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WEEKLY NEWS ISSUE of: 25-09-2003

PART #2/4 - From CONGO D.R. to KENYA

Part #1/4:  
 Africa => Congo Brazzav.

   Part #3/4:    
 Liberia => South Africa

   Part #4/4:      
Sudan => Zimbabwe

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* Congo (RDC). Problems facing UN troops — In a 19 September Press Release, Amnesty International says that inadequate human rights training and insufficient French-speaking liaison and humanitarian affairs officers, are seriously hampering the ability of the United Nations peacekeeping force in Congo RDC, to effectively protect human rights and maintain security in the east of the country, particularly in Ituri, following the withdrawal of the French-led Interim Emergency Multinational Force from Bunia on 6 September. «Recent events demonstrate clearly the need for these shortcomings to be urgently addressed». (Amnesty International, 19 September 2003)

* Congo (RDC). Fonctionnement du gouvernement — Le président Kabila vient de signer une série de décrets sur l’organisation et le fonctionnement du gouvernement, et sur les attributions des différents ministères. Ces décrets viennent notamment mettre fin à des conflits de compétence entre certains ministères. Ils fixent aussi le nombre d’agents d’appoints (limité à une trentaine) des vices-présidences, et précisent les fonctions allouées aux membres des différents cabinets. (D’après PANA, Sénégal, 19 septembre 2003)

* Congo (RDC). Kivu: insécurité grandissante — Une organisation de défense des droits de l’homme, la Voix des sans voix (VSV), dénonce l’insécurité “grandissante” dans les provinces du Sud et Nord-Kivu, dans un rapport parvenu à l’AFP le 19 septembre. Son ampleur est telle que les paysans ont quitté leurs villages pour se réfugier dans les grands centres, indique le rapport, qui souligne que “l’insécurité est favorisée par la circulation anarchique d’armes de guerre parmi la population rwandophone”. Il s’agit d’hommes armés recrutés dans les rangs des combattants du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), de l’Armée patriotique rwandaises (APR), des groupes armés (burundais) des Forces pour la défense de la démocratie (FDD) et des Forces nationales de libération (FNL), des Interahamwe, des anciens FAR (Forces armées rwandaises)..., estime le rapport. D’importants mouvements de migration de la population ont été signalés à Masisi, Walikale, Nyiragongo et Busumba. — Pour sa part, le vicaire général de l’archidiocèse de Bukavu, Mgr Maroy Rusengo, dans une lettre ouverte du 17 septembre, fait ausi état de nouvelles rumeurs de guerre et dénonce les tentatives d’armer les jeunes et “les ennemis de la cohabitation pacifique”, appelant les habitants de Bukavu à la vigilance. Il conclut en disant que “la paix ne se construira pas par les armes. La paix dans la sous-région des Grands Lacs, ne devra pas se bâtir sur les tombes des Congolais”. — Certains observateurs pensent que la présence, dans les rangs de l’ex-rébellion proche du Rwanda, de condamnés à mort dans le procès sur l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila est porteuse d’une nouvelle guerre. Au cours d’une conférence de presse, le 20 septembre à Kinshasa, le vice-président de la République, Azarias Ruberwa Manywa, président du RCD, a plaidé pour le pardon et la réconciliation et pour une amnistie générale applicable à tout le monde. (ANB-BIA, de sources diverses, 22 septembre 2003)

* Congo (RDC). Government to send police to Ituri — The national unity government of Congo RDC has decided to send 3,035 police officers to Ituri District in the northeast of the country, Vice-President Azarias Ruberwa said at a news conference on 20 September in the capital, Kinshasa. Ruberwa, leader of the Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma) former rebel movement — now party to the Congo’s power-sharing government — is responsible for defence and security portfolios in his capacity as one of four vice-presidents of the national transitional government. «To bring an end to the belief that Bunia is a protectorate [of the UN], the government has decided to send a mixed police force comprising elements of the forces of the former government, RCD-Goma, the MLC [Mouvement de liberation du Congo] — the other main former rebel movement — and the Mayi-Mayi [militias],» he said. Ruberwa said the mixed force should be in place by December, and would cost about US $3 million. He said that the government had already received assurances from the World Bank and the African Development Bank that financial support would be forthcoming. (IRIN, Kenya, 22 September 2003)

* Congo (RDC). Envoi de policiers en Ituri — Le vice-président Azarias Ruberwa a annoncé que le gouvernement avait décidé d’envoyer 3.035 policiers dans le dictrict de l’Ituri, épicentre ces derniers mois de massacres et d’affrontements armés, rapporte l’agence Misna. Le contingent sera formé d’éléments du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma), du Mouvement pour la libération du Congo (MLC, autre ancienne rébellion) et de forces fidèles au président Kabila. Les policiers seraient actifs à partir de décembre. Leur objectif sera d’assumer la gestion de la sécurité, actuellement confiée aux Casques bleus. A la fin du mois de mai dernier, au lendemain des troubles qui bouleversèrent Bunia, le précédent gouvernement avait envoyé 500 policiers, mal préparés et mal équipés pour faire face à la situation. Le bilan fut tragique: au moins une centaine d’agents furent tués et 200 autres désertèrent. Bon nombre d’entre eux furent aussi accusés d’avoir soutenu l’une des deux factions armées en lutte. — D’autre part, le 23 septembre à La Haye, M. Luis Moreno Ocampo, procureur général de la Cour pénale internationale, a réaffirmé la nécessité d’ouvrir une enquête judiciaire internationale sur les crimes de guerre et massacres perpétrés en Ituri. Selon lui, les crimes commis en Ituri continueront tant que les profits illégaux engendrés par le conflit ne seront pas taris. (ANB-BIA, de sources diverses, 24 septembre 2003)

* Congo (RDC). Shadows looming over Congo — Instability in the east of Congo RDC will not be allowed to upset the country’s internationally sponsored peace process, President Joseph Kabila has insisted. He told the Financial Times in an interview there was no going back on the peace plan, which saw a power-sharing government installed in July following five years of war. However, President Kabila warned of «shadows still lurking behind us» and suggested that «foreign hands» continued to play a destabilising role promoting militias in the mineral-rich east of the country. It was now time, he said, to turn the page on the «very dark chapter» in relations between Congo and Rwanda, and reach a common understanding on their security concerns. (Financial Times, UK, 23 September 2003)

* Congo (RDC). Firms face blood diamond probe23 September: The International Criminal Court (ICC) is to investigate companies suspected of dealing in so-called «blood diamonds» — gems sold to finance civil wars in Africa — originating in Congo RDC. The ICC‘s chief prosecutor, Luis Moreno Ocampo, says that foreigners who have bought blood diamonds from Congo RDC could be charged with complicity in war crimes and genocide. Information will be collected from national prosecutors in countries as far away as Canada and the United States, where the links to the purchase of blood diamonds have been discovered, he says. (ANB-BIA, Belgium, 23 September 2003)

* Côte d’Ivoire. Un an après la rébellion19 septembre. Il y a exactement un an, le 19 septembre 2002, la rébellion du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI) lançait sa tentative de coup d’Etat. Elle perdait la bataille d’Abidjan, mais s’emparaît de la moitié nord du pays et de deux des principales villes: Bouaké et Korhogo. Un an après, la Côte d’Ivoire vit une drôle de paix. Les armes se sont tues, mais le pays, toujours coupé en deux, vit au rythme d’une introuvable réconciliation nationale. Les “Forces nouvelles” (ex-rébellion) siègent au gouvernement, mais n’ont pas commencé à désarmer, alors que le camp présidentiel s’est équipé massivement. Hormis le vote d’une loi d’amnistie, l’application des accords de Marcoussis reste au point mort et le pays est en plein marasme économique. (D’après Le Figaro et Libération, 19 septembre 2003)

* Côte d’Ivoire. Rassembler et réconcilier — Le 19 septembre, un groupe de personnalités ivoiriennes a annoncé la création d’une Coalition politique patriotique pour la renaissance et contre l’impunité (CPRI). Selon son document fondateur, le CPRI, qui compte parmi ses premiers signataires des avocats, des consultants et des universitaires, vise à rassembler partout et sans distinction d’ethnie ou de religion, les Ivoiriens désireux de “sauver leur pays de la spirale du déclin et du chaos”. La nouvelle coalition, qui reste ouverte à tous les partis et personnalités politiques, entend se battre pour une égalité de chances pour tous les Ivoiriens quelle que soit leur région d’origine ou leur religion. — D’autre part, les religieux ivoiriens, toutes tendances confondues, ont décidé de faciliter le processus de réconciliation engagé dans le pays. Lors d’un atelier, les 18 et 19 septembre à Abidjan, ils ont voulu définir les axes de leur implication effective dans le programme de réconciliation. (PANA, Sénégal, 19 septembre 2003)

* Côte d’Ivoire. One year on, but peace falters19 September: Côte d’Ivoire is marking the first anniversary of the uprising which plunged the most stable nation of the region into civil war. Flowers have already been laid in public places in memory of the hundreds who were killed in the first days of the uprising last year, and the thousands who have died since. 21 September: FIDES reports that railway services between Côte d’Ivoire and Burkina Faso have been resumed. 23 September: Côte d’Ivoire’s former rebels are suspending their participation in a power-sharing government formed to end the civil war. They also announced after talks in the central city of Bouake, which remains under their control, that they would suspend their participation in a disarmament programme. The rebels joined the power-sharing government in April under a peace deal brokered by former colonial power France. The rebels accuse President Laurent Gbagbo of stalling on the peace process. 24 September: President Gbagbo dismisses rebels as «kids with pistols» who are becoming inconsequential as their sources of funding dries up. He also described the rebels as «houseboys turned rebels, with Kalashnikov’s». — The army shuts down the main road leading from the government-held south to the rebel-held north of the country. The move means an end to free movement between the rebel stronghold, Bouake, and the commercial capital, Abidjan. Hours before the road is blocked, a youth leader supporting Mr Gbagbo, Ble Goude, appears on state television complaining that there is freedom of movement between north and south for the rebels but not for southerners loyal to the president. Most of the rebel leaders have moved back to Bouake, but some are still in Abidjan. (ANB-BIA, Belgium, 24 September 2003)

* Côte d’Ivoire. Exit des ex-rebelles — Le 23 septembre, les ex-rebelles, rebaptisés “Forces nouvelles”, ont annoncé qu’ils suspendaient leur participation au gouvernement dirigé par M. Diarra, dans lequel ils détiennent quatre portefeuilles. Ils ont également annoncé leur retrait du programme de désarmement qui devait démarrer sous peu, ainsi que du conseil de réunification, un organisme chargé de redéployer l’administration dans la moitié nord du pays. Réunis en conclave à Bouaké, les “Forces nouvelles” dénoncent ainsi les obstacles dressés, selon eux, par le président Gbagbo à l’application des accords de Marcoussis. La nomination récente des ministres de la Défense et de la Sécurité par le chef de l’Etat a catalysé leur mécontentement. - Gestes purement tactiques de leur part ou signes avant-coureur d’une reprise des hostilités, il est trop tôt pour le dire. Mais la présence massive de l’armée française devrait exclure a priori la seconde éventualité. Les ex-rebelles doivent par ailleurs tenir compte de la lassitude grandissante de leurs partisans. Traditionnellement plus pauvre que le sud, le nord de la Côte d’Ivoire est menacé d’asphyxie économique par la coupure persistante du pays. —24 septembre. Le Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI) est disposé à reconsidérer son départ du gouvernement d’union nationale, sous réserve d’une réaction “vigoureuse” des garants de l’accord de Marcoussis, a déclaré mercredi à Paris son secrétaire aux Relations extérieures, Mamadou Diomandé. “Nous avons pris nos responsabilités (...). Nous ne fermons pas définitivement la porte”, a-t-il affirmé. (ANB-BIA, de sources diverses, 24 septembre 2003)

* Egypte. 7 islamistes arrêtés — Le 21 septembre, le parquet égyptien de sûreté de l’Etat a placé en garde à vue sept membres du mouvement islamiste interdit des Frères musulmans, arrêtés le 8 septembre à Damanhour (nord). Les sept hommes, dont l’ancien député Gamal Hechmat et le directeur du centre des droits de l’homme d’Alexandrie, Ali Abdel Fatah, ont été accusés d’avoir voulu “ressusciter l’organisation” interdite depuis 1954. —D’autre part, selon l’organisation égyptienne des droits de l’homme, un ingénieur de la région de Fayoum est mort sous la torture, la semaine dernière. Abdel Satar avait été arrêté le 12 septembre, trois jours après son frère, pour diffusion de tracts contre les Etats-Unis et Israël. (ANB-BIA, de sources diverses, 22 septembre 2003)

* Egypt. Birth rate hurts economy22 September: President Hosni Mubarak has blamed the country’s economic woes on rapid population growth. Mr Mubarak told an Egyptian newspaper that the government was doing its utmost to solve the country’s economic difficulties, but that the real problem was the rate at which the country’s population was growing. Inflation, unemployment, and lack of foreign investment have been the headline news of the Egyptian press for some time. Some opposition newspapers have called on the government to resign for failing to tackle the country’s economic crisis. The Egyptian currency, the pound, has lost half of its value against the dollar over the past three years. Prices of basic commodities, such as rice, sugar and oil have doubled. The government says it has the situation under control and blames much of the problems on a slowdown in the international economy after the 11 September, and prevailing uncertainty because of the war on Iraq and its aftermath. (ANB-BIA, Belgium, 22 September 2003)

* Eritrea. Children locked up for having Bibles — Eritrea has locked up dozens of children in metal shipping containers at a military base as punishment for possessing Bibles, Amnesty International said on 19 September. The authorities in the east African country are persecuting a minority Christian church by subjecting 27 girls and 30 boys to «cruel, inhuman and degrading treatment», it said. The children have been denied proper food and medical care, and are being held in unventilated, overcrowded and extremely hot conditions while undergoing a compulsory «education» course at the Sawa military camp in western Eritrea, Amnesty said. The children, arrested last August in different parts of the country after being found with Bibles in the Tigrinya language, were described as prisoners of conscience who have been promised freedom if they join the majority Eritrean Orthodox Church. «These girls and boys are being held in horrendous conditions merely for their religious beliefs,» said Stephen Bowen, Amnesty International UK‘s campaigns director. (The Guardian, UK, 20 September 2003)

* Ethiopia. Seeking a new border ruling24 September: Ethiopia says it wants a new commission set up to rule on what it sees as the contested areas of its border with Eritrea. Ethiopia has for a while been disputing parts of the decision of a boundary commission set up under a peace deal, which ended a two-and-a-half year border war. In a letter to the UN Security Council, Ethiopian Prime Minister Meles Zenawi says the Hague-based Eritrea-Ethiopia Boundary Commission is in terminal crisis. Last year, both sides agreed to accept the commission’s ruling as final and binding. But Mr Meles now says it is unimaginable for the Ethiopian people to accept «a blatant miscarriage of justice» particularly over the award of the town of Badme to Eritrea which he says is «illegal, unjust and irresponsible». (ANB-BIA, Belgium, 24 September 2003)

* Guinée-Bissau. La transition21 septembre. Le président du Comité militaire au pouvoir en Guinée-Bissau, Verissimo Correia Seabra, pourrait ne pas assumer la présidence de la République pendant la transition, a-t-on appris auprès d’une source militaire, qui a requis l’anonymat. Selon elle, les militaires ont déjà fait savoir qu’ils n’assumeront pas le pouvoir, mais “qu’ils auront les yeux bien ouverts” afin que l’ordre constitutionnel et démocratique soit rétabli. Parmi les candidats potentiels à la tête du gouvernement de transition, la source a cité l’économiste Paulo Gomes, actuellement en fonction à la Banque mondiale. Selon un parti d’opposition, des chefs d’Etat de la CEDEAO feraient du lobbying afin que le poste de Premier ministre de la période de transition soit confié à une personnalité bissau-guinéenne de l’extérieur. Par ailleurs, le vice-président du Comité militaire a déclaré que le président destitué, Kumba Yala, “est un homme libre et peut disposer de sa vie de citoyen comme il l’entend”. M. Yala vit actuellement dans sa résidence privée et quelques éléments de la sécurité assurent sa protection. - 22 septembre. Le Comité militaire a finalement proposé le nom d’Antonio Artur Sanha comme Premier ministre de transition, et celui de Henrique Rosa pour la présidence. M. Sanha, ex-ministre de l’Intérieur, est le secrétaire général du Parti de la rénovation sociale (PRS), formation de l’ex-président Yala. M. Rosa est un opérateur économique de la place, qui avait dirigé en 1994 la commission nationale électorale. Mais après plusieurs heures de consultations avec la junte, 15 des 17 formations politiques consultées ont rejeté la candidature de M. Sanha au poste de Premier ministre, soulignant qu’il avait été convenu que cette personne n’aurait pas de coloration politique. Le mouvement de la société civile a également rejeté cette candidature. Par contre, la candidature de M. Rosa à la présidence n’a été rejetée que par un seul des partis consultés. - 23 septembre. Les dirigeants militaires ont nommé Henrique Rosa au poste de président intérimaire, chargé de conduire le pays à des nouvelles élections. Et en dépit de l’hostilité des partis, ils ont désigné Antonio Artur Sanha comme Premier ministre. Dans leur communiqué, les militaires ne précisent toutefois pas la durée de la période de transition. Ils avaient proposé une période de 18 mois, alors que des responsables politiques ont réclamé que la transition ne dure pas plus de trois mois. (ANB-BIA, de sources diveres, 23 septembre 2003)

* Guinea-Bissau. After the coup19 September: The Presidents of Nigeria, Ghana and Senegal have held talks with the coup leaders. The visiting Presidents were expected to witness the signing of a charter drawn up to steer the country back to civilian rule, but the ceremony never took place. President Obasanjo (Nigeria) and President Kufuor (Ghana), are reported to have urged the coup leaders to set up a team of technocrats to serve as a non-partisan government until new elections can be held. President Obasanbjo says Africa will not recognise a government made up of soldiers. 20 September: The nation’s new military leaders are studying a proposal to hand over power to a civilian-led government, amid arguments over when new elections should be held in the former Portuguese colony. The leaders say they are looking at a draft prepared by a largely civilian committee charged with helping create an interim government in the West African nation. «We have received written proposals,» spokesman Zamora Induta says. «We are going to study them carefully before making our objections.» 22 September: The military leadership names civilians they want to be president and prime minister in a new transitional government. The suggested prime minister is a former interior minister, Artur Sanha; the president, a businessman, Henrique Rosa. An adviser to General Verissimo Correia Seabra says the names agreed by a meeting of the military amount to a decision, not a proposal. The names are being put before a meeting of the political parties, civic groups and others which the military has promised to consult as part of the transition process. Mr Rosa is a well-known personality in Guinea Bissau who is close to the leadership of the Catholic Church. He is likely to enjoy support from the military because the armed forces are dominated by members of his ethnic community. 23 September: Political parties in Guinea-Bissau have rejected the man chosen by military leaders to head a transitional government. Fifteen of the 17 parties consulted by the military rejected the former interior minister, Antonio Artur Sanha, saying it had previously been agreed that the new prime minister should not belong to a political party. An adviser to General Verissimo Correia Seabra, who led the coup, had earlier warned all parties that the names of ministers agreed by the military amounted to a decision, not a proposal. Only one of the parties rejected the military’s choice as interim president, businessman Henrique Rosa. The names were put before a meeting of the political parties, civic groups and others which the military has promised to consult as part of the transition process. (ANB-BIA, Belgium, 23 September 2003)

* Kenya/UE. Accord de coopération — L’Union européenne et le Kenya sont parvenus à un accord de stratégie de coopération pour un montant de 225 millions d’euros pour la période 2003-2007. L’aide européenne portera essentiellement sur l’agriculture et le développement rural, avec un accent particulier sur les routes et un appui budgétaire macro-économique. Sur les fonds octroyés, 170 millions d’euros sont déjà programmés, tandis que 55 millions serviront à couvrir les besoins en cas d’imprévus. En plus de l’appui au développement des communautés rurales, les fonds programmés serviront à apporter une assistance au secteur des transports et à la réfection des routes au nord de Mombasa, qui desservent la région des Grands Lacs. En effet, les pays enclavés de cette région (Burundi, Rwanda, Ouganda et la partie nord-est du Congo-RDC) sont approvisionnés par le port de Mombasa. Il est prévu que la route partant de Mombasa desserve plus tard aussi l’Ethiopie. (PANA, Sénégal, 18 septembre 2003)

* Kenya. Kenya to make AIDS drugs19 September: A Kenyan firm has followed a South African company to become the second African company to manufacture affordable life-prolonging AIDS drugs. Cosmos Pharmaceuticals says production of the generic drugs for the East African market could begin as early as next month following extensive research and development at its Nairobi facility. Kenya, has one of the highest HIV/AIDS infection rates in the world, with about 2.2 million people living with the disease. Currently only 7, 000 receive anti-retroviral drugs at an average cost of about $40 per month per person. The firm’s director Prakash Patel said the company will produce AIDS drugs under the brand names Neviriv, Lemurs, Lazidariv, Stariv and Zidocos. (ANB-BIA, Belgium, 19 September 2003)

* Kenya. Thousands attend Cardinal’s funeral — On 19 September, Cardinal Maurice Michael Otunga was buried at St. Austin’s Cemetery, in the suburbs of Nairobi. The Cardinal died on 6 September. Thousands of Catholics arrived for both the funeral service at Nairobi’s Nyayo National Stadium, and for the burial service. Among the many dignitaries present at the funeral was Kenya’s President Mwai Kibaki. The Cardinal was laid to rest in a simple grave. Cardinal Otunga was ordained to the priesthood in 1950 and became a bishop six years later at the age of 33. He retired as Archbishop of Nairobi in 1997, having been created Cardinal in 1973. (Francis Njuguna, ANB-BIA, Kenya, 20 September 2003)

* Kenya. Oil spill now poses ecological disaster — More than three million mangrove seedlings along Tsunza Bay in Mombasa are in danger of drying up after being covered by an oil spill. And the Kenya Ports Authority (KPA) has instituted investigations to establish the source of the mysterious spill. Residents of Tsunza told The East African Standard that they woke up on 17 September to find their beach totally covered with crude oil that was yesterday still floating on the sea water. The Tsunza Conservation and Development Programme Co-ordinator, Mr Teddy Majaliwa, said three million mangrove seedlings could dry up. KPA Harbour Master and operations manager, Captain Twalib Khamisi, confirmed the spill saying harbour officials had not yet established the source of the spill. Khamisi revealed that KPA had already engaged a African Management Company, to investigate the incident with a view of apprehending the culprits. «The spill originated from around the Kenya Navy base at Mtongwe or the port precincts», said Khamisi. He said the culprit will be forced to mop up the entire 60 kilometres that the spilt oil is covering. (The East African Standard, Kenya, 22 September 2003)

* Kenya. New vice-president apointed — President Mwai Kibaki has named his close ally and veteran politician Moody Awori as vice-president, one month after the death of his previous deputy. Mr Awori, 76, has been the minister for home affairs since President Kibaki led the then opposition National Rainbow Coalition (NARC) to an election victory against the Kenya African National Union (Kanu) which ruled Kenya for 39 years. Mr Awori’s appointment follows the death on 23 August of the former vice-president, Michael Wamalwa at London’s Royal Free Hospital, where he had been undergoing treatment for an undisclosed illness. Mr Awori comes from the Luhya ethnic community — the second largest in Kenya — whose support was crucial in the elections that saw the exit of Daniel Arap Moi, who ruled Kenya for 24 years. (BBC News, UK, 25 September 2003)


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