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WEEKLY NEWS ISSUE of: 04-09-2003

PART #3/4 - From KENYA to RWANDA  

 Part #1/4:  
 Africa => Burundi

 Part #2/4:  
 Cameroon => Djibouti

   Part #4/4:      
West.Sahara => Zimbabwe

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* Kenya. Reconnaissance du mouvement Mau-Mau — La clause du code pénal kényan interdisant depuis 1950 le mouvement Mau-Mau, qui avait combattu pour l’indépendance du pays pendant l’occupation britannique, a été levée, a annoncé dimanche 31 août le ministre de la Sécurité nationale, Chris Murungaru. La loi, introduite en 1950 pour contenir l’hostilité croissante contre les occupants britanniques, était devenue obsolète 13 ans après l’indépendance du Kenya, a précisé le ministre, ajoutant qu’"il était temps de reconnaître les hommes et les femmes qui avaient souffert" pour acquérir cette indépendance. Les Mau-Mau ont désormais la possibilité d’obtenir la reconnaissance juridique qu’ils réclament depuis l’accession à l’indépendance. Depuis 1963, ils demandent cette reconnaissance juridique afin de pouvoir engager des poursuites et obtenir des dédommagements pour les atrocités et les mauvais traitements infligés par les autorités britanniques dans les camps où ils étaient détenus. L’interdiction du mouvement avait privé les Mau-Mau de la possibilité de porter plainte auprès des autorités, laissant nombre d’entre eux mourir dans la pauvreté. Soutenus par la Commission kényane des droits de l’homme (KHRC), les Mau-Mau ont chargé l’avocat londonien Martyn Day de mener les poursuites. (JAF/L’Intelligent, France, 31 août 2003)

* Kenya. Ban on Mau Mau lifted31 August: The Kenyan Government has decided to legalise the Mau Mau, the movement that fought colonial rule, over 50 years after it was banned by the British authorities. The decision, announced by Kenya’s minister of national security, will allow former Mau Mau fighters to register as a society and end the stigma that has hung over the movement, even after independence in 1963. Mau Mau — or the Land and Freedom Army, as they called themselves — have waited a very long time to receive recognition. Their attacks on white settlers threw colonial society into panic and Britain imposed a state of emergency in 1952. Yet despite their obvious role in fighting for independence, no Kenyan Government has previously been prepared to lift the ban. This is because the Mau Mau rebellion was, at least in part, a civil war. Kenya’s first President, Jomo Kenyatta, was a strong nationalist, but he was not a member of Mau Mau, despite being convicted of belonging to the movement in what historians regard as a rigged, show trial. Once independence came, Kenyatta’s government included more people who had fought against Mau Mau than had participated in the rebellion. (ANB-BIA, Belgium, 31 August 2003)

* Kenya. Action antiterroriste — La police kényane a arrêté au moins 500 personnes, dont une majorité d’immigrants illégaux, lors d’une opération antiterroriste à Mombasa, a confirmé le ministre de la Sécurité nationale, Chris Murungaru, le 31 août. Selon lui, cette opération était destinée à arrêter les terroristes présumés établis dans la région et suspectés dans le cadre de l’enquête sur le double attentat anti-israélien de novembre 2002 à l’aéroport de Mombasa et dans un hôtel de la côte. Comme à Djibouti (voir plus haut), les personnes visées par cette opération viennent pour la plupart de Somalie et d’Ethiopie. (Libération, France, 1er septembre 2003)

* Kenya. Hôtels incendiés — L’incendie de quatre hôtels étrangers, qui a provoqué l’évacuation d’environ 1.400 touristes, le lundi soir 1er septembre, dans la ville côtière de Mombasa, pourrait être d’origine criminelle, a indiqué mardi le chef de la police de la ville. “Nous avons des raisons de penser que le feu a été déclenché intentionnellement”, a-t-il expliqué. Les touristes, européens pour la plupart, ont été évacués lundi à l’heure du dîner après que le toit d’un hôtel, fait de palme, a pris feu. Cet incident constitue un nouveau coup dur pour le tourisme kényan, déjà affecté par les menaces terroristes pesant sur le pays. (Libération, France, 3 septembre 2003)

* Liberia/Nigeria. Living with Taylor — The exiled Liberian leader Charles Taylor now lives a secluded life in the southern Nigerian town of Calabar. Not known as a man who shuns press attention, he is keeping a low profile and the affluent district where he and his entourage have been provided with new homes is heavily protected by armed police units. Mr Taylor and his family didn’t choose this town, nor did the people of Calabar choose for him to come here. But this is a peaceful, accommodating place and by and large, the locals are unperturbed by the unexpected arrival not only of an exiled president, but also his large entourage of relations and security personnel. The only sign of their new neighbours is the occasional jeep with tinted windows, sliding almost unnoticed through the town. «I think it’s a good thing he’s here,» a local traditional ruler, the Etubom Bassi of Calabar, told me. «Mr Taylor is most welcome as an African brother. It is part of the proud history of the town that it has over the centuries been a place of refuge for exiled kings and even freed slaves from as far away as Liberia itself.» Built on rolling hills at the mouth of the Cross River, the port of Calabar is a breath of fresh air and so different from the sprawling traffic-choked cities of much of southern Nigeria. Some here see new business opportunities as a result of the new arrivals. They bring money to this place, one trader tells me: «His people change American dollars, buy televisions and radios and we hope much more in time.» (Dan Isaacs, BBC, 24 August 2003)

* Liberia. Obasanjo visits Monrovia2 September: Tens of thousands of Liberians have cheered the Nigerian President, Olusegun Obasanjo, when he visited the capital, Monrovia, for talks with the Liberia’s leader Moses Blah. The crowd chanted «Thank you, Obasanjo» and «We want peace — no more war» as the president’s convoy passed them by. Mr Obasanjo urged the Liberian parties — the two rebel groups, Lurd and Model and government forces to work together with the regional economic body, Ecowas to secure peace in the country (ANB-BIA, Belgium, 2 September 2003)

* Liberia. Aides humanitaires - Pillages — La Sierra Leone a autorisé la réouverture de ses frontières avec le Liberia pour faciliter le transit des aides humanitaires. Par ailleurs, le 28 août, l’envoyé spécial de l’Onu à Monrovia, Jacques Klein, a demandé aux organisations humanitaires présentes en Côte d’Ivoire des interventions d’assistance dans les zones voisines à l’est et le sud-est du Liberia. D’autre part, le même jour à Monrovia, une centaine de Libériennes ont marché sous une pluie battante jusqu’au quartier général de la force ouest-africaine pour réclamer un déploiement plus rapide des troupes dans l’intérieur du pays, toujours affamé et en proie aux troubles. Mais la force de la CEDEAO, sous commandement nigérian, dit n’envisager un déploiement national que lorsque ses troupes, qui comptent actuellement 1.500 hommes, se seront rapprochées de leur effectif final de 3.250 soldats. Les renforts maliens, sénégalais et ghanéens sont toujours attendus, sans que les pays concernés n’expliquent leur retard. - Toutefois, le 30 août, un contingent de 250 soldats sénégalais est arrivé dans la soirée à l’aéroport de Monrovia. - D’autre part, des sources religieuses, citées par l’agence Misna, rapportent la situation dans l’est du pays, aux mains des rebelles du MODEL. “Nous recevons beaucoup de témoignages qui confirment une situation dramatique: les rebelles contrôlent le territoire, commettent des pillages systématiques, imposent des paiements aux civils et vont vendre leur butin en Côte d’Ivoire”. Ils pillent tout ce qui peut être volé et vendu. — 1er septembre. Une épidémie de choléra ravage la capitale Monrovia, où la guerre a fait affluer des centaines de milliers de personnes qui s’entassent dans des camps insalubres, a annoncé le PAM. Selon des chiffres récoltés dans les hôpitaux de la ville, 1.203 nouveaux cas de choléra ont été enregistrés entre le 11 et le 17 août, contre 727 la semaine précédente. La maladie se transmet par l’eau ou la nourriture. Or, les stocks de chlore utilisé pour purifier l’eau ont été pillés, et les combats ont également mis hors service la principale centrale de distribution d’eau. Les pluies torrentielles qui s’abattent chaque jour ne font qu’aggraver les choses en inondant les rues jonchées de détritus. L’OMS a lancé une campagne de désinfection. — 3 septembre. Environ 550 soldats bissau-guinéens sont attendus ce mercredi au Liberia, ce qui porterait la force ouest-africaine à 2.850 unités, ont annoncé des responsables militaires. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 septembre 2003)

* Liberia. Liberians flee4 September: A river of humanity is flowing out of central Liberia, heading for what the refugees hope is safety, nearer the capital, Monrovia. Tens of thousands of displaced people are fleeing what they say is a rebel attack in a mass spontaneous movement, which could destabilise the peace process. Few of them actually heard the attack, but as the rumour of it spread, it was enough to spark an exodus. The displaced were living in a string of camps near the town of Totota, 80 kilometres north-west of Monrovia. Among them were women carrying babies, a blind old man who looked as though he would not make it and an elderly lady in a wheelbarrow pushed by her grandson. The refugees said they had heard about a rebel attack in their direction, but it is impossible to confirm that this is what really happened. All sides in the Liberian civil war have been known to terrorise civilians in order to loot their meagre belongings. United Nations aid officials say they have asked the West African peacekeeping force that is monitoring a ceasefire in the war to send a patrol to reassure the civilians, and some relief items such as plastic sheeting for shelter are being mobilised. But there is no minimising the tragedy that is unfolding in the Liberian countryside. (ANB-BIA, Belgium, 4 September 2003)

* Libye. DC-10: accord de principe — Les représentants des familles des victimes du DC-10 d’UTA, qui a explosé en vol en 1989, et les autorités libyennes sont parvenus à “un accord satisfaisant pour les deux parties”, a annoncé l’ambassadeur de Libye à Londres, le 31 août. Le principe d’une indemnisation “équitable et satisfaisante” des familles des victimes de l’attentat est “acquis”, même si “rien n’a été signé”, indiquent des sources françaises. Le règlement de la question des indemnités complémentaires pour les familles des victimes est crucial pour la levée définitive des sanctions internationales pesant contre Tripoli. (D’après Libération, France, 1er septembre 2003)

* Libya. UTA bombing victims — Libya has agreed to increase compensation to families of the 170 people killed in the 1989 bombing of a French aircraft over Niger. The UN Security Council had appeared poised for a quick vote on lifting sanctions after the Lockerbie deal was reached, but delayed it while France made a last-minute demand for a supplement to the $34 million compensation that Tripoli has paid the UTA victims. Libya never accepted blame for the UTA explosion, but agreed to pay compensation after France found its agents guilty. (The Independent, UK, 1 September 2003)

* Libye/Liban. Relations diplomatiques — Le 3 septembre, Tripoli a fermé son ambassade à Beyrouth, mais dément avoir rompu ses relations diplomatiques avec le Liban. La Libye proteste ainsi contre les accusations visant Kadhafi dans la disparition, en 1978, du chef de la communauté chiite libanaise, l’imam Sadr. Le 31 août, le président du Parlement libanais avait demandé à l’Onu, la Ligue arabe, l’Organisation de la conférence islamique et l’Etat libanais d’élucider cette disparition. Des responsables du Hezbollah et du groupe clandestin des “Partisans de l’imam Sadr” avaient auparavant mis en cause le numéro un libyen. (La Croix, France, 4 septembre 2003)

* Malawi. Calendrier des élections 2004 — Le 28 août, la Commission électorale du Malawi a publié le calendrier des élections générales (présidentielle et législatives) pour orienter les partis politiques dans leurs préparatifs de ces scrutins prévus le 18 mai 2004. Les opérations d’inscription des électeurs débuteront en novembre. La désignation des candidats aura lieu en janvier et la campagne électorale démarrera en mars. La commission a accrédité 20 ONG pour l’aider dans l’éducation des électeurs. Cependant, les leaders religieux et des droits civiques, ainsi que des ONG, ont déjà accusé le Front démocratique uni (UDF, au pouvoir) de monopoliser les médias publics et d’utiliser les moyens de l’Etat pour convaincre les électeurs avant le début de la campagne. Selon une ONG locale, le président Muluzi profite de son accès aux moyens de l’Etat pour faire campagne en faveur de son dauphin à la présidentielle, Bingu wa Mutharika, et son colistier Cassim Chilumpha. L’Eglise catholique a, pour sa part, accusé le président Muluzi d’utiliser de l’argent et des dons en matériel pour obtenir des voix pour son parti. (PANA, Sénégal, 28 août 2003)

* Mauritanie. Mise en garde de HRW — Dans une lettre adressée mardi 2 septembre au président Ould Sid Ahmed Taya, l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) s’inquiète que le “harcèlement” exercé sur les leaders de l’opposition ne menace les chances d’un bon déroulement des élections libres fixées au 7 novembre. L’organisation souligne l’arrestation, depuis la fin d’avril, “de dizaines de leaders religieux, hommes politiques de l’opposition et membres de mouvements sociaux”, soi-disant dans le cadre d’une campagne contre les groupes terroristes en Mauritanie. Elle exprime aussi son inquiétude pour les officiers arrêtés après la tentative de putsch du 8 juin: “Le manque d’accès à ces officiers pose un certain nombre de questions quant à leur traitement, vu les précédents rapports publiés sur les conditions de détention inhumaines en Mauritanie,” relève HRW. — A ce sujet, les deux ex-officiers de l’armée, Mohamed Ould Cheikhna et Saleh Ould Hannena, principaux auteurs présumés de la tentative du putsch, toujours en fuite, ont mis en garde le régime mauritanien contre toute atteinte à l’intégrité physique de leurs collègues arrêtés par les autorités. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 septembre 2003)

* Morocco. Islamist poll concerns — Moroccans have embarked on the campaign for their local councils elections, to be held on 12 September after being postponed earlier this year. One reason for the delay was the rise of the main Islamic party, the Party of Justice and Development (PJD), in last year’s legislative elections when it doubled its number of seats. There was concern amongst the political elite that Islamism might be gaining an unstoppable momentum in the country but now, after last May’s suicide bombings in Casablanca by Islamic extremists, the PJD is on the defensive and is down playing its political ambitions. The political elite in Morocco, from King Mohammed VI on down, agrees on one thing — 16 May, the night of the Casablanca bombings, changed the political landscape. Even before the attacks, the council elections were being presented as the second stage in the king’s much trumpeted reform of the political process. The first was last September’s elections, which were generally perceived as unusually clean and fair. But the rise of the Islamic party, the PJD, which came third in those elections, did set off alarm bells in some quarters. Since coming to the throne in 1999, the young king had moved to dismantle the more repressive elements of his father, King Hassan’s rule. After the Islamist success in the elections, there were mutterings that this softer line might risk state security. The May bombing was seen by some as vindication of those warnings. It provoked a country-wide crackdown on Islamists and the move towards greater openness stalled. But at the same time, the king has staked his reputation on being a force for change. (Sebastian Usher, BBC, 27 August 2003)

* Rwanda. Del Ponte écartée du TPIR — Le 28 août, le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté une résolution dédoublant la charge de procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) de celui pour l’ex-Yougoslavie. La première conclusion de cette résolution est, comme le souhaitait le gouvernement du Rwanda, d’écarter du TPIR l’actuelle titulaire Carla del Ponte, dont le mandat de quatre ans expire le 14 septembre. Celle-ci est cependant assurée d’être reconduite pour quatre ans à la tête du TPI sur l’ex-Yougoslavie. La mise à l’écart de Carla del Ponte avait été demandée par le Rwanda qui refusait de coopérer avec le TPIR depuis que ce tribunal (sous l’impulsion de del Ponte) avait manifesté sa volonté d’enquêter sur les atrocités attribuées à l’Armée patriotique rwandaise lors du génocide de 1994. - Le 29 août, Kofi Annan a nommé le nouveau procureur du TPIR: le juge gambien Hassan Jallow. M. Jallow fut juge à la Cour suprême de Gambie. Il est actuellement juge au tribunal spécial de l’Onu pour la Sierra Leone, installé à Freetown, et appartient aussi au TPIR. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 août 2003)

* Rwanda. Procès contre l’ex-ministre des finances. — Le procès de l’ancien ministre des finances sous le gouvernement intérimaire, Emmanuel Ndindabahizi, 53 ans, a débuté lundi 1 septembre devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). L’imputé doit répondre de trois chefs de génocide et de crimes contre l’humanité (assassinat et extermination), selon un acte d’accusation amendé le 30 juin 2003. Le parquet allègue que d’avril à juin 1994, “Ndindabahizi a mené une campagne d’extermination contre la population civile tutsi”, dans la province de Kibuye (ouest du Rwanda) dont il est originaire. Il aurait notamment conduit des attaques contre des réfugiés tutsi sur les hauteurs de Bisesero, le plus grand site de massacres dans cette province. Emmanuel Ndindabahizi a été arrêté le 12 juillet 2001 à Verviers en Belgique, et transféré deux mois plus tard au centre de détention des Nations unies à Arusha. Il est défendu par deux avocats français, Me Pascal Besnier et Me Guillaume Marçais. A ce jour, le TPIR a prononcé 13 condamnations et 1 acquittement. (D’après Hirondelle, Suisse, 1 septembre 2003)

* Rwanda. Poll challenge rejected2 September: A call by the main opposition presidential candidate to annul the election results has been rejected by the Supreme Court. The Court tells Faustin Twagiramungu that there is no evidence to back his claims of intimidation by ruling Rwandan Patriotic Front supporters and vote rigging in last month’s elections. In his statement, Mr Twagiramungu told the Court that although he did not wish to pursue the case, he was asking the Court to register his protest against the results, which showed he had won only 3.5% of the vote. 3 September: The Supreme Court confirms Paul Kagame’s victory. (ANB-BIA, Belgium, 3 September 2003)

* Rwanda. Rejet du recours de M. Twagiramungu — Le 2 septembre, la Cour suprême du Rwanda a rejeté le recours en annulation du scrutin présidentiel du 25 août introduit par le candidat Faustin Twagiramungu, estimant qu’il est non fondé. Dans son arrêt, la Cour suprême a indiqué que M. Twagiramungu n’a pas apporté les preuves matérielles pour étayer son recours transmis le 28 août. Le candidat Twagiramungu a évoqué dans sa requête “des actes contraires au bon déroulement de la campagne électorale”, notamment des harcèlements et des intimidations, des déclarations injurieuses et diffamatoires, l’utilisation des moyens de l’Etat et l’achat des consciences. Il s’est également plaint “des irrégularités et fraudes” qui ont émaillé le scrutin. En considération de ces griefs, M. Twagiramungu a demandé à la Cour suprême d’annuler l’élection présidentielle et qu’un nouveau scrutin soit organisé “dans la transparence et en toute liberté”. Selon les résultats provisoires de l’élection publiés par la Commission électorale nationale, le président sortant, Paul Kagamé, a recueilli 95,05 pour cent des suffrages contre 3,62 pour cent à Faustin Twagiramungu et 1,33 pour cent à Jean- Népomuscène Nayinzira. (PANA, Sénégal, 3 septembre 2003)


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