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WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-09-2003

PART #2/4 - From CENTR. AFR.REPUBLIC to KENYA

Part #1/4:  
 Africa => Burundi

   Part #3/4:    
 Lesotho => Morocco

   Part #4/4:      
Mauritania  => Zimbabwe

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* Centrafrique. Début du dialogue national15 septembre. Des centaines de délégués, provenant de toute la République centrafricaine, ont entamé ce lundi dans la capitale Bangui, une conférence visant la réconciliation de la nation, profondément divisée depuis des années par des coups d’Etat, des conflits armés et des rivalités ethniques. Les 350 délégués, issus des sphères politiques, sociales, religieuses et professionnelles, discuteront et proposeront des recommandations dans différents domaines. Seront abordés les sujets politiques et diplomatiques, économiques et financiers, sociaux, culturels et d’éducation. Une commission de 40 membres, assistés par 15 experts des Nations unies, a élaboré l’ordre du jour de chaque thème. Le président renversé Ange-Félix Patassé n’a pas été convié au dialogue, alors que l’ancien président André Kolingba n’a pas annoncé sa participation. (IRIN, Bangui, 15 septembre 2003)

* Congo-Brazza. “Loi d’amnistie, un frein à la réconciliation” — L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) estime que la nouvelle loi d’amnistie en République du Congo n’est pas de nature à consolider le processus de réconciliation, a indiqué l’ONG dans sa revue le 11 septembre. L’Assemblée nationale avait approuvé, le 30 août dernier, une loi d’amnistie couvrant les faits de guerre commis au Congo par les miliciens ninjas dans la région du Pool. Le texte avait également été adopté par le Sénat à l’unanimité. Pour l’OCDH, “cette amnistie est sélective. Les principaux leaders de l’opposition en sont exclus...”. L’ONG pense aussi que la loi actuelle qui vise officiellement les Ninjas, n’est que le paravent nécessaire à l’amnistie en pratique des crimes commis par la force publique et ses supplétifs cobras et autres. Le 6 septembre, les partis politiques de l’opposition ont demandé au pouvoir de s’inspirer de l’exemple du Congo-Kinshasa, qui avait organisé un dialogue international sous forme de table-ronde pour faciliter le retour de tous les exilés. Ils ont, dans ces conditions, annoncé leur objectif de proposer à l’Assemblée nationale une loi d’amnistie prenant en compte tous les exilés, notamment ceux condamnés par la justice. (IRIN, Brazzaville, 12 septembre 2003)

* Congo (RDC). Urugayens accusés de vol — Sept soldats urugayens de la Monuc (Mission de l’Onu) ont été accusés de vol d’objets sacrés dans une église de Bunia, a annoncé le 11 septembre à New York, Fred Eckard, porte-parole des Nations unies. Il a ajouté que les objets, dont un calice, avaient été retrouvés à la base militaire à la suite des accusations de vol par l’église. Les soldats ont été transférés à Kinshasa. Ils pourraient être rapatriés en Uruguay et encourir des sanctions disciplinaires si les accusations se révélaient être fondées. (IRIN, Nairobi, 12 septembre 2003)

* Congo (RDC). UN soldiers in Bunia clash16 September: At least two people have been wounded in a gun battle between UN peacekeepers and local militiamen in Bunia. It is the first time UN soldiers have opened fire since they were employed under a Chapter 7 mandate at the beginning of the month — the most robust mode of operation available under the UN charter. Shooting broke out when a UN force tried to disarm them. A UN information officer said the militiamen refused to lay down their arms and opened fire at the UN soldiers, who then retaliated. (BBC News, UK, 16 September 2003)

* Congo (RDC). Bunia: désarmement des miliciens — Lundi et mardi, 15 et 16 septembre, des échanges de tirs ont été enregistrés à Bunia, après que les Casques bleus eurent commencé l’opération “Bunia sans armes” et à désarmer les gardes du corps de trois milices (deux hema, le Pusic et l’UPC, et une lendu, le FNI). Les heurts ont commencé lorsque des armes ont été trouvées au domicile du chef de l’UPC, Thomas Lubanga. Deux personnes ont été tuées et neuf blessées par les soldats de l’Onu, selon l’UPC, dont deux responsables ont été arrêtés. -D’autre part, le mardi, un hélicoptère des Nations unies a ouvert le feu à Bunia sur des miliciens qui avaient pointé leurs armes comme s’ils s’apprêtaient à tirer. L’hélicoptère revenait d’une mission de patrouille lorsqu’il a été repéré par une dizaine de miliciens armés circulant à bord d’une camionnette découverte. Ils ont pointé leurs armes vers l’appareil, dont l’équipage a riposté. Deux miliciens ont été blessés, les autres ont pris la fuite. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 septembre 2003)

* Côte d’Ivoire. New ministers appointed12 September: The Ministers of Defence and Internal Affairs have finally been appointed. Rene Amani will head the Defence Ministry and Martin Bleou will head Security and Internal Affairs. 13 September: The «New Forces» (i.e. the name of the three rebel groups) accuse President Gbagbo of taking it upon himself to choose the two ministers. (ANB-BIA, Belgium, 13 September 2003)

* Côte d’Ivoire. Peace drive15 September: French Defence Minister Michele Alliot-Marie has called for reconciliation in Côte d’Ivoire, where French troops are monitoring an increasingly fragile peace process. Mrs Alliot-Marie was speaking in the country’s main city, Abidjan, after talks with President Laurent Gbagbo and Prime Minister Seydou Diarra. It is her first visit to Côte d’Ivoire since France brokered a power-sharing deal in January, in an effort to end a civil war that has split the country into two for the past year. However her two-day visit, which began on 14 September, comes amid renewed tensions between the government and the former rebels. (ANB-BIA, Belgium, 15 September 2003)

* Côte d’Ivoire. Nouveaux ministres contestés — Le 12 septembre, six mois après l’approbation d’un gouvernement de transition, les ministres de la Défense et de l’Intérieur ont finalement été désignés, a annoncé la télévision nationale. Les charges ont été confiées à deux personnalités dites “indépendantes”. René Amani, ex-patron de la Caisse de stabilisation du cacao, guidera le ministère de la Défense; Martin Bléou, président de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme, sera ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. L’attribution de ces deux charges ministérielles était considérée comme un des derniers obstacles sur le chemin de la réconciliation. Mais ces nominations sont déjà contestées. Selon les forces nouvelles (ex-rébellion) et le Rassemblement des républicains (RDR, parti d’opposition), le président Gbagbo a “imposé” deux noms de son choix au Conseil national de sécurité, la structure censée nommer, de façon consensuelle, les titulaires des deux portefeuilles. Les ex-rebelles réclamaient la nomination d’un ministre de la défense en qui ils aient confiance avant de commencer à déposer les armes. Le Premier ministre, M. Diarra, a demandé que les opérations de démobilisation et de désarmement prévues dans les accords de Marcoussis, commencent d’ici la fin septembre. Mais l’ex-rébellion a averti que “les forces nouvelles n’entérinent pas les choix (des ministres) et tireront toutes les conséquences de cette situation”. Le président Gbagbo a exprimé son ras-le-bol face aux contestations et a appelé ses partisans à se mobiliser. - Le 15 septembre à Paris, le président de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), Sidiki Kaba, a fermenent mis en garde les protagonistes de la crise ivoirienne contre toute reprise de la guerre dans leur pays, les appelant à “savoir raison garder”. — Le 16 septembre, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a ordonné la remise en liberté sous caution de l’ancien putschiste ivoirien Ibrahim Coulibaly (dit “IB”), soupçonné par la justice française d’avoir préparé un coup d’Etat en Côte d’Ivoire. IB devait être libéré avec cinq de ses compagnons, faute d’indices suffisants pour justifier leur détention. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 septembre 2003)

* Côte d’Ivoire. Coup plotter freed16 September: A Paris court has ordered the release of a former Côte d’Ivoire soldier detained on suspicion of plotting to assassinate Ivorian President Laurent Gbagbo. The court made no comment, but judicial sources say there is insufficient evidence to justify the continued detention of Ibrahim Coulibaly in France. Five of his alleged accomplices were also released — while a sixth remains in custody. All were among 18 people arrested last month in connection with what the French authorities called a «destabilisation plan for Côte d’Ivoire». Most were later released without charge. But anti-terrorist judges launched an investigation into Mr Coulibaly and his six suspected associates — the first step towards being charged. The seven were placed in preventive detention. They have now been told to remain in the Paris area while the investigation continues. (ANB-BIA, Belgium, 16 September 2003)

* Djibouti. Migrants defy Djibouti ban14 September: Some 6,000 asylum seekers are taking refuge in a camp in Djibouti ahead of 15 September’s deadline for all illegal immigrants to leave. The authorities estimate 90% of the 100,000 foreigners illegally residing in the country have already left. Warnings by the United States of possible attacks on Western interests in Djibouti are thought to have led to the clampdown, although Washington denies inspiring the move. Many of the illegal immigrants are afraid to return home, mentioning continuing conflict in Somalia and fears of repression and persecution in Eritrea and Ethiopia. Those who remain are in hiding or have been escorted to the Aour Aoussa camp in the south of the country. Uncertainty is everywhere in the sweltering camp, which was designed for 2,000 people and lacks sufficient water, food or medical attention for its larger than anticipated population. Many of those residing there say they simply cannot go home. 16 September: The government has moved to catch and expel illegal immigrants who ignored its midnight deadline to leave the country. A large military presence is on the streets of Djibouti in the morning, detaining all those without identity papers. (ANB-BIA, Belgium, 16 September 2003)

* Djibouti. 80.000 illégaux sont partis — L’ultimatum des autorités de Djibouti aux étrangers en situation irrégulière pour quitter le pays a expiré le lundi 15 septembre à minuit, heure locale. La menace de “rafles” brandie par le ministère de l’Intérieur, qui avait parallèlement largement ouvert les frontières, et la peur de subir des exactions des forces de sécurité djiboutiennes, ont provoqué l’exode de la vaste majorité des “sans papiers”, essentiellement des Ethiopiens et des Somaliens. Par le train ou par la route, plus de 80.000 personnes, soit près de 15% de la population du pays, ont quitté Djibouti. -Mardi, la police et l’armée ont entamé des opérations de ratissage ciblées à la recherche de clandestins n’ayant pas obéi à l’ultimatum. Au cours de la journée, 180 étrangers en situation irrégulière ont été arrêtés. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 septembre 2003)

* Egypte. Fatwa illicite — Un responsable d’Al-Azhar a été suspendu pour avoir publié une fatwa qui condamnait le Conseil de gouvernement transitoire en Irak. “C’est aux religieux d’Irak et non d’Egypte de décider dans cette affaire”, a déclaré à ce sujet le cheick Mohammed Sayed Tantoui, imam de l’université cairote Al-Azhar et principale autorité de l’islam sunnite, à l’origine de cette décision. (La Croix, France, 12 septembre 2003)

* Egypte. Poursuites bibliques... — L’avocat égyptien Nabil Hilmi a annoncé, le 10 septembre, son intention de poursuivre la communauté juive pour pillage commis lors de l’exode des Hébreux, il y a plusieurs milliers d’années. L’avocat s’appuie sur certains passages de la Bible selon lesquels “les Juifs seraient partis d’Egypte avec des bijoux”. Si les représentants de la communauté juive n’ont pas infirmé ces faits, ils ont toutefois signalé qu’à cette époque les Hébreux étaient les esclaves des pharaons et qu’en conséquence, ces bijoux faisaient office de compensations. (J.A.I., France, 14-20 septembre 2003)

* Eritrea. Release political prisoners — In a press release on 17 September, the second anniversary of a major crackdown against civil society, Human Rights Watch said the Eritrean government should release political prisoners and allow for freedom of the press. The practice of arbitrary arrests and detentions continues to this day. «Eritreans who struggled valiantly to become free and independent, deserve to have their rights respected», said Peter Takirambudde, executive director of the Africa division of Human Rights Watch. Unfortunately, the government continues to deny them that opportunity. (HRW, USA, 17 September 2003)

* Erythrée/Ethiopie. La MINUEE prolongée — Le Conseil de sécurité de l’Onu a prolongé le mandat de la Mission des Nations unies en Ethiopie et en Erythrée (MINUEE) de six mois supplémentaires, jusqu’au 15 mars 2004. Le Conseil a cependant demandé aux deux gouvernements de réaliser le tracé de la ligne frontalière. La démarcation aurait dû commencer en mai dernier, mais a déjà été remise deux fois. Les fonctionnaires de l’Onu ont aussi déclaré que la sécurité sur le terrain est insuffisante. L’Onu a demandé aux deux gouvernements de faire cesser les incursions des armées des deux camps dans la zone tampon, et s’est dite préoccupée face au nombre croissant d’accidents liés aux mines antipersonnel récemment placées malgré l’accord de paix. Selon les observateurs, l’opposition éthiopienne s’oppose à la cession de la ville de Badme et de la zone d’Irob, qui passeraient aux mains de l’Erythrée selon le nouveau tracé frontalier. (D’après Misna, Italie, 15 septembre 2003)

* Eritrea/Ethiopia. UN mandate to be renewed12 September: The United Nations Security Council is due to renew the mandate of its peacekeeping force on the border between Eritrea and Ethiopia. The renewal has happened every six months since the force was deployed three years ago, at the end of the border war between the two countries. There are 4,200 troops from India, Jordan and Kenya strung out across the mountains and deserts along the Eritrea-Ethiopia border. 17 September: Senior Ethiopian and Eritrean officials are due to meet in Kenya, today, for critical talks on the settlement of their long-running border dispute. Maj.General Robert Gordon, the head of the UN troops maintaining peace along the Eritrean-Ethiopian border, will chair the talks. (ANB-BIA, Belgium, 17 September 2003)

* Guinée. Lansana Conté candidat — Le 12 septembre, la Convention nationale du Parti de l’unité et du progrès (PUP, au pouvoir) a désigné le général Lansana Conté comme son candidat à la présidentielle du 14 décembre prochain. Cela fera grincer des dents au sein de l’opposition, qui a toujours soutenu que cette candidature serait illégale. En novembre 2001, la Constitution a été révisée, permettant à Conté de briguer un autre mandat au-delà des deux premiers. La candidature annoncée de Conté pose aussi problème en raison de son état de santé (il souffre de diabète aigu). Le chef de l’Etat ne participe plus aux conseils de ministres depuis décembre 2002. (D’après PANA, Sénégal, 12 septembre 2003)

* Guinée-Bissau. L’armée reprend le pouvoir — Le dimanche 14 septembre au matin, les militaires se sont à nouveau emparés du pouvoir en Guinée-Bissau. Le putsch s’est apparemment déroulé sans violence. Le chef de l’état-major, le général Verissimo Seabra Correia, a annoncé qu’il assurerait la présidence du pays “par intérim”. Un comité militaire a été mis en place jusqu’à la tenue d’élections générales, mais aucune date n’a été fixée. Le président démis, Kumba Yala, et son Premier ministre ont été placés en résidence surveillée. Des législatives, quatre fois reportées, devaient avoir lieu le 12 octobre, mais vendredi, la commission électorale avait fait savoir qu’elle n’était “techniquement” pas prête. Entre juin 1998 et mai 1999, la Guinée-Bissau avait connu une crise politico-militaire qui l’a laissée exsangue. L’arrivée au pouvoir de Kumba Yala en janvier 2000 avait soulevé un grand espoir, mais les promesses du gouvernement se sont vite perdues dans l’agitation sociale et les limogeages répétés de ministres. Les opposants accusaient Yala de favoriser son clan. Les ONG s’étaient récemment émues du départ forcé de hauts magistrats et du harcèlement dont était victime la presse indépendante. Les putschistes disent vouloir “préserver la démocratie”. -Plusieurs pays de la région ont condamné le coup d’Etat. La CEDEAO a annoncé qu’elle enverra dans le pays une mission composée de ministres des Affaires étrangères. —15 septembre. Les putschistes ont entamé des consultations sur la façon de rétablir la démocratie. Les partis politiques et la société civile se sont empressés d’apporter leur soutien au nouveau régime. L’évêque catholique de Bissau a été nommé à la tête d’un comité chargé de proposer les premières mesures susceptibles de mener à la création d’un gouvernement de transition. Les soldats qui patrouillaient dimanche dans les rues, ont pratiquement disparu ce lundi. L’aéroport a été rouvert et la circulation a presque repris son cours normal dans la capitale. Une délégation de cinq pays de l’Afrique de l’Ouest a commencé des entretiens avec le général Seabra Correia. Elle a aussi rendu visite au chef d’Etat déchu, M. Yala, qui, selon le général Seabrea, est libre de rester ou non dans le pays. — 17 septembre. Le président Kumba Yala a accepté de quitter le pouvoir “dans l’intérêt supérieur de la nation, au nom de l’unité nationale et pour la paix”, a-t-il annoncé dans une déclaration aux médias d’Etat. Plus tôt dans la journée, quelque 5.000 personnes avaient manifesté dans les rues de Bissau pour témoigner leur soutien aux putschistes. Ceux-ci se sont entendus avec la mission de la CEDEAO sur les moyens de rétablir la démocratie dans le pays, déclarant qu’"ils n’avaient aucune envie de rester en place et partiraient au plus vite". (ANB-BIA, de sources diverses, 17 septembre 2003)

* Guinea-Bissau. Coup d’etat14 September: General Verissimo Correia Seabre has declared himself president of Guinea-Bissau after seizing power in a coup. The army chief of staff says he will remain leader until elections are organised in the West African state. Soldiers have announced they are setting up a transitional government to include «all national political orientations». They are holding President Kumba Yalla in detention, although they have promised to release him later. A curfew is imposed during the night in the capital, Bissau, with soldiers patrolling the streets, but the city is reported to be calm. All government ministers have been ordered to report to a public building in the capital of the former Portuguese colony. President Yalla dissolved the government last November, promising new elections but they have been postponed four times since. The coup came at dawn, following an announcement on 13 September that the president would have to cancel them again. Radio stations broadcast a message from the army saying it had seized power because President Yalla had failed to resolve the country’s problems. «I am going to assume the presidency of the republic until there are elections,» General Seabre told Portuguese state television. «As a person, I have nothing against Kumba Yalla,» he said. «He can stay in Guinea-Bissau as well as leave the country.» The fate of Prime Minister Mario Pires, who is in the south of the country, was not clear with reports that the army was seeking to detain him. Portugal condemned the coup and called on the army to allow long-delayed elections to go forward in its former colony. — The coup makers name a 25-member Military Ruling Council for the Restoration of Constitutional Democratic Order (CMROD). — ECOWAS is sending a fact-finding mission to Guinea-Bissau. — The Nigerian Govt. calls on the military in Guinea-Bissau to immediately «reconsider the overthrow of President Yalla and to return the country to constitutional order». 15 September: Bissau is reported to be calm with traffic returning to the streets. Soldiers have been heading back to their barracks and the international airport is expected to re-open soon. General Seabre is holding talks with political parties and other groups. 16 September: Guinea-Bissau’s President, Kumba Yalla, will not be allowed to return to office. Commander Zamora Induta, a spokesman for coup leader General Verissimo Correia Seabre, said that visiting West African envoys are «putting pressure on us to let him come back. But it’s out of the question. It’s irreversible». The army says that Mr Alley will remain under house arrest until a new transitional government takes over which could be within days. West African officials led by Senegalese Foreign Minister Cheikh Tidiane Gadio had held talks 15-16 September with members of the military committee which is now running the country. At an earlier meeting between the military and members of political parties, civil society and the judiciary, Archbishop Camnate Na Bsim was appointed to head a team and given 48 hours to draw up a plan for Guinea-Bissau’s transition. This is intended to lead to the establishment of an interim government which can guide the country to elections. 17 September: MISNA reports that ECOWAS has managed to negotiate an agreement between the military junta and the toppled President, Kumba Yalla. Mediators have persuaded the Head of State to read out a letter of resignation. In a recorded resignation speech, Mr Yalla says he is resigning «in the name of national unity, and in the interest of resolving our problems peacefully». (ANB-BIA, Belgium, 17 September 2003)

* Kenya. Moi resigns as party chairman — Former president Daniel arap Moi of Kenya has relinquished the chairmanship of the former ruling party but has shocked many by failing to name a successor. Mr Moi made the announcement today at a meeting attended by all the MPs of Kenya’s official opposition party, the Kenya African National Union (Kanu). Mr Moi is now expected to dedicate more of his time to the Moi Foundation, whose main aim is broker regional peace. Mr Moi astounded party followers gathered outside the meeting’s venue by not naming a successor. Kanu ruled Kenya from independence in 1963 to 2002 when it lost in hotly contested general elections to an opposition alliance led by Mwai Kibaki — the current president. Since the December 2002 vote, many of the party functions have been overseen by Uhuru Kenyatta. Mr Kenyatta is one of Kanu’s two vice-chairmen and was Mr Moi’s controversial choice to be the party’s presidential candidate. The party has been hit by internal wrangling in recent days and this is probably why Mr Moi failed to name Mr Kenyatta as his successor, preferring instead to wait until party elections are held. A section of MP‘s from Mr Moi’s Rift Valley province is said to be opposed to Mr Kenyatta taking over from Mr Moi. Prior to the 2002 elections a number of influential Kanu officials, including several former cabinet ministers in Mr Moi’s government, quit the party after Mr Moi chose Mr Kenyatta as his successor. (BBC News, UK, 11 September 2003)

* Kenya. Départ d’Arap Moi — Le 11 septembre, l’ex-chef d’Etat du Kenya, Daniel arap Moi, a abandonné la charge de président de la KANU (Kenya African National Union), le parti qui a conduit le pays de 1963 à 2002. Mais à la grande surprise de tous, il n’a pas nommé de successeur. L’absence d’indication quant à un possible successeur à la direction du parti aurait pour origine, selon certaines sources, des divisions qui se sont créées au sein de la KANU. Aux élections de décembre 2002, Uhuru Kenyatta, le “dauphin” choisi par M. Moi comme candidat à la présidence, a connu un échec face à Mwai Kibaki, l’actuel chef d’Etat. Kenyatta semble ne pas être apprécié par une partie de sa propre coalition politique. Son choix pour les présidentielles avait déjà provoqué un exode des cadres de la KANU, dont certains sont passés dans le camp adverse et siègent aujourd’hui dans le gouvernement de Kibaki. (Misna, Italie, 11 septembre 2003)

* Kenya. Key official in Constitutional Review Talks shot dead — On 14 September, Dr. Odhiambo Mbai, chairman of the Devolution Committee of the National Constitutional Conference, was killed in an attack at his Nairobi home. The raid was described as an «assassination» by minister Raila Odinga, who was among the first to arrive at Nairobi Hospital, where Dr Mbai was taken by neighbours. A shocked Constitutional Review chairman, Professor Yash Pal Ghai, also said he suspected the killers were hired gunmen. «The Committee had made great progress and it is possible that there were some people who were not happy with its work and wanted to slow it down», he told The Nation. (The Nation, Kenya, 15 September 2003)


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