ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles - Belg TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: anb-bia@village.uunet.be _____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 13-01-2000 PART #1/2 (Africa -> Eritrea) (From Ethiopia to Zimbabwe see 13b_01_2k) * Africa. Action against the Media - Congo RDC: On 3 January, Freddy Loseke Lisumbu La Yayenga, managing editor of the Kinshasa newspaper La Libre Afrique, published three time a week, was arrested at his home by a group of soldiers. Also, the organisation Journalists in Danger recalled on 6 January, that two journalists and a newspaper vendor have been illegally and arbitrarily detained for two months and one month, respectively. Djibouti-Ethiopia: According to information gathered by Reporters sans Frontieres (RSF), Amir Adaweh, the Djibouti-born editor-in-chief of La Republique, has been held at Harer (in the east of Ethiopia) for more than 7 months in particularly harsh conditions. Ethiopia: In a letter (10 January) to the Ethiopian Prime Minister, the World Association of Newspapers has expressed its serious concern at the continued imprisonment of at least 8 Ethiopian journalists. Togo: In a letter to President Eyadema (5 January), RSF asks that the new Press Code not be proclaimed. Zimbabwe: On 6 January, the trial of Sunday Standard journalists Mark Chavunduka and Ray Choto has been deferred to July 2000. (ANB-BIA, Brussels, 11 January 2000) * Afrique. Croissance - L'Afrique sub-saharienne, en particulier le Mozambique, le Botswana et l'Angola, sera la region du monde qui connaitra la croissance la plus rapide cette annee, grace a la reprise des matieres premieres, estime l'institut britannique Economist Intelligence Unit. Globalement, le produit interieur brut (PIB) mondial augmentera de 2,8%, contre 2,5% en 1999, et l'Afrique aura une croissance d'environ 4%. "Le monde en 2000 sera plus riche qu'il n'a jamais ete, meme si cela n'apporte guere de reconfort au 1,3 milliard de personnes qui vivent encore avec moins d'un dollar par jour", observe l'institut. (La Croix, France, 11 janvier 2000) * Afrique. L'Onu et le sida en Afrique - Le 10 janvier, pour la premiere fois dans son histoire, le Conseil de securite de l'ONU a consacre une session a un probleme de sante: "l'impact du sida sur la paix et la securite en Afrique". D'apres l'ONU, sur les 33,6 millions de personnes infectees dans le monde, 70% vivent en Afrique sub-saharienne. En 1998, 2 millions de personnes sont mortes de sida en Afrique, dix fois plus que le nombre des victimes des guerres sur le continent noir. Le secretaire general Kofi Annan a souligne que la maladie menace la stabilite de plusiers pays africains par le nombre de victimes qu'elle fait parmi l'elite. Le vice-president americain Al Gore a annonce que les Etats-Unis pensent affecter quelque $150 millions de plus a la lutte contre le sida en Afrique, en particulier pour des programmes de prevention et le financement de medicaments bloquant la transmission de la mere a l'enfant. (D'apres De Standaard, Belgique, 11 janvier 2000) * Africa. USA boost for AIDS fight - US Vice-President Al Gore has announced plans for a major financial contribution to the fight against AIDS. Mr Gore told a special meeting of the UN Security Council devoted to Africa that the US Government will ask Congress to approve an extra $100 million to combat AIDS. The UN estimates that 13 million of the 16 million people who have died from AIDS were from Africa. Governments in Southern Africa have broadly welcomed the UN meeting on AIDS and HIV infection. (ANB-BIA, Brussels, 12 January 2000) * Afrique Centrale. Les armes flambent - Consequence inattendue de la guerre en Tchetchenie: alors que les combats contre les rebelles de Grozny conduisent l'armee russe a consommer toujours plus d'armements, les tarifs des materiels militaires traditionnellement brades en Afrique risquent d'augmenter de maniere vertigineuse. Cette hausse des prix menace le ravitaille- ment des belligerants en Angola et en RDC, et concerne aussi le transport, assure jusqu'ici a un tarif preferentiel par les compagnies aeriennes ex-sovietiques. La Russie et l'Ukraine ont profite de la derniere decennie pour ecouler une veritable armada (helicopteres, avions, blindes, pieces d'artillerie et armes legeres) en Afrique centrale. (Jeune Afrique, France, 11-17 janvier 2000) * Algerie. 8e anniversaire de la demission du president Chadli - Huit ans apres le depart controverse d'un president qui semblait etre dispose a cohabiter avec un Front islamique du salut (FIS) triomphant, l'Algerie n'est toujours pas sortie d'une situation qui a pris une dimension tragique. Plus de 100.000 morts et plusieurs milliers de disparus, selon certaines estimations, ont ete enregistres depuis le debut de la violence armee, un mois apres le depart de Chadli. Le president, le jour de sa demission, avait declare a la television qu'il ne voulait pas assumer les consequences de ce qui allait se produire a la suite de la victoire ecrasante du FIS, apres le premier tour des elections legislatives du 26 decembre 1991. Au lendemain de ce scrutin, les anti- islamistes constataient le tres faible taux de participation: 23%, soit 3,5 millions d'electeurs avaient vote, sur les 12 millions du corps electoral. Or le FIS etait assure de la majorite absolue des le premier tour et certaines declarations extremistes de responsables du FIS pendant la campagne electorale suscitaient une inquietude certaine pour l'avenir. (D'apres AP, 11 janvier 2000) * Algerie. Amnistie pour l'AIS - Le 11 janvier, dans un communique transmis en fin d'apres-midi a l'agence officielle APS, le president Abdelaziz Bouteflika declare avoir pris un decret "portant grace amnistiante au profit des membres de l'organisation dite AIS". L'AIS, (Armee islamique du salut), qui a decide unilateralement de cesser le feu en 1997, a aussi accepte de se "dissoudre definitivement, de se "reinserer dans la societe" et de "remettre toutes ses armes aux autorites". Le 7 janvier, 45 nouveaux combattants s'etaient rendus aux autorites militaires de Jijel, rapporte le quotidien 'Liberte'. Depuis la promulgation de la loi sur la concorde civile, le 13 juillet 1999, qui prevoit l'amnistie pour les membres des groupes armes en contrepartie de leur reddition avant le 13 janvier, 1.200 combattants se seraient deja rendus. Les organisations qui rejettent la politique de reconciliation nationale du president algerien sont principalement le GIA d'Antar Zouabri et le Groupe salafiste pour la predication et le combat (GSPC) d'Hassan Hattab. Lors du mois de jeune sacre musulman de ramadan, acheve la semaine derniere, ces groupes ont tue plus de 180 personnes dans des attentats ou des tueries, selon la presse. Bien qu'ils connaissent des dissensions et des defections, ils ont rejete a plusieurs reprises les appels du president Bouteflika, considerant qu'ils n'avaient pas a traiter avec un pouvoir impie. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 janvier 2000) * Algeria. Towards an amnesty - 11 January: President Bouteflika decrees a blanket pardon for members of the Islamic Salvation Army (AIS), two days before the deadline for all Islamic militants to lay down their arms. The President says that the terrorist group has decided to "definitively dissolve itself". His decree "exonerates AIS members, opening the way for a complete and total reintegration into Algerian society." The decree appears to open the way for AIS members to cooperate with security forces in tracking down Islamic extremists who refuse to end their battle for an Islamic state. 12 January: Thousands of fresh troops backed by helicopter gunships deploy in Algeria's main hotbeds of violence, on the eve of a big assault against radical Muslim rebels. President Bouteflika has vowed an all-out attack against guerrillas who refuse to surrender to the authorities before 13 January, when a six-month-old amnesty expires. (ANB-BIA, Brussels, 13 January 2000) * Algerie. Les combattants de l'AIS indemnises - L'accord passe entre l'etat-maior et Madani Mezrag, chef de l'Armee islamique du salut (AIS), portant sur la dissolution de cette derniere a partir du 13 janvier a un cout financier. Il prevoit une prime de 10.000 dinars (DA) --environ 1.000 FF -- pour chacun des 1.200 combattants de l'AIS. Les troupes de Merrag sont scindees en deux categories. La premiere regroupe ceux qui deposent definitivement les armes. Leur reddition doit se faire en trois vagues de 200 combattants. Les 600 restants devraient constituer une force suppletive dans la lutte contre les maquisards des Groupes islamiques armes (GIA). Une indemnite mensuelle de 3.000 DA sera versee aux premiers et ce, jusqu'a leur integration socio-economique. Quant aux seconds, l'accord prevoit de leur allouer un salaire equivalent a celui accorde aux membres des groupes d'autodefense: 15.000 DA. Certains dirigeants de l'AIS devraient quitter le pays pour des raisons inherentes a leur propre securite. Des contacts ont ete pris, notamment avec des pays du Golfe, pour leur trouver un point de chute. (Jeune Afrique, France, 11-17 janvier 2000) * Angola. Mouvements de troupes - L'armee angolaise s'est deployee a la frontiere de la Zambie dans le cadre d'une offensive destinee a liquider des positions rebelles de l'Unita. Ces mouvements de troupes, selon la rebellion, interviennent peu apres une mise en etat d'alerte de l'armee zambienne qui a pris position dans les regions situees a la frontiere des provinces angolaises de Moxico (est de l'Angola) et Cuando-Cubango (sud-est de l'Angola). Les autorites de Lusaka craignent que l'armee angolaise ne poursuive les rebelles sur le sol zambien. (Liberation, France, 8 janvier 2000) * Angola. Prayers for the nation - A war ravaged Angola which has claimed many lives for years now, has forced Church Leaders in Angola to offer prayers to Almighty God for His Divine Intervention. World Vision Marc News letter, Marc reports that World Vision, Angola, recently called various Churches and church organisations to meet in Angola and pray to God for a peaceful solution to their political problems. "Nearly 50 Angolan Church Leaders, representing Protestants, Roman Catholic, Evangelical, and Independent Church bodies met in Angola", World Vision said. Participants prayed for racial and ethnic reconciliation. (Binson Musongole, Malawi, 9 January 2000) * Angola. UNITA and border conflicts - 7 January: The Angolan army is reported to have deployed troops along the border with Zambia, as part of its campaign against UNITA rebel forces. The government troop movements follow a decision by Zambia to put its own army on a state of alert along the Angolan border. South African national radio says Zambia has massed troops along its western border with Angola to prevent Angolan soldiers from pursuing UNITA rebels into Zambian territory. 8 January: Zambia's government denies reports it is deploying troops on the Angolan border. 9 January: According to the head of the UN Sanctions Committee for Angola, measures imposed against UNITA are more effective than they ever have been. Robert Fowler, who is also Canada's ambassador to the UN, was speaking at the start of a week- long visit to Angola to examine how UN sanctions against UNITA might be strengthened. 11 January: Robert Fowler, chairman of the UN sanctions committee is visiting Andulo, the former headquarters of UNITA, to investigate the origins of UNITA's weapons. The UNHCR reports that thousands of Angolans have fled fighting at home, for refuge in western Zambia since the beginning of the month. (ANB- BIA, Brussels, 12 January 2000) * Angola-Israel. Le torchon brule. - Le president angolais, Jose Eduardo Dos Santos, menace de suspendre les relations diplomatiques avec Israel, suite au gel d'une commande de materiel de defense d'un montant de 30 millions de dollars passee par Luanda aupres d'Israel Aircraft Industries. A l'origine, la querelle que se livrent deux representants de la compagnie pour le paiement de la commission liee a cette vente. Quand, en effet, les deux marchands d'armes impliques, Pedro Schlisser et Moshe Britsch, ont decide de se separer, la compagnie mere a decide d'attribuer a ce dernier les 3 millions de dollars de la prime du contrat, signe quand les deux etaient encore associes. La presidence angolaise a convoque l'ambassadrice de l'Etat hebreu, Tamar Golan, pour lui signifier que l'affaire remet gravement en question les relations bilaterales. La signature de plusieurs accords de cooperation militaire que Luanda avait programmee avec lsrael est donc serieusement compromise. Pour desamorcer la crise, le ministere des Affaires etrangeres israelien a depeche un envoye special, Binyamin Oron, qui doit rencontrer Dos Santos et les vendeurs d'armes. (Jeune Afrique, France, 11-17 janvier 2000) * Botswana/Zimbabwe. Guerre du rail - Les voyageurs empruntant le train entre le Botswana et le Zimbabwe subissent des desagrements lies a l'arret ferroviaire entre le deux pays effectif depuis le 1er janvier. En decembre, la compagnie des chemins de fer du Botswana avait publie l'information que les trains s'arreteraient desormais a Francistown, ce qui implique la fin du trafic ferroviaire direct entre les deux pays. La "guerre du train" a commence en 1997, lorsque le Zimbabwe a decide de mettre en place une ligne directe vers l'Afrique du Sud, en depit des protestations du Botswana qui assurait cette liaison auparavant. Depuis juillet dernier, le Zimbabwe a reconfigure tout son trafic ferroviaire vers l'Afrique du Sud, naguere transitant necessairement par le Botswana qui en retirait plusieurs de millions de dollars par an. Le mois dernier, le president du Zimbabwe s'est rendu au Botswana pour trouver une solution au conflit; l'examen du dossier a ensuite ete transmis aux ministres des transports. (D'apres PANA, 9 janvier 2000) * Burundi. Important remaniement ministeriel - Le president Pierre Buyoya a effectue, mardi 11 janvier, un important remaniement ministeriel, apparemment en reponse a la montee des critiques sur la situation economique dans le pays: cinq nouveaux ministres et une permutation. Parmi les ministres remplaces se trouvent ceux de la Defense et des Finances, impliques, selon certains "experts", dans des affaires de commerce illegal et de corruption. Des observateurs soulignent aussi le ressentiment grandissant de la population contre la politique economique du gouvernement, surtout face aux recentes decisions, telles que la montee du prix du carburant, de la biere et des impots. Selon un communique de presse de la presidence de la Republique, ce remaniement tient compte de la periode difficile que traverse le pays et integre le souhait general de trouver des solutions aux multiples defis que doit relever le Burundi. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 janvier 2000) * Cameroun. Liberation de 236 prisonniers - Lundi 10 janvier, 236 prisonniers ont ete liberes de la prison centrale de Kodengui, a Yaounde, et 235 autres ont beneficie des remises de peines suite aux mesures de grace decretees par la president Paul Biya a la faveur du nouvel an. Parmi les personnes graciees figurent 10 femmes et des mineurs. Le directeur de la prison, M. Jean-Marie Pongmoni, s'est dit tres satisfait par ces mesures qui permettront de decongestionner un peu plus le penitencier. La prison de Yanoude, construite pour moins de 1.000 prisonniers, comptait, avant la liberation de ces 236, environ 3.200 detenus, parmi lesquels, plus de 2.000 en detention preventive. La promiscuite qui sevit ici, preoccupe les autorites penitentiaires qui ne cessent de lancer des appels afin qu'une solution soit trouvee aux lenteurs judiciaires, principale cause de ce debordement. Ce geste ne modifie en rien les graves violations contre les libertes de l'homme, les lois judiciaires, le respect de la personne et du droit, la corruption et le clientelisme diffuses parmi les personnes qui devraient administrer la justice et au sein de la police. Le silence a egalement ete fait autour de la situation des prisonniers politiques et de la disparition de certains d'entre eux dans des cellules de diverses factions policieres. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 janvier 2000) * Cameroon. Biya pardons hundreds of prisoners - President Paul Biya has pardoned hundreds of prisoners in the country, including 236 prisoners from Kodengui central prison in Yaounde. An additional 235 prisoners had their prison terms reduced following the amnesty decreed by Biya as part of "an end-of-the-year present to the people concerned and to their families". (Norbert N. Ouendji, PANA, 11 January 2000) * Congo (RDC). Droits de l'homme - Dans un rapport publie le 10 janvier, Amnesty International denonce "une violente compagne de repression" en RDC contre des opposants politiques, des journalistes, des defenseurs des droits de l'homme et des militants syndicaux. "Toute forme de dissension, qu'elle soit reelle ou supposee, est severement reprimee par les forces de securite", estime le rapport. "La plupart des detracteurs presumes du gouvernement sont detenus sans inculpation ni jugement. Certains sont cependant traduits en justice et condamnes a de lourdes peines d'emprisonnement, souvent par la Cour d'ordre militaire, un tribunal d'exception". - Par ailleurs, on apprend que Charles Mfwamba Mukendi, directeur du Centre de formation populaire kasai, a ete libere jeudi 6 janvier. Il avait ete arrete le 22 octobre 1999 a Mbuji-Mayi (Kasai oriental) a cause de la publication d'un rapport sur les violations des droits de l'homme au Kasai, et transfere a Kinshasa le 2 novembre. (D'apres Le Soir et autres, Belgique, 10 janvier 2000) * Congo (RDC). Congo Talks - 7 January: President Laurent Kabila has agreed to attend meetings at the United Nations Security Council intended to revive the Congo peace process. The Council President, United States envoy Richard Holbrooke, said most of the countries involved in the Congo conflict would also be represented at the session, which is due to begin on 24 January. Also, Three Congolese rebel factions begin, today, a second round of talks in Uganda in an effort to unify their efforts. The talks in Kabale, are a continuation of discussions held last month when the rebels agreed to greater cooperation The talks have brought together the two rival Congolese Rally for Democracy factions --one led by Emile Ilunga and backed by Rwanda, and the other led by Ernest Wamba dia Wamba and supported by Uganda. Jean-Pierre Bemba, leader of another Ugandan-backed group, the Congolese Liberation Movement, is also attending the talks. 9 January: Rebel leaders at Kabale call for international sanctions against President Kabila for violations of the Lusaka peace accord, which was supposed to bring lasting peace. The rebels leaders say President Kabila and his allies have violated the accord at least 93 times since it was signed in July. 12 January: President Kabila wants the United States to demand the pullout of Ugandan and Rwandan troops from his country before he agrees to attend the UN talks in New York. He set the condition in an interview on Congolese television on the evening of 11 January. Hours earlier, state radio had reported he would attend the 24 January session of the UN Security Council. (ANB-BIA, Brussels, 10 January 2000) * Congo (RDC). Within Congo - 10 January: Amnesty International has condemned what it says is a violent campaign of repression by the government of Congo RDC. A report which followed a fact-finding visit by Amnesty International to the country last August, says journalists and opposition activists have been detained, beaten and tortured. A military court has sentenced two Lebanese men to death for trading in foreign currency with rebel forces. Heavy fighting has been reported in the city of Dongo, situated along the Congolese bank of the Ubangi River (northern Congo RDC). Forces faithful to President Kabila seem to be threatened by the advance of rebels of Jean-Pierre Bemba, leader of the Congolese Liberation Movement (MLC). MLC rebels claim to have successfully pushed back an offensive by Kabila's forces, aimed at recapturing the city of Gbadolite in northern Congo RDC. (ANB-BIA, Brussels, 11 January 2000) * Congo (RDC). Accusations - Le forum des chefs rebelles du Rassemblement congolais pour la democratie (RCD), du Rassemblement congolais pour la democratie-Mouvement de liberation (RCD-ML) et du Mouvement de liberation du Congo (MLC) se reunissant a Kabale, Ouganda, au cours du week-end, s'est mis d'accord sur les regles de procedure pour le project d'unification des groupes rebelles, ainsi que pour les roles des commissions politique et militaire en resultant. Le 8 janvier, ils ont accuse le president Kabila de violations de l'accord de paix de Lusaka et appele a des sanctions internationales. Ils ont ainsi fait etat de 93 violations de l'accord par les troupes gouvernementales et leurs allies depuis la signature du document en juillet. Jean-Pierre Bemba, dirigeant du Mouvement congolais de liberation, a ainsi accuse les forces du president Laurent-Desire Kabila d'avoir rompu le fragile cessez-le- feu, en vigueur depuis cinq mois, en prenant le controle du petit village de pecheurs de Kwalungu, sur le fleuve Congo. Ses forces ont alors reconquis en guise de represailles la localite voisine de Nkonya (440 km au nord-est de Kinshasa), tuant 21 soldats et faisant 15 prisonniers. Parallelement, le ministere namibien de la Defense, l'un des soutiens de Kinshasa, a accuse les rebelles de masser des troupes pres des villes de Debendele, Kabinda, Ikebo (province de l'Equateur, nord-est) et de bloquer l'approvisionnement en eau de Bodende, occupee par l'armee reguliere. De plus, les rebelles tireraient sur les avions larguant de l'aide aux forces alliees pres d'Ikela (700 km au nord-est de Kinshasa). Cette recrudescence des combats intervient alors que l'ambassadeur des Etats-Unis a l'ONU, Richard Holbrooke, a invite toutes les parties au conflit a se retrouver le 24 janvier au siege des Nations unies pour relancer le processus de paix. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 janvier 2000) * Congo (RDC). Tshisekedi junior sort de l'ombre - Etienne Thsisekedi Mpumbwe junior -- neveu d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba, chef de l'Union pour la democratie et le progres social (UPDS, le plus connu des opposants de Mobutu et de Kabila) -- a decide de sortir de l'ombre pour "relancer la dynamique" des accords de Lusaka. A 46 ans, Tshisekedi junior affirme travailler depuis 1975 dans la clandestinite "avec des amis", pour obtenir la chute de Mobutu d'abord, Kabila ensuite. Thsisekedi junior lance donc un appel aux commandants rebelles pour qu'ils "figent leurs positions" afin de montrer que "ce n'est pas nous, le camp rebelle, qui violons le cessez-le-feu mais Kabila". Son appel s'adresse aussi aux chefs rebelles, avec qui il "entretient de bonnes relations" -- ainsi "surtout" qu'avec "leurs allies", l'Ouganda et le Rwanda -- pour qu'ils cessent les querelles qui "les discreditent". Il demande a l'opposition non armee de lui apporter "son concours pour contribuer au retablissement de la paix au Congo", et au president Kabila de "s'arreter un moment et reflechir". (D'apres M.-F. C., La Libre Belgique, 12 janvier 2000) * Cote d'Ivoire. Tension eases - 7 January: Shops and businesses in Abidjan return to normal operations, easing fears of army discontent. Many shop in Plateau had closed hurriedly on 6 January in the afternoon, after reports of shotting and troop movements swept the port city of three million people. Opposition leader Alassane Ouattara says he has forgiven former president Bedie, in spite of all the rough times and deprivations he suffered in his hands. He says Bedie was toppled by a popular revolution. 8 January: The Democratic Party of Cote d'Ivoire (PDCI) sends former president Bedie on "compulsory leave". This means he has effectively lost the chairmanship of the party. 11 January: France announces that it is partly suspending its military cooperation with Cote d'Ivoire. 12 January: the biggest opposition party, the Ivorian Popular Front led by Laurent Gbagbo -- has ended its boycott of the government. All four of its appointed ministers join a cabinet meeting in Abidjan. The party had complained that ministerial appointments favoured a rival opposition group. The European Union has sent a strong team to Cote d'Ivoire to look into what happened to its mission 18 billion CFA given to the country as medical aid. (ANB-BIA, Brussels, 13 January 2000) * Cote d'Ivoire. Gouvernement de transition - 9 janvier. Sur fond de tensions diverses dans les camps militaires, tout le monde semblerait cependant trouver sa place au sein du gouvernement de transition, l'instance d'arbitrage entre militaires et civils. Le colonel Doue, numero quatre de la junte, recevrait un portefeuille plus etoffe, sous la pression de l'armee. Le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, qui a examine de nouvelles offres de postes ministeriels (deux nouveaux ministeres en sus des quatre deja offerts), a declare ne pas vouloir perturber la transition et devrait participer a la gestion du pays. Le Rassemblement des republicains de M. Ouattara constituerait toutefois l'armature du gouvernement. 10 octobre. Le quotidien 'Fraternite-Matin' publie un communique dans lequel le general R. Guei affirme que le gouvernement ferait "tous les efforts necessaires pour honorer ses paiements envers ses creanciers publics et prives" et pour payer les salaires. 11 octobre. Paris annonce qu'une partie de la cooperation francaise serait suspendue dans l'attente de mesures en faveur du retour a la democratie. La mesure la plus spectaculaire est l'interruption de la cooperation militaire: 16 assistants militaires sur 37 ont cesse leur activite, tout en restant sur place. 12 janvier. Le FPI fait son entree officielle dans le gouvernement de transition, avec quatre ministres. Deux autres portefeuilles seront attribues plus tard. Dans un communique transmis a l'AFP, le general Guei annonce son intention de creer un "conseil consultatif constitutionnel", dont la composition doit etre "la plus large possible et s'etendre aux partis politiques, aux organisations syndicales, aux associations et aux organisations religieuses". 13 janvier. Dans un entretien paru dans "La Croix" d'aujourd'hui, le general Guei redit qu'il ne sait "pas encore" s'il sera candidat a la prochaine election presidentielle. (ANB- BIA, de sources diverses, 13 janvier 2000) * Egypt. "Hand outs" for religious violence victims - The Egyptian government is reported to be compensating the victims of recent clashes between Muslims and Coptic Christians. The government newspaper, Al-Gomhuriya, quoted the social affairs minister, Amina al-Guindi, as saying that $900 would be given to every family which lost someone in the violence. She said every injured person and owner of a business that was destroyed would receive $300. (BBC News, 9 January 2000) * Eritrea. African Language and Literature Conference - A week- long conference on African Language and Literature has opened is Asmara. Several hundred delegates from all over the world are attending the meeting, including some well-known African writers such as Ngugi Wa Thiongo of Kenya and the Egyptian, Nawal el- Sadawi. Issues to be addressed are wide-ranging -- everything from the relationship between technology and culture, to African drama and women's literature. (BBC News, 11 January 2000) * Erythree. Conference sur les litteratures africaines - A Asmara, Erythree, a ete inauguree le 11 janvier une conference internationale intitulee: "Against all odds: African languages and literatures in the 21st century" (Contre toute entrave: les langues et les litteratures africaines au 20eme siecle). L'initiative culturelle, qui se conclura lundi 17, a ete organisee par la Outreach Cooperative Extension, de l'universite de l'Etat de Pensylvanie (Penn State University), avec la coordination du prof. Charles Cantalupo. Les objectifs declares de la conference sont tres ambitieux: "Against all odds", declarent des representants de la Penn State University, "entend rassembler tous ceux qui utilisent le langage de la litterature pour incarner leurs reves d'un monde meilleur". La crise de l'Erythree avec sa voisine ethiopienne ne devrait causer aucun probleme, le front se trouvant loin de la capitale. La situation du pays symbolise en outre toutes les difficultes et les handicaps que les artistes et auteurs africains ont du et doivent encore affronter pour reussir a exprimer leur art et leurs richesses culturelles. (D'apres Misna, Italie, 12 janvier 2000) End of Part 1 of 2 (From Ethiopia to Zimbabwe see 13b_01_2k)