ANB-BIA - Av. Ch. Woeste 184 - Brussels, Belgium Fax **.32.2-420 05 49 E-Mail paco@innet.be ================================================ WEEKLY NEWS - ISSUE of 25/04/96 - PART 1/ * Afrique. Enfants sacrifies Selon le rapporteur special des Nations unies sur les enfants dans les conflits armes, Mme Graca Machel, epouse de Samora Machel, l'ancien president de la Republique du Mozambique, deux millions d'enfants ont ete tues dans les conflits armes des dix dernieres annees et cinq millions d'autres enfants ont ete mutiles par les armes aveugles et les mines antipersonnels. Et encore aujourd'hui, meme apres la fin des conflits, environ 110 millions de mines disseminees dans soixante-neuf pays continuent a tuer et a mutiler. En precisant que plus de douze millions d'enfants ont ete separes de leur famille ou sont orphelins, Mme Machel denonce les traumatismes physiques et mentaux dont sont victimes les enfants. Les causes de ces traumatismes sont a rechercher dans les combats, mais aussi dans les persecutions racistes ou religieuses, comme en ex-Yougoslavie et au Rwanda. Mme Machel place l'adoption d'un protocole additionnel a la convention de l'ONU sur les droits de l'enfant -- fixant a dix-huit ans au lieu de quinze l'age minimum de la mobilisation dans l'armee -- parmi les priorites de la communaute internationale. Le phenomene des enfants soldats est de plus en plus grandissant et particulierement frappant dans des conflits internes des pays du tiers-monde. (D'apres I.V., Le Monde, France 23 avril 1996) * Afrique de l'Ouest. Le franc CFA lie a l'euro Le franc CFA et le franc comorien seront lies a la monnaie unique europeenne comme ils le sont au franc francais, lorsque l'euro se substituera a celui-ci, a indique le communique publie, jeudi 18 avril, a N'Djamena (Tchad), a l'issue de la reunion des ministres des finances des pays de la zone franc. Les ministres francais Jean Arthuis et Jacques Godfrain ont rassure les pays africains sur les consequences du passage a la monnaie unique: les accords existant entre la France et les pays de la zone franc sont compatibles avec le traite de Maastricht, et la France ne se desengage pas. "Demain comme aujourd'hui, nos mecanismes de cooperation monetaire pourront demeurer exactement semblables", a declare M. Arthuis. Par ailleurs, les ministres ont souhaite que "tous les mecanismes soient mis en oeuvre pour que la dette des pays les plus pauvres n'entrave pas leur developpement". (D'apres Le Monde, France, 20 avril 1996) * Angola. Five year agricultural plan It was announced on 17 April that Angola will spend 12 million US dollars on the implementation of the agricultural and animal husbandry development plan for the period 1996-2000. A press release issued by the Angolan Ministry of Agriculture said the plan was aimed at accelerating the recovery of agricultural and animal husbandry production in the war-torn southern African country. During the implementation of the plan, milk production in the southern province of Huila, central provinces of Kwanza-Sud and Huambo, and the northern province of Bengo will be resumed. Also meat production in the northern province of Gamabatela will be recovered. Under the plan, vets in the country will also be trained to increase their ability. (AFJN, Washington, 22 April 1996) * Angola. The Lusaka Protocol Amnesty International has issued an 18-page document with the title: "Angola. The Lusaka Protocol: what prospect for human rights?" The report examines the human rights provisions of the Lusaka Protocol. (Signed by the Angolan government and UNITA on 20 November 1994 in Lusaka, Zambia). It describes the context of the peace agreement and documents some of the human rights abuses committed since November 1994. The report also recommends practical measures that could and should be taken by the parties to the conflict and by the UN to bring the abuses to an end. There is growing impatience by the UN with the slow process of the peace process. There is a risk that the UN will pull out of Angola unless real advances are made between now and 8 May, when the Mission of the United Nations in Angola (UNAVEM III)'s mandate comes under review. If that happens, the prospects for peace and human rights in Angola will be set back for a long time to come. (Amnesty International, 10 April 1996) * Burundi. Humanitarian situation 14 April: The Commander of the 3rd Commando Batallion of the National Army is killed in Gitega. 16 April: The FRODEBU parliamentary group issues a statement in which it condemns massacres by both the rebels and the national armed forces. It insists on the need for negotiations between all parties in the conflict, thus challenging UPRONA's refusal to deal with the armed rebels, and calling into question its continued support for the Convention on Government. 16-20 April: The special envoy of the European Union for the Great Lakes region, Mr Aiello, visits Burundi. He calls for a negotiated solution to the crisis. 18 April: All UN and humanitarian agencies working in Gitega Province leave. 21 April: Burundi's radio says that armed gunmen have killed 20 villagers, many of them women and children, and set several homes on fire in southern Burundi. The attack in Rutovu commune in Bururi province occurred on the night of 19 April, says the broadcast which was monitored in Kenya. The radio report does not identify the raiders. But extremist Hutus have stepped up attacks in souther Burundi in recent months. (ANB-BIA, Brussels, 23 April 1996) * Burundi. Au fil des jours 19 avril -- Le Zaire reduit le personnel diplomatique au consulat burundais de Bukavu. En reponse, le Burundi ferme le consulat zairois de Rumonge. 20 avril -- Le colonel Nzayimana Dieudonne est tue d'un coup de pistolet au coeur sur le terrain de basket du ministere de la Jeunesse. Nomme par feu le president Ndadaye au service informations de la gendarmerie, il avait participe a plusieurs enquetes "brulantes". Originaire de Gitega, il etait considere comme "modere". Pendant la nuit on a tue M. Gahungu Gerard, Hutu, depute du Frodebu. On recoit les premiers chiffres des victimes a Gitega: on parle de 1.000 morts en une semaine. La Croix-Rouge a ferme son siege de Gitega. Dans le sud, dans la province de Bururi, on parle d'au moins 70 civils massacres, surtout des vieillards, des femmes et des enfants. Il s'agirait d'extremistes hutu recrutes, selon les habitants, parmi les Rwandais hutu refugies au Zaire. Dans une lettre au president de la Republique, l'Uprona demande, entre autres, de fermer les ecoles pendant trois mois pour permettre aux eleves de s'entrainer "aux techniques de la defense", de mettre partout des gouverneurs militaires et de rappeler tous les reservistes. 22 avril -- On donne maintenant pour certain que Nyangoma s'est fait musulman; il s'appellerait El Rasid et serait lie aux musulmans libanais qui sont au Zaire pour les comptoirs de l'or. Un groupe de seminaristes de Bubanza a ete kidnappe, mais nous n'avons pas plus de details. 24 avril -- Les delegues des divers partis se trouvent a Mwanza, Tanzanie, pour le sommet organise par Nyerere. (ANB-BIA, de sources diverses, 22 avril 1996) * Cameroon. Salim Ahmed Salim visits Cameroon The Secretary General of the Organisation of African Unity (OAU), Salim Ahmed Salim, was in Cameroon on a five-day mission from 30 March to 3 April. He was here to evaluate Cameroon's preparations for hosting the 32nd OAU Summit scheduuled to take place from 8-10 July 1996 in Yaounde, capital of Cameroon. During his stay, he visited the Congress Centre, the proposed venue for the event, and met with Opposition leaders and with President Paul Biya. Previous to this visit, two other OAU delegations had visited Cameroon since the last summit held in Addis Ababa, Ethiopia. It is said that the Secretary General was very pre-occupied with the security arrangements. Another area of concern was the threat to call a "Ghost Town" operation throughout the country by the two main opposition parties, the Social Democratic Front (SDF) led by Ni John Fru Ndi, and the National Union for Development and Progress (UNDP), led by Bouba Bello Maigairi, from May onwards. (Evaristus Chofor Fonkah, Cameroon, 16 April 1996) * Centrafrique. Mutinerie, la France est la Des affrontements armes ont eclate vendredi dans le centre de Bangui entre les soldats qui se sont mutines, jeudi 18 avril, et la Securite presidentielle, restee loyale au gouvernement. Des unites francaises stationnees dans la capitale s'y sont deployees pour assurer la securite des ressortissant francais et etrangers. Le president centrafricain, Ange-Felix Patasse, qui se trouvait vendredi apres-midi dans sa residence, a assure que "les mutins ne seront pas poursuivis". Le ministre de l'administration du territoire, Dieudonne Kiandji, a accuse les syndicats d'avoir tente "d'attiser la colere des soldats", et estime que le Conseil democratique des partis d'opposition (Copedo) avait cherche a profiter de la situation. Depuis de nombreux mois, se multipliaient les manifestations de fonctionnaires reclamant le paiement de leurs arrieres de salaires, mais c'etait la premiere fois que des militaires se joignaient au mouvement. La Republique centrafricaine est l'un des pays du continent ou la France maintient un important detachement militaire, et constitue la base la plus importante de l'armee francaise en Afrique apres Djibouti. (ANB-BIA, de sources diverses, 22 avril 1996) * Djibouti. Eritrea accused of territorial designs On 18 April, Djibouti accused Eritrea of harbouring designs on its territory following a border clash. Foreign Minister Mohamed Mussa Chehem told diplomats that Eritrean troops fired on Djiboutian soldiers on 16 April at a border outpost but there were no casualties. Eritrea denied there had been a clash. Djibouti President Hassan Gouled Aptidon flew on 17 April over the north by helicopter and landed at Ras Doumeira, where the clash allegedly took place and was briefed by an army commander. Chehem said Eritrean Foreign Minister Petros Solomon on a visit to Djibouti on 17 April had handed President Gouled a copy of the new Eritrean map that put part of Djibouti in Eritrea. Chehem said Eritrea was claiming a 496 square km stretch of northern Djibouti between the Red Sea outpost of Ras Doumeira and Moulouhle, called Dar Elwa by the Eritreans. (AFJN, Washington, 22 April 1996) * Droits de l'homme. Pas de mutilations des filles La Commission des droits de l'homme de l'ONU a condamne mercredi 24 avril les mutilations sexuelles infligees aux fillettes dans certaines societes traditionnelles comme une des nombreuses violences dont sont victimes les enfants dans le monde. Une resolution sur les droits de l'enfant demande aux gouvernements de prendre des mesures urgentes pour empecher les enfants des rues, dont le nombre ne cesse d'augmenter, d'etre assassines, tortures ou victimes de violences. Elle les invite a combattre le tourisme sexuel, l'exploitation du travail force de millions d'enfants dans le monde, l'utilisation des enfants dans les conflits, la vente d'enfants, la prostitution et la pornographie enfantines. (Le Soir, Belgique, 25 avril 1996) * Egypt. Tourists massacred 18 April: Four gunmen shoot dead 17 mostly elderly Greek tourists and an Egyptian man at a Cairo hotel. Fifteen other tourists are wounded, three critically in the bloodiest attack in Egypt since trouble flared between the government and militant Islamists. So far, no one has claimed responsibility, but the attack is widely believed to have been carried out by a Muslim militant group. The Greek tourists are on an Easter visit of the Holy Land sites and had arrived from Jerusalem. They had just finished breakfast and were about to board a bus to Alexandria when the massacre began. After the attack, the gunmen drove off on a side-road. 19 April: Cairo is effectively cordoned off from the rest of the country as security forces search for the gunmen. Police are believed to have made 12 arrests. (ANB-BIA, Brussels, 20 April 1996) * Ghana. Proposed amendments to the Constitution Come 15 May, when Parliament reconvenes from an eight-week recess, high on its agenda for its second meeting of the year, will be the Executive's proposal for eleven constitutional amendments. These cover provisions for dual citizenship, gratuities for Members of Parliament, ratification of international business transactions, the holding of by-elections after the death of a Member of Parliament, the status of paramilitary institutions such as the police, prison services etc., compulsory retirement age for civil servants. High on the list of amendments will be the involvement of Chiefs in party politics and the removal of the Chairmanship of the constitutionally established councils of the Armed Forces, Police and Prisons service, from the Vice-President. (Albert Quainoo, Ghana, 15 April 1996) * Liberia. The siege of the Barclay Barracks 16 April: The combined forces of Alhaji Kromah and Charles Taylor attack Barclay Training Centre Barracks in Monrovia, where thousands of Krahns have taken refuge. 17 April: New fighting breaks out briefly around the Barclay Barracks. It's reported that cholera has now broken out within the barracks. 18 April: Hundreds of Krahn militia (supporters of Roosevelt Johnson) are still besieged inside the Barclay Barracks. 19 April: The various militia groups agree to a cease-fire. 78 foreign hostages are freed from the Barclay Barracks. New talks are agreed on for tomorrow. 21 April: A further 71 foreign hostages are freed from Barclay Barracks together with 56 Liberians. ECOMOG solders patrol Monrovia's streets. (ANB-BIA, Brussels, 21 April 1996) * Liberia. Cessez-le-feu et liberation d'otages Selon le plan propose par la presidence collegiale liberienne et accepte vendredi 19 avril par les dirigeants de la communaute krahn, les factions de Charles Taylor et Alhaji Kromah, tous deux membres de la presidence collegiale, doivent mettre un terme a l'encerclement du camp Barclay, tandis que les Krahns doivent liberer toutes les personnes retenues. La radio d'Etat a confirme l'assassinat du chef d'etat-major des FAL, le general Mohamed Doumuyan: il s'est fait "tirer dans le dos" par des combattants d'une faction krahn, alors qu'il tentait de negocier la liberation des etrangers pris en otages. Cholera et diarrhees sevissent, tous les stocks de medicaments ont ete pilles, et les medecins des organisations humanitaires ont du abandonner les hopitaux pour leur securite. Une delegation americaine etait attendue lundi soir en provenance de Washington, avec une enveloppe contenant jusqu'a 30 millions de dollars, en vue de sceller le cessez-le-feu. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 avril 1996) * Mali et Niger. Interdiction de Hadj. Les ressortissants du Mali et du Niger sont toujours interdits de hadj (pelerinage) aux lieux saints de l'islam, la Mecque et Medine, en raison de la decision de l'Arabie saoudite d'interdire son territoire aux fideles venant de pays africains touches par une epidemie de meningite cerebro-spinale. (Liberation, France, 21 avril 1996) * Nigeria. The "subversive" Sultan On 21 April, Nigeria announced a new Sultan of Sokoto, Mohammed Maccido, after General Sani Abacha's military government sacked and detained his predecessor, Alhaji Ibrahim Dasuki. The dramatic ousting of Sultan Dasuki is probably the most significant of General Abacha's attacks on the Nigerian establishment. The sultanate is the highest spiritual authority for Nigeria's more than 50 million Muslims. The state governor, Colonel Yakubu Muazi, says Sultan Dasuki was removed for failing to respect "constitutional authority" and engaging in "subversive activities". The Sultan is due to face a tribunal investigating Nigeria's failed banks. Until he was appointed Sultan in 1996, he chaired the Nigerian subsidiary of the failed Bank of Credit and Commerce International (BCCI) and was sharply criticised in a US congressional report on the BCCI. (The Guardian, U.K., 22 April 1996) * Nigeria. Destitution de Alhaji Ibrahim Dasuki La plus haute autorite de l'islam au Nigeria, Alhaji Ibrahim Dasuki, soixante-treize ans, president du Conseil supreme des affaires islamiques, a ete destitue samedi 20 avril par le regime militaire et envoye en exil interieur, a l'autre bout du pays, pres de la frontiere camerounaise. Son successeur, Alhaji Mohamed Maccido, prince et homme d'affaire, sultan de Sokoto, a ete nomme, dimanche 22 avril. La determination du general Sani Abacha n'a pas ete flechie par l'influence d'Alhaji Ibrahim sur nombre de cercles politiques et religieux. Un des reproches que la junte militaire aurait fait a l'ancien sultan serait d'avoir discute de questions diplomatiques sans l'aval du gouvernement, en delicatesse avec la communaute internationale a cause du coup d'Etat du general Abacha en 1994 et de la repression politique qui a suivi. Le pouvoir aurait egalement reclame des comptes au riche sultan sur l'utilisation de fonds recus de l'etranger pour la construction de mosquees. D'autre part, le fils du sultan, le lieutenant Sambo Dasuki, a ete accuse d'etre un des cerveaux du coup d'Etat manque de mars 1995. Sambo Dasuki, en fuite, est depuis recherche. (D'apres Le Monde, France, 23 avril 1996) * Rwanda. L'ONU quitte le pays Les derniers Casques bleus ont quitte Kigali en fin de semaine. Deux ans et demi de presence, qui n'ont empeche ni le troisieme genocide du siecle, ni permis le retour d'environ 1,7 millions de Rwandais refugies dans les pays voisins. Le demenagement de la MINUAR s'est termine sur une ultime fausse note. Le gouvernement rwandais refuse le materiel que la force onusienne propose de laisser sur place -- des vehicules, des ordinateurs, des generateurs et des prefabriques d'une valeur totale de 8,5 millions de dollars. Du materiel pourri, selon Claude Dusaidi, conseiller politique du vice-president, Paul Kagame. Il accuse egalement l'ONU de devoir au pays plus de 2 millions de dollars d'impots, loyers et primes au personnel local. Les autorites de Kigali ne pardonnent pas aux Casques bleus d'avoir ete incapables d'empecher le genocide de 1994. La Minuar qui comptait alors 2.600 hommes n'a pas reagi aux premiers massacres puis, apres l'assassinat de dix Casques bleus belges, a ramene ses effectifs a 270, laissant le Rwanda a une tragedie qui a fait pres d'un million de morts. (D'apres M.-L.C., Liberation, France, 20 avril 1996) * Rwanda. UN chief pulls out As the last commander and last member of the United Nations forces in Rwanda pulled out on 19 April, a UN envoy arrived to defuse rows with the government about a UN office and equipment left behind by the peacekeepers. Brigadier-General Siva Kumar, from India, and five bodyguards flew out on a transport plane to Nairobi, the last UNAMIR (UN Assistance Mission in Rwanda). "We did a good job here under very difficult circumstances. I am proud of what the troops achieved", he said. Marrack Goulding, the UN envoy, arrived shortly after and said he was confident of persuading the Rwandan government to accept a small UN political office and end a row over equipment left behind by UNAMIR. (The Guardian, U.K., 20 April 1996) * Sierra Leone. Mad Cow Disease scares Sierra Leoneans The Ministry of Health in Sierra Leone has warned his countrymen against buying imported meat. The Ministry also advises businessmen to avoid taking the risk of importing meat into the country which has not been approved by the Ministry. The Ministry's stance comes in the wake of persistent rumours circulating in the country that some businessmen are now importing British meat into the country. The Mad Cow Disease that has plagued Britain has scared many West Africans who fear it may spread within the sub region through imported meat. (Alpha R. Jalloh, Sierra Leone, 18 April 1996) * Sierra Leone. The Pope honours ten Sierra Leoneans Ten Sierra Leoneans have received honourary awards from Pope John Paul II. The Archbishop of Freetown and Bo, Most Rev Dr. Joseph Ganda, presented the Papal awards amid celebrations marking his episcopal silver jubilee. The awards "Pro Ecclesia et Pontifica" were made to members of the Catholic laity through the Apostolic Delegation in Sierra Leone, in recognition of the roles they have played in their different professions. It was also in recognition of their faith and loyalty to the Church; their services to the society and parish in which they live and work. Awards were also made for educational, social, civil, medical and archdiocesan services. (Alpha R. Jalloh, Sierra Leone, 18 April 1996) * Somalie. Combats meurtriers Des combats a l'arme lourde entre milices rivales se sont poursuivis depuis vendredi 19 avril jusqu'a samedi, dans le sud de Mogadiscio, faisant au moins 30 morts et 76 blesses. Les accrochages opposent les miliciens du "chef de guerre" Mohamed Farah Aidid a ceux de son ancien allie devenu rival, Osman Hassan Ali "Atto". L'enjeu des combats semble etre le controle de la route reliant Mogadiscio au sud du pays. La Somalie, sans gouvernement depuis la chute du president Siad Barre en 1991, est livree aux querelles de pouvoir des chefs de guerre qu'une intervention de l'ONU n'etait pas parvenue a reconcilier. Les combats entre factions ont fait pres de 30.000 morts et blesses en Somalie, et largement detruit la capitale, toujours divisee entre le sud, a nouveau livre aux combats, et le nord de la ville, pacifie. (D'apres AFP, France, 22 avril 1996) * South Africa. Tutu: "Healing begins" On 18 April, Archbishop Desmond Tutu closed the first session of South Africa's Truth Commission saying the four days of chilling testimony had set the country on the path to healing. The last of 28 victims of the apartheid race war to testify in the East London hearings, African National Congress member Joe Jordan, told the Commission of a torture session in September 1985 that left him with permanent spinal damage. Several other victims (black and white) testified against torture and suffering endured by themselves or members of their families during the apartheid period. The intention of the Commission is to compile a history of apartheid, provide catharsis for victims and induce wrongdoers to confess. It has powers to grant indemnity from prosecution. At the end of Jordan's testimony, Tutu led a standing ovation in honour of all the victims who came forward, including three white civilians who were wounded in attacks by black guerrillas. (AFJN, Washington, 22 April 1996) * Swaziland. Belt-tightening exercise Former Swazi Premier, Prince Bhekimpi Dlamini, who is now a member of the Senate, says the belt-tightening exercise to curb the country's growing deficit should begin by deducting a certain percentage of all Parliamentarians' income. This, he says, will give a good example to the general public that Swaziland means business. He says that this percentage should also be deducted from all Cabinet ministers, principal secretaries and all other senior government officials, before the exercise is extended to civil servants. The former Premier was speaking in the Senate on 22 April. He was supported by another Senator, Senator Metsio, who said that if he could have his way, he would request that travelling and sitting allowances given to Members should be suspended for the time being. Meanwhile, the Swaziland National Association of Civil Servants (SNACS) has responded with alarm over the suggestion to suspend increments due to civil servants. SNACS's president, Mr Magwagwa Mdluli says that salary negotiations between his organisation and the government are going smoothly and three sessions of negotiations have already taken place. (Sifiso Zwane, Swaziland, 23 April 1996) * Zaire. Elections en mai 1997 La Commission nationale des elections a fixe a mai '97 l'organisation des elections presidentielles et legislatives. Les scrutins regionaux auront lieu en juin et les municipales en juillet de la meme annee. Le texte, qui prevoit un recensement electoral en novembre et un referendum constitutionnel en decembre 96, doit encore etre approuve par le Parlement provisoire. Le marechal Mobutu Sese Seko, au pouvoir depuis trente ans, est candidat a sa propre succession. Aucune autre personnalite marquante ne s'est encore declaree, mais le depot des candidatures n'aura lieu qu'en fevrier 1997. (D'apres La Libre Belgique, 19 avril 1996) * Zaire. Visite privee de Mobutu a Paris Le president zairois Mobutu Sese Seko, arrive le 22 avril au Bourget, a ete discretement recu le 24 par Jacques Chirac. "Visite privee", assure-t-on prudemment au Quai d'Orsay. Apres la visite du Premier ministre chinois Li Peng, il y a une dizaine de jours, celle du president Mobutu a des chances d'etre consideree comme un quitus de plus a des regimes qui ne brillent pas par leur respect des droits de l'homme. "Le secret de cette visite montre a quel point Jacques Chirac en sent lui-meme le caractere insupportable", denonce Me Henri Leclerc, president de la Ligue des droits de l'homme, qui demande que "la France clarifie sa politique africaine". MM. Mobutu et Chirac se sont entretenus des elections au Zaire, prevues debut 1997, et de la situation des camps de refugies au Zaire. Les visites de M. Mobutu restent discretes. Et pour ses messages personnels, Jacques Chirac prefere envoyer ses emissaires au Zaire. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 avril 1996) * Zimbabwe. Mugabe harassment claim On 18 April, an independent member of the Zimbabwean parliament, Margaret Dongo, said she and her supporters had been harassed by police on the orders of President Robert Mugabe's ruling party. Three of her supporters were picked up on 17 April, and at least one of them was beaten. Others received orders to turn themselves in. (The Guardian, U.K., 19 April 1996 COUNTRY