirer des négociations de paix, accusant les médiateurs de favoriser le camp de Taylor. D’autre part, à la requête du Tribunal spécial de l’Onu en Sierra Leone, la Suisse a donné ordre à ses banques de bloquer tous les comptes du président Taylor, ceux de ses proches et des membres de son gouvernement. — 24 juin. Les rebelles du LURD sont repassés à l’offensive et se trouveraient à une quinzaine de kilomètres de Monrovia. Cette offensive a provoqué un nouvel afflux de réfugiés. Par ailleurs, Amnesty International a publié un rapport intitulé “Côte d’Ivoire: nulle part où aller”, qui tire la sonnette d’alarme au sujet des réfugiés libériens en Côte d’Ivoire, pris en étau entre deux conflits. — 25 juin. Le LURD a pris le port de Monrovia et des combats se seraient aussi déroulés dans les rues de la ville. Les rebelles ont annoncé leur intention de poursuivre leur offensive jusqu’à la chute de la capitale. La population est prise au piège. Des centaines de civils ont été blessés par des tirs d’obus. Dans un message radiodiffusé, le président Taylor a déclaré: “Je n’ai pas fui, je ne fuirai pas et nous nous battrons contre la terreur”. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 juin 2003)
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