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WEEKLY NEWS ISSUE of: 08-11-2001

PART #1/4 - From AFRICA to CENTRAFRIQUE

         Part #2/4:             
     Comores => Libya    
           Part #3/4:           
Madagascar => Somalia
           Part #4/4:          
South Africa => Zimbabwe
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* Africa. Annan urges trade round to aid poorer nations — On 1 November, Kofi Annan, the UN Secretary-General, called for a global response to rebuild confidence in the international economic system after the 11 September attacks in the United States, including the launch of new world trade talks to benefit poorer countries. His call, to a three-day employment summit hosted by the International Labour Organisation (ILO) in Geneva, coincided with US expressions of optimism that a round would be launched at this month’s World Trade Organisation meeting in Doha, Qatar. According to the ILO, the world’s economic slowdown — evident before 11 September and worsening since — will cut job opportunities by at least 24 million, mostly in the developing world, by the end of next year. Layoffs in travel-related sectors such as airlines and tourism could reach one million soon, it says. (ANB-BIA, 2 November 2001)

* Afrique. Ressources génétiques — Le 3 novembre à Rome, la 31e conférence de la FAO a adopté un traité international sur l’accès aux ressources génétiques des plantes essentielles pour l’agriculture et la sécurité alimentaire de la planète. Cette convention, au carrefour de l’agriculture, de l’environnement et du commerce, devrait permettre une meilleure utilisation des connaissances sur les ressources génétiques des plantes afin d’éradiquer la faim. En négociation depuis 1994, elle entrera en vigueur lorsque au moins 40 Etats l’auront ratifiée. (La Croix, France, 5 novembre 2001)

* Afrique. Craintes pour les droits de l’homme — Le président de la Fédération internationale des ligues de droits de l’homme (FIDH), Me Sidiki Kaba, a exprimé sa crainte de voir en Afrique davantage de violations des droits des opposants sous prétexte de la lutte contre le terrorisme. “Avec les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis (...) au nom du terrorisme, les Etats s’autorisent tout. Cette régression des libertés est préoccupante”, a dit Me Kaba. A titre d’exemple, il a cité l’Egypte, où le président Moubarak s’en prend déjà “à ceux qu’il qualifie d’islamistes, mais qui sont en réalité des opposants au régime”. C’est aussi le cas en Algérie et en Tunisie. “Nous constatons, un peu partout sur le continent africain, les mêmes graves violations dans l’attitude des Etats à l’égard des défenseurs des droits de l’homme qui sont pourchassés ou sont victimes d’assassinat. C’est pourquoi nous exhortons les Etats africains à signer le protocole portant création de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples”, a lancé Me Kaba. (D’après PANA, Sénégal, 5 novembre 2001)

* Africa. Action against the MediaEthiopia: On 31 October, the Committee to Protect Journalists urged Ethiopia to remove remaining press restrictions. The Ethiopian Free Press Journalists’ Association has said (1 November) that though the harassment of journalists working in the private media had decreased in recent months, it has now stepped up again. The Gambia: In a letter to the Minister of the Interior (30 October), Reporters sans Frontières (RSF), has protested the arrest of Babukar Gaye, the owner of the private radio station, Citizen FM). RSF says that Mr Gaye is the second private radio station owner to be arrested in less than a week. Guinea-Bissau: Two private newspapers have been shut down since 26 October, following a decision by the country’s attorney-general. Guinea-Bissau: In a letter to the state prosecutor (31 October), RSF has protested the closure of two independent publications. Morocco: RSF (1 November) is concerned about recent pressure by the Moroccan authorities on a Moroccan publication and the Spanish press in Morocco. Rwanda: A delegation of RSF went to Rwanda from 2-10 October in order to assess press freedom. Their report speaks of the pressure that weighs on the Rwandan media. Togo: On 30 October, Togolese journalist, Lucient Messan, was released after receiving a presidential pardon. Messan, the editorial director of Le Combat du Peuple, was sentenced in June to 18 month’s in prison, accused of «falsehood and the use of falsehood» by a government minister. Tunisia: In a letter to President Ben Ali (30 October), RSF has protested the confiscation of Taoufik Ben Brik’s documents at Tunis Airport on 27 October. (ANB-BIA, Brussels, 6 November 2001)

* Afrique. Lettre pastorale du SCEAM“Christ est notre paix”, lettre pastorale de la XIIème Assemblée plénière du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) vient d’être publiée. L’assemblée constate que, depuis les années des indépendances en Afrique, des périodes chroniques de conflits et d’instabilité se sont aggravées jusqu’à nos jours où 14 pays se trouvent en situation de guerre. Aussi, le SCEAM a voulu examiner les causes structurelles des conflits et des guerres en Afrique ainsi que les efforts de paix déployés par les décideurs politiques. Toutefois, la vraie paix n’est pas le silence des armes mais la paix enracinée dans le coeur et l’esprit des hommes. La recherche de la vraie paix suppose le pardon donné et reçu comme la réconciliation vraie entre les hommes et les nations. Cette paix est l’oeuvre de Jésus-Christ, elle va bien au-delà du silence des armes, des compromis politiques, de la justice sociale. Le SCEAM examine les conditions et les exigences pour que l’Eglise soit en vérité une communauté de réconciliés pour la paix dans le monde. En guise de conclusion elle esquisse les voies et les moyens qui permettraient à l’Eglise-Famille de Dieu d’être toujours davantage le lieu et le sacrement de réconciliation, de pardon et de paix pour l’Afrique. Le présent document se veut un instrument de réflexion pour une action pastorale solidaire à tous les échelons de l’Eglise en Afrique. Car l’Eglise-Famille de Dieu s’avère être le moyen pastoral efficace pour relever le défi de la division et de la haine, de la violence et de la guerre en Afrique et dans le monde. (ANB-BIA, Bruxelles, 6 novembre 2001)

* Africa. «Christ Our Peace» — The Catholic Bishops’ Conferences of Africa and Madagascar (SECAM) have now published their Pastoral Letter, entitled: «Christ Our Peace». The Bishops said: «This document should be seen as a discussion paper for an agreed pastoral strategy for every level of the Church in Africa. The scourge of war and violence, with all its ramifications, seems one of the forces most opposed to the mission of the Church and to the advent of the Kingdom of Christ. Thus the Church-as-Family of God is an effective pastoral strategy to combat division and hatred, violence and war both in Africa and the world». The Pastoral Letter covers such issues as: Conflicts in the world in the 20th Century with particular reference to Africa; the peace offered by Christ; The Church-as-Family of God. (SECAM, Accra, Ghana, 6 November 2001)

* Africa. Human rights30 October: In a report, Mary Robinson, the UN High Commissioner for Human Rights, says: «The on-going conflict in Congo RDC has had a major impact on the human rights situation in the country». 1 November: In a Press Release, Amnesty International says that as Burundi begins its transitional period, it is a new opportunity for the respect of human rights. It is essential that human rights issues are to the forefront of the transitional government’s policies and any debate on institutional reform. The same day, Human Rights Watch, in advance of the meeting of Nigeria’s President Obasanjo with US President George W. Bush, urges President Bush to raise concerns about the recent massacre by soldiers in Benue State, Central Nigeria. 2 November: Nigeria’s Vice-President Atiku Abubakar describes as «reprehensible», the massacre of score of civilians and the sacking of their villages in benue State. —Nigeria’s Senate president, Anyim Oius Anyim, has condemned a ruling by an Islamic court in northern Nigeria that sentenced a woman to death by stoning, after finding her guilty of having pre-marital sex. (Editor’s note: AFP has reported that the woman in question has fled from home). 5 November: Human Rights Watch says the UN Security Council must enforce the international arms embargo on Liberia. 6 November: Amnesty International says that the security forces in Guinea should respect the right to freedom of expression and association. (ANB-BIA, Brussels, 7 November 2001)

* Afrique/USA. Forum sur le commerce — Le premier Forum sur le commerce entre les Etats-Unis et l’Afrique subsaharienne, qui doit durer six jours, a ouvert ses travaux le 29 octobre à Washington. Il tend à promouvoir le commerce et les investissements, indique un communiqué. A l’ouverture, le président Bush a annoncé la création d’une facilité d’appui Overseas Private Investment Corporation, qui ouvrirait aux entreprises américaines l’accès à des prêts, à des garanties et à une assurance de risque politique pour leurs projets d’investissements en Afrique subsaharienne. (IRIN, Abidjan, 31 octobre 2001)

* Algérie. Marche kabyle et attentats — Le 1er novembre, marches, démarches et contre-marches ont traversé l’Algérie, où plusieurs régions sont en proie aux émeutes, rapporte le quotidien français Libération. Pour la commémoration du 1er novembre 1954, déclenchement de la guerre de libération, c’est surtout la Kabylie qui a été l’enjeu des rapports de forces. En réprobation aux cérémonies officielles, réservées aux notables, 20.000 marcheurs ont défilé près des Ouadhias, criant “Pouvoir assassin”. Face à ce déploiement, les “fils des chouhadas” (martyrs de la révolution), proches des autorités, ont tenté une contre-manifestation à Tizi Ouzou: 250 personnes. Les forces de l’ordre son restées invisibles. Par ailleurs, à l’occasion de cette commémoration, le président Bouteflika a accordé des mesures de grâce à 7.000 détenus de droit commun. - D’autre part, le 1er novembre, près de la ville de Khenchela (500 km à l’est d’Alger), l’armée a tué onze membres du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), soupçonné d’avoir des liens avec Oussama ben Laden. Cinq personnes ont aussi été assassinées par des groupes terroristes. - Le 6 novembre, une bombe déposée en plein centre d’Alger a pu être désarmorcée par la police trois minutes avant son explosion. Selon le quotidien L’Expression, cette tentative d’attentat avait pour but d’instaurer de nouveau, à l’approche du ramadan, un climat d’insécurité. Une cellule antiterroriste, censée répondre à cette menace, sera opérationnelle dans les jours à venir. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 novembre 2001)

* Algeria. USA should address Arab discontent5 November: President Bouteflika endorses the US was on terrorism but said the West must seek to address the causes of discontent in the Muslim world, including poverty and the Israeli-Palestinian conflict. He was speaking after talks with President G.W. Bush. President Bouteflika says he is gratified the USA now understands the battle against terrorism which Algeria has fought alone for many years. (ANB-BIA, Brussels, 6 November 2001)

* Angola. Optimisme — Selon le président Dos Santos, la guerre civile, qui a coûté la vie à un demi million d’Angolais, pourrait bientôt connaître sa fin. Le gouvernement et le mouvement rebelle Unita de Jonas Savimbi auraient convenu d’élaborer un nouvel accord de paix. Pour le réaliser, les deux parties se baseraient sur l’accord de paix qui avait été conclu en 1994 sous l’impulsion des Nations unies, mais qui avait été rompu quelques années plus tard. (D’après De Standaard, Belgique, 2 novembre 2001)

* Angola. Doubling revenue from diamond exports — Angola has more than doubled its government revenue from the export of diamonds over the past two years, the Pretoria-based Institute for Security Studies (ISS) said on 5 November. The Angola Selling Corporation (Ascorp), a monopoly diamond exporting company, generated more than $60m in 2000 from the formal and informal sectors compared with $30m between 1998 and 1999, the ISS reported in its African Security Review. Angola’s formal production was 2.7m carats, valued at $367m last year. The country’s informal sector produced 1.2m carats, worth $371m in 2000. Both Angola and Congo set up state-controlled export monopolies last year to reduce smuggling and increase state revenue. Ascorp replaced six official buying companies. The introduction of monopolies was also intended to prevent conflict diamonds from entering the legitimate rough diamond trade to Belgium and Israel. Previously, diamonds mined by Angola’s Uniao Nacional para a Independencia Total de Angola (Unita) rebel movement were exported through official channels in Luanda, the capital. Conflict diamonds have fuelled long-running civil wars in central Africa. Rough diamonds valued at about $370m in 1999 and $170m in 2000 passed through rebel territory in the region. Angola has made better progress in regulating its diamond trade than Congo, where all existing export licences were cancelled in favour of a contract awarded to International Diamond Industries-Congo, a partnership with an Israeli company. Ascorp, part-owned by Wellox of Israel and Tais of Belgium, has tried to bring some order to the country’s fragmented and hitherto liberalised diamond trade. (Financial Times, UK, 6 November 2001)

* Burundi. Towards ethnic unity1 November: Burundi takes an ambitious step towards ending eight years of the ethnic conflict, as its dominant Tutsi elite formally embraces the Hutu majority, with the installation of a transitional government of national unity. In a parliament building surrounded by South African protection forces and Burundian troops, President Pierre Buyoya, a Tutsi, and Domitien Ndayizeye, the new Hutu Vice-President, swear to «fight the ideology of genocide and exclusion without reservation» and never to betray the unity of the Burundi people. 26 cabinet members, almost equally split between Tutsi and Hutu, promise to uphold the three-year government — in which a Hutu will assume the presidency after 18 months. Nelson Mandela who was largely responsible for brokering the agreement, says: «Today we celebrate a triumph. If you can build peace in your beautiful country,it will have an effect on the entire region, and will reverberate throughout the continent. Your country has bled enough». However, the two main rebel groups — the FDD and the FNL — have so far refused to take part in the peace deal, and there is no ceasefire. 2 November: Bujumbura is reported to have been unusually quiet overnight, with a distinct lack of gunfire. «Topmost on the list of priorities for the transitional government will be to secure a permanent ceasefire and to protect the lives and properties of Burundi’s citizens», says President Buyoya shortly after being sworn into office to head the new administration. 5 November: Outgoing Burundian ministers hand over to their replacements in the Transitional Government. However, Burundi is still in the grip of insecurity — armed rebels suspected of being Hutu rebels, ambush a cargo transport vehicle, and another one owned by the Ruyigi provincial agriculture and livestock department in eastern Burundi. 6 November: Hutu rebels have killed at least 35 people, including women and children, in two separate atrocities. — A group of around 60 pupils aged between 10 and 13 have been kidnapped from their school in the east. Local officials say rebels believed to be from the Front for the Defence of Democracy took the children, mainly boys, with four teachers, from their school in Ruyigi, some 105 km from Bujumbura. (ANB-BIA, Brussels, 7 November 2001)@

* Burundi. Gouvernement de transition — Le 1er novembre à Bujumbura, en présence de cinq chefs d’Etat africains, le président Buyoya, le vice-président Ndayizeye et le gouvernement de transition ont prêté serment, instaurant ainsi, sur le papier, un partage équitable du pouvoir entre les Tutsi, minoritaires mais détenteurs de l’essentiel du pouvoir jusqu’à présent, et les Hutu, majoritaires au sein de la population. Nelson Mandela a annoncé la fin du mandat de la médiation, passant son bâton à la communauté internationale et pressant l’Onu de déployer une force de maintien de la paix. (Le 29 octobre, le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté à l’unanimité une résolution soutenant la création d’une force intérimaire de sécurité internationale au Burundi). Seul le gouvernement a été officiellement installé; suite à d’interminables négociations, le Parlement ne pourra être mis en place avant la fin de novembre. D’ici à trois ans, des élections devraient sceller la fin de la transition, en cas de réussite. L’accord de paix signé le 28 août 2000 a cependant été rejeté par les rebelles, qui continuent les combats et maintiennent des conditions draconiennes pour un cessez-le-feu. La guerre civile a fait environ 250.000 morts en huit ans et entraîné le déplacement forcé de plus d’un million de personnes. La période de transition a un programme politique, social, économique et sécuritaire jugé fort ambitieux. Parallèlement au parachèvement de la mise en place du dispositif institutionnel, le gouvernement va initier une série de mesures d’accompagnement visant à garantir la paix et la réconciliation. Une commission juridique internationale d’enquête sur les crimes contre l’humanité devrait rapidement voir le jour, ainsi qu’une commission “vérité et réconciliation". Dans les domaines de l’administration publique, de la justice et des forces de défense et de sécurité, le président burundais a promis des réformes profondes pour répondre aux attentes de toutes les composantes politico-ethniques du pays. - Malgré ce début d’application des accords de paix, des actes de violence et de pillages ont été signalés dans plusieurs régions du Burundi durant le week-end du 3-4 novembre. Dans la province de Bururi (sud), jusqu’ici assez calme, une attaque attribuée à la rébellion a ciblé la zone de Muhweza. Même insécurité et pillages dans la zone de Buterere, au nord-ouest de la capitale, ainsi que dans la province de Bubanza (nord-ouest). Moins d’une semaine après l’entrée en vigueur du gouvernement de transition, la rébellion a tué 35 civils dans les provinces de Bururi et Ruyigi, après un week-end troublé durant lequel 4 militaires ont péri. Et selon le gouverneur de la province de Ruyigi, les rebelles ont effectué, le 6 novembre, des raids sur trois écoles, enlevant 80 garçons (l’armée parle de 56) âgés de 13 à 18 ans pour les enrôler de force dans leurs rangs. Un des enseignants enlevés avec les élèves a été relâché. Les enfants ne seraient pas maltraités. (ANB-BIA, de sources diverses, 8 novembre 2001)

* Central Afr. Rep. Fighting erupts over sacked general3 November: Bursts of gunfire break out in the capital of the Central African Republic as forces loyal to the Libyan-backed president Ange-Felix Patasse apparently try to arrest the sacked army Chief-of-Staff, General François Bozize. Residents say the gunfire started shortly after dawn, when presidential guards loyal to President Patasse moved towards the house of the former army chief of staff in the north of the riverside capital. A warrant for the arrest of General Bozize was issued several days ago, but efforts by paramilitary police to pick him up failed, and the presidential guard appears to be having problems as well. It is not clear why President Patasse wants to arrest his former army chief. 4 November: Libyan troops have set up defences around the residence of the President, as an armed confrontation with part of his army continues. The Libyans intervened in the CAR in May, when a former military ruler tried to overthrow the elected civilian president, Ange-Felix Patasse. General Bozize’s men, drawn from part of the army loyal to him, are reported to have moved from his home area in the north of the city and to have crossed a key bridge that leads towards the centre of town. The United Nations used to have a peacekeeping force in the CAR. But now there is just a political presence. The UN representative in Bangui is nevertheless trying to negotiate a solution to the hostilities. 5 November: More Libyans have arrived in Bangui. 6 November: The UN special envoy to the CAR says there has been a breakthrough in efforts to end clashes in Bangui. However, the same day, the Libyan-backed government forces go on the offensive, attacking the barracks where General Bozize is believed to be hold up. 7 November: Reports from a CAR source say that the barracks have been retaken by loyalist soldiers and Bozize has been put to flight. (ANB-BIA, Brussels, 7 November 2001)

* Centrafrique. Nouvelle crise — Durant le week-end du 3-4 novembre, la tension a remonté à Bangui, lors d’une tentative d’arrestation de l’ancien chef d’état-major des armées centrafricaines, François Bozizé, limogé le 26 octobre. Sous le coup d’un mandat d’amener délivré le vendredi par la commission d’enquête sur le coup d’Etat manqué du 28 mai, le général et plusieurs dizaines de militaires qui ont rallié sa cause se sont opposés à son arrestation tout au long de la nuit de vendredi à samedi. Soupçonné par la présidence de préparer des “actes de violence”, Bozizé, qui dément tout lien avec la tentative de putsch, s’est réfugié dans une caserne. Le dimanche 4 novembre, une fusillade a éclaté près de la résidence du président Patassé. Et dans la nuit du dimanche au lundi, les soldats restés loyaux à Bozizé, qui ont pris position sur une colline surplombant la ville, ont tiré au mortier en direction de la résidence présidentielle, sans toutefois l’atteindre. Le 5 novembre, plusieurs dizaines de soldats libyens sont arrivés à Bangui, où une médiation de l’Onu continue de chercher un règlement aux tensions. La Libye, le Tchad et l’OUA ont annoncé leur volonté d’aider la République centrafricaine à surmonter cette nouvelle crise. Le 6 novembre, un calme relatif est revenu à Bangui, où les forces loyalistes ont profité de la pluie pour renforcer leurs positions. Pendant ce temps, le représentant du secrétaire général de l’Onu, le général Lamine Cissé, poursuivait sa médiation. -Depuis le matin du 7 novembre, à la suite d’un assaut des forces loyalistes appuyées par des Libyens, le général Bozizé est “en fuite”, a indiqué la présidence. Selon des témoins, le général et ses partisans ont fui Bangui par la route du Nord. (ANB-BIA de sources dievrses, 8 novembre 2001)


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