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WEEKLY NEWS ISSUE of: 27-03-2003

PART #2/4 - From CONGO-BRAZZAVILLE  to  KENYA 

Part #1/4:  
 Africa => Centr.Afr.Rep.

   Part #3/4:    
 Liberia => Sierra Leone

   Part #4/4:      
South Africa => Zimbabwe

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* Congo-Brazza. Libération de prisonniers de guerre — Le 25 mars à Brazzaville, les Forces armées congolaises (FAC) et la rébellion du pasteur Frédéric Bitsangou, alias Ntumi, ont libéré conjointement certains de leurs prisonniers détenus depuis près d’un an. La cérémonie s’est déroulée sous l’égide de la Croix-Rouge. Elle fait suite aux engagements pris le 21 mars par les autorités gouvernementales et des représentants de la rébellion armée pour le retour de la paix dans le département du Pool. Les FAC ont libéré 21 personnes, en majorité des collaborateurs du pasteur Ntumi, et la rébellion a libéré 18 soldats capturés lors des combats. (AFP, France, 25 mars 2003)

* Congo (RDC). Session finale du dialogue — Le 20 mars, le facilitateur du dialogue intercongolais, Ketumile Masire, a annoncé que la dernière session plénière du dialogue, prévue les 24 et 25 mars, se tiendra finalement les 1er et 2 avril prochain à Sun City, en Afrique du Sud. Cette session finale doit adopter formellement l’accord global signé le 17 décembre, et un texte sur la sécurité et l’armée ainsi qu’un projet de Constitution, approuvés le 6 mars. A l’issue de consultations avec les acteurs politiques, M. Masire a également invité ses interlocuteurs à la formation d’un gouvernement devant diriger le pays entier au lieu de se contenter de gérer des provinces. Il a exhorté les protagonistes de la crise à faire en sorte que les antagonismes des acteurs politiques de l’Ituri et les affrontements au Kivu n’entravent pas la marche vers l’aboutissement du processus de paix. (D’après PANA, Sénégal, 20 mars 2003)

* Congo (RDC). A neglected human rights tragedy in Ituri province — In a Press release issued on 20 March, Amnesty International said the Ugandan authorities should bring suspected perpetrators of the serious human rights abuses committed in Ituri to justice before Uganda’s courts. «There must be no hiding place for those who are alleged to have committed serious violations of international human rights and humanitarian law in Ituri or elsewhere in Congo RDC. Suspected perpetrators, of whatever nationality, found on Ugandan territory or in areas of Congo under Ugandan control should be investigated and brought to justice.» The new report entitled: «Democratic Republic of Congo: On the precipice: the deepening human rights and humanitarian crisis in Ituri», documents some of the recent grave human rights abuses in Ituri, where an estimated 50,000 people have died and more than 500,000 displaced since 1999 as a result of fighting in the region. Much of the violence stems from armed conflict between the Hema and Lendu ethnic groups. This conflict has been manipulated and exacerbated by leaders of armed political groups fighting for political and economic control in the region. (Amnesty International, 20 March 2003)

* Congo (RDC). Inter-Congolese Dialogue20 March: Ketumile Masire, the mediator in the Inter-Congolese Dialogue, says the last plenary session of the Inter-Congolese Dialogue will be held 1-2 April in Sun City, South Africa. (ANB-BIA, Belgium, 20 March 2003)

* Congo (RDC). Ituri: A.I. stigmatise l’Ouganda — Dans un rapport publié le 20 mars, Amnesty International (A.I.) dénonce la “tragédie” qui se déroule en Ituri et pourrait “encore sérieusement empirer”. A.I. estime à 50.000 le nombre de personnes tuées dans la région en raison des conflits armés et à 500.000 le nombre de déplacés. L’insécurité est liée au vieux conflit ethnique entre Hema et Lendu qui a repris en 1999 pour une question de terres. Depuis lors, il a gagné d’autres ethnies et a été instrumentalisé par des milices armées et par l’Ouganda. Tous les groupes armés en Ituri sont “d’une manière ou d’une autre des protégés de l’Ouganda”, constate A.I., tandis que “les changements répétés d’appui de l’armée ougandaise aux groupes armés locaux ont accru l’insécurité et l’instabilité”. L’armée de Kampala a, en effet, à plusieurs reprises, abandonné un allié pour en soutenir un autre, mis sur pied avec son aide. La conduite de l’armée ougandaise, conclut A.I. “a été un des facteurs majeurs dans le chaos et la violence qui engloutissent l’Ituri”. (La Libre Belgique, 21 mars 2003)

* Congo (RDC). Boat tragedy on Lake Tanganyika24 March: More than 100 people are feared dead after a boat from Congo RDC sank on Lake Tanganyika on 22 March. The captain has reportedly admitted that the boat was carrying twice its official capacity. 41 people survived the tragedy. The M/V Kashowgwe encountered bad weather and capsized off Nyanza-Lac in south-west Burundi. (ANB-BIA, Belgium, 24 March 2003)

* Congo (RDC). Ituri: nouveaux affrontements — Dans la nuit du 18 mars, plus de 40 civils ont été tués et des centaines de têtes de bétail volées lors de combats entre deux groupes rivaux dans la région instable de l’Ituri. Durant cette même journée, les différentes milices avaient signé un accord de paix, en présence de l’émissaire de l’Onu, Namanga Ngongi. Mais six heures après cette signature, une milice armée du groupe ethnique des Ngiti a attaqué celle de la tribu des Hema, qui se fait appeler Front pour l’intégrité nationale (FNI). Trois villages ont été attaqués près de la ville de Bunia. Les affrontements tribaux ont déjà causé le déplacement de 600.000 personnes. L’accord du 18 mars était supposé ouvrir la voie à la Conférence sur la pacification de l’Ituri. - Le 23 mars, une délégation de l’Union des patriotes congolais (UPC) de Thomas Lubanga a rencontré le chef de la Monuc, M. Ngongi, pour réitérer son désaccord avec le cessez-le-feu signé à Bunia.  L’UPC conteste la liste des représentants choisis pour faire partie de la commission de pacification, lesquels, selon eux, auraient été unilatéralement sélectionnés par la Monuc, le gouvernement de Kinshasa et les autorités ougandaises. Pendant ce temps, selon l’agence Misna, la Monuc préparerait un plan de sécurisation de la ville de Bunia, qui engagerait les troupes de Kinshasa et les mouvements rebelles du RCD-Goma et du MLC de J.P. Bemba. - 25 mars. L’agence AFP rapporte que, selon l’armée ougandaise, quelque 400 (d’autres parlent de 4.000) combattants de l’UPC se sont rendus aux soldats ougandais à la frontière avec l’Ouganda, disant qu’ils ne voulaient plus se battre mais participer au processus de paix. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 mars 2003)

* Congo (RDC). Congo receives $36m from IMF25 March: Congo RDC has won $36m of aid for development spending, despite having missed several of the conditions being demanded in exchange. The money takes the amount loaned by the International Monetary Fund (IMF) to Congo to $569m of a total $786m available. The loan is intended to help the country recover from three decades of despotic rule and 12 years of economic contraction. (ANB-BIA, Belgium, 25 March 2003)

* Côte d’Ivoire. Detainees escape26 March: About 30 detainees have escaped from a French military camp in western Côte d’Ivoire after it was besieged by pro-government loyalists, eyewitnesses say. Thousands of demonstrators besieged the French military base in the western Ivorian town of Daloa. The protesters, many of them in school uniform, marched through the streets shouting anti-French slogans. During the protest the detainees are reported to have jumped camp barriers, escaping before the French troops had time to disperse the protesters. (ANB-BIA, Belgium, 26 March 2003)

* Côte d’Ivoire. Progrès à petits pas — Le 20 mars, le second conseil des ministres a commencé en fin de matinée à Yamoussoukro en l’absence de rebelles. Ceux-ci ont toutefois envoyé une délégation pour rencontrer le Premier ministre, M. Diarra, et le comité de suivi des accords de Marcoussis. Ils exigent notamment des garanties en matière de sécurité et la fin des combats dans l’ouest du pays. Ils protestent aussi contre le fait que les titulaires des portefeuilles de la Défense et de l’Intérieur n’ont pas encore été nommés, de sorte que la sécurité reste toujours entre les mains du président Gbagbo. Ce dernier a invité le cabinet, où les “nordistes” du Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Ouattara étaient présents pour la première fois, à tourner la page d’une guerre inutile. Les jours suivants, les ministres issus du RDR ont commencé à s’installer progressivement dans leurs départements à Abidjan. Si le cessez-le-feu tient, en grande partie, les tâches auxquelles doit s’atteler le Premier ministre sont cependant nombreuses, en particulier le redressement économique. Un redressement difficile, voire impossible, tant que la liberté de circulation et les administrations n’auront pas été rétablies dans ce pays virtuellement coupé en deux. -Le 24 mars, la force de la CEDEAO, baptisée ECOFORCE, a atteint son effectif de 1.264 hommes, avec l’arrivée à Abidjan d’un dernier groupe de soldats sénégalais. Elle est composée de contingents de cinq pays: Bénin, Ghana, Niger, Sénégal et Togo. Entre le 24 et le 28 mars, l’ECOFORCE remplacera l’armée française qui a joué le rôle de force-tampon entre les troupes gouvernementales et les rebelles. D’autre part, le 24 mars au soir, à Bouaké, de violents affrontements ont opposé deux clans des rebelles, faisant au moins deux morts. -25 mars. Deux émissaires de M. Diarra ont rencontré à Bouaké des responsables politiques des “forces nouvelles” dans le cadre de la formation du gouvernement de réconciliation nationale toujours dans l’impasse. Mais les rebelles restent toujours fermes sur leurs préalables. -26 mars. Le président Gbagbo a signé un décret nommant à “titre intérimaire” Adou Assoa (du Front populaire ivoirien, parti au pouvoir) au poste de ministre de la Défense, et Fofana Zémogo (du RDR) à celui de la Sécurité. Ils occupent déjà respectivement les portefeuilles des Eaux et Forêts et de l’Enseignement supérieur dans le gouvernement mis en place le 20 mars. La rébellion a dénoncé ces nominations. - D’autre part, des milliers de manifestants ont pris d’assaut un camp militaire français à Daloa (ouest), duquel une trentaine de détenus ont réussi à s’évader. Ceux-ci faisaient partie d’un groupe de 112 personnes arrêtées par les forces françaises après une attaque contre Bangolo, qui avait fait 200 morts. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 mars 2003)

* Côte d’Ivoire. Rebels undecided about joining Cabinet20 March: Rebels in control of half of the country for the past six months say they are undecided about attending the second cabinet session since a new unity government was set up. «The decision has not yet been made. We are meeting in plenary session with all the commanders this morning,» the Patriotic Movement of Côte d’Ivoire (MPCI) spokesman Antoine Beugre said. Neither the main opposition party nor the rebels turned up in the capital, Yamoussoukro, on 13 March for the new cabinet’s inauguration and first meeting citing security fears and logistical problems. Since then, newly appointed Ministers of Justice and Agriculture, Henriette Diabate and Amadour Gon Coulibaly from the Rally of Republicans (RDR), have arrived in the country and are now in Yamoussoukro to attend today’s afternoon’s session. Later in the day, the rebels fail to attend the new unity government’s second cabinet meeting. 24 March: Violent clashes erupt in Bouake among rebels opposed to President Gbagbo. 25 March: The army say that rebels have killed 42 civilians in a western village, but the insurgents blame loyalists for the killings. An army spokesman, N’Goran Aka, says on state television that intoxicated rebels had attacked the village of Dah. 26 March: President Gbagbo appoints two provisional ministers — Defence will temporarily be headed by Adou Assoa; Internal and Security Affairs by Fofana Zemogo. Both are already members of the government of national unity. 27 March: Ministers chosen from the rebel movements are boycotting today’s cabinet meeting in Yamoussoukro, allegedly because their preconditions have not been fulfilled. (ANB-BIA, Belgium, 27 March 2003)

* Egypte. Violentes manifestations — Le vendredi 21 mars, quelque 10.000 personnes ont manifesté dans les rues du Caire. Etudiants, opposants, syndicats, féministes ont défilé avec colère contre la guerre en Irak. Fait exceptionnel pour la capitale égyptienne, où la loi d’urgence, en vigueur depuis plus de 20 ans (depuis l’assassinat du président Sadate), interdit toute manifestation hors des lieux clos comme les mosquées ou les universités. La tension avait commencé dès la matinée. A la hauteur de la mosquée d’Al-Azhar, haut lieu de l’islam sunnite, près de 5.000 personnes s’étaient rassemblées pour la grande prière du vendredi. Les fidèles ont entonné des appels au jihad. D’autres groupes se sont ensuite joints aux manifestants, affrontant la police à coups de pierres. Les affrontements avec les forces de la police ont été très rudes, les forces anti-émeutes chargeant les protestataires. Plus la journée avançait, plus l’opposition au pouvoir montait. La foule réclamait un “nouveau Nasser”. Un portrait du président Moubarak a été arraché et piétiné. C’est la première fois que Moubarak se voit critiqué aussi ouvertement depuis son arrivée au pouvoir en 1981. Dans la soirée, les services de sécurité multipliaient les arrestations pour tenter de briser le mouvement. - Le 24 mars, Human Rights Watch a dénoncé la répression de la police. Selon l’organisation, des centaines de manifestants ont été arrêtés au Caire et certains torturés par la police, alors que des centaines d’autres ont été blessés durant la manifestation. (ANB-BIA, de sources diverses, 24 mars 2003)

* Egypt. Crackdown on antiwar protests — On 24 March, Human Right Watch said that hundreds of antiwar activists and demonstrators have been detained in Cairo and some are being tortured by police. Hundreds more have been injured as security forces used water cannons, clubs, dogs, and even stones against demonstrators. Police have arrested leaders of movements protesting the Iraq war and Israeli actions in the Occupied Territories; journalists, professors, and students; and onlookers, as well as children as young as 15 years old.  Some detainees reported hearing the use of electroshock torture in neighbouring cells. «The crackdown many feared has come,» said Hanny Megally, executive director of the Middle East and North Africa division of Human Rights Watch. «Fundamental freedoms in Egypt are now under serious threat.» What started two months ago with isolated detentions of demonstrators and activists has now become a sweeping repression of dissent, Megally said. He urged Egyptian authorities to immediately investigate credible reports of excessive use of force, including beatings of demonstrators and torture of detainees, and to promptly charge or release those arrested. The arrests followed a massive demonstration in Tahrir Square in downtown Cairo on 20 March, the first day of the war against Iraq. Tens of thousands of protestors rallied, closing the square for over ten hours. While police violently restrained demonstrators from approaching the vicinity of the US and British embassies, they generally allowed the protest to proceed in peace. The following day, 21 March, smaller demonstrations throughout central Cairo drew a violent response. (HRW, 24 March 2003)

* Ethiopia. Gold smuggling26 March: Ethiopia’s drought-hit economy is losing $30m a year from gold smuggling, its government believes. Up to 3 million grammes are leaving the country every year, according to Khasu Tadesse, head of the Mines Ministry’s project co-ordination department. Local diggers throughout Ethiopia are selling on the black market to traders from neighbouring Sudan, Kenya and Somalia, he said. The government is working on getting small-scale miners to work together so as to receive international prices while still selling locally, thus making sure their earnings enter the formal economy. (ANB-BIA, Belgium, 26 March 2003)

* Guinée-Bissau. Législatives en juillet — Les élections législatives anticipées en Guinée-Bissau, initialement prévues pour le 20 avril, ont été repoussées au 6 juillet prochain. La décision a été prise le 26 mars, lors d’une rencontre entre le président Yala et les responsables des différentes formations politiques du pays. Le chef de l’Etat devra maintenant se consacrer à la recherche des moyens financiers pour l’organisation du scrutin, estimés à près de 2 milliards de fcfa (plus de 3 millions de dollars). (PANA, Sénégal, 26 mars 2003)

* Kenya. Cost of free education — «If you think education is expensive, try ignorance.» This is the new slogan which the National Rainbow Coalition (NARC) government has adopted in order to popularise its ambitious free primary education programme (FPE) policy. The free and compulsory primary education for Kenyan children, which was one of the key pre-election promises which brought NARC to power in December 2002, has proved not only to be expensive, but also difficult to implement.Some of the challenges facing  the FPE programme, which began in January this year, include a severe shortage of classrooms, teachers and facilities. An unexpected 1.5 million children who were previously out-of-school, turned up to attend classes in response to the government’s call, bringing a new crisis to the education sector. In many schools, the classroom sizes, especially in the lower classes, have risen from an average of 40 pupils to 120. The number of children enroled in primary schools is expected to further increase to over 7.5 million, from the current 5.9 million, by the end of this year, according to the education ministry. According to a new report released by a task force set up in January to look into measures needed to facilitate the smooth implementation of the programme, it will take at least US $97.1 million for the smooth implementation of the free education policy — and that is only up to June this year. (IRIN, Kenya, 25 March 2002)

* Kenya. Terror suspect flown to USA26 March: A man suspected to have been involved in the 1998 terror attacks in East Africa has been identified and sent to the United States for trial. Kenyan Security Minister Chris Murungaru named him as «al-Qaeda terrorist operative Suleiman Abdalla, alias Ngaka, alias Chuck Norris». The suspect, who the minister said is already on his way to the US, is alleged to have taken part in the 1998 bombings of the American embassies in Kenya and Tanzania which killed 224 people, mostly Kenyans. He was arrested last week in Somalia and taken to Nairobi, reportedly by FBI agents. The minister said Mr Abdalla, who he said was in his early 30s, would be tried in the US like the others, for «planning and execution» of the bombings. «He was one of the ones being sought by the American security agents and Kenyan security agents and I am sure his capture is a welcome development for the Americans,» Mr Murungaru told journalists. @CITA_1 = (ANB-BIA, Belgium, 26 March 2003)

* Kenya. Terroriste présumé extradé — Le 26 mars, un membre présumé du réseau El-Qaeda, enlevé par des agents américains en Somalie le 18 mars, a été transféré aux Etats-Unis. Selon les autorités kényanes, il devrait y être jugé pour son implication dans les attentats d’août 1998 contre les ambassades américaines à Nairobi (Kenya) et Dar es-Salaam (Tanzanie). (Libération, France, 27 mars 2003)


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