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WEEKLY NEWS ISSUE of: 23-10-2003

PART #2/4 - BENIN to GUINEA

Part #1/4:  
 Africa => Angola  

   Part #3/4:    
 Kenya => South Africa 

   Part #4/4:      
South Africa => Zimbabwe

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* Benin. Trafficked children freed16 October: A group of 74 children from Benin sold to work in Nigerian granite pits has returned home. The children, some with open wounds, are being cared for by health-workers at a stadium in the Benin capital, Cotonou. Some 15,000 Benin children are thought to work in south-eastern Nigeria. Last month, 116 children were returned. The children told United Nations officials that 13 of their companions had died in the past three months, worn out by smashing and carrying rocks and sleeping in the open without adequate food. Nigerian federal police inspector-general Tafa Balogoun said the children had worked for more than a year in Nigeria’s granite quarries. They were returned to Benin by Nigerian police, under an agreement reached when Presidents Olusegun Obasanjo of Nigeria and Mathieu Kerekou of Benin in August. «The children must be washed, dressed and allowed to rest a little before social workers can start interviewing them to find their parents and return them to their families,» said Benin official Latoundji Lauriano. The two countries will now begin inspections of Nigerian sites where trafficked Benin children may be working, says Benin’s Family Minister. Massiyatou Lauriano. (ANB-BIA, Belgium, 16 October 2003)

* Bénin/Nigeria. Enfants esclaves libérés — Le corps strié de coups, les mains calleuses, 74 enfants-esclaves, dont certains n’ont que quatre ans, étaient soignés jeudi 16 octobre à Cotonou, Bénin, après avoir été enlevés aux trafiquants qui les avaient vendus pour travailler dans les carrières de granit du sud-ouest du Nigeria. La police nigériane a sauvé les garçons mercredi et les a rapatriés au Bénin. Selon les enfants, au moins 13 autres étaient morts au cours des trois derniers mois, d’épuisement, de maladie, de faim et des suites de coups. Une première opération de sauvetage, le 27 septembre, avait permis de renvoyer dans leurs familles 116 enfants employés dans les carrières. Le Bénin est devenu depuis quelques années une plaque tournante du trafic de mineurs, livrant chaque année des milliers d’enfants issus de familles pauvres à l’exploitation et aux abus dans d’autres pays africains. Selon les dernières statistiques, plus de 4.000 enfants victimes de ce trafic sont interceptés chaque année aux frontières béninoises. Au moins 45.000 mineurs béninois seraient exploités au Gabon et plus de 6.000 au Nigeria. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 octobre 2003)

* Botswana. Discriminatory clauses to be removed from Constitution — After years of agitation by Botswana’s minority ethnic groups, the government has finally committed itself to an amendment bill to remove discriminatory clauses in the constitution by the end of the year. «The objective of the bill is...to promote nation building by amending sections 77, 78 and 79 [of the constitution] to render them tribally neutral. We must continue to celebrate the compositeness of our culture and promote our unity in diversity,» President Festus Mogae said last week. The government’s decision follows a report from a presidential commission of enquiry, established in July 2000 under a former minister, Patrick Balopi, to look into complaints by non-Setswana speaking people that the constitution discriminated against them. Sections 77, 78 and 79 guarantee automatic membership in the House of Chiefs to the eight Setswana-speaking paramount chiefs, while minority groups are represented by three members, regarded as sub-chiefs, who are elected to the assembly. «People are saying that the House of Chiefs excludes a whole lot of people like the Bakalanga, Bayeyi, Basubiya, Batswapong, Babira, Basarwa, Bakgalagadi and Baherero. It really contravenes the spirit of equality that is enshrined in the constitution, that we are all equal before the law,» Moiseraele Dibeela, the principal of Kgolagano College of Theological Education, told IRIN. (IRIN, Kenya, 21 October 2003)

* Burundi. Force africaine au complet — Le 18 octobre, les 91 derniers soldats mozambicains de la force africaine (FA) de maintien de la paix au Burundi sont finalement arrivés à Bujumbura. La FA est ainsi au complet, constituée de 1.600 Sud-Africains, 980 Ethiopiens et 290 Mozambicains. Elle a la lourde charge de surveiller la mise en application effective des accords de cessez-le-feu, signés séparément entre le gouvernement et trois des quatre mouvements rebelles burundais depuis bientôt onze mois, notamment en mettant en place des sites de cantonnement pour les ex-rebelles. Mais la FA se heurte à des problèmes financiers, “ce qui ne facilitera pas leur déploiement à l’intérieur du pays”, estime un diplomate. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 octobre 2003)

* Burundi. UK-funded troops land in Burundi 18 October: UK-funded troops sent to disarm rebels in Burundi have arrived in the Central African nation’s capital, Bujumbura. The 217-strong Mozambican contingent aims to help end the decade-long civil war that has claimed an estimated 300,000 mainly civilian lives. The UK Government has given Mozambique £3.7m to help implement the 2002 peace deal between the Burundi Government and three of four Hutu rebel groups. Persistent fighting among rebel factions has undermined hope for peace. Minister for Africa Chris Mullin said the deployment was a significant step for Mozambique and Burundi. «We were pleased to provide assistance to the Mozambique Government to enable this deployment to go ahead,» he said. «The mission is a significant first for African peacekeeping operations. It is a concrete example of the commitment of African leaders to establish peace and security in their own continent.» At a ceremony at Bujumbura airport to welcome the Mozambicans, head of the African Union peace mission in Burundi, Mamadou Bah, said: «We are ready to deploy the contingent in the countryside for the task it was called here for.» The troops are tasked with providing the warring parties safe passage to designated assembly areas and easing the delivery of humanitarian aid. (ANB-BIA, Belgium, 18 October 2003)

* Burundi. Commémoration de Ndadaye — Le 21 octobre, le Burundi a commémoré sobrement le 10e anniversaire de l’assassinat de Melchior Ndadaye, premier président démocratiquement élu du pays. Cet assassinat a été le point de départ d’une guerre civile qui a fait plus de 300.000 morts. Aujourd’hui, les assassins ont été identifiés et jugés, mais les réels commanditaires du crime, au niveau le plus élevé, demeurent toujours dans l’ombre. Dans la capitale Bujumbura, les cérémonies ont commencé mardi peu après 8h du matin, avec une messe célébrée par Mgr Ngoyagoye, évêque du diocèse de Bujumbura, dans la cathédrale Regina Mundi. Au premier rang, étaient présents le président burundais, Domitien Ndayizeye, et son vice-président, Alphonse Kadege. La veille, Jean Minani, président de l’Assemblée nationale de transition (ANT) et président du parti créé par Ndadaye, dénonçant le fait que le procès des commanditaires de l’assassinat en 1993 de M. Ndadaye n’avait pas encore eu lieu, avait réclamé “un procès équitable contre les vrais assassins du président Ndadaye”. (ANB-BIA, Bruxelles, 22 octobre 2003)

* Congo-Brazza. Accrochage avec les Ninja — Le 15 octobre, au moins 13 personnes ont été tuées à Mindouli (sud-ouest du département du Pool), lors d’une fusillade entre des éléments de l’armée et un groupe de miliciens ninja. “Ce n’est pas la reprise de la guerre. Il s’agit d’un incident”, a affirmé le porte-parole du gouvernement. La fusillade a éclaté à la suite d’une altercation. Un groupe de miliciens avait tenté de charger dans les wagons d’un train transportant des produits pétroliers, des colis contenant des denrées alimentaires destinées à être commercialisées dans la capitale. Un responsable du chemin de fer s’y étant opposé, les Ninja ont tiré en l’air. L’armée est intervenue pour rétablir l’ordre. Bilan: 13 morts, dont un soldat, cinq civils et sept Ninja... (IRIN, Congo, 17 octobre 2003)

* Congo (RDC). Réhabilitation des infrastructures — Le 20 octobre à Kinshasa, le vice-président chargé de l’économie et des finannces du gouvernement de transition, Jean-Pierre Bemba, a lancé un programme de réhabilitation et de reconstruction des infrastructures du pays. Initié déjà en novembre 2002 par le précédent gouvernement dans les régions qui étaient sous son contrôle, ce lancement marque maintenant son extension à la totalité du territoire congolais. Le coût du programme, financé par les principaux partenaires de la RDC dont la Banque mondiale à hauteur de $456 millions, est évalué pour la période 2002-2005 à environ 2,5 milliards de dollars pour l’ensemble du pays, a expliqué le ministre du Plan, Alexis Tambwe Mwamba. Il consiste à réhabiliter les infrastructures routières, ferroviaires, fluviales et lacustres, à reconstruire des écoles et hôpitaux, et à améliorer la qualité d’eau potable et la fourniture d’électricité. (D’après AFP, France, 20 octobre 2003)

* Congo (RDC). Les milices rwandaises — Le jeudi 16 octobre, des membres de la société civile du Nord-Kivu ont dénoncé une concentration de troupes rwandaises dans le territoire de Rutshuru, à proximité de la localité de Bunaganda. Ils n’ont toutefois pas été en mesure de donner des précisions sur le nombre de soldats, ni sur leur équipement. Mais alarmés par la possibilité du déclenchement d’une “3ème guerre avec le Rwanda”, ils ont réclamé l’intervention rapide d’une force neutre de la Mission des Nations unies (Monuc). Mardi, le ministre rwandais des Affaires étangères avait accusé Kinshasa d’armer les milices rwandaises hutu à l’est de la RDC, n’écartant pas un retour de son armée au cas où Kigali se sentirait menacé. —Jeudi également, le porte-parole du président Kabila a déclaré que le gouvernement ne veut plus sur son territoire des éléments Interahamwe et des militaires de l’ancienne armée rwandaise qui se sont réfugiés en RDC. “Le président ne peut accepter que ces gens qui ne sont pas des militaires congolais restent au Congo. Ils doivent être désarmés et rapatriés dans leur pays”, a-t-il déclaré à la presse. Il n’a cependant pas indiqué si le gouvernement serait prêt à recourir à la force pour rapatrier ces groupes armés rwandais, évalués à 14.000 par la Monuc (Mission de l’Onu). Le général Diallo, commandant de la Monuc, a évoqué mercredi la possibilité d’arrêter le processus de démobilisation, désarmement et rapatriement de ces groupes armés sur base de volontariat. “L’offre (de retour volontaire) n’intéresse visiblement pas ces combattants rwandais. Il reviendra au gouvernement de décider de leur sort”, a déclaré le général. — Le 20 octobre à Kinshasa, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Charles Murigande, a déclaré qu’il n’y avait plus de soldat rwandais en RDC depuis octobre 2002. Il a souligné “la volonté de Kigali d’appuyer le processus en cours en RDC et de faire en sorte de normaliser les relations entre les deux pays”. Il a toutefois souligné que le gouvernement de Kinshasa devait résoudre le problème des milices rwandaises sur son territoire. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 octobre 2003)

* Congo (RDC)/Rwanda. Militias to be curbed21 October: Rwanda and Congo RDC pledge to work together to curb militia groups threatening Rwanda’s stability. The two countries also agree to reopen embassies in each other’s countries for the first time since they went to war five years ago. This is announced after talks between Rwandan Foreign Minister Charles Murigande and Congolese President Joseph Kabila in Kinshasa. Rwanda accuses the ethnic Hutu militias now based in Congo of being behind the genocide in Rwanda in 1994. In 1998, it invaded Congo, along with Uganda, sparking a five-year-war, which killed an estimated 3 million people. (ANB-BIA, Belgium, 21 October 2003)

* Congo (RDC). Les responsabilités de Kampala en Ituri — Le gouvernement ougandais doit reconnaître sa responsabilité dans les souffrances humaines immenses et les atteintes aux droits humains en Ituri. Il doit prendre des mesures immédiates pour mettre fin à son soutien persistant aux groupes armés et au pillage économique qui entretiennent les atrocités, a déclaré à Kampala Irene Khan, secrétaire générale d’Amnesty International, pour la publication du rapport République démocratique du Congo. Ituri: un besoin de protection, une soif de justice (index AI: AFR 62/032/2003). «Ces dernières années, une multitude de groupes armés, aidés et soutenus par les gouvernements de Kinshasa, de Kampala et de Kigali, ont entretenu des conflits inter-ethniques en Ituri, dressant une ethnie contre l’autre et causant des violences d’une cruauté inimaginable. L’Ouganda reste l’un des principaux acteurs régionaux de ce conflit», a déclaré Irene Khan. En mai 2003, des miliciens ont massacré et mutilé des familles entières, à Bunia. Ils ont visé tout particulièrement les femmes et les fillettes, utilisant le viol comme une arme de guerre. Le recours fréquent et généralisé aux enfants soldats est une caractéristique révélatrice et tragique de ce conflit, qui détruit leur avenir en faisant d’eux à la fois des coupables et des victimes. Pour les neuf premiers mois de cette année, le rapport d’Amnesty International fait état de massacres, de viols, de violences et du déplacement de milliers de civils, commis par divers groupes armés et milices. Certaines des pires atrocités ont été commises à Bunia, au cours des semaines qui ont suivi le retrait rapide des forces ougandaises en mai 2003, et l’échec de l’opération des Nations unies au Congo (MONUC), qui n’a pas protégé les populations. Le rapport reconnaît les tentatives faites pour parvenir à un règlement politique à Kinshasa, mais rappelle que la situation en Ituri constituera un test pour ce processus, qui peut avoir une issue positive ou négative. Le rapport se félicite de la décision du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de prendre en charge les affaires de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis en Ituri. «Sans justice, il n’y aura ni paix ni réconciliation en Ituri. L’impunité ne doit pas être acceptée au nom de l’unité nationale. Le cycle de représailles cruelles, d’attaques et de contre-attaques ne s’arrêtera que s’il est mis un terme à l’impunité pour toutes les violences», a souligné Irene Khan, avant de conclure que «l’attention de la communauté internationale doit se transformer en action, pour protéger les droits humains des personnes vivant en Ituri».    (Amnesty International, 21 octobre 2003)

* Congo (RDC). UN expands its deployment 16 October: The United Nations peacekeeping force in Congo RDC expands its deployment of troops today to more parts of the north-eastern province of Ituri. At least three bases will be established outside the main town, Bunia, where UN peacekeepers have been largely confined since they took over from a French-led force in September. The deployment, to try to prevent further ethnic violence there, was postponed on 15 October due to the poor state of the roads following heavy rain. The UN peacekeepers hope that by opening up the road leading to Beni and Butembo, they will have secured an important route that links Ituri with the Kenyan port of Mombasa. 22 October: MISNA reports that new clashes have been reported in the past few days in Ituri. A group of armed men of the Lendu ethnic group opened fire on a board transporting civilians on Lake Albert. (ANB-BIA, Belgium, 22 October 2003)

* Côte d’Ivoire. Sortir de la crise16 octobre. Le conseil des ministres a interdit toute manifestation publique pour une durée de trois mois en raison des tensions politiques actuelles. Il a également décidé de dissoudre le Groupement des patriotes pour la paix (GPP), milice de “jeunes patriotes” favorables au président Gbagbo. De petits groupes de jeunes se réclamant du GPP avaient saccagé la semaine dernière à Abidjan des agences des principaux services publics. Le conseil a aussi décidé d’assainir le climat médiatique et a demandé au Premier ministre Seydou Diarra d’appliquer le programme du gouvernement tel que prévu dans les accords de Marcoussis. Le lendemain, le Comité de suivi des accords de paix a félicité le président Gbagbo pour ces décisions et a lancé un appel aux Forces nouvelles (ex-rébellion) pour qu’elles reprennent leur place au sein du gouvernement. Il a exhorté toutes les parties ivoiriennes et la société civile à poursuivre leurs efforts pour une sortie de la crise permettant au peuple ivoirien de retrouver une paix véritable. — 20 octobre. Selon un communiqué du ministère de la Sécurité, onze opposants soupçonnés de comploter en vue d’éliminer de hauts responsables politiques et gradés de l’armée ont été arrêtés vendredi dernier. Ces interpellations surviennent moins de deux mois après l’annonce par la police française de la découverte d’un complot visant à déstabiliser la Côte d’Ivoire. Le Rassemblement des républicains (RDR, parti de M. Ouattara), qui a indiqué que les onze appartenaient à sa formation, a parlé d’"arrestations arbitraires" susceptibles de mettre en péril le processus de réconciliation nationale. — 21 octobre Suite à une interpellation de la part du représentant spécial des Nations unies pour la Côte d’Ivoire, Albert Tévoedjrè, le ministre ivoirien de la Sécurité, Martin Bléou, s’est engagé à “clarifier” dans les 24 heures la situation des onze personnes arrêtées, sans toutefois donner de détails sur leur identité. Dans la soirée, les onze militants du RDR étaient libérés, aucune charge n’ayant été retenue à leur encontre, a déclaré leur avocat. (ANB-BIA, de sources diverses, 22 octobre 2003)

* Côte d’Ivoire. Tensions persist16 October: The government bans all public demonstrations, a week after pro-government youths rampaged through the main city of Abidjan, raising tensions in a country still divided despite the official end of a civil war. The violence highlights simmering instability in the world’s top cocoa producer, despite a peace deal meant to end a civil war triggered by a failed coup last year. Government spokesman Adjoumani Kobenan says all public demonstrations are suspended for a period of three months. «Over the past week, spontaneous demonstrations of unprecedented violence and a nameless barbarism have been organized in different parts of Abidjan,» he said after a weekly government meeting. Kobenan said the government had also decided to pursue those responsible for the damage caused during last week’s riot. 17 October: Rebels and opposition parties react angrily to a government ban on street demonstrations. Some political parties say the ban is meant to prevent a march they had planned this weekend to call on President Laurent Gbagbo to respect the terms of a shaky peace deal. 20 October: Ghana’s President Kufuor is trying to arrange a summit in Accra, between Ivorian President Gbagbo and rebel leaders, to unblock the peace process in Côte d’Ivoire which has been deadlocked for the past month. 21 October: The government says that 11 people have been arrested on suspicion of plotting to assassinate political, administrative and military figures. The announcement follows complaints by two main opposition parties that their members have been arrested or abducted. They fear this signals a new round of political oppression, following a three month ban on public marches last week. Police chiefs were unable to confirm the identity of those arrested. Despite a power-sharing government, Côte d’Ivoire remains divided between the rebel-controlled mostly Muslim north and the Christian south, in the hands of President Laurent Gbagbo. — A French journalist is shot dead by a police officer in Abidjan. Diplomats and eyewitnesses say Jean Helene, a reporter for Radio France Internationale (RFI), was killed outside a police station while waiting to interview a number of arrested Ivorian opposition leaders. An officer who allegedly fired the fatal shot in the head has been arrested and is being questioned, Abidjan police said. French President Jacques Chirac says he is saddened by the news of the incident, and demand the authorities «shed light on everything about this assassination». Mr Helene, 48, was an experienced journalist who had reported from Africa for many years. 22 October: President Gbagbo has promised an immediate investigation into the fatal shooting of the French journalist in Abidjan. Foreign journalists in Abidjan are reported to be shocked, sorry and outraged. (ANB-BIA, Belgium, 22 October 2003)

* Côte d’Ivoire. Journaliste assassiné — Le journaliste français, Jean Hélène, correspondant de Radio France Internationale en Côte d’Ivoire, a été assassiné par balles mardi 21 octobre par un policier ivoirien, dans le quartier général de la police ivoirienne à Abidjan, où il attendait la libération des onze opposants arrêtés la semaine dernière pour les interviewer. M. Hélène aurait reçu une balle dans la tête “suite à une altercation avec le policier qui a mal tourné”, selon le porte-parole de la mission française en Côte d’Ivoire. Les autorités ivoiriennes ont d’ailleurs annoncé l’arrestation du policier soupçonné. “C’était un amoureux fou de l’Afrique. Nous aimions tous cette folie et cette passion”, a déclaré à l’antenne de RFI Jérôme Bouvier, directeur de la rédaction. Jean Hélène est né en 1953 à Mulhouse, et était devenu un collaborateur de Radio France Internationale en tant que pigiste en 1988. Amoureux de l’Afrique, il a intégré la rédaction en 1998 en tant que journaliste spécialisé avant de partir pour Libreville, au Gabon, en tant qu’envoyé spécial permanent à partir de novembre 1999. Il ainsi couvert les guerres du Rwanda, de République démocratique du Congo, de Somalie et du Liberia. (D’après AP, 22 octobre 2003)

* Erythrée/Ethiopie. La paix menacée — Le 18 octobre, l’Erythrée a évoqué un risque de nouvelle guerre dans la Corne de l’Afrique. En cause: le refus de l’Ethiopie de reconnaître la frontière entre les deux pays tracée par une commission indépendante mise sur pied à la suite d’un accord international. Signé en 2000, cet accord d’Alger avait mis fin à une guerre de deux ans (70.000 morts) entre les deux voisins. Le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, a de nouveau contesté, devant le Parlement, le tracé de cette frontière, la qualifiant d’"illégale" et appelant à une médiation de l’Onu. - 20 octobre. Lors d’une conférence de presse à Asmara, l’envoyé spécial de l’Onu en Ethiopie et en Erythrée, M. Legwaila, a appelé les parties concernées à un retour au calme. Il a souligné que, malgré les tensions politiques, la situation dans la zone frontalière demeurait stable sur un plan militaire, et il a demandé aux journalistes d’éviter d’alarmer outre mesure la population. (La Libre Belgique, 20 octobre 2003)

* Ethiopia. Resisting the border ruling16 October: Ethiopia’s prime minister has warned that the border dispute with Eritrea could erupt at any time. Meles Zenawi told Members of Parliament (MP)s that any attempt to force Ethiopia to accept the legally binding decision would raise tensions. A Hague-based commission was set up to rule on the demarcation of the 1,000 km border but awarded the hotly-disputed village of Badme to Eritrea. He said his government did not want to see a return to war, and emphasised that urgent action was needed. «It is impossible to say that these illegal and unjust decisions must be implemented as they stand,» he said in a speech to Ethiopia’s parliament. Mr Meles said that he felt that dialogue with Eritrea was the way forward, as had occurred after an international ruling over a territorial dispute between Nigeria and Cameroon. (ANB-BIA, Belgium, 16 October 2003)

* The Gambia. Army takes to farming — Africa’s many coups have led some countries on the continent to devise other ways of engaging their armed forces. The aim is to make the military more productive and relevant to society, instead of toppling elected governments. In The Gambia, the army men and women are being provided with various skills including farming. Every morning after their normal military parade in the main army barracks in Yundum, about 25 kilometres from the capital, Banjul, the soldiers are lined up for their day’s tasks on the farm. They are proving just as capable and efficient on the farm as they would in their barracks or when they are manning guard posts dressed in their military fatigue, armed with AK47 guns. The army has already cultivated over 40 hectares of land including rice, maize, water melon, bitter tomato and other foodstuffs that are often consumed in the barracks. In addition to the farm, the soldiers are also being allocated a huge piece of land so they can grow fresh vegetables to supplement their meals. (BBC News, UK, 21 October 2003)

* Ghana. Ashanti board backs Anglo bid15 October: Ghana’s biggest gold miner, Ashanti Goldfields, has decided to back a $1.4bn buyout offer from UK-South African giant AngloGold. Anglo clinched the deal by raising its offer to 29 shares per 100 Ashanti shares from 26. Ashanti’s shareholders —including Ghana’s government, which holds 17% — must now back the deal. But jilted suitor Randgold Resources is considering upping its own $1.5bn offer by offering more cash and fewer shares. The response of investors was to back Anglo and sell Randgold shares. (ANB-BIA, Belgium, 15 October 2003)

* Guinée. La présidentielle fixée au 21 décembre — Citant un décret signé du président Lansana Conté, les médias guinéens ont annoncé, mardi 21 octobre, que l’élection présidentielle en Guinée aura lieu le 21 décembre prochain. Ce scrutin était déjà prévu en décembre, mais aucune date officielle n’avait jusqu’alors été fixée. Le 14 septembre, l’actuel chef d’Etat, malade, avait déclaré qu’il se portait candidat à sa propre succession, selon la demande exprimée en janvier par sa formation, le Parti de l’unité et du progrès (PUP). Le 19 octobre dernier, c’était au tour de l’Union des forces républicaines (UFR, opposition) de présenter son candidat, l’ancien Premier ministre Sidya Touré. Arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 1984, élu président en 1993 et réélu en 1998, Lansana Conté n’aurait donc pas pu se porter candidat. Mais un référendum constitutionnel organisé en novembre 2001 a supprimé la limitation du nombre de mandats (deux), permettant ainsi au général-président de se représenter. (D’après AFP, France, 21 octobre 2003)


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