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WEEKLY NEWS ISSUE of: 13-09-2001

PART #2/4 - From BENIN  to MOROCCO

              Part #1/4:              
         Africa => Angola
      
              Part #3/4:             
Mauritania=>South Afrrica
             Part #4/4:              
South Africa => Zimbabwe
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* Bénin. Nouvelle université

Construite en 1970 pour 6.000 étudiants, l’université nationale du Bénin en compte aujourd’hui 26.000. C’est donc en vue de régler ces problèmes qu’un deuxième pôle universitaire national ouvrira dès le mois d’octobre. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, le 29 août, la mise à disposition de 579 millions de FCFA afin de réhabiliter les locaux sélectionnés, acquérir les équipements et le matériel nécessaires au démarrage des cours. La capacité d’accueil des établissements d’enseignement supérieur est ainsi portée à 30.000 étudiants.

(J.A./L’Intelligent, France, 4-10 septembre 20001)

* Burkina Faso. Indemnisations pour violences politiques

Le 7 septembre à Ouagadougou, le Premier ministre M. Yonli a procédé à l’installation officielle du comité national d’éthique et du comité de gestion du fonds d’indemnisation des personnes victimes de la violence en politique. Ces comités sont composés de représentants du gouvernement, de la société civile et des victimes. Il s’agit de la mise en oeuvre effective des sept engagements pris par le président Compaoré à l’occasion de la Journée nationale du pardon, le 30 mars dernier. Environ 300 dossiers d’indemnisation attendent les membres du comité de gestion des fonds. Le comité éthique, quant à lui, a pour but de moraliser la vie publique et de lutter contre la délinquance économique et la corruption.

(PANA, Sénégal, 8 septembre 2001)

* Burundi. Night raids in Cibitoke

Looting and acts of violence were carried out against numerous defenceless civilians during the night between 8-9 September in the neighbourhood of Cibitoke (northern sector of Bujumbura). Independent sources also reported that similar episodes were reported in various neighbouring areas, such as Kinama and Kamenge. These acts of violence took place between 10:00 p.m. and midnight (local time) by extremist groups, many of whom were in uniform, backed by armoured vehicles. For the moment there are no reports of victims, although the same sources said that an unconfirmed number of civilians had been injured in the raids. At least 15 houses were destroyed by hand-bombs. Such acts of violence are becoming more frequent in Bujumbura’s northern neighbourhoods, confirming the opposition to the Arusha peace plan by various political groups and pro-Tutsi soldiers. Meanwhile, reports indicate the arrival in Bujumbura of Rwandan soldiers in support of the Burundian regular army.

(MISNA, Italy, 10 September 2001)

* Burundi. Insécurité persistante

Le 5 septembre, d’assourdissantes explosions d’obus ont été entendues toute la journée en provenance des montagnes surplombant la capitale, où se déroulent depuis une semaine de violents combats entre l’armée régulière et les forces rebelles du Front national de libération (FNL), apprend-on de source militaire. L’armée se garde de fournir des bilans des affrontements, mais des sources indépendantes font état d’au moins une dizaine de tués de part et d’autre des belligérants autour de Bujumbura. Selon le porte-parole de l’armée, la présence massive de rebelles FNL dans Bujumbura-rural s’est accrue ces derniers jours avec l’arrivée de renforts venus du Congo voisin. Plus à l’ouest, le même mouvement d’infiltrations rebelles s’est fait sentir dans la province de Cibitoke, où 50 rebelles auraient été tués sur un effectif de 200. Des combats sont également signalés dans la province de Bubanza (ouest). - Le 10 septembre, une dizaine de militaires burundais ont été tués dans une embuscade tendue par les rebelles du FNL près de Kivoga, à 30 km au nord de Bujumbura, a annoncé une source militaire dans la capitale.

(ANB-BIA, de sources diverses, 6-11 septembre 2001)

* Centrafrique. Situation humanitaire normalisée

La situation humanitaire se normalise à Bangui. Trois mois après le putsch avorté du 28 mai, la plupart des 80.000 habitants de Bangui qui avaient fui les combats ont regagné leurs quartiers. Le mouvement de retour s’était amorcé dès la fin des combats. Un programme d’aide alimentaire a soutenu tout au long de l’été les personnes les plus vulnérables. - D’autre part, le 8 septembre à Paris, les Centrafricains résidant en France ont organisé une marche de protestation pour réclamer la démission du président Patassé, coupable selon eux de “nettoyage ethnique”. Les manifestants brandissaient des affiches appelant à la fin de l’impunité dans leur pays.

(ANB-BIA, de sources diverses, 9 septembre 2001)

* Congo-Brazza. Référendum en novembre?

Le référendum sur le projet de nouvelle Constitution devrait avoir lieu avant fin novembre 2001, a-t-on appris le 11 septembre de sources proches du pouvoir. La consultation serait toutefois conditionnée par l’établissement des listes électorales issues du recensement administratif et par l’adoption de la nouvelle loi électorale par le conseil national de transition (parlement provisoire). Le ministre de l’Intérieur a fait savoir que d’après les résultats provisoires du recensement, organisé récemment, la population du Congo est estimée à 3,2 millions d’habitants, mais selon les partis d’opposition, certaines zones n’ont pas été totalement recensées. Ces partis réclament en plus la mise en place d’une commission nationale électorale indépendante pour garantir la transparence du processus électoral.

(D’après PANA, Sénégal, 11 septembre 2001)

* Congo (RDC). 10.000 casques bleus?

Après sa visite à la région des Grands Lacs, le secrétaire général de l’Onu M. Kofi Annan a déclaré que le retrait des lignes de front par les différentes parties combattantes était pratiquement terminé. La Monuc (Mission de l’Onu) commencera donc à préparer la phase suivante: le retrait des troupes étrangères et le désarmement de différents groupes dans l’est du pays, en particulier les rebelles hutu rwandais et les Maï-Maï. Pour pouvoir réaliser cet objectif, les Nations unies réfléchissent à un renforcement de la Monuc, des 5.537 hommes prévus à quelque 10.000 soldats. Un accord entre le Congo et le Rwanda pour le rapatriement des rebelles rwandais devrait également être prévu. Selon Kamel Morjane, représentant de l’Onu à Kinshasa, le désarmement devrait se faire volontairement. “Il faut encourager le processus avec des stimulants solides, pour montrer à ces gens qu’il y a une alternative à la guerre”, a-t-il déclaré.

(D’après De Standaard, Belgique, 7 septembre 2001)

* Congo (RDC). Rentrée scolaire à Kinshasa

Le lundi 10 septembre, date officielle de la rentrée scolaire, Kinshasa n’a pas connu la bousculade habituelle. Beaucoup de parents n’ont pas de quoi payer les frais scolaires. A Kinshasa, il y a près de 1.500 établissements scolaires de niveau secondaire et près de 2.000 de niveau primaire, comptant ensemble quelque 2 millions d’élèves. Chaque élève doit payer environ 50 dollars par trimestre dans le secteur public et deux ou trois fois plus dans le secteur privé. Ce lundi, les classes étaient à moitié vides. De plus, au niveau des enseignants un mouvement de débrayage se prépare. A l’appel de leur syndicat, certains d’entre eux ne veulent pas reprendre les cours tant que leur salaire ne sera pas réajusté. Sur toute l’étendue du territoire, quelque 7 millions d’enfants étaient supposés avoir pris le chemin de l’école.

(Kambale Juakali, Kinshasa, 11 septembre 2001)

* Congo (RDC). Maï-Maï et rebelles rwandais

Le 10 septembre, des milices Maï-Maï alliées à Kinshasa contre les rebelles congolais soutenus par le Rwanda et l’Ouganda, ont demandé à être associées au Dialogue intercongolais qui doit débuter le 15 octobre à Addis-Abeba. Sans les Maï-Maï basés au Kivu, “le processus de paix ne pourra aboutir au résultat escompté”, a affirmé un de leurs chefs, le général Padiri. “Maï-Maï” est une appellation revendiquée par plusieurs forces irrégulières n’obéissant pas à un commandement unifié et qui ne sont pas toutes alliées à Kinshasa. — D’autre part, les rebelles hutu rwandais, qui ont désarmé 3.000 de leurs hommes cantonnés dans une base gouvernementale congolaise, ont déclaré à Kinshasa que ce désarmement était un geste d’amitié visant à aider les autorités congolaises à mettre fin à la guerre. Leur porte-parole a cependant prévenu que le retour à la paix au Rwanda était une condition nécessaire, sans laquelle les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) se verraient obligées de réactiver leurs troupes.

(D’après La Libre Belgique, 12 septembre 2001)

* Côte d’Ivoire. Forum de réconciliation

Le 7 septembre, le président Gbagbo a procédé à Abidjan à l’installation officielle du directoire du Forum sur la réconciliation nationale prévu pour le 9 octobre prochain. Il ne s’agit “ni d’un gouvernement bis, ni d’une Assemblée nationale bis”, a-t-il précisé. Le chef de l’Etat, qui a tenu ainsi à fixer les limites qu’il entend donner à une structure dont les recommandations lui seront soumises, veut manifestement rester maître du jeu. Le principal parti d’opposition, le Rassemblement des républicains (RDR) a déjà fait part de ses “interrogations, préoccupations et doutes” quant à l’aboutissement de ce processus de réconciliation. Suite au discours du président, le RDR a dénoncé le “ton guerrier” de M. Gbagbo, soulignant qu’il “s’est évertué à minimiser la crise que traverse le pays”.

(D’après PANA, Sénégal, 8 septembre 2001)

* Côte d’Ivoire. Mini-sommet de la CEDEAO

Un mini-sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’ouvre le 10 septembre à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire. La rencontre, convoquée à l’initiative du président ivoirien, verra la participation des chefs d’Etat du Nigeria, du Sénégal, du Togo, du Cap Vert et du Ghana. Officiellement, le sommet est consacré à des échanges sur les voies et moyens à même d’assurer la “promotion de l’intégration économique régionale”, mais il se penchera également sur une éventuelle participation des chefs d’Etat au Forum sur la réconciliation nationale de la Côte d’Ivoire.

(PANA, Sénégal, 9 septembre 2001)

* Ethiopie/Erythrée. Le mandat de la Minuee

Le 7 septembre, le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a recommandé une extension pour six mois du mandat de la Mission des Nations unies pour l’Ethiopie et l’Erythrée (Minuee), chargée de surveiller l’application du cessez-le-feu entre ces deux pays. M. Annan s’est dit encouragé par le fait que leurs deux armées ont commencé à se démobiliser, mais, a-t-il noté, “plusieurs questions importantes doivent encore être réglées”. Le Conseil de sécurité doit se réunir le 10 septembre avec les représentants des 45 pays ayant fourni des soldats à cette mission.

(La Libre Belgique, 10 septembre 2001)

* Guinea. West African discuss border fighting

Guinea, Liberia and Sierra Leone are holding new talks in Conakry aimed at repatriating armed rebels who are active in their respective border areas. The Security, Foreign and Justice ministers of the three countries have met for the third time in a process begun last month to try to stop the fighting in their common border regions. The governments of Guinea and Sierra accuse Liberia of supporting rebels in their respective countries, while Liberia accuses Guinea of backing a Liberian rebel group. — Guinea’s President Conte says he is ready to meet Liberia’s President Charles Taylor to try and end the regional conflict.

(ANB-BIA, Brussels, 11 September 2001)

* Guinée-Bissau. Appel d’Amnesty

Amnesty International a vivement invité le gouvernement de la Guinée-Bissau à enquêter sur les troubles politiques et sur d’autres abus des droits de l’homme en novembre 2000, afin que le pays puisse être réconcilié. L’une des requêtes clés d’AI consiste à enquêter sur la mort du général Ansumane Mane qui, selon le gouvernement, serait mort dans une fusillade avec les forces loyalistes alors qu’il était en fuite depuis quelques jours. Dans un rapport de 18 pages, compilé au terme de deux semaines d’enquête, AI dénonce les violations de la liberté d’expression, les mauvaises conditions dans les prisons et les détentions illégales. L’organisation invite aussi la communauté internationale à aider la Guinée-Bissau à réformer et renforcer son système judiciaire.

(IRIN, Abidjan, 7 septembre 2001)

* Kenya. Illicit arms and crime

The United Nations has just completed a week-long fact finding mission to Kenya to look into the problem of small arms entering the country. Violent crime is increasing dramatically because weapons are believed to be flooding into Kenya from its war-torn neighbours. Earlier in the year, undercover reporters with the Daily Nation newspaper found they could buy a gun on the streets of Nairobi in 30 minutes. The easy availability of lethal and illegal weapons, along with armed carjacking and robberies have become a virtually daily occurrence in Kenya’s capital Nairobi. But the problem extends beyond Kenya’s city. Joao Honwana of the United Nations Fact Finding Mission on Small Arms says that such weapons are also making conflicts in rural areas of the country increasingly lethal. He says that most weapons are coming into Kenya from Somalia. It is difficult for Kenya to police its 500 kilometre long border with Somalia. Thousands of Somalia refugees have fled into Kenya since Somalia’s civil war broke out. The United Nations wants a UN safe haven set up in countries like Somalia so that refugees are not encouraged to cross into Kenya. Sheldon Muchilwa, an assistant minister in the Ministry of Foreign Affairs, says that the safe havens would help stem the flow of illicit arms into Kenya. «Instead of allowing refugees to come, say, from Somalia to Kenya, it’s better to have refugee camps in their own countries so that they don’t spill over with all the arms to Kenya»

(T & C Inc, Kenya, 5 September 2001)

* Kenya. A song about corruption

When a Kenyan asks for a little tea, he may or may not have a hot beverage in mind. Tea is a popular drink here, usually served with healthy helpings of milk and sugar. But «a little tea» is also the slang used by bureaucrats, police officers or anyone else with an outstretched palm to ask for a bribe. In «Nchi ya Kitu Kidogo,» a new Kiswahili song that has taken Kenya by storm, Eric Wainaina tells those desiring a little tea to visit a popular tea-growing area in central Kenya. He recommends that those in need of a soda -— another word for bribe -— refresh themselves with a Fanta. «A nation of “something small,”», he asserts, using still another bribery euphemism, «is a nation of small people.» Mr. Wainaina’s song, whose title means «a nation of something small,» has caught on among the wananchi, or everyday people, of this country, where corruption is commonplace. Police officers stop matatus -— the overcrowded vans that shuttle people to and fro -— and demand tea from the driver in the middle of the road. Underpaid civil servants remain aloof until they hear the crinkling of a 1,000 shilling note. Elected officials skim from the treasury a little something for themselves.» No bribes should be given or accepted whether demanded or not,» says the sign greeting passengers at the airport. The demands can begin as early as the baggage carousel. «Corruption is not limited to ministers, permanent secretaries and other top state officials,» Kiraitu Murungi, a member of Parliament, said at a recent conference on the topic. «Corruption is everywhere. The chief, the businessman, the teacher, the driver, the messenger, the farmer, the rich and the poor -— your brother and mine -— are involved.»

(The New York Times, 6 September 2001)

* Libéria. Programme consensuel

Les dirigeants des six principaux partis politiques libériens, dont Ellen Johnson-Sirleaf, du Parti de l’unité, principale opposante au président Taylor, se sont réunis à Abidjan (Côte d’Ivoire) au cours de la première semaine de septembre. Ils ont décidé d’organiser un forum national auquel participerait le pouvoir en place afin de trouver des solutions consensuelles aux principaux problèmes économiques, politiques et de sécurité du pays. Le programme, très ambitieux, porte sur des sujets tels que le processus électoral, la liberté de la presse, la réconciliation nationale, le renforcement des partis et des organisations de la société civile.

(J.A./L’Intelligent, France, 11 septembre 2001)

* Libya. Caribbean bananas

Libya is reported to have offered to buy all the bananas produced in the Caribbean region at above-market prices. Caribbean officials said the proposal was made by President Gaddafi when he hosted a visit to Tripoli just over a week ago by the prime ministers of several Caribbean islands — St. Vincent, Grenada and Dominica. The leaders of these three countries have confirmed that the Libyan government has promised them a US $21 million package of grants and loans. A Libyan delegation is due to make a trip to the Caribbean later this month to make arrangements. The purpose of buying-up all the bananas is to enable the banana-producing islands to break free from what Gaddafi described as the economic stranglehold of Europe and the World Trade Organisation. The prime ministers of St. Lucia and Antigua are reported to have pulled out of the Tripoli visit at the last moment — in response to pressure from the US State Department. It is not clear if the banana offer will become a reality.

(BBC News, UK, 10 September 2001)

* Madagascar. Présidentielles en décembre

Le gouvernement malgache a fixé au 16 décembre prochain l’élection présidentielle, a rapporté le 6 septembre l’agence Matera-OI. La campagne électorale aura lieu du 25 novembre au 15 décembre, alors que le dépôt de candidatures prend fin le 27 octobre. Les candidats devront s’acquitter de la caution de 125 millions de FMG (environ 19.840 dollars) prévue par la loi électorale. Pour l’instant, cinq candidats sont plus ou moins sûrs de participer: l’actuel président Didier Ratsiraka, l’ancien président Albert Zafy, l’ancien Premier ministre Norbert Ratsirahonana, l’actuel maire de la capitale Marc Ravalomanana, et l’ancien président du syndicat des industries de Madagascar, Patrick Rajaonary. D’autres pourraient aussi se présenter.

(PANA, Sénégal, 6 septembre 2001)

* Mali. Les USA appuient les élections

Les Etats-Unis se sont engagés à appuyer le processus électoral au Mali, notamment les élections générales de 2002, à concurrence de 502 millions de FCFA, a annoncé le 7 septembre à Bamako l’ambassadeur américain. Une subvention d’un peu plus de 80 millions de FCFA, constituant une première aide au processus électoral, a été signée.

(PANA, Sénégal, 8 septembre 2001)

* Maroc/Espagne. Nouveau coup de froid

Le jeudi 6 septembre, le secrétaire d’Etat marocain aux Affaires étrangères, Tayeb Fassi-Fihri, a annulé une visite de travail prévue le lendemain à Madrid. Officiellement il est “souffrant”. Les relations diplomatiques entre le Maroc et l’Espagne traversent depuis la fin de l’été une nouvelle période de turbulences. La lutte contre l’immigration clandestine en est à l’origine, Madrid et Rabat se renvoyant de lourdes accusations sur le rôle des bandes organisées contrôlant le trafic des clandestins dans le détroit de Gibraltar. Jeudi, le chef de la diplomatie espagnole Josep Piqué affirmait dans le journal madrilène El Mundo qu’une collusion entre certains réseaux de passeurs et la police marocaine était “évidente”. Dans le quotidien français Le Figaro, le roi Mohammed VI avait souligné “la responsabilité partagée” entre l’Espagne et le Maroc. “En Espagne aussi il y a des mafias et elles sont plus riches qu’au Maroc”, avait notamment affirmé le souverain.

(AP, 6 septembre 2001)

* Morocco/Spain. Tragedy strikes Morocco migrants

9 September: Moroccan rescue services are searching for dozens of migrants still missing at sea after 13 bodies were washed ashore. It appears to be the latest tragedy to hit the huge numbers of illegal immigrants seeking new lives in Europe. According to Moroccan television, there were as many as 60 people on board a boat which capsized. The passengers are believed to be Moroccans making a clandestine attempt to reach the coast of Spain. Moroccan TV showed just one survivor from the incident. He was found along with the bodies between the Atlantic coastal towns of Sid Taibi and Bouknadel, near the town of Kenitra. Thousands of North Africans are caught trying to enter Spain every year and more than 3,000 have died over the last decade. Spanish police recovered the bodies of six North African men on the southern coast, near the port of Tarifa in July. 10 September: The Moroccan authorities are still searching for 41 would-be immigrants.

(ANB-BIA, Brussels, 11 September 2001)

* Morocco. Translators ordered for trials

Morocco’s King Mohammed has ruled that translators must be supplied at trials involving members of the country’s Berber community. The ruling will also apply to Moroccan expatriates who do not speak Arabic. An official statement said the move was aimed at creating better conditions for the progress of trials. In July, King Mohammed promised to set up an institute to preserve Berber culture and to coordinate the teaching of the Berber language. The developments in Morocco contrast with the situation in neighbouring Algeria, where dozens of Berber youths have died during recent demonstrations demanding increased rights for the country’s Berber minority.

(BBC News, UK, 7 September 2001)


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