ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles - Belg TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: anb- bia@village.uunet.be _____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 24-02-2000 - PART #2/2 (Lesotho => Zimbabwe) ====> (From Africa to Kenya see 24a_02_2k) * Lesotho. Bachelor King weds - 18 February: King Letsie III of Lesotho has married science graduate Karabo Motsoeneng in a ceremony attended by thousands of people in the capital, Maseru. Former South African President Nelson Mandela was among the dignitaries who arrived for the ceremony. The national sports stadium was filled to capacity with 40,000 people, with thousands more being turned away. The marriage ceremony was conducted by Maseru's Roman Catholic Archbishop Bernard Mohlalefi. The King has said that Ms Motsoeneng, a commoner, will be his only bride. Presidents Festus Mogae of Botswana, Bakili Muluzi of Malawi, and Joachim Chissano of Mozambique attended the wedding, as did former Zambian President Kenneth Kaunda. Another guest was South African Home Affairs Minister Mangosuthu Buthelezi -- the man who controversially ordered the South African army into Lesotho during a short spell as acting President in 1998. (BBC News, 18 February 2000) * Libye. Lockerbie: le procureur demissionne - Le 16 fevrier, le procureur general d'Ecosse, Lord Hardie, a remis sa demission, un geste qui risque de nuire au proces des auteurs presumes de l'attentat de Lockerbie qui aura lieu aux Pays-Bas. De source proche de l'affaire, on indique que le depart de Lord Hardie, qui n'a en soi rien d'exceptionnel, souligne neanmoins la faiblesse du dossier instruit contre les deux suspects. Son successeur n'a pas ete designe mais, selon la pratique ecossaire, son poste devrait vraisemblablement etre repris par son numero deux, Colin Boyd. (Le Monde, France, 19 fevrier 2000) * Madagascar. Cyclone Eline - Le cyclone Eline, qui a touche Madagascar dans la nuit du 17 au 18 fevrier, a fait sept morts a Antananarivo et des degats materiels tres importants dans la capitale, selon un dernier bilan. Les quartiers populaires, ou sevit deja le cholera, restaient menaces d'inondation. Aucune evaluation de la situation sur les regions de la cote est, les plus touchees, n'etait encore disponible le 20 fevrier. Eline pourrait ensuite atteindre le Mozambique. (Liberation, France, 21 fevrier 2000) * Malawi. Privatisation concerns - As concern for the slow pace of Malawi's privatisation programme launched five years ago spreads across the country, the commission responsible seems to have admitted its shortfalls. Now the Privatisation Commission (PC) has called on foreign consultants for guidance. Since the PC began its work in 1996, 32 companies have been privatised. This month, the PC announced it has engaged international consultants to study the commercial viability of a new company formed by dividing the Malawi Posts and Telecommunications (MPTC), originally state-owned. The Government intends to split the MPTC into the Malawi Postal Corporation, and Malawi Telecom Limited -- two separate entities each with its own management. The idea is to leave the slow profit- making postal services to the Government, and to sell Malawi Telecom to the private sector. Presently, Malawi's private sector is suffering from degraded infrastructures and the adverse effects of liberalisation which has brought cheap imported goods into Malawi, to the detriment of local industry. A lot of workers have lost their jobs due to massive lay-offs, as local companies close down. However there is evident interest in the private sector for to buying shares in the major big profit-making organisations. The Malawi Confederation of Chambers of Commerce and Industry (MCCCI), is encouraging the buying of shares through consortia, to allow for local participation. (F.Hobbs Gama, ANB-BIA, Malawi, 14 February 2000) * Maroc/Algerie. Relance de l'Union du Maghreb arabe - Le roi Mohammed VI du Maroc et le president algerien Bouteflika ont decide de relancer l'Union du Maghreb arabe (UMA), rapportent les medias officiels des deux pays. Dans un message adresse le 16 fevrier au roi Mohammed VI, le president Bouteflika a reaffirme la volonte de l'Algerie de "consacrer les relations de fraternite" entre les deux pays et de relancer le processus d'edification du Maghreb arabe. En reponse, le souverain marocain ecrit etre convaincu que cette union etait "une necessite geostrategique". Creee en 1989, l'UMA, qui reunit le Maroc, l'Algerie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie, n'a jamais reellement decolle en raison des divergences opposant le Maroc et l'Algerie, ses deux principaux membres. Un sommet, le premier en cinq ans, avait ete prevu a Alger en novembre dernier, mais il a ete annule apres que Bouteflika ait accuse Rabat d'avoir accueilli sur son sol des opposants islamistes algeriens. (ANB- BIA, de sources diverses, 18 fevrier 2000) * Maroc. Adib condamne a 5 ans - Le 17 fevrier, le capitaine Musthapha Adib, 31 ans, a ete condamne a cinq ans de prison par le tribunal permanent de Rabat pour avoir denonce la corruption dans l'armee marocaine aupres d'un journaliste etranger. Le tribunal a egalement decide d'exclure le capitaine Adib des Forces armees royales et a refuse de lui accorder des circonstances attenuantes. Son avocat, Me Abderrahim Jamai, a denonce "toute une serie de violations des droits de la defense et des regles les plus elementaires de procedure". Il s'est notamment eleve contre le principe du huis clos, le fait qu'un des juges etait, selon lui, "juge et partie" puisque son client avait porte plainte contre lui pour sanctions abusives, et le refus du tribunal d'entendre tous les temoins de la defense. Musthapha Adib avait accepte, fin novembre 1999, de rencontrer un journaliste du Monde et d'etre cite dans un article dans lequel des officiers denoncaient la corruption dans l'armee marocaine. (ANB-BIA, de sources diverses, 19 fevrier 2000) * Mauritanie. Ancien ministre sahraoui expulse - Un ancien ministre de la Republique arabe sahraoui democratique (RASD), Hametti Ould Rabani, actuellement responsable des colonies sahraoui a l'etranger, a ete expulse la semaine derniere de Mauritanie. Il lui est reproche d'avoir accuse la Mauritanie d'adopter une nouvelle politique a l'egard de la RASD suite au rapprochement du gouvernement mauritanien avec le Maroc, depuis l'avenement du roi Mohammed VI. (Marches Tropicaux, France, 18 fevrier 2000) * Mozambique. Apres les inondations, le cyclone - Le 21 fevrier, le cyclone Eline s'approchait des cotes du Mozambique, precede de fortes pluies et de vents violents dans une region deja devastee par les pires inondations qu'ait connues le pays en 30 ans. En effet, des pluies torrentielles ont frappe le pays, il y deux semaines, provoquant d'importantes inondations qui ont fait 67 morts et 211.000 personnes deplacees. Le cyclone, d'apres des photos prises par satellite dans l'apres-midi, se trouvait a une cinquantaine de km au large des cotes mozambicaines, qu'il devrait toucher aux premieres heures du 22 fevrier au sud de Beira, la deuxieme ville du pays. La capitale Maputo etait egalement balayee par des fortes rafales de vent. - Le 22 fevrier, des vents violents se sont dechaines sur le centre du Mozambique avec l'arrivee du cyclone Eline, qui se dirige vers le Zimbabwe. Les autorites redoutent une crue devastatrice du fleuve Limpopo. Les liaisons telephoniques entre Maputo et la zone la plus touchee, la province de Sofala, ont ete interrompues. On ignore s'il y a des victmes. - Le 23 fevrier, le president Chissano a lance un appel en faveur d'une aide internationale d'urgence pour venir en aide a plus de 800.000 personnes victimes des inondations et du cyclone. De grandes parties du sud du pays sont sous eau et on ne peut les atteindre que par la voie des airs. Selon les estimations gouvernementales, au moins 150 personnes ont peri depuis le debut des pluies en janvier. Des observateurs estiment que ces catastrophes naturelles ont aneanti en grande partie les efforts de redressement du Mozambique depuis la fin de la guerre civile en 1992. (ANB-BIA, de sources diverses, 24 fevrier 2000) * Namibia. Children burnt to death in village raid - 17 February: Two children were burnt to death after raiders, reported to be members of the rebel Angolan UNITA, torched their village. Residents in Shinyungwe, said the group raided a nearby shop and then the village, torching it as they fled. Two children died, and between six and 12 people were abducted. A Namibian army patrol reached the scene a few hours later, and detonated three landmines left behind by the raiders, killing one soldier and injuring two or three others. The raiders' tracks were followed to the Kavango rover, which forms the border between northeastern Namibia and southern Angola. (The Independent, UK, 17 February 2000) * Niger. Prefets civils - Le 11 fevrier, un conseil des ministres a remplace tous les prefets militaires nommes par l'ancienne junte du commandant Daouda Wanke, qui a rendu le pouvoir en decembre 1999. Les nouveaux prefets des huit regions du Niger sont tous des civils. (Marches Tropicaux, France, 18 fevrier 2000) * Nigeria. Violences interreligieuses - Le 21 fevrier, au moins sept personnes ont ete tuees dans la ville de Kaduna, dans le nord du Nigeria, au cours d'affrontements entre chretiens et musulmans qui ont eclate durant une manifestation contre l'introduction prevue de la sharia, la loi islamique, dans cet Etat nigerian. "Je pense que le bilan sera beaucoup plus eleve. Des echoppes sont incendiees, les gens sont coinces dans leurs bureaux, des voitures ont ete demolies, des magasins ont brule. Toute la rue Ahmadu Bello (une des grandes arteres de la ville) est en flammes", a affirme Festus Okoye, directeur de l'organisation de defense des droits de l'homme Human Rights Monitor, presente dans la ville. Le 22 fevrier, les emeutes se sont poursuivies. Selon l'agence Reuters, des dizaines de personnes ont ete tuees dans les affrontements et par la police qui a tire sans distinction contre les emeutiers qui refusaient de battre en retraite. "Il y a des cadavres dans toutes les rues" du quartier populaire de Sabo, selon un habitant. Des maisons, des mosquees, des eglises et des magasins etaient en feu. L'armee a ete envoyee en renfort. Le 23 fevrier, les autorites nigerianes ont impose un couvre-feu total sur la ville de Kaduna, ou les affrontements ont fait au moins 100 morts en trois jours. Le couvre-feu nocturne decrete le 21 a ete transforme en interdiction totale de circulation a Kaduna ainsi que dans trois autres villes de l'Etat. - Bien que la Constitution du Nigeria interdise l'adoption d'une religion officielle et declare l'Etat laic, le gouvernement federal n'a rien fait pour empecher l'adoption de la sharia dans l'Etat de Zamfara, ou elle est entree en vigueur depuis le debut de ce mois. Un autre Etat du nord, le Niger, non loin de Kaduna, a adopte aussi la sharia la semaine derniere; elle entrera en vigueur en mai prochain. L'Etat de Kaduna (un million d'habitants) possede une tres faible majorite musulmane. Le 13 mars prochain se tiendra a Lagos la reunion pleniere des eveques nigerians, ou une discussion est prevue sur les dangers que comporterait l'application de la loi islamique. La position de l'Eglise catholique est ferme: elle considere que l'application de la sharia est contraire a la Constitution federale du pays. (ANB- BIA, de sources diverses, 23 fevrier 2000) * Nigeria. Violence over Sharia - 21 February: Violence has erupted between Christians and Muslims in the northern town of Kaduna, following a march by Christians protesting against the proposed introduction of Islamic law in the state of Kaduna. The fighting seems to have started with small skirmishes between Christians and Muslims, after thousands of Christians took to the streets to protest against the proposed introduction of Sharia law. Despite the fears of Christians, the state governor has made no firm commitments to establish Sharia law in Kaduna, but has set up a committee to study how it might be implemented. The demonstrations by the Christians followed several by their Muslim counterparts in Kaduna calling for Sharia. 22 February: Fighting is continuing for the second day in Kaduna. Police say at least 25 people have been killed since fighting broke out. The authorities have imposed a dusk-to-dawn curfew and the acting state governor has appealed for calm. President Obasanjo has appealed for calm. Troops have been deployed in the city. 23 February: In a declaration issued to the MISNA press agency, the Catholic Archbishop of Abuja says: "The Church is concerned for the entire country, also for our Muslim brothers. The situation here is critical. Today the situation appears calm but the city (Kaduna) in paralysed: schools, offices and stores are closed and it is impossible to enter or leave Kaduna...The general feeling here is that the whole situation was premeditated. At this point, the important thing is to know what interpretation the government intends to give to the disorder in Kaduna and what action to take. It is too easy to say the violence was a consequence of marches organised by Christians...Religious cohabitation was natural here, until Islamic extremists launched the idea of Sharia. Peaceful cohabitation is a fundamental issue in the country, home to millions of Christians and Muslims..." The Federal Executive Council and the House of Representatives hold separate meetings on the religious violence in Kaduna. 24 February: In Kaduna, thousands of homeless people have fled to army barracks and police stations in fear of their lives. Scores of people have now been killed and hundreds of homes destroyed. Destitute people from both the faiths, Muslim and Christian, are sheltering with the security forces. (ANB-BIA, Brussels, 24 February 2000) * Rwanda. Human rights abuses in military camps - In a report published in February 2000. Amnesty International cites the case of six civilian men detained at Mukamira army camp in late September 1999. One of the men, Frodouald Ngaboyisonga, later died of injuries received. "An unknown number of other civilians are reported to be unlawfully held in military custody at sites throughout Rwanda -- in military detention centres, barracks, or in unofficial locations. Ill-treatment and torture of detainees in military camps is common. Many of those held in military custody have not been charged or had their cases put to any form of judicial review. Since 1997, hundreds of people have "disappeared" in Rwanda, and while fewer "disappearances" were reported in 1999, the vast majority of cases remain unsolved." (Amnesty International, February 2000) * Rwanda. Rumeurs de putsch? - On rapporte une serie d'arrestations a l'interieur et a l'exterieur du Rwanda en rapport avec une rumeur de coup d'Etat en preparation contre le regime, a- t-on appris de sources de l'opposition dans la capitale rwandaise. Des agents de la DMI (renseignement militaire rwandais) auraient procede a l'arrestation de plusieurs officiers censes avoir complote contre le regime. Des sources diplomatiques ont precise que ces arrestations reagissent a une vague de defections dans les rangs de l'armee rwandaise, ce qui a provoque le courroux des autorites militaires. Aucune explication n'est avancee a ces desertions. Certains de ces militaires auraient ete extrades depuis des pays voisins. Un climat de malaise traverse les milieux du pouvoir a Kigali depuis l'exil du president du Parlement, M. Sebarenzi, qui etait sur le point d'etre mis en examen, officiellement pour cause de corruption. (Agence Azania, Burundi, 15 fevrier 2000) * Rwanda. TPIR: demande de "vraie justice" - L'audition de la requete du procureur general du Tribunal penal international pour le Rwanda, Carla Del Ponte, a debute le 22 fevrier. Mme Del Ponte avait introduit une requete aux fins de revision de la decision de la chambre d'appel, en novembre dernier, de liberer l'accuse de genocide Jean-Bosco Barayagwiza pour vices de procedure. Le procureur general a fait valoir qu'une "vraie justice" exigeait que la decision soit annulee et que la chambre d'appel avait accorde des "egards excessifs" aux droits de l'accuse. "Si Barayagwiza ne peut etre juge, cela equivaudra a une violation des droits des victimes", a declare Mme Del Ponte, qui aurait meme ajoute: "si la relaxe est confirmee, on peut fermer les portes du TPIR". Le 23 fevrier, Mme Del Ponte a annonce son intention de tenir certains proces directement au Rwanda (et en Yougoslavie). "Ce ne serait que justice de se rapprocher des victimes et des temoins", a-t-elle explique. Mais selon le porte-parole du procureur, ces transferts ne concerneraient qu'une partie des audiences. (ANB-BIA, de sources diverses, 22 fevrier 2000) * Rwanda. Controversy at the ICTR - 22 February: The UN Special Prosecutor, Carla Del Ponte has warned the International Criminal Tribunal on the Rwandan Genocide (ICTR) that it "might as well close" if it decides to release a key suspect. She says there is incontrovertible evidence against Jean-Bosco Barayagwiza regarding his role in the 1994 genocide. She is appealing against a court decision last November that he should be freed because prosecutors had taken too long to make their case against him. 23 February: Speaking in Arusha, Carla del Ponte calls for some genocide trials to be held in the countries where the crimes under investigation were committed. (ANB-BIA, Brussels, 24 February 2000) * Western Sahara. Referendum once again postponed - 21 February: UN Secretary-General Kofi Annan recently announced that there will not be an independence referendum in Western Sahara on 31 July as previously scheduled. On 18 February, Mr Annan explained that the postponement was caused by disputes over who should be allowed to vote. He said that the United Nations Mission for a Referendum in Western Sahara (MINURSO) will need to finish examining the 79,000 appeals submitted, following the publication of a provisional voter list, and wait for the results of a second list which could add another 60,000 appeals by the 25 February deadline. (MISNA, Rome, 21 February 2000) * Sahara occidental. Le referendum aux oubliettes? - Le secretaire general de l'Onu, Kofi Annan, a declare le 18 fevrier que le projet de referendum sur l'avenir du Sahara occidental, maintes fois reporte depuis huit ans, n'aurait peut-etre jamais lieu, en raison de la persistance de desaccords sur la composition de l'electorat. M. Annan a egalement dit avoir charge son emissaire personnel pour le Sahara, l'ancien secretaire d'Etat americain, James Baker, d'engager des consultations avec les parties concernees. (Le Monde, France, 22 fevrier 2000) * Senegal. Run-up to elections - 17 February: The candidate for L'Alternance 2000, Abdoulaye Wade expresses regrets and sadness after incidents which occurred on 15 February in Saint Louis, between his supporters and those of the ruling Socialist Party, whose candidate, Abdou Diouf, is supported by the Senegalese Liberal Party. (ANB-BIA, Brussels, 17 February 2000) * Senegal. Campagne electorale dans l'inquietude - Des incidents a Saint Louis, au nord du Senegal, entre partisans du president Diouf et de Me Wade, son principal adversaire a la presidentielle du 27 fevrier, ont suscite l'inquietude dans le pays ou jusque-la la campagne electorale s'etait deroulee dans le calme. Le 15 fevrier, les locaux du Parti socialiste (PS) et du Parti liberal senegalais (PLS), qui soutiennent M. Diouf, ont ete saccages a St.Louis et il y a eu plusieurs blesses. Le PS a decide de porter plainte contre X. Me Wade a appele ses militants a "defendre leur victoire" et a s'opposer a toute "pratique frauduleuse". La Rencontre africaine pour la defense des droits de l'homme a condamne le "climat de violence" qui s'instaure dans le pays. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 fevrier 2000) * Senegal. Violences en Casamance - A cinq jours de l'election presidentielle, la Casamance est depuis le 18 fevrier le theatre de violents incidents. Le 22 fevrier, un accrochage entre un groupe arme et des militaires a fait deux morts et deux blesses parmi les soldats. Le 20 fevrier, trois bus ont ete attaques par des rebelles; deux personnes ont ete tuees. Et le 18 fevrier, des presumes rebelles ont coupe l'electricite a Ziguinchor, pille une vingtaine de boutiques et tue un gendarme. Peut-etre s'agit-il d'une tentative des maquis les plus durs de la rebellion pour discrediter le processus de paix en cours. En tous cas, les maquisards ont de plus en plus de mal a se ravitailler aupres d'une population lassee par une guerre qui dure depuis 17 ans. (Liberation, France, 23 fevrier 2000) * Sierra Leone. Child protection advisers - 17 February: The first child protection adviser has just arrived in Sierra Leone, where she is working with peacekeepers trying to disarm thousands of rebel fighters, many of whom are child soldiers. In the UN's demobilisation camps, peacekeepers are trying to separate adult fighters from child soldiers. The adults qualify for financial compensation for their guns, and child soldiers are supposed to undergo programmes to deal with the trauma they have experienced and their rehabilitation into their communities. More than 500 child soldiers have been processed through the camps so far, and the UN is continuing to negotiate the release of hundreds more children abducted by the rebels. Senior UN officials see the deployment of the child protection advisers as the start of a new dimension to their peacekeeping operations. (BBC News, 17 February 2000) * Sierra Leone. Sankoh expulse d'Afrique du Sud - Les autorites sud-africaines ont ordonne a l'ex-chef rebelle sierra-leonais Foday Sankoh de quitter leur territoire. Le gouvernement sierra-leonais s'etait dit surpris, le 20 fevrier, de la presence en Afrique du Sud de Sankoh, qui appartient desormais a l'executif, en violation apparente des restrictions imposees par l'Onu sur les deplacements a l'etranger des anciens rebelles de Sierra Leone. (La Libre Belgique, 22 fevrier 2000) * South Africa. More editors face racism accusations - 18 February: Jim Jones of Business Day, the Johannesburg-based newspaper, has become the latest editor to be ordered to appear before a hearing on racism in the South Africa media or face the possibility of six months in prison. The decision by the South Africa Human Rights Commission to serve summonses on at least 12 editors has been condemned by media organisations and has raised fears about the future of press freedom in post-apartheid South Africa. 20 February: The Human Rights Commission plans to subpoena the editor of London's Financial Times as part of its inquiry into media racism. 21 February: Senior journalists in South Africa have met the country's Human Rights Commission to seek the withdrawal of subpoenas ordering them to appear at hearings into allegations of media racism. 22 February: The Human Rights Commission indicates it is prepared to withdraw some of its summons. However, the Commission says the journalists will have to give a written undertaking to appear before its panel and respond to questions. (MSIANB-BIA, Brussels, 23 February 2000) * Sudan. 1.7 million hungry Sudanese - 18 February: The World Food Programme appeals for $58 million to feed 1.7 million hungry Sudanese until the end of the year. Most of the needy are in the south,a region devastated by civil war where famine killed at least 60,000 people in 1998, the agency said. "Hundreds of thousands of southern Sudanese are still at risk of hunger and malnutrition". (CNN, 18 February 2000) * Soudan. Famine - 1,7 million se personnes souffrent d'une penurie alimentaire au Soudan a cause de l'insecurite, de la secheresse, des inondations et de l'interdiction des vols humanitaires, a affirme le PAM a Nairobi, le 18 fevrier. L'organisation a demande 58 millions de dollars d'aides pour les populations menacees, qui vivent essentiellement dans le sud du pays ou sevit la guerre civile. (Liberation, France, 19 fevrier 2000) * Soudan. Pourparlers de paix - Le 21 fevrier a Nairobi, s'ouvrira une nouvelle session de pourparlers de paix entre le gouvernement soudanais et la rebellion sudiste. Les interlocuteurs devront en particulier trouver un accord sur la question religieuse, l'un des principaux obstacles des negociations. Le gouvernement a accepte le principe d'un referendum d'auto- determination au sud, mais a refuse l'instauration d'une constitution laique, reclamee par l'Armee de liberation des peuples du Soudan (SPLA). Toutefois, pour la premiere fois depuis 1989, le vice-president soudanais, Ali Osmane Mohamed Taha, a dit que son gouvernement etait pret a discuter de la separation de l'Etat et de la religion, pour eviter une division du pays. Un autre point de division est la delimitation des zones qui composent le Sud-Soudan et qui seront donc concernees par le referendum. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 fevrier 2000) * Tunisie. Troubles dans le sud - La deuxieme semaine de fevrier, plusieurs villes dans le sud de la Tunisie ont ete le theatre de troubles sociaux d'importance diverse, tournant parfois a l'emeute. Il s'agit des premiers troubles importants depuis les "emeutes du pain" de 1984 sous Bourguiba. Au moins quatre villes ont ete touchees par des mouvements de protestation de la part de la jeunesse, suscites par une rumeur selon laquelle le prix de la bonbonne de gaz allait etre augmente, ce qui aurait provoque une hausse du cout de plusieurs denrees de premiere necessite comme le pain ou la semoule. Dans certains cas, des chomeurs se sont joints aux protestataires. Les forces de l'ordre ont repris le dessus, non sans violences. Plus de 400 personnes ont ete arretees, dont de nombreux mineurs; 66 d'entre eux demeurent detenus. (D'apres Le Soir, Belgique, 24 fevrier 2000) * Uganda. Tourists urged to return to gorilla park - President Museveni has urged foreigners to return to western Uganda to track the rare mountain gorilla almost a year after a rebel raid left eight foreign people dead. Mr Museveni made his comments during a five-and-a-half hour walk to see the mountain gorillas. He set off along the slippery forest track at 9.a.m. on 20 February, dressed in military uniform and carrying a forked spear. He made his way carefully into the Bwindi impenetrable forest accompanied by an entourage. The President said he was making the difficult trek for the sake of his country and in particular so that foreign tourists would be reassured that the region was now safe from rebel attack. (BBC News, 20 February 2000) * Ouganda. Attaques de l'ADF - Les rebelles des Allied Democratic Forces (ADF) poursuivent des attaques dans les districts de Bundibugyo et Kabarole, a l'ouest du pays, selon un bulletin d'OCHA. "On a assiste a des attaques quotidiennes, des fusillades et des embuscades tendues dans differentes parties du district, de jour et de nuit. Ces attaques ont cause la mort de plusieurs dizaines de civils", note le rapport. En outre, d'apres les agences de presse, les rebelles en RDC lanceraient des attaques et effectueraient actuellement des enlevements de maniere reguliere. (IRIN, Nairobi, 21 fevrier 2000) * Uganda. Economy in rough waters - Uganda's economy, once hailed as the fasted growing in Sub-Saharan Africa, is going through some rough times. The Uganda shilling is depreciating; fuel prices and transport costs have gone up; a number of banks have closed down; investment is falling. Coffee export earnings for January amounted to only US $20.7 million, as compared to the same period last year when coffee export earnings amounted to US $38.4 million. Officials attribute the decline, to a fall in world prices and a reduction in the volume of coffee exports (maybe due to a shorter coffee season which ended in November instead of the usual January). Tourism, which used to be Uganda's second largest foreign exchange earner, is going through even worse times. Statistics for 1999 have still to be published, but officials say they expect the numbers to be lower than in 1998 because of problems resulting from the Bwindi incident ( when 8 foreign tourists and a Ugandan were murdered in Bwindi Impenetrable Forest National Park), and the war in Congo RDC. The Government is investing US $120,000 in a public relations campaign to convince tourists that the country is safe. President Museveni himself took up the campaign this month, when he went on a gorilla tracking expedition in Bwindi to demonstrate the park is now safe. Increasing world prices of crude oil and the depreciation of the shilling, has forced oil companies to raise their pump prices. (Fred Kirungi/Grace Rwomushana, ANB-BIA, Uganda, 23 February 2000) * Ouganda. Bientot une radio catholique - La premiere radio FM de la Conference episcopale ougandaise sera operationnelle a partir d'octobre prochain a Lira, dans le nord du pays. Son directeur sera le Pere John Fraser, Combonien de nationalite ecossaise, qui a travaille pendant des annees dans le secteur des communications sociales aux Etats-Unis et au Canada. Il existe deja une radio catholique en Ouganda, "Radio Maria", qui emet depuis Mbarara (sud- ouest), mais elle n'appartient pas au reseau que l'episcopat veut mettre en place. (CIP, Belgique, 24 fevrier 2000) * Zimbabwe. Renvoi probable des elections - La victoire du "non" au referendum de reforme constitutionnelle, presentee par le gouvernement, a eu l'effet d'un veritable rejet de la politique presidentielle, note l'agence Misna. Aussi, le 19 fevrier, le comite central du ZANU-PF, le parti du president Mugabe, a institue un comite d'experts, compose de 15 personnes, visant a definir des strategies electorales pour les prochaines elections, programmees en avril. Cependant, selon les observateurs, la crainte d'une nouvelle defaite pourrait pousser le gouvernement de Harare a differer cette date. Le ministre de l'Information, Chen Chimutengwende, a d'ailleurs declare que le comite d'experts deciderait du maintien des elections en avril ou de leur renvoi a plus tard. Dans ce cas, les legislatives pourraient avoir lieu en juin, ou meme en octobre. - Selon le Times de Londres, qui cite des sources gouvernementales zimbabweennes, le president Mugabe (76 ans) ne sollicitera pas de nouveau mandat en 2002, a l'expiration de son mandat en cours. Il ne se representerait plus ni a la presidence ni a la direction de son parti. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 fevrier 2000) * Zimbabwe. After the Referendum - 18 February: Zimbabwe's ruling ZANU-PF holds emergency talks to plot a strategy ahead of the April parliamentary elections and following the bruising Constitution referendum defeat. At a seven-hour long crisis meeting of the ZANU- PF leadership, it is decided that new tactics are needed to avoid a repeat of the embarrassing defeat. A task force is gong to be set up to try to devise a winning strategy. 20 February: President Mugabe says he will go ahead with plans to seize white-owned commercial farms. He says he can take the land under presidential powers and "nobody should rejoice over our defeat". 21 February: President Mugabe suffers a new defeat when the Supreme Court rules that human rights lawyers can sue the President to make public the results of an inquiry into the deaths of government opponents in the 1980s. The landmark case centres on an official inquiry into the killing -- allegedly by government troops -- of up to 20,000 people in Matabeleland, western Zimbabwe. 23 February: President Mugabe is reported to have faced calls from his party's central committee for him to stand down in the wake of his defeat in the constitutional referendum. Mr Mugabe has denied the reports, saying the committee was unanimously behind him. The police have arrested two journalists and a newspaper executive on charges of criminal defamation, in connection with a recent report on the referendum. (ANB-BIA, Brussels, 24 February 2000) END OF PART #2/2 (Lesotho => Zimbabwe) ====> From Africa to Kenya see 24a_02_2k