ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles - Belg TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: anb- bia@village.uunet.be _____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 01-03-2000 PART #1/2 (Africa => Kenya) ====> (From Madagascar to Zimbabwe see 01b_03_2k) * Afrique australe. Inondations catastrophiques - 25 fevrier. De vastes etendues de l'Afrique australe sont toujours sous les eaux a la suite des pluies torrrentielles provoquees par le cyclone Eline, qui a touche le continent apres avoir frappe Madagascar. Le Mozambique est le pays de la region le plus touche: au moins 84 morts et 220.000 personnes sans abri. 12 personnes ont ete tuees en Afrique du Sud et 12 autres au Zimbabwe, ou les sans-abri seraient 25.000. Au Botswana, une personne a ete tuee et 2.000 sont sans abri. Les ponts, lignes electriques et telephoniques etant souvent detruits, il est encore impossible d'avoir une idee precise du nombre de tues et blesses, d'autant que les services de secours luttent toujours pour sauver les sinistres bloques sur des hauteurs et parfois dans les arbres. Selon la meteo sud-africaine, de nouvelles pluies etaient attendues pour le 26 fevrier. - 27 fevrier. Au Zimbabwe, on parle maintenant d'une soixantaine de morts. Les lacs de retenue du nord du pays menacent de deborder. Au Mozambique, les populations sont menacees par la montee des eaux au nord de la capitale Maputo. Par manque de moyens, reduits a 5 helicopteres sud-africains, on ne peut venir suffisamment au secours des milliers de personnes refugiees en catastrophe sur des toits d'habitations ou sur des arbres. Les eaux du fleuve Limpopo montent plus rapidement que prevu. Les habitants ont commence a rassembler leurs troupeaux pour se diriger vers le region de Macia, situee plus en hauteur, mais des milliers d'autres sont prises au piege de la montee des eaux. - 28 fevrier. Les operations de secours se sont intensifiees, mais on compte deja plus de 335 morts au Zimbabwe et au Mozambique. Toutefois, dans ce dernier pays, on ignore combien de personnes se sont noyees, peut-etre plusieurs milliers. Les survivants sont maintenant menaces par des nuages de moustiques porteurs du paludisme. Les organisations internationales ont lance de nouveaux appels pour obtenir plus de moyens aeriens. - 29 fevrier. Les helicopteres ont encore secouru des centaines de refugies. La communaute internationale s'est engagee dans une veritable course contre la montre pour apporter de l'aide au Mozambique ou, selon le gouvernement, 800.000 personnes ont ete affectees par les inondations. Deja, 13,5 millions de dollars de promesses de dons ont ete faites pour les victimes au Mozambique, mais le gouvernement estime les besoins a $65 millions. L'Onu a nomme un envoye special, Ross Mountain, pour coordonner l'action humanitaire. Au Zimbabwe, le gouvernement a annonce que 300.000 personnes ont besoin d'abri et de nourriture. (ANB-BIA, de sources diverses, 1er mars 2000) * Afrique centrale. Appel des eveques - Du 15 au 18 fevrier a Bangui, les eveques ont tenu la reunion du Conseil permanent de l'ACERAC (Association des conferences episcopales de la region de l'Afrique centrale, qui regroupe les episcopats du Cameroun, la RCA, le Congo-Brazza, le Gabon, la Guinee equatoriale et le Tchad). Au terme de leurs travaux, ils ont lance un appel pour que les gouvernements, les hommes politiques et les multinationales cessent d'opprimer les peuples par la recherche effrenee du profit. "L'exploitation de nos ressources naturelles est devenue la source de notre souffrance. Des nations entieres sont mises a feu et a sang dans le seul but de preserver les interets de l'un ou l'autre pays etranger et des compagnies internationales", ont-ils declare, tout en ajoutant: "Le tribalisme, le manque de transparence dans la gestion publique, l'egoisme des responsables politiques, la corruption generalisee, minent les structures des Etats et hypothequent l'avenir de nos pays et les amenent a corrompre ceux qui doivent decider". (Fides, Rome, 25 fevrier 2000) * Algeria. Shake-up in the military - 25 February: President Bouteflika announces a major reshuffle of the military, sacking nine senior army officers and moving seven others to different posts. The dismissals from the country's powerful military establishment comes a complete surprise. An official statement did not give any reason for the sackings and other changes. (ANB-BIA, Brussels, 25 February 2000) * Algerie. Coup de balai dans l'armee - Le 24 fevrier, une bonne dizaine de generaux (sur 140) ont ete remplaces, mais ce vaste remaniement ne concerne cependant pas les puissants chefs de l'etat-major et de la securite militaire qui detiennent le pouvoir reel. Ont notamment ete remplaces: quatre chefs (sur sept) de regions militaires et les chefs de la gendarmerie, de la marine et de la garde republicaine. Le communique de la presidence ne precise pas les raisons de ces mesures, mais souligne que le chef de l'Etat algerien les a prises en tant que "commandant supreme des forces armees et ministre de la defense nationale". (ANB-BIA, de sources diverses, 25 fevrier 2000) * Algerie. Nouvelle tuerie - Dans la nuit du 27 au 28 fevrier, vingt personnes, des eleveurs et leurs familles, ont ete assassinees a Brezina, dans la region d'El Bayadh, a 400 km au sud- ouest d'Alger, ont indique les services de securite, qui n'ont pas precise s'il s'agissait d'une attaque de "terroristes". C'est la premiere attaque annoncee de source officielle depuis plusieurs semaines, alors que la presse privee algerienne a rapporte quotidiennement des attentats et des massacres qu'elle a imputes aux islamistes armes hostiles a la loi sur la concorde civile. (La Libre Belgique, 29 fevrier 2000) * Benin. Watching and waiting - President Mathieu Kerekou has kept his head down amid celebrations of his overthrow ten years ago. His friends say he developed humility when he became a Catholic when out of office. Yet he seems to like running Benin: having won back the presidency in the 1996 poll, he wants to do it again next year. Kerekou's ruling coalition lost its parliamentary majority in 1999. Now talk of military intervention has been in the air since last month, when he claimed that a coup by retired officers had been planned, and monitored since August. Defence Minister Pierre Osho distanced himself from this warning, which some consider disinformation. Kerekou went quiet and his spokespeople play things down. The President, Kerekou beat in 1996, Nicephore Soglo, may well run again in 2001. He condemned Kerekou's coup allegations as a smear on the opposition. Yet many still look nervously towards Cote d'Ivoire. (Africa Confidential, UK, 18 February 2000) * Burkina Faso. Calls for Sankara's rehabilitation - 24 February: The Commission for National Reconciliation demands the rehabilitation of former president Thomas Sankara. In a report concluding the Commission's investigation into what was termed unpunished crimes, it recommends the building of a memorial to Captain Sankara, who was assassinated in 1987 during the coup which brought President Blaise Compaore to power. The Commission for National Reconciliation was set up by President Compaore to try to resolve the political crisis which arose after the killing of the popular investigative journalist, Norbert Zongo, two years ago. Mr Zongo was investigating the killing of an employee of the President's brother at the time. The Commission has also called for the trial of people involved in economic crimes. (ANB-BIA, Brussels, 24 February 2000) * Burkina Faso. Commission de reconciliation - La Commission nationale de reconciliation (CNR) du Burkina a demande au gouvernement d'organiser des proces speciaux pour les personnes impliquees dans les crimes economiques et de punir les coupables d'assassinats politiques. Dans une rapport publie le 23 fevrier, la CNR recommande notamment la mise sur pied d'un departement special dans chaque tribunal de district pour examiner les cas de detournement de fonds publics, le chatiment des personnes reconnues coupables dans quelque 60 cas d'assassinats politiques, et le versement de dommages et interets aux veuves et orphelins de victimes. Elle a demande egalement que soient accelerees les investigations concernant les deces de David Ouedraogo et de Norbert Zongo. La CNR a ete creee par le president Compaore en novembre dernier, pour tenter de resoudre la crise politique. (IRIN, Abidjan, 25 fevrier 2000) * Burundi. Les pourparlers de paix - 24 fevrier. Les pourparlers de paix a Arusha sont entres dans la phase des comites, apres trois jours de discussions ouvertes. La veille deja, M. Mandela avait quitte discretement Arusha, avant la fin de la session pleniere, selon l'AFP "en homme fatigue et decu". Un conseiller de M. Mandela a declare que le role du facilitateur serait d'apporter des conseils et que celui-ci "reviendra a Arusha de temps en temps". La session actuelle doit s'achever le 9 mars. Par ailleurs, 8 partis principalement tutsi participant aux pourparlers ont publie un communique exprimant leur inquietude devant les commentaires de M. Mandela sur le monopole tutsi du pouvoir au Burundi, qui d'apres eux pourraient "generer des tensions et creer un risque de confrontation". - 25 fevrier. Le ministre de la Defense, tout en faisant part du soutien des forces armees au processus de paix, a souligne "l'inquietude" de l'armee devant les remarques de M. Mandela et a declare que celui-ci etait "manifestement mal informe sur les realites du Burundi". Le president Buyoya a appele les negociateurs a clarifier leurs positions et a invite les Burundais a la serenite et a eviter toute attitude emotionnelle durant la periode des negociations. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 fevrier 2000) * Burundi. Peace talks - 24 February: Eight Tutsi-dominated political parties in Burundi, accuse Nelson Mandela of bias in favour of Burundi's Hutu majority. In a statement issued in Arusha, after high-level peace talks earlier this week, the parties reject Mr Mandela's statement that peace and stability cannot be achieved while the Tutsi minority retain a monopoly on power. "These conclusions tend to imply that the basis of the Burundi conflict is the political, economic and military domination of the minority Tutsi group over the majority Hutu one", the statement said. They said they would watch to see what Mr Mandela's draft peace plan had to say on the issue. 29 February: The second deputy speaker of the national assembly has warned that the ongoing Burundi peace talks in Arusha, Tanzania, will remain fragile so long as all belligerent groups are not involved. Pinpointing to the rebellion being waged by the Front for the Defence of Democracy (FDD) and the National Liberation Front (FNL), Augustin Ngojibwami said at stake was the issue concerning cessation of hostilities. But his call contrasts with those of the mediator, former South African President Nelson Mandela, who has now shut out any more belligerent groups. "Up to now, the FDD and FNL have not been invited to attend the talks, even though all they are asking is to be formally invited," Ngojibwami told PANA. He said key elements in the Burundian crisis such as some from the Front for Democracy in Burundi (FRODEBU) and several other political groups were yet to be invited to the talks. "If the true belligerents are quickly invited, it is possible to reach an agreement before next June, failing this, a peace agreement will not be reached soon," he explained. According to former President Sylvestre Ntibantunganya, a member of FRODEBU, "even if we tried to reach an agreement in Arusha, it might remain in Arusha and not be implemented." He, however, said there have been positive concessions reached among the major stakeholders in the talks. "An agreement is within reach and in the next few days, there will be more decisive negotiating frameworks, different from what we have now," he added. But "the issues of amnesty, the future of fighters in the armed political movements and the transition, regarded as taboos in the past but now openly discussed, are the major obstacles to the conclusion of peace." He stressed that "even though some Burundians are angry at the genocide, crimes against humanity and war crimes, we should not shun the issue of amnesty, and its analysis should be aimed at serving the higher interest of the nation." He explained that "in Arusha, an international inquiry into crimes was recommended but a will for forgiveness was also expressed through a national truth and reconciliation committee. (ANB-BIA, Brussels, 1 March 2000) * Burundi. Situation nutritionnelle alarmante - OCHA, le Bureau de l'Onu pour la coordination des affaires humanitaires, a signale une situation nutritionnelle alarmante au Burundi. Les admissions dans les centres nutritionnels therapeuthiques et supplementaires ont plus que double au cours des dernieres semaines. Une secheresse prolongee frappe le pays, notamment les provinces de Kirundo, Muyinga et Bujumbura rural. OCHA est aussi preoccupe par la situation securitaire qui empeche l'acheminement de l'aide dans certaines parties du pays, particulierement les regions a la frontiere de la Tanzanie. On a observe d'importants deplacements de populations dans les provinces frontalieres de Rutana et Ruyigi. De nombreuses maisons ont ete incendiees, detruites et pillees par des groupes armes. D'autre part, selon l'agence burundaise de presse, le vice-president burundais Mathias Sinamenye a declare que la crise politique et l'insecurite ont un impact tres negatif sur l'economie. Le secteur agricole, qui represente 50% du PIB et constitue la principale source de revenus pour 90% de la population rurale, a ete serieusement touche par l'insecurite generale. La politique de regroupement a aussi affecte le secteur agricole. (IRIN, Nairobi, 29 fevrier 2000) * Congo-Brazzaville. Nguesso pret au dialogue - Malgre les deux cessez-le-feu conclus en novembre et decembre 1999 entre l'armee et les milices, le Congo-Brazza ne parvient pas a sortir du conflit qui l'a ensanglante a trois reprises depuis 1993. Le 21 fevrier, le coordinateur humanitaire de l'Onu, Bill Paton, a dresse un bilan mitige de la situation, deplorant le manque d'interet de la communaute internationale, mais notant aussi avec satisfaction que 400.000 des 800.000 personnes deplacees etaient rentrees chez elles ces dernieres semaines. Pour sa part, le president Nguesso a appele, le 22 fevrier, a un "dialogue national" comprenant ses ennemis Pascal Lissouba et Bernard Kolelas, sans lever toutefois l'ambiguite sur un eventuel retour de ses deux opposants, actuellement en exil a l'etranger. C'est le president gabonais Omar Bongo, mediateur dans la crise congolaise, qui serait charge d'organiser ce dialogue. (Le Monde, France, 26 fevrier 2000) * Congo (RDC). UN monitoring force - 24 February: The UN Security Council has authorised a 5,5000-strong UN force to monitor the ceasefire in Congo RDC. The Council voted unanimously to increase the UN presence in Congo from its current strength of 90 liaison officers. the force will comprise up to 500 military observers and up to 5,000 soldiers to provide protection and logistical support. But the deployment of the force will not begin until Kofi Annan is satisfied it will have adequate security, and the co-operation of the warring parties. The UN observers will be mainly from African countries. It will take up to eight weeks to deploy fully the force in Kinshasa and four other centres in the country. (ANB-BIA, Brussels, 24 February 2000) * Congo (RDC). Mission d'observation de l'Onu - Le 24 fevrier, le Conseil de securite de l'Onu a approuve a l'unanimite l'envoi d'une force de 5.500 hommes au Congo-Kinshasa pour surveiller l'application du cessez-le-feu signe a Lusaka il y a six mois. La Mission d'observation des Nations unies au Congo (Monuc) sera composee de 500 observateurs et de 5.000 casques bleus charges de leur securite. Son deploiement progressif ne debutera qu'apres evaluation par le secretaire general de l'Onu, Kofi Annan, du niveau de la securite et de la cooperation des parties engagees dans le conflit. Celles-ci, reunies le 23 fevrier a Lusaka, ne se sont cependant pas accordees, selon l'agence de presse congolaise APA, sur l'organigramme propose pour assurer la coordination entre la Monuc et la Commission militaire conjointe, qui reunit des representants de tous les belligerants et qui est chargee, par l'accord de paix, de mener les operations de desengagement et verification du cessez-le-feu. D'autre part, selon l'agence Reuters qui cite des sources zambiennes, le gouvernement de la RDC a impose des conditions draconiennes a la Monuc, exigeant notamment que la force ne puisse s'installer que dans les zones controlees par les rebelles. Selon des sources onusiennes, les premiers observateurs pourraient etre sur place dans 2 ou 3 semaines, mais il pourrait prendre de 4 a 6 mois avant que la totalite des forces de la paix soit deployee. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 fevrier 2000) * Congo (RDC). National Consultation - 24 February: Church leaders from across the country are gathering in Kinshasa, to discuss what role they can play in ending the 18-month-long war in the country. They will also discuss the proposed national debates which are intended to be part of a UN-sponsored peace plan. Many Church leaders would like to give their poverty-stricken congregations some voice in the proposed national debates on the war and the future of the country -- and they have the strength to do it. (ANB-BIA, Brussels, 25 February 2000) * Congo (RDC). Archbishop Kataliko - 29 February: The European Union calls on Congolese rebels (RCD) and the Rwandan government to allow the Archbishop of Bukavu to return to his diocese. This statement also has the backing of European and Mediterranean countries seeking EU membership, as well as member countries of the European Freed Trade Association. MISNA reports it has received information that tension is sky-high in Butembo where the people are no longer willing to tolerate any type of abuse from authorities of the Congolese Rally for Democracy (RCD), which controls the region. Archbishop Kataliko is still relegated to Butembo under orders from the RCD. (ANB-BIA, Brussels, 1 March 2000) * Congo (RDC). Mgr Kataliko toujours a Butembo - Pour le troisieme dimanche consecutif, il n'y a pas eu de messes dans l'archidiocese de Bukavu, selon l'agence Misna. Les communautes se sont limitees a celebrer une liturgie de la Parole dans un climat de penitence, en signe de solidarite envers leur eveque, Mgr Kataliko, toujours confine a Butembo. Des contacts informels sont en cours entre les autorites religieuses et civiles, mais sans resultat jusqu'a present. Mgr Kataliko a cependant envoye un message a ses fideles, les invitant a prier pour la paix et un avenir meilleur. D'autre part, plusieurs instances ont denonce recemment la relegation de Mgr Kataliko et exprime leur solidarite avec lui, notamment le Parti democrate social chretien a Kinshasa, la conference episcopale provinciale de Kananga et l'Eglise italienne. De son cote, l'Union europeenne, avec le soutien des Etats qui aspirent a faire partie de l'Union et de ceux de la European Free Trade Association, a lance un appel a la rebellion congolaise et au gouvernement rwandais pour que l'archeveque soit autorise a reintegrer son diocese: "L'Union europeenne invite les responsables du RCD/Goma a maintenir la promesse verbale qu'ils ont faite et les exhorte, ainsi que le gouvernement rwandais, a faire tout leur possible pour que Mgr Kataliko puisse rentrer a Bukavu rapidement et en parfaite sante", lit-on dans le communique de l'UE publie a Lisbonne le mardi 29 fevrier. (ANB-BIA de sources diverses, 1 mars 2000) * Egypte. Visite du pape - Le 24 fevrier, Jean Paul II a entame sa premiere visite en Egypte, ou il restera trois jours. A son arrivee au Caire il a declare qu'il allait prier au Sinai pour la paix au Moyen-Orient et il a condamne l'usage de la violence au service de la religion. "Faire du mal, promouvoir la violence et l'affrontement au nom de la religion est une contradiction terrible et une grande offense a Dieu", a-t-il dit, ajoutant que "tous les hommes et les femmes raisonnables esperent [...] que tous les peuples de cette region unique au monde puissent voir leurs droits respectes et leurs aspirations legitimes satisfaites". Ce meme jour, le pape a rencontre les deux plus hautes autorites religieuses du pays, l'imam Tantaoui pour les musulmans et Chenouda III, pape des coptes orthodoxes. - 25 fevrier. Au deuxieme jour de sa visite, lors d'une messe celebree devant 20.000 personnes, Jean Paul II a lance un appel au dialogue et a la collaboration concrete avec les musulmans. Le pape, en presence notamment de Chenouda III, a aussi lance un vibrant appel aux chefs de toutes les Eglises chretiennes, soulignant l'urgence de l'unite des chretiens et leur proposant de reformuler ensemble, et rapidement, le role de la papaute. - Le 26 fevrier, le pape a cloture son voyage en Egypte par une visite au monastere Sainte Catherine au pied du mont Sinai, ou il a encore appele au dialogue entre les grandes religions monotheistes et a la tolerance religieuse. Le pelerinage jubilaire de Jean Paul II le conduira, du 20 au 26 mars, en Jordanie, en Palestine et en Israel. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 fevrier 2000) * Egypt. Local Christians keep hope alive for refugees from Sudan - In Cairo, refugees from Sudan can rely on help from the local Christians. Approximately 150 people arrive in Cairo each week, among them many women and children, fleeing the scenario of a war that has torn Sudan apart for the last 17 years, causing the death of over a million, and the displacement of over 2 millions to the major cities of North Sudan or to the neighbouring countries. Most of them are Christians and it is among local Christian workers that they find a helping hand. It is impossible to say how large this community is, but in 1999 about 7,000 people came from Sudan and 2,500-3,000 left for resettlement, mainly to USA, Canada or Australia. Many new arrivals are women and children with no accompanying husband, or youths who decide to leave their homeland to escape being forced into military service to fight against their own people in the Sudanese civil war. They all arrive with high expectations: being resettled in a Western country. The process, due to overcrowding, may take a year or two. In the meantime, one has to find a way to survive. The immediate concern is finding accommodation. Unable to pay the foreign high house rents, they are dependent on assistance from relatives, friends, and members of their tribes. There are many instances of between 12-18 people sharing a two-bedroom apartment. Some arrive in very poor health: long term effects of malnutrition and poor living conditions have resulted in a significant rise in TB, anaemia, eye problems, rheumatism, and gastrointestinal disorders. All Saints' Cathedral, Anglican Church in Zamalek which runs a medical programme for displaced people, reports a 60% rise in patient load at their clinic for 1999. Beside housing food and health, education is the other major concern. (Fides, Vatican City, 26 February 2000) * Egypte. Etat d'urgence proroge - Apres un debat houleux, le Parlement egyptien a approuve, le 26 fevrier au soir, la decision du president Moubarak de proroger de trois ans l'etat d'urgence decrete il y a 19 ans apres l'assassinat d'Anouar el-Sadate. Selon le porte-parole du gouvernement, cela doit permettre d'"exercer la democratie et de prendre les mesures requises pour prevenir la criminalite". Le Premier ministre Atef Obeid a assure que le maintien de l'etat d'urgence etait vital pour lutter contre les terroristes, bien que leurs activites se soient quelque peu calmees depuis trois ans. (AP, 27 fevrier 2000) * Ethiopie. Vaste operation de secours alimentaire - A partir du 25 fevrier, le PAM va engager 137 millions de dollars dans le cadre d'une vaste operation visant a nourrir plus de 2,3 millions de personnes victimes de la secheresse en Ethiopie. "Nous esperons ainsi pouvoir eviter qu'une catastrophe humanitaire ne se produise dans un avenir proche", a declare le porte-parole de l'Onu. Depuis 20 ans, le manque de nourriture est un probleme recurrent en Ethiopie, en grande partie a cause des conditions meteorologiques defavorables. (AP, 25 fevrier 2000) * Ethiopia. Forest fires - Ethiopia says nearly 150 people have been arrested on charges of causing the fires that are raging through the south of the country. Fires have been burning for almost three weeks, with two main blazes in Borena and Bale regions, prompting a government appeal for international help in fighting them. More than 8,000 people are being deployed to contain the fires, but the agriculture ministry has said that aircraft- based operations are needed and Ethiopia has neither the technical nor financial resources required. It is reported that 76 people have been detained in Borena and 70 in Bale, with the authorities saying they are "under investigation for allegedly causing the fire" as part of a preliminary investigation. (BBC News, 29 February 2000) * Ethiopie/Erythree. Processus de paix bloque - Apres l'affrontement a Burie, le 23 fevrier, entre l'Ethiopie et l'Erythree, aucun nouvel accrochage n'a ete signale. L'envoye americain Anthony Lake et le representant de l'OUA Ahmed Ouyahia ont entame des navettes diplomatiques entre les deux pays, pour faire accepter par Addis Abeba les modalites du plan de paix approuvees en principe depuis un an par les deux ennemis. Mais, le 25 fevrier, l'Ethiopie campait toujours sur ses positions exigeant le retour de tous ses territoires. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 fevrier 2000) * Ethiopia/Eritrea. Peace efforts - 24 February: Ethiopia denies responsibility for starting fresh fighting along the eastern Bure front with Eritrea. Ethiopian government spokesperson, Selome Tadesse, puts the blame squarely on the Eritrean side, for what she terms "provocative" border skirmishes on 23 February which have since died down. Both countries have been trading blame for provoking the outbreak of fighting. Ahmed Ouyahia, special envoy of the current OAU chairman, Algeria's President Bouteflika and former US national security adviser, Anthony Lake, arrived in Addis Ababa on 23 February from Asmara where they had held two days of discussions with Eritrea's President Issaias Afworki on how to end the border conflict. The are due to hold separate talks with Ethiopia's Prime Minister Meles Zenawi and Foreign Minister Seyoum Mesfin, today. 27 February: Anthony Lake arrives in Asmara to head off a new outbreak of the border war. 29 February: OAU Secretary general Salim Ahmed Salim expresses optimism over ongoing mediation efforts by the organisation and by US mediators aimed at resolving the border conflicts. (ANB-BIA, Brussels, 1 March 2000) * Guinea-Bissau. High-level arrests - 29 February: The new government has arrested two former prime ministers and four former ministers on suspicion of embezzlement. The move follows an investigation into the issuing three years ago of two government bonds worth $110 million without authorization from parliament. The scandal came to light last year when the Italian company handling the bond issue sought confirmation from the interim government. It is not clear where the money has gone, but the two former prime ministers Carlos Correia and Manuel Saturnino da Costa, said it was intended for national development; they have now been released on bail. (BBC News, 29 February 2000) * Kenya. 80 morts pour un vol de betail - Le 23 fevrier, 80 personnes ont ete tuees dans l'attaque par des voleurs de betail ethiopiens de trois villages kenyans proches de la frontiere entre les deux pays. Des hommes de la tribu ethiopienne des Merile ont lance une attaque dans la zone de Lapur qui s'est soldee par la mort de 45 Kenyans et de 35 Ethiopiens. (Liberation, France, 26 fevrier 2000) En of part 1/2 : Africa => Kenya ====> From Madagascar to Zimbabwe see 01b_03_2k