ANB-BIA - Av. Ch. Woeste 184 - Brussels, Belgium Fax **.32.2-420 05 49 E-Mail paco@innet.be ================================================ WEEKLY NEWS - ISSUE of 31/05/96 - PART 1/ * Africa. Mad cow disease There is growing concern among African officials about the row over Britain's mad cow disease (BSE) and its effect on the region's meat trade. As soon as the European Union imposed a ban on British beef exports, African newspapers were claiming that condemned meat was being smuggled into some countries. Government officials from Botswana, which has over four million head of cattle, have long maintained that health conditions in their country's meat sector match or surpass those in Europe. Almost all their cattle are grass-fed and do not follow Europe's intensive farming methods. The Minister of Finance, Festus Mogae, made this point at a Franco-African economic symposium in Bordeaux last week and he argued for greater access to markets for Botswana's meat exports. However, Mogae returned home to a meat crisis: some 250,000 cattle in the north are believed to have been affected by a tubercular disease. Health officials moved quickly to isolate the disease but many cattle owners could now face economic ruin. (...) (Africa Confidential, U.K., 24 May 1996) * Afrique, Demographie Selon le rapport 1993 du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), la Terre compte actuellement 5,8 milliards d'habitants, dont 748 millions en Afrique, le continent le plus peuple apres l'Asie (3 milliards). Taux de croissance -- Croissance dynamique en Afrique (2,7% en moyenne): certains pays (Angola, Cote d'Ivoire, Liberia, Mali, Mozambique, Niger, Ouganda, Somalie, Togo, Zaire) doublent leur population en une generation. D'ici 2025, le Zaire pourrait passer de 45 a 104 millions d'habitants, et l'Ethiopie de 56 a 126 millions. Taux d'urbanisation -- S'il est de 21% sur le continent, il atteint 41,6% en Afrique subsaharienne (28% au Kenya, 50% au Gabon). La population urbaine africaine est estimee passer de 250 millions en 1995 a 804 millions d'ici 2025. Et, d'ici l'an 2000, l'agglomeration de Lagos (Nigeria) devrait passer a la troisieme place, avec plus de 24 millions d'habitants. Esperance de vie moyenne -- 53 ans pour les hommes (44 pour un Ougandais) et 56 ans pour les femmes, contre 69 et 77, respectivement, en Europe. Mortalite infantile -- 112 pour mille en Angola, 154 pour mille en Sierra Leone. Seules 2% des naissances beneficient d'une assistance qualifiee en Somalie. Contraception -- 57% des femmes dans le monde utilisent un moyen de contraception: 50% en Afrique du Sud et au Maroc, 20% en Tanzanie et au Ghana, 5% au Mali et 2% en Guinee. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 mai 1996) * Algerie. La guerre continue Au moment ou l'assassinat des moines retient toute l'attention, une serie d'affrontements militaires d'envergure qui ne sont pas rendus publics se deroulent dans l'ouest et le sud de l'Algerie. Quarante a quarante-cinq militaires ont ainsi ete tues mercredi 22 mai au cours d'une embuscade tendue par quelque 250 islamistes pres de Tlemcen, en Oranie. Dans le sud du pays, quatorze jeunes recrues ont ete tuees a Colomb-Bechar par des islamistes. Alors que les sources officielles algeriennes evoquaient "deux morts" dans une explosion, l'attaque du bureau de recrutement a Blida aurait fait en realite 32 morts. Malgre cela, les autorites algeriennes sont a nouveau intervenues ce 29 mai pour affirmer "une amelioration constante de la situation securitaire". Entre- temps, le projet de reforme constitutionnelle propose par Liamine Zeroual semble faire l'unanimite contre lui. Le FIS a denonce hier cette "tentative de legaliser sa dictature", tandis que le Front des forces socialistes (FFS) l'a rejete "dans la forme et dans le fond". (D'apres Liberation, France, 29 et 30 mai 1996 * Algeria. Monk forgave future killer Christian de Cherge, one of seven French monks murdered by Algerian terrorists had foreseen his death. On 29 May his family released a letter in which Dom Christian gives thanks to his future murderer, whom he hopes to meet in paradise. The letter, which he had told his family to open after his death, was written in January 1994, after the Armed Islamic Group first threatened his monastery. Entitled: "A Dieu" ("to God"), it reveals a love of Islam and a commitment to Algeria. Dom Christian writes: "If one day -- and it could be today -- I become a victim of terrorism, I want my community, my church, my family to remember that my life was given to God and this country". Dom Christian said he did not want Islam to be blamed: "It is too easy to identify this religion with fundamentalism and extremism. Algeria for me is something else; it's a body and a soul". Giving thanks to his future assailant, he writes: "And you too, last-minute friend who will not have known what you were doing, I want to thank you. May we meet again, in paradise, with the father who is ours. Amen.Inshalllah". (The Guardian, U.K., 30 May 1996) * Algerie. Une communaute en deuil La Communaute chretienne d'Algerie est en deuil. Une semaine apres l'annonce de leur execution par le Groupe islamique arme (GIA), le ministere algerien de l'Interieur a annonce jeudi 30 mai que les corps des sept moines assassines ont ete retrouves a quelques kilometres de la ville de Medea, au sud-ouest d'Alger. A Paris dans la cathedrale Notre-Dame, Mgr Lustiger a lu, la voix nouee par l'emotion devant les sept cierges allumes, le testament du P. Christian de Cherge, prieur des moines de l'Atlas. A la cathedrale de Tunis, chretiens et musulmans de Tunisie etaient reunis avec Mgr Fouad Twal, eveque de Tunis pour prier, au cours d'une celebration identique, pour la reconciliation en Algerie. Quelques heures avant cette annonce, le Card. Mohamed Duval, 93 ans, s'eteignait dans sa maison pres de Notre-Dame d'Afrique, a Alger. Algerien dans une Algerie ou il voulait "rester toujours", il disait: "Nous n'avons pas le droit d'etre pessimiste; etre fidele a la confiance demande du courage". (ANB-BIA, de sources diverses, 31 mai 1996) * Burundi. Chronique d'une degradation La situation au Burundi devient de plus en plus inquietante. Mardi 28 mai, la France a annonce la suspension de sa cooperation militaire (23 cooperants militaires) avec le Burundi en invoquant des "problemes de securite" et l'impasse politique du pays. En meme temps, Bruxelles a demande a l'Ecole belge de Bujumbura de fermer rapidement ses portes en raison de l'insecurite. Washington a nomme un coordinateur special pour le Rwanda et le Burundi, Richard Begovian, et le president Clinton a depeche a Bujumbura son conseiller pour la securite nationale, Anthony Lake. L'ONU a pris l'initiative d'un "plan d'urgence humanitaire", en cas d'explosion de violence au Burundi. Jimmy Carter, a Bujumbura, a insiste sur la necessite d'entretiens avec le leader hutu Leonard Nyangoma. Mais le Premier ministre et l'armee refusent toute negociation avec le "rebelle". Dans le pays, les bruits d'un coup d'Etat augmentent l'angoisse de la population. L'Assemblee ne peut pas travailler ne pouvant pas atteindre le nombre legal: la fermeture des frontieres avec le Zaire empeche 23 deputes, bloques a Uvira (Zaire), de participer aux seances. Des sources officielles parlent de 73.400 tues ce dernier mois dans les camps de refugies de Gitega. Les memes sources parlent de 25 morts, vendredi 24 mai, lors d'affrontements entre armee et "bandes armees", a Higiro (Gitega), et d'au moins une cinquantaine de tues lors d'une attaque d'un camp de deplaces tutsi par des "bandes armees" a Ruhigi (Butezi). 15.000 Hutu seraient en fuite vers la Tanzanie, craignant des represailles. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 mai 1996) * Egypte. Contestation religieuse Depuis l'arrivee, en mars dernier, d'un nouveau cheikh modere, Mohammed Sayyed Tantaoui, a la tete d'al-Azhar, le Front des oulemas d'al-Azhar (FOA) -- qui regroupe un millier de theologiens diplomes de l'universite millenaire et represente la tendance conservatrice dominante dans cette institution -- a critique a plusieurs reprises ses positions. Mais c'est surtout un projet de loi du ministre des Waqfs (biens religieux), M. Mahmoud Zaqzouq, reservant l'acces aux mosquees aux predicateurs nommes par son ministere, qui suscite les apprehensions des oulemas conservateurs. Le FOA met en garde contre "une sedition dont l'ampleur pourrait depasser de loin toute sedition anterieure" (allusion a la violence integriste qui a fait plus de mille morts en Egypte depuis 1992), et refuse de "faire les frais de la lutte contre l'integrisme". Le ministere des Waqfs controle 34.000 mosquees et veut mettre sous tutelle 20.000 autres. Par ailleurs, la mort et la folie guettent 4.000 detenus, en majorite politiques, dans une prison de Fayoum, a une centaine de kilometres au sud-ouest du Caire, a affirme, mardi 28 mai, l'Organisation egyptienne des droits de l'homme qui denonce, dans un rapport publie mercredi 29 mai, la torture comme une pratique "de routine". (Marches Trop. et AFP, France, 24 et 30 mai 1996 * Ghana. Muslim sects clash One person was killed and 16 seriously wounded when rival Muslim sects fought with guns and other weapons for two days in northern Ghana, witnesses said. The clashes in the town of Atebubu, 260km north of Accra were marked by looting. Orthodox Tijaniya Muslims armed with guns, cutlasses, bows and arrows attacked rival Sunni revivalists over doctrinal differences. "The Tijaniya wanted the Sunni to stop preaching and drumming in the streets. The district secretary banned all preaching in the town. But the Sunni continued to preach. Then the Tijaniya started shooting at them", said postmaster Jackson Jatuat Talon. Some 100 armed police have been deployed in the town of about 150,000 inhabitants. (AFJN, Washington, 28 May 1996) * Kenya. Human rights committee set-up The Kenya government has appointed a nine-member committee to investigate complaints of alleged violation of fundamental human rights and freedoms in the country. The committee, to be chaired by a renowned Kenyan scholar, Prof. Onesmus Mutungi, will investigate complaints of alleged injustice, abuse of power and unfair treatment of any person by a public officer in exercise of his official duties. It will also educate the public on human rights and freedoms by such means as it deems fit, including publications, lectures and symposia. (PANA, 23 May 1996) * Liberia. Boutros Boutros-Ghali very concerned The UN Secretary General, Boutros Boutros-Ghali is concerned that continued fighting among the Liberian factions will lead the West African countries (ECOWAS) to withdraw their peacekeeping forces and ultimately force the UN military observers and international humanitarian aid workers also to leave the country. The unarmed UN observers are dependent on the security provided by the Economic Community of West African States Monitoring Group (ECOMOG) forces to do their jobs. Despite UN and ECOWAS's warnings to the faction leaders to return to the Abuja peace process, the faction leaders have clearly demonstrated their disregard for the aspirations of the Liberian people for peace. They have shown wanton disrespect for the United Nations, ECOWAS, and the international community. (Editor's note: On 28 May, it was reported that Liberia's warring factions had pulled their guerrillas out of Monrovia.) (WOA, Washington, 27 May 1996) === Liberia. Flag of convenience Despite the civil war that is waging in Liberia, its hundreds of vessels sail around the globe -- virtually unaffected -- bearing the flag of convenience, something of an institution in world shipping. According to Liberia's commissioner of Maritime Affairs, Benoni Urey, Liberia's shipping economy provides 90% of government revenue, adding that this business is not dictated by politics but by safety. Liberia invested 10% of its earnings in training its ship inspectors. Ship owners flying under Liberian flags have strict safety inspections, but from time to time, Liberia's shipping safety standards are criticised when a Liberian-flagged ship is involved in an accident. Some of these criticisms come from rival countries seeking to expand their own ship registry. One such country, Panama, is apparently hoping to woo ship owners away from Liberia's lone star flag, by promoting itself in the specialist Press and on the Internet. Liberia's Commissioner of Maritime Affairs says that "Panama is running advertisements...saying it is a stable country, and they are inviting ship owners registered under the Liberian flag to change their registration to Panama". (AFJN, Washington, 28 May 1996) * Liberia. Optimisme Un relatif optimisme prevalait a Monrovia, lundi 27 mai, apres le feu vert donne par les principaux dirigeants, dont Charles Taylor, au deploiement de l'Ecomog, la force ouest-africaine d'interposition, et au retrait de leurs milices. Pour la premiere fois depuis cinquante jours, la capitale a connu un semblant de vie normale et M. Taylor s'est declare pret a rencontrer le "general" Roosevelt Johnson, qu'il avait tente d'arreter, debut avril, declenchant ainsi la reprise des combats. (Le Monde, France, 29 mai 1996) * Libye. Shampoing diabolique En visite en Egypte, le numero un libyen, Mouammar Kadhafi, a encourage le 27 mai les etudiants de l'universite du Caire a ne se laver la tete qu'avec "du savon". Lui-meme, a-t-il confie, n'utilise jamais de shampoing aux oeufs ou au lait, car ils sont le fruit d'un "complot colonialiste et imperialiste". En Libye, il a d'ailleurs interdit au ministere de l'Industrie de fabriquer des shampoings similaires a ceux des pays occidentaux, car "ces produits sont l'oeuvre des compagnies diaboliques occidentales qui cherchent d'une part a realiser des gains enormes en fabriquant des choses frivoles et inutiles, et d'autre part a priver les enfants du tiers monde d'oeufs et de lait". (Liberation, France, 28 mai 1996) * Madagascar. Nouveau Premier ministre Suite a une motion de censure, 125 deputes votants ont renverse, vendredi 17 mai, le gouvernement d'Emmanuel Rakotovahiny par 109 voix contre 15 et une voix blanche. La motion de censure denoncait, entre autres, le manque de solidarite gouvernementale, aucune amelioration de niveau de vie des Malgaches et, surtout, le Premier ministre lui-meme ne representant pas la majorite parlementaire. En remplacement de M. Emmanuel Rakotovahiny, le president Albert Zafy a nomme Premier ministre, mardi 28 mai, M. Norbert Ratsirahonana, 58 ans, president de la haute cour constitutionnelle malgache. Depuis l'avenement de la Troisieme Republique, Madagascar n'a jamais connu la stabilite politique, ce qui explique la degradation de l'economie et l'insecurite dans presque toute l'ile, malgre les efforts menes par les militaires dans les campagnes. (D'apres M.C. Ramasiar., Madagascar, 29 mai 1996) * Nigeria. Ogoni youth reject Shell In a move characteristic of the Ogoni struggle, the youths of Ogoniland under the umbrella of National Youth council of Ogoni People (NYCOP) have rejected the plans set out by Shell Petroleum towards resumption of oil exploitation in the area. This is contained in a statement issued in Port Harcourt and signed by Needam Befii, acting secretary-general of the association. The Youths insist that oil activities can only resume in Ogoni when certain conditions are met, and insisting that demands contained in the Ogoni Bill of Rights are still relevant, thus the Shell and the Nigerian government must fulfil the terms of that document. The Youths demanded the withdrawal of all military and para-military troops stationed in Ogoniland "before any meaningful negotiations can take place". Worried by these pronouncements, some Ogoni chiefs have advised the government to increase security in Ogoniland to forestall any unfortunate incident. Shell is worried by the way things have turned out, blocking their plans of returning to Ogoni. Shell management in Nigeria had offered to clean up the oil spill in Ogoni and work out acceptable community development programme for the People. The offer is seen as a Greek gift. (AFJN, Washington, 24 May 1996) * Rwanda. Exode de Tutsi zairois Selon le Haut commissariat de l'ONU aux refugies, plus d'un millier de Zairois d'origine rwandaise, essentiellement Tutsi, se sont refugies a Gisenyi (Rwanda), depuis lundi 27 mai, en fuyant la region de Masisi (Kivu, est du Zaire), dechiree par un conflit interethnique. Depuis deux mois, plus de 11.000 Tutsi zairois, d'origine rwandaise, se sont deja refugies au Rwanda, pourchasses par les violences d'extremistes hutus rwandais, refugies dans la region depuis 1994, apres le genocide rwandais. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 mai 1996) * Rwanda. Arusha International Tribunal In a communique dated 27 May 1996, the Prosecutors Office of the International Tribunal for Rwanda announced that the first Rwandan suspects of the 1994 tragedy, indicted by the office of the Prosecutor, will appear in court on 30 May at the seat of the Tribunal in Arusha. These persons are: Georges Anderson Rutaganda, Second Vice-President of the National Committee of the Interahamwe and Jean-Paul Akayesu, former Bourgmestre of Taba Commune. Clement Kayishema, former Prefect of Kibuye Prefecture, will appear in court on 31 May. (IRINWIRE, 30 May 1996) * Rwanda. Premiers proces Les deux premiers accuses de massacres ont comparu devant le Tribunal penal international d'Arusha, inculpes de "genocide", de "crimes contre l'humanite", d'"assassinats". Georges Rutaganda, assiste de l'avocat belge Me De Temmerman, a plaide non coupable pour les 8 chefs d'accusation retenus contre lui. Il est accuse d'avoir ete pendant les massacres le deuxieme vice- president du comite national des Interhahamwe, ces miliciens qui accomplirent l'essentiel des tueries. Apres une comparution de moins de trois quarts d'heure, le juge senegalais Laity Kama a ajourne le proces de Rutaganda jusqu'au 3 octobre. Le deuxieme prevenu, Jean-Paul Akayesu, un ancien bourgmestre, assiste lui aussi par un avocat belge, a egalement repondu non coupable aux 12 chefs d'accusation pesant sur lui: au moins 2.000 Tutsi ont ete massacres dans sa commune et il est accuse d'avoir lui-meme tue au cours d'interrogatoires transformes en seances de torture. Par ailleurs, le conseil de guerre de Kigali a condamne a mort un sous-officier de l'armee rwandaise pour le meurtre de 4 personnes, en decembre 1995, a Rwerere (Gisenyi). (D'apres AFP, France, 29 mai 1996) * Western Sahara. Voter registration suspended On 29 May, the UN Security Council decided unanimously to suspend voter registration in Western Sahara as disagreements persist over who should be allowed to vote in a referendum on the fate of the former Spanish colony. The Council also agreed, without public debate, to cut a UN force in the territory by 20%. (Voice of America, 29 May 1996) * Sahara occidental. Recensement suspendu Le Conseil de securite des Nations unies a vote a l'unanimite, mercredi 29 mai, la suspension du recensement electoral et la reduction du dispositif de l'ONU au Sahara occidental, en raison des obstacles mis depuis 1992 par le Maroc et le Front Polisario sur la voie d'un referendum d'autodetermination. Le recensement electoral ne reprendra que quand les deux parties en cause auront fourni "des preuves concretes et convaincantes" de leur determination a reprendre le processus. Le Conseil a approuve la recommandation a ce sujet faite le 8 mai par le secretaire general, Boutros Boutros-Ghali. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 mai 1996) * Soudan. Esclavagisme Le Soudan a cree une commission pour enqueter sur des accusations de commerce d'esclaves dans le sud du pays. La commission devra examiner les informations du rapporteur special de l'ONU pour les droits de l'homme, M. Gaspar Biro, sur l'existence de disparitions forcees et de pratiques d'esclavage au Soudan. Dans son rapport en avril, M. Biro avait affirme que la guerre entre les forces gouvernementales et les rebelles du Sud donne lieu a un important trafic d'esclaves, y compris d'enfants, captures dans les regions en rebellion. "L'enlevement de civils du Sud, hommes, femmes et enfants, est devenu une nouvelle facon de faire la guerre", selon ce rapport qui denoncait la "totale passivite du gouvernement" en l'assimilant a "une approbation politique tacite de l'esclavage". De son cote, l'organisation americaine Human Rights Watch a denonce dans un rapport, mercredi 29 mai, "la negation des libertes fondamentales d'expression, de rassemblement et d'association au Soudan, ainsi que la menace d'arrestations arbitraires, d'emprisonnement et de torture de la part d'un appareil de securite omnipresent". (ANB-BIA, de sources diverses, 30 mai 1996) * South Africa. Truth and Reconciliation Commission The Human rights violations Committee of the Truth and Reconciliation Commission plans to hold nearly 50 public hearings in more than 35 towns throughout South Africa before the end of the year. Hearings lasting between two and five days will take place in areas ranging from Nelspruit to Namaqualand and from Hermanus to Pietersburg. Hearings have been provisionally scheduled for 28 of the 31 weeks between June and December. On some days, two or three hearings will take place simultaneously in different parts of the country. The total number of commission hearings will increase when Amnesty Committee hearings are announced. Also still to be scheduled are hearings for political parties, non-governmental organisations and other institutions. A number of submissions from NGOs have already been received after a special appeal was made earlier this year to interested organisations in South Africa society. (Truth and Reconciliation Commission, South Africa, 24 May 1996) * Sudan. Two unrelated events 1) On 27 May, Sudan denied charges that it had mounted cross- border raids into Ethiopia and accused its neighbour of inciting trouble in the region. Major General Mohamed Abdel-Gadir, official spokesman of the Sudanese armed forces, said the Ethiopian accusations were a smokescreen for agression by Addis Ababa. 2) Also on 27 May, it was announced that Sudan's last independent daily, Rahi al Akhar (Alternative View Point) has been closed following a raid by an unidentified group of armed men who seized the newspaper's plates, a year's supply of newsprint, and 20,000 copies of the paper awaiting distribution. (AFJN, Washington, 30 May 1996) * Tanzania. Survivors condemned ferry Survivors of the worst shipping disaster on Lake Victoria accused the ferry, the shipping companies, as well as the government for the disaster. According to some of the officials, survivors and witnesses comments, many errors points to confirm the lack of seriousness and safety in the shipping industries. For instance, the boat was far too overloaded and swayed for hours before it eventually capsized. There were too few lifejackets and passengers fought for them. Many passengers were worried and wanted to throw some of the ship's heavy cargo of bananas into the lake but the crew men threatened to throw them overboard if they did so. Besides, the boat couldn't sent an SOS as the Captain was not on duty. The accident was reported by some local fishing vessels. Then when the rescue people got to the boat, they cut holes in the hull which perhaps let out air and water and made the ship sink too quickly. Hundreds of ships and thousands of boats now use the lake, plying between small isolated island communities and the major ports of Mwanza and Musoma in Yanzania, Kisumu in kenya and Port Bell in Uganda. Governing them are international maritime rules which say navigation charts must be revised and updated at least every ten years. Charts for Lake Victoria were last revised 40 years ago, according to Kenya's Lake Basin Development Authority. On 29 May, Captain Jumanne Rume Mwiru and eight crew members of the MV Bukoba appeared in court in Mwanza, Tanzania. Survivors claim the captain and crew took bribes to allow people without tickets aboard. (ANB-BIA, Brussels, 30 May 1996) * Zaire. Amos interpelle les religieux A l'occasion de la reunion annuelle de l'Assemblee des superieurs majeurs, le Groupe Amos -- du nom du prophete de la justice, groupe tres actif a Kinshasa, ou il est ne en 1988 -- interpelle les religieux. S'il apprecie leur presence et leur engagement, il pose aussi des questions: "Nous avons l'impression que beaucoup de religieux sont tres occupes par leurs problemes internes. Souvent, vous continuez comme si de rien n'etait, comme s'il n'y avait pas de crise. Et alors, il faut engager des militaires pour proteger vos personnes et vos biens. Bien sur, vous faites un travail formidable sur le terrain par des oeuvres de charite. Mais souvent ces actions essaient seulement de guerir les degats d'un systeme pourri. A notre avis, il faut aller plus loin. Osez-vous vous attaquer aux causes du systeme, aux racines du mal, aux "structures de peche", afin de provoquer un vrai changement?" Le groupe Amos attend des religieux "des prises de positions communes, claires, courageuses, des gestes prophetiques, des gestes et des attitudes de solidarite avec le peuple qui souffre". (ANB-BIA, de sources diverses, 25 mai 1996) * Zaire. Tres cheres etudes au Kasai Le groupe Amos de Kananga, chef-lieu du Kasai occidental, proteste contre un arrete du gouverneur de region, du 2 mai 1996, fixant les frais de participation a l'examen d'Etat pour l'annee scolaire 1995-96: environ 120 FB pour la dissertation, 34 FB pour l'oral francais, etc... soit un total de 389 FB. Or le salaire de nombreux fonctionnaires est fixe a... 20 FB par mois. Dans l'enseignement, un prefet du cycle long gagne environ 43 FB mensuels. Il lui faut donc "neuf mois de salaire plein pour payer les frais d'un seul enfant presentant les examens d'Etat", note le groupe Amos. "Si les travailleurs sont penalises, que dire des sans-emploi et autres demunis tels que les refoules du Shaba", interroge Amos. Il faut egalement savoir que "pour ces memes examens, les eleves avaient deja paye" environ 40 FB chacun. En plus, les parents paient aux enseignants des supplements de salaire, ce dernier etant notoirement insuffisant: ainsi un sac de 50 kg de farine de mais, nourriture de base d'une famille pendant un mois, coute environ 800 FB. (D'apres M.-F.C., La Libre Belgique, 29 mai 1996) * Zaire. Unrest in Masisi UN officials in Geneva say more refugees have fled the Masisi Region of Eastern Zaire, amid continued ethnic violence involving Hutus and Tutsis. Officials are now describing the unrest as a carry-over from the bloody war in Rwanda, two years ago. The violence in Masisi began several months ago, but appears to have escalated during the past few weeks. UN officials and Western diplomats are blaming the unrest on exiled supporters of Rwanda's former, Hutu-dominated government who have been attacking and expelling Tutsi villagers in the Masisi Region, which is near the sprawling Rwandan refugee camps around Goma. The Tutsis are themselves refugees from a previous Rwandan conflict. But most have lived in eastern Zaire for generations. Officials of the UN High Comissioner for Refugees say more than 11,000 Tutsis have fled Zaire for Rwanda since the end of March. (IRINWIRE, 29 May 1996) * Zambia. Presidential Bill amended On 21 May, the Zambian parliament changed a controversial bill which prevented former president Kenneth Kaunda from running again, but observers said the veteran leader could still be barred from holding the office. In an apparent response to intense local and donor pressure, the parliament voted unanimously for amendments to the bill, which is scheduled to go for its final readings later this week. The original bill proposed to bar Zambians whose parents were born elsewhere from running for president, and Kaunda was born in Zambia of Malawian parents. The bill now allows for second-generation Zambians to run for president, providing their parents acquired Zambian citizenship after emigrating to Zambia, yet the government claims that Kaunda only renounced his Malawian citizenship in 1972, eight years after he had assumed the office of president. Western donors threatened to slap an aid freeze on Zambia if the bill went through parliament unamended, while Kaunda's political party warned of civil strife if Kaunda was barred from standing. (Reuter, 21 May 1996) ANGOLA Title: Army amnesty moves, opens the path to peace Source: APIC, 29 May 1996 (Please quote when ordering) Description: A report on events in Angola especially regarding the integration of the government and UNITA forces. COUNTRY