ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles - Belg TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: paco@innet.be _____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-11-1996 PART #1/ * Algerie. Menaces du GIA - Le Groupe islamique arme (GIA) a menace de tuer les musulmans qui ne lui verseraient pas la zakat (impot islamique), tout en appelant a un boycott de la justice algerienne, dans un communique publie hier par le quotidien arabe al-Hayat. "Le GIA interdit aux filles et aux femmes musulmanes de sortir de chez elles non couvertes (...). Pas de travail ni d'etudes (pour les femmes). Celle qui refuserait d'obtemperer doit etre tuee, declare le communique, qui affirme encore que le GIA est "l'unique organisation qui lutte contre le pouvoir en Algerie et il assume par consequent la responsabilite de mettre en application la charia", la loi islamique. (Le Soir, Belgique, 5 novembre 1996) * Algerie. Violence: pas de repit - Les violences augmentent d'intensite a l'approche du referendum sur la revision constitutionnelle, prevu le 28 novembre. Dix femmes et trois enfants, -- notamment une femme de 80 ans et un bebe de 2 ans -- de Douaouda, un village a une trentaine de kilometres d'Alger, ont ainsi ete egorges dans la nuit du 2 au 3 novembre par un commando d'une vingtaine d'hommes. A en croire les recits de la presse privee algerienne, et particulierement du quotidien Liberte (oppose a tout contact avec les islamistes), les agresseurs ont lance une grenade sur une maison ou logeaient des femmes et des enfants avant de les egorger. Toujours selon Liberte, les assaillants auraient "recite des versets du Coran" avant de commettre leurs crimes. Dans la nuit du 5 au 6 novembre, 32 personnes, (dont 12 femmes) ont ete egorgees dans le village de Sid et Kebir, situe cinq kilometres plus haut qu'un barrage des forces de securite et dans des circonstances que celles-ci n'ont pas precisees. Selon des sources medicales, les victimes ont pu etre tuees a la hache ou a la scie au vu de leurs terribles blessures. Il s'agit d'un des plus importants massacres depuis 1992. Cette nouvelle tuerie s'est passee dans la region de Douaouda. Ces massacres portent a plus d'une centaine le nombre de civils tues ces dernieres semaines, et a plus de 50.000 victimes des violences depuis 1992. (D'apres Liberation, France, 6-7 novembre 1996) * Angola. Striving to recover Oil Industry - The Angolan government has been striving to recover its war-wrecked oil industry, which has seen its production on rise steadily. Soyo Oilfield in north Angola now produces a daily 294,400 barrels of crude oil, close to the 300,000 barrels recorded before the resignation of the civil war in 1992, Antonio Pegado, acting president of the National Oil Company of Angola, said. The oilfield is the second largest next to Cabinda Oilfield in the southern African country. Oil industry is one of Angola's economic mainstays and high on the government's economic development agenda. At present, its daily output of oil has reached 620,000 barrels and is expected to be increased to one million barrels in ten years of time. (AFJN, Washington, 31 October 1996) * Botswana. Military budget - Botswana's military build-up is raising concern in the region, particularly as relations with neighbouring Namibia are strained. Diplomatic tension between Namibia and Botswana has been simmering since a dispute over Sedudu island on their border. After Zimbabwe President Robert Mugabe's mediations failed, the matter was referred to the International Court of Justice in The Hague. Namibia has also threatened to pipe water from the Okavango River in Botswana. The rapid military growth has kept President Ketumile Masire, Defense Minister Ponatshego Kedikilwe and the army commander Lt. General Ian Khama on their toes recently, as they justify the need for a bigger arsenal. They have been supported by Foreign Affairs Minister Lt. General Mompati Merafho, the former defense minister and army commander. They say much of the budget is intended to maintain the army and provide essential infrastructure which Botswana lacked when it attained independence three decades ago. Khama said that people should attack the principle of having a defence force, rather than the tools of trade. (AFJN, Washington, 6 November 1996) * Burundi. Embargo allege - L'embargo impose par les pays voisins contre le Burundi apres le coup d'Etat du 25 juillet a Bujumbura a ete allege pour des motifs humanitaires par le Comite de suivi des sanctions, base a Arusha (Tanzanie). Le comite a decide d'autoriser les importations, par les agences humanitaires des Nations unies et les ONG, de nourriture, de baches et de materiels sanitaires pour secourir quelque 250.000 personnes deplacees, victimes des violences dans le pays. (Liberation, France, 3 novembre 1996) * Burundi. Les vagues du Kivu - La guerre au Kivu frappe egalement le Burundi. Non seulement parce qu' elle deplace des refugies hutus, mais aussi parce que la zone d' Uvira, occupee par les rebelles zairois, ne peut plus servir de sanctuaire aux guerillas burundaises. La rumeur court, dans le milieux hutu, que des refugies rentres au Burundi ont ete tues par l' armee burundaise a Buganda, colline de Murambi, le 22 octobre, dans une eglise adventiste, ainsi que le 1er novembre, dans la meme commune, colline de Nyamitanga. Une commission conjointe HCR/gouvernement burundais a ete chargee d' enqueter sur l' origine de nombreux cadavres trouves dans le lac Tanganika et dans la riviere Ruzizi, qui marque la frontiere entre le Zaire (Sud-Kivu) et le Burundi. Une source religieuse europeenne au Burundi indique que les guerillas hutues, acculees par la perte de leurs appuis au Zaire, ne savent plus quoi faire. Elles empechent la population hutue de se reunir. Les contrevenants sont punis par "amendes, prison, mort ou deportation". Les amendes seraient de "12.000 F Bu pour qui va a la messe; 50.000 pour les enseignants qui enseignent; 10.000 pour qui envoie son enfant a l' ecole". Cette source conclut que la population hutue est penalisee a la fois par l' armee (tutsie), par les guerillas hutues et par l' embargo decide par les voisins du Burundi: "Les gens n' en peuvent plus, ils sont exasperes". (D' apres M.-F. C., La Libre Belgique, 6 novembre 1996) * Central African Republic. Bokassa dies - Jean-Bedel Bokassa died of a heart attack on 3 November. Raised by French missionaries after his father was murdered and his mother committed suicide, Bokassa was something of a francophile. He joined the French army at 18, was decorated for bravery, and chose Napoleon Bonaparte as a role model. He seized power in 1966. In the 1970s Bokassa embarrassed the then French president, Giscard d'Estaing, by saying he had given him diamonds. Giscard said he sold the diamonds and gave the proceeds to charity. Bokassa lived in exile in France and Cote d'Ivoire after his overthrow but returned in 1986 and was sentenced to death, but the sentence was commuted and he was released in September 1993. (The Independent, U.K., 5 November 1996) * Centrafrique. L'ex-empereur Bokassa est mort - L'ex-"empereur" centrafricain, Jean-Bedel Bokassa, a succombe dimanche soir, 3 novembre, a Bangui, a une crise cardiaque. Il avait 75 ans. De Jean-Bedel Bokassa, l'opinion publique internationale aura surtout retenu son sacre grotesque et les terribles accusations de cannibalisme et de massacres portees contre lui apres sa chute, en 1979. Pendant six ans, il a vecu un exil dore en Cote d'Ivoire et en France. Bokassa est retourne en Republique de Centrafrique en 1986. Il y a ete condamne a mort pour meurtre. La sentence a ete commuee en 20 ans, puis en 10 ans de prison. En septembre 1993, le president Kolingba l'a libere. Malgre ce qu'il a fait subir au pays, le gouvernement centrafricain a decide de lui organiser des funerailles nationales. (Le Monde, France, 5 novembre 1996) * Egypte. Un nouveau canal pharaonique - Un nouveau chantier gigantesque vient de s'ouvrir en Egypte: le creusement d'un canal de pres de 800 kilometres de long, joignant le Nil a la Nouvelle Vallee (les oasis de Kharga et de Dakhla), vers le nord-ouest. Parallelement, le canal de Tochka vient d'etre mis en service. Long de 22 kilometres, il relie le canal Nasser a un deversoir de 6.000 kilometres carres, d'une contenance de 120 milliards de metres cubes d'eau. La presse egyptienne a baptise le nouveau projet "la pyramide de l'an 2.000". Le cout du "Nil parallele" qui joindra le lac Nasser a la Nouvelle Vallee, est estime a pres de 10 milliards de francs francais, et permettra, a terme, de bonifier plus de 200.000 hectares, soit pres de 7% de la superficie actuellement cultivee. (D'apres A.B., Le Monde, France, 5 novembre 1996) * Egypte. L'etat d'urgence pour la construction - L'immeuble de douze etages qui s'etait ecroule le 27 octobre, dans le quartier d'Heliopolis, au nord-est du Caire, a fait finalement soixante-sept victimes, selon le bilan definitif. Selon des chiffres publies par la presse officieuse, deux mille batiments se lezardent ou s'effondrent chaque annee dans la capitale egyptienne du fait de la vetuste du parc immobilier et de construction sauvage qui ne respecte ni regles ni normes de securite. Devant l'emotion suscitee par la catastrophe d'Heliopolis, le premier ministre a decide de faire usage de la loi de l'etat d'urgence qui, au depart, ne concerne que les terroristes et les trafiquants de drogue. Dorenavant, la loi sur les constructions sera appliquee manu militari. Les responsables des effondrements risquent dorenavant de sept a dix annees de prison. Les memes peines sont prevues a l'encontre des fonctionnaires charges de veiller a l'application des normes de securite et de delivrer les permis de construction. (Le Monde, France, 7 novembre 1996) * Ethiopie. Le premier ministre contre la presse de caniveau - En Ethiopie, pays qui n'a pas signe la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, le gouvernement continue, en depit des pressions internationales, a ignorer la presse independante, lui refusant l'acces aux sources officielles ainsi qu'aux conferences de presse des ministres. Pourtant, la presse libre avait connu un fantastique developpement apres la chute du regime du colonel Menguistu Haile Mariam en 1991. Quelque 100 titres de magazines etaient apparus en 1992-93, selon une etude publiee en juin dernier dans le bulletin de la "Maison des Etudes Ethiopiennes". Certains ont meme atteint le tirage, extraordinaire en Ethiopie, de 500.000 exemplaires. A Addis Ababa, il ne reste plus qu'une douzaine d'hebdomadaires independants en anglais ou en amharique, face aux deux quotidiens gouvernementaux et a l'audiovisuel public. 12 journalistes sont actuellement emprisonnes, dont trois ont deja ete condamnes. En general, ils sont poursuivis pour fausses nouvelles ou incitation a la haine ethnique. Une autre epee de Damocles est suspendue au-dessus de la presse privee: toutes les imprimeries appartiennent a l'Etat et cette presse reste menacee par les pressions economiques. Toutefois, en l'absence de censure, la presse privee est extremement critique a l'egard de la politique gouvernementale, notamment de sa politique economique. (D'apres Afrique Express, France, 24 octobre 1996) * Great Lakes. Update of main events - 30 October: The Secretary- General of the OAU send a high level delegation to Zaire and Rwanda in an effort to avert the escalation of tension in that region. 31 October: The strategic airport at Goma is on the point of falling to the Banyamulenge. 1 November: The UN Security Council calls for an immediate end to fighting in eastern Zaire. 3 November: France urges the EU to intervene in Zaire. The UNHCR calls for humanitarian aid corridors to be set up between Zaire and Rwanda. 4 November: The self-proclaimed leader of the Banyamulenge, Laurent-Desire Kabila, announces a ceasefire for three weeks. Amnesty International calls for effective action to stop arms flowing to the Great Lakes Region. A spokesman for President Mobutu, says the President will be returning home soon. In Goma, volunteers begin burying the dead. The town is now in the hands of the Banyamulenge. 5 November: The Secretary-General of Amnesty International sends an urgent appeal to African Heads of State and Government that they should stop and prevent the transfer of arms to Zaire, Burundi and Rwanda. It is reported that some Catholic missionaries and a doctor are held by the Banyamulenge in an area 20 kms north of Bukavu. All are reported to be well. A regional summit of Heads of State takes place in Nairobi. Participants reaffirm that Zaire's national territory must be respected. They call on the UN to establish "safe corridors" in Zaire for the refugees. 6 November: President Mobutu gives the "go-ahead" for a multinational force to be sent to Zaire. Aldo Ajello, the EUžs special envoy for the Great Lakes, says that three regional foreign ministers and a representative from the OAU will go to Kinshasa "as soon as possible". (ANB-BIA, Brussels, 7 November 1996) * Kenya. Poussee de la criminalite - Les responsables kenyans de la securite ont dresse un tableau des trois types de gangs qui sevissent dans leur pays. Un premier "noyau dur" est specialise dans les attaques de banques. Paradoxalement, lorsque de tels bandits sont arretes et emprisonnes, ils sont souvent ensuite mysterieusement relaches, ce qui laisse supposer qu'ils beneficient de complicites au sein meme de la police. Un second groupe de "semi-amateurs" est plutot porte sur les vols de bureaux et de magasins. Enfin, une troisieme categorie s'est specialisee dans les vols de voitures. En fait, un officier de police qui aurait ete recemment mis a la retraite d'office a cause de ses "tendances criminelles", pourrait etre le cerveau de plusieurs attaques a main armee dans le pays. De son cote, le ministre d'Etat en charge des questions de securite, Jackson Kalweo, n'a pas exclu, la semaine passee, que des officiers de police puissent etre impliques dans la recente vague d'attaques a main armee a Nairobi et dans ses environs, dont le district de Kiambu. Cette poussee de la criminalite, y compris en plein jour, et l'apparente incapacite de la police a mettre la main sur les bandits, ont amene le gouvernement a decider la mise en place d'une equipe speciale pour coordonner l'action anti-criminelle de la police. (D'apres Lettre Ocean Indien, Fr., 2 novembre 1996) * Kenya. Regional Summit - On 5 November, at the invitation of President Moi, Presidents Museveni (Uganda), Chiluba (Zambia), Bizimungu (Rwanda), Afewerki (Ethiopia), Mkapa (Tanzania); Prime Minister Zenawi (Ethiopia) and Foreign Affairs Minister Oyono (Cameroon) met in Nairobi, to deliberate on the conflict in eastern Zaire. Also participating were the OAUžs Secretary-General Salim Ahmed Salim and Julius Nyerere. The Summit: examined recent developments in eastern Zaire; called for an immediate ceasefire; reaffirmed its commitment to the territorial integrity of Zaire; called for the immediate setting up of safe corridors; called for the intensification of efforts towards voluntary repatriation of refugees to Rwanda; called on the UN to deploy a neutral force. (ANB-BIA, Brussels, 6 November 1996) * Liberia. Charles Taylor escapes assassination - Liberia's chief warlord escaped an assassination attempt on 31 October but gunmen killed his bodyguard and at least two others in an attack that raised fears of renewed warfare in the capital. Charles Taylor, the target of the assault, warned of "the probability of things getting out of hand" as a result of the incident. Taylor, speaking on his private radio station KISS-FM, said he had ordered his forces to "remain calm," and there were no immediate reports of fighting in the city. Officials announced a 7 p.m.-6 a.m. curfew, replacing a 10 p.m.-6 a.m. one that had been in force more than a year. Taylor is one of six warlords jockeying for control of this West Africa nation, which was founded by freed American slaves in 1847. A civil war that started in 1989 has killed more than 150,000 people. Gunmen opened fire on Taylor's entourage as it arrived at the downtown Executive Mansion for a meeting of Liberia's interim government, said Nigerian Gen. Victor Malu, head of the 8,500- strong multinational African peacekeeping army deployed in Liberia. (AFJN, Washington, 31 October 1996) * Madagascar. Second tour pour Ratsiraka - L'ancien president de Madagascar, Didier Ratsiraka, generalement considere comme le principal responsable de la ruine de son pays, est assure de disputer le second tour de l'election presidentielle. Il devra probablement affronter Albert Zafy, le dernier president en titre, destitue a la suite d'un delit constitutionnel par le conseil d'Etat malgache. La collecte des resultats definitifs devrait durer entre 30 et 45 jours en raison de la faiblesse des communications dans cette ile grande comme la France et le Benelux reunis. Un second tour sera ensuite organise. La participation au premier tour, dimanche 3 novembre, de l'election presidentielle, ou quinze candidats briguaient les suffrages de 6 millions d'electeurs, a depasse largement les 50%, selon les premieres estimations officielles. Cette participation serait superieure a celle du referendum de 1995, mais inferieure aux 75% du premier tour de la presidentielle de 1992. (ANB-BIA, de sources diverses, 4-7 novembre 1996) * Maroc-Sahara. Prisonniers sahraouis liberes - Le Maroc a confirme avoir libere, jeudi, 66 detenus du Front Polisario, qui ont ete rapatries sur Tindouf, dans le sud-ouest algerien, ou se trouvent les camps du mouvement de liberation sahraoui. Le Front Polisario, a Alger, a indique que cette liberation etait une "reponse" a la liberation, l'an dernier de 185 prisonniers de guerre marocains. Cette liberation de detenus du Front Polisario intervient a la suite d'une serie de rencontres qu'ont eu recemment des responsables du mouvement sahraoui et des dirigeants marocains. Le Maroc et le Front Polisario se disputent depuis 1975 la souverainete sur le Sahara occidental, ex-colonie espagnole. Le plan de paix de l'ONU bute depuis 1993 sur des divergences concernant les criteres d'identification des electeurs, empechant la mise en oeuvre d'un referendum. (Le Soir, Belgique, 2-3 novembre 1996) * Mali. Tentative d'attentat contre le premier ministre - Un communique officiel publie dans la soiree du 28 octobre a confirme les rumeurs qui circulaient dans la capitale malienne depuis le debut de la journee, selon lesquelles il y aurait eu une tentative d'attentat contre le Premier ministre, Ibrahim Boubacar Keita, chef du gouvernement depuis octobre 1994. Ce communique a precise qu'un "groupe d'hommes porteurs d'uniformes" a ete arrete le 27 octobre et "les premiers interrogatoires ont confirme l'existence d'un projet de destabilisation des institutions de la Republique". Cette annonce a cree une vive surprise dans un pays considere comme l'un des plus democratique en Afrique. Des elections presidentielle et legislative doivent avoir lieu au debut de l'annee prochaine. Apres le coup d'Etat militaire intervenu fin janvier au Niger, certains observateurs se demandaient si la prochaine tentative ne frapperait pas le Mali. Or, preuve de l'esprit democratique qui prevaut dans ce pays, la Cour constitutionnelle vient de declarer anti- constitutionnelle une quinzaine d'articles du nouveau Code electoral adopte en septembre par le Parlement, donnant ainsi raison au collectif des partis d'opposition qui avait introduit un recours. Le president Konare avait declare qu'il se conformerait aux decisions de la Cour constitutionnelle. (D'apres Marches Tropicaux, Fr., 1er novembre 1996) * Nigeria. 1er anniversaire pour Ken Saro-Wiwa - Les autorites nigierianes ont interdit, mardi 5 novembre, toute manifestation dans le pays ogoni, enclave dans l'Etat de Rivers, a l'occasion du premier anniversaire de la mort de l'ecrivain Ken Saro-Wiwa, execute avec huit de ses compagnons du Mouvement pour la survie du peuple ogoni (MOSOP), qui demandait une autonomie et une part des richesses petrolieres extraites du sous-sol. De son cote, Amnesty International a demande le meme jour la liberation des prisonniers politiques et la fin des detentions arbitraires. Dans un document publie a Johannesbourg, le secretaire general de l'organisation de lutte pour les droits de l'homme, Pierre Sane, a egalement demande que les proces deviennent equitables et que la peine de mort soit abolie. (Le Monde, France, 7 novembre 1996) * Rwanda. Exiled Rwandan king calls for end to fighting - Rwanda's exiled King Kigeli V issued a statement on 2 November appealing for an end to bitter fighting in eastern Zaire. "This is an appeal to both governments of Zaire and Rwanda, requesting them to stop fighting, (sit) down and discuss ... their differences," Kigeli Ndahindurwa, who fled his country and took up residence in the United States in 1961, said in a statement from his home in a Washington suburb. "Zairian and Rwandese people have been not only good friends for a long time, but really brothers, sharing the colonial experiences and the struggle to achieve independence of their two countries," Kigeli said. "It (would) be a shame to spoil that brotherhood, instead of using our African traditional way of sitting down, - (discussing) the matter and (finding) a good solution. You will never find peace with guns. You will only be killing your innocent brothers and sisters, and destroying your properties." (AFJN, Washington, 2 November 1996) * Sao Tome. On ne reconnait plus la RASD - Le gouvernement de la Republique democratique de Sao Tome et Principe a decide le retrait de sa reconnaissance a la Republique arabe sahraoui democratique (RASD). Cette decision a ete prise "apres un examen approfondi de tous les aspects de la question du Sahara Occidental et dans un souci de clarification du processus d'autodetermination". Les relations diplomatiques entre le mini-Etat insulaire du golfe de Guinee et la RASD avaient ete etablies des l'admission de cette derniere a l'OUA, en fevrier 1984. La RASD etait representee a Sao Tome par sa mission a Luanda, tandis que Sao Tome n'entretenait aucune representation aupres de la RASD. Le 13 septembre, le Congo avait lui aussi decide de ne plus reconnaitre la RASD. (Afrique Express, France, 24 octobre 1996) * Somalie. Combats sanglants - Au moins 21 personnes ont ete tuees et 50 blessees, mercredi le 30 octobre, dans l'attaque d'une piste d'atterrissage a 50 km au sud de Mogadiscio. Les assaillants, des partisans de Osman Hassan Ali "Atto", ont pu prendre le controle de la piste, tenue jusque-la par la faction du chef de guerre rival, Hussein Mohamed Aidid. Cette attaque surprise a eu lieu au moment ou atterrissaient des avions en provenance du Kenya transportant du khat, une plante euphorisante que machent les Somaliens. La veille, 13 personnes avaient ete tuees dans la capitale par des hommes qui avaient ouvert le feu en pleine rue a la roquette antichar, a la grenade et au pistolet mitrailleur. Dix autres personnes au moins ont ete tuees et 15 autres blessees dans de nouveaux combats entre milices rivales, mardi 5 octobre, dans les quartiers de Medina et Hodon. Les combats, qui opposent les miliciens de Hussein Mohamed Aidid et d'Osman Ali Atto, sont les plus violents depuis la conclusion d'un accord de paix entre les deux chefs de guerre sous l'egide du Kenya le 15 octobre. (ANB- BIA, de sources diverses, 2-6 novembre 1996) * Tanzania. Preparing to receive refugees - 5 November: The World Food Programme (WFP) is shuttling food to an emergency centre in Kigoma, Tanzania, where some 4,600 refugees have arrived since the weekend. Reports given by the newly-arrived refugees indicate that thousands more are on their way to the Kigoma area. The majority of the refugees are Zairian nationals (3,800) while the rest are mainly Burundians with a smaller number of Rwandans. The refugees are reportedly fleeing the southern Kivu region. (IRIN, Nairobi, 5 November 1996) * Uganda. The war in the north - The New Vision (26 October) reports that nine witnesses, including the Catholic Bishop of Gulu Diocese, appearing before the war probe committee, have asked that a blanket amnesty be given to rebel leader Joseph Kony. The Sunday Vision (27 October) says that rebel leader Joseph Kony has rejected peace talks with the government and said that such talks have never brought stability to any nation. The APS (28 October) reports that Cardinal Wamala has spent three days in the war-torn Gulu District of northern Uganda. (ANB-BIA, Brussels, 5 November 1996) * Zaire. Situation explosive a Kisangani - L'echec que l'armee a essuye a Goma, Bukavu et Uvira a, en plus de l'affront recu, fait eclore une haine grandissante de jour en jour contre les Rwandais et Burundais tutsi. Les soldats en deroute reviennent avec leur butin: camions, voitures de tout genre, et ils continuent de piller sur leur chemin: Walikale, Lubutu...; Ubundu risque aussi d'etre pille car les soldats sont arrives par bateau... On parle de 50 a 60 mille refugies en marche vers Kisangani. Quand arriveront-ils? et dans quel etat? Le pillage de la ville de Kisangani peut arriver a tout moment... Pour le moment, a Kisangani, c'est la chasse aux Tutsi, dont on incendie et detruit les proprietes. Certains ont eu la chance de fuir avant l'affrontement. Les etudiants universitaires sont descendus en ville: un pretre, pris dans l'engrenage, a ete battu et insulte; un autre groupe d'etudiants a incendie deux maisons. Sortir sur la route devient un cauchemar..., car on peut rencontrer un groupe detruisant tout sur son passage. Le diocese de Kisangani serait en train d'evacuer une cinquantaine de missionnaires coinces dans un coin recule d'Uvira, via Kindu, Kisangani et eventuellement Kinshasa. On recommande a tous la plus grande prudence et de limiter les sorties... (ANB-BIA, de sources diverses, 7 novembre 1996) * Zambia. Six acquitted - The Zambian High Court in Lusaka acquitted six members of the opposition United National Independence Party (UNIP) on 1 November, who had been charged with treason and murder. Delivering a five-hour judgement to a packed courtroom, Judge Peter Chitengi said that the state failed to provide concrete evidence linking the six accused to the charges. "The prosecution has failed to establish a prima facie case against the accused and the evidence adduced in court, so far, does not at all link the accused to any of the overt acts," he said. He said the prosecution only offered "mere suspicion" (AFJN, Washington, 1 November 1996) @TIT_INF_1 = NOUS VOUS SIGNALONS... -- ARTCICLES AVAILABLE @TIT_INF_2 = KENYA/ZAIRE Title: Press Statement by the Regional Summit on the Crisis in Eastern Zaire. 5 November 1996 Description: This is a verbatim transcription of the Summit held in Nairobi on 5 November 1996. (Please quote: "IRIN - 22:42 - 5/11/6", when ordering) COUNTRY