ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles - Belg TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: paco@innet.be _____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 04-09-1997 PART #1/ * Afrique. France, Belgique: fin de l'ingerence - Devant les ambassadeurs reunis, le president Chirac a declare, le 27 aout, que la France ne jouerait plus le role de policier en Afrique. La France, dit-il, reste le partenaire le plus important de l'Afrique sub-saharienne, mais Paris doit adapter ses relations avec le continent. Il precisa deux lignes de conduite: exclure toute forme d'ingerence, politique ou militaire; et encourager les pays africains a renforcer l'Etat de droit et le bon gouvernement, a leur maniere et a leur rythme. Dans une allocution etonnamment franche, le ministre des Affaires etrangeres, Hubert Vedrine, ajouta que la France acceptait "sans amertume" que les Etats-Unis soient devenus l'unique super- puissance dans le monde et que Paris devait engager par consequence un dialogue amical, franc et direct avec Washington. Le 3 septembre, a l'issue d'un entretien avec son homologue francais, le ministre belge des Affaires etrangeres, Erik Derycke, declarait que "la Belgique ne s'engagera plus militairement en Afrique; elle ne veut plus retourner militairement dans ses anciennes colonies". (ANB-BIA, de sources diverses, 4 septembre 1997) * Afrique Occidentale. Vers une monnaie unique - Les dirigeants de la Communaute economique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont dit, le 30 aout, qu'ils se donnaient pour objectif une zone de monnaire unique d'ici l'an 2000. La moitie des membres de la CEDEAO, pour la plupart d'anciennes colonies francaises, appartiennent deja a une zone de monnaie unique et utilisent le franc CFA. Mais le reste de la region, avec notamment le Nigeria et ses plus de 100 millions d'habitants, represente les deux tiers environ de la population de la CEDEAO et 75% de son produit interieur brut. (Le Soir, Belgique, 1 septembre 1997) * Afrique du Sud. Pik Botha au NP - Pik Botha, ancien ministre des Affaires etrangeres, a accepte de diriger provisoirement le Parti national (NP) apres l'annonce par Frederik De Klerk de son retrait de la vie politique, et avant l'election d'un nouveau chef de parti le 9 septembre. Botha s'est dit candidat a la presidence du parti. A son avis, le NP devrait un jour avoir un president noir, mais il craint qu'il n'y ait actuellement trop peu de candidats qualifies. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 aout 1997) * Algeria. Horror upon horror - 28 August: At least eight people are killed and another fifty wounded, when a bomb explodes in a crowded street in the Casbah, Algiers. The blast and reports of another 21 people killed in village massacres, brings the death toll this week to more than 200. The bomb, near a mosque, was apparently meant to explode in a nearby market, but the market's entrance was under surveillance and the bomb was instead left under a car. Another bomb is also defused near another city market. 29 August: Hooded attackers massacre at least 300 Algerian villagers, slitting their throats, decapitating many and then burning their bodies. The government gives an official count of 98 killed and 120 wounded. But hospital workers in the region say more than 300 have died. This took place in the farming village of Reis, south of Algiers. 31 August: Abassi Madani, the FIS leader, urges the United Nations to open a "serious dialogue" to end the violence. 1 September: Abassi Madani is placed under house arrest. (ANB-BIA, Brussels, 2 September 1997) * Algerie. L'horreur sans nom - Dans la nuit du 28 au 29 aout, un commando islamiste presume a investi le village de Rais, pres d'Alger, et massacre des familles entieres. La tuerie a fait 98 morts et 120 blesses, selon les autorites, mais les temoignages sur place font tous etat d'un bilan superieur a 200 morts. Les motivations d'un pareil massacre depassent tout entendement. Depuis le 24 aout, quelque 200 personnes avaient deja peri lors d'autres massacres et attentats a la bombe. Le chef historique du Front islamique du salut (FIS), Abassi Madani, libere de prison le 15 juillet, a indique etre pret a demander "immediatement" la fin des violences en Algerie, apres un appel "au dialogue et a la tolerance" lance par le secretaire general de l'ONU. Les autorites algeriennes ont aussitot critique severement la prise de position de l'ONU, et ils ont assigne Madani a residence, en le menacant d'un renvoi en prison. Selon le journal francais Liberation du 3 et 4 septembre, des tractations seraient toutefois en cours pour un appel a la treve, que Madani pourrait lancer a la television dans une quinzaine de jours. D'autre part, Ait-Ahmed, chef du FFS, le principal parti d'opposition legale, qui avait deja appele a une manifestation pour la paix le 11 septembre a Alger, a denonce, le 3 septembre, le silence sur les massacres. Il a adresse une lettre au secretaire general de l'ONU et un appel aux pays de l'UE et au president americain, afin qu'ils prennent "rapidement une initiative collective pour initier un veritable processus de paix et de democratisation en Algerie". (ANB-BIA, de sources diverses, 4 septembre 1997) * Angola. UNITA penalised - 28 August: The UN Security Council unanimously adopts sanctions against UNITA, in an attempt to force it to honour a commitment to a 1994 peace agreement with the Angolan central government. The resolution, will not however go into effect until 30 September, giving Jonas Savimbi a last chance to reverse course and revive the peace process. The measures include an air and travel ban for UNITA officials and their immediate families and a demand for the closing of all UNITA offices abroad. 29 August: The US envoy to Angola says that Jonas Savimbi has promised to comply with a peace plan. (ANB- BIA, Brussels, 1 September 1997) * Angola. L'ONU pret a sanctionner l'UNITA - Les membres du Conseil de securite de l'ONU se sont mis officieusement d'accord, le 28 aout, sur des sanctions visant a contraindre l'Unita, l'ex- guerilla angolaise, a respecter les accords de paix qu'elle a signes avec le gouvernement en 1994. Ces sanctions ne seront appliquees qu'apres le 30 septembre, afin de fournir a l'Unita le temps de se mettre en ordre. Dans le cas contraire, les Etats devront notamment empecher l'entree sur leur territoire des dirigeants et de leurs familles, suspendre les visas deja accordes et fermer les bureaux de l'Unita. Si ces mesures ne suffisent pas, on envisage d'obliger les Etats a un gel des avoirs financiers et a restreindre ses ventes de diamants, principale source de financement du mouvement. L'ONU reproche a l'Unita son refus d'abandonner son emprise sur les zones diamantiferes, de n'avoir rendu que ses armes les moins performantes, de dissimuler des combattants et de diffuser a la radio des emissions hostiles a la reconciliation nationale. Le 31 aout, l'Unita annoncait qu'elle se plierait aux exigences des Nations unies et qu'elle rendrait tous les territoires en sa possession. La veille, elle avait en effet rendu une partie des territoires en sa possession, mais les villes de Bailundo et Lusamba, dans le nord-est du pays, sont toujours dans ses mains. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 septembre 1997) * Burundi. A country in crisis - 18 August: In a joint mission to Bubanza, the WFP, CRS and UNHCR find that several expanded displaced persons sites have been created in the vicinity of Bubanza town. 20 August: Military authorities reportedly discover an anti-tank mine planted on RN 1, between Bujumbura and Bugarama. 24-26 August: UN Undersecretary-General for Humanitarian Affairs Yasushi Akashi, visits both displaced and regroupment camps in Kayanza and Muramvya provinces. He also meets with President Buyoya, Prime Minister Ndimira and other high ranking government officials. 24-27 August: The UNHCR facilitate the return to Rwanda of 115 refugees who have been living in the commune of Bubanza, Gihanga, Mpanda and Musigati in Bubanza province. 25 August: The-all party peace talks, originally scheduled to start today are suspended while Julius Nyerere consults with Heads of State of the region. Representatives from Major Buyoya's government have failed to arrive in Arusha for the talks. 28 August: The talks are indefinitely postponed. 30 August: Tanzanian government officials say that President Mkapa has sent out invitations to the leaders of Uganda, Kenya, Rwanda, Zambia and Congo-RDC, to attend another summit on 3 September, in a fresh attempt to end Burundi's crisis. 2 September: President Moi of Kenya says that he will not be attending the Arusha summit. Burundi has not been invited to attend. 3 September: The leaders begin their meeting in the evening to discuss the economic sanctions against Burundi. (ANB-BIA, Brussels, 4 September 1997) * Burundi. Demande de sanctions - A Arusha, le Frodebu (hutu), le parti royaliste PRP, le Parena et la Sojedem (tous trois tutsi) ont invoque des sanctions "pour contraindre le major Buyoya a quitter le pouvoir". Le CNDD (hutu) a refuse de s'associer a cette declaration commune, en raison de la presence parmi les signataires de responsables supposes de massacres. Les eveques catholiques burundais pour leur part, le 29 aout, ont rappele aux politiciens que seules les negociations pouvaient ramener la paix. "Il est urgent que les hommes politiques quittent leurs ghettos et depassent leurs interets partisans et egoistes", ont-ils affirme. Le 3 septembre, six chefs d'Etat de la region se sont a nouveau reunis a Dar-es-Salaam pour discuter des sanctions. De maniere inattendue, le president Kabila du Congo-RDC s'est joint a eux. On apprend par ailleurs qu'a Bujumbura circule un document de la main de l'ancien president de l'Iteka (ligue burundaise des droits de l'homme), actuellement refugie en Europe. Intitule "Burundi, une apartheid qui ne dit pas son nom", il est le resultat d'une longue recherche et donne les noms (avec leur ethnie) de tous les fonctionnaires dans l'administration et les institutions publiques, ministeres, ambassadeurs, gouverneurs, etc. Il en ressort que tous ces postes sont occupes entre 75 et 90% par des Tutsi. D'autre part, la malnutrition fait des ravages dans les campagnes burundaises. Selon l'association Action contre la faim, la situation devient alarmante au nord-ouest du pays. A leur centre de Muramvya, qui accueille chaque mois pres de 400 enfants et adultes tres affaiblis, une vingtaine de personnes meurent chaque semaine. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 septembre 1997) * Chad. Oil project - An international consortium, led by Exxon Corporation, aims to start work in March on a delayed $3 billion oil project that will be the biggest investment in Chad. The project involves developing oil wells in south Chad, and transporting crude from the land-locked state, by a 1,050km pipeline, for export through the Cameroon port of Kribi. Close to 900km of the pipeline will be in Cameroon. (AFJN, Washington, 28 August 1997) * Comores. Coup de force - 2 septembre. Le gouvernement des Comores a brusquement choisi une strategie de tension, en envoyant un contingent de 2 a 300 soldats vers l'ile d'Anjouan, alors que l'envoye special de l'OUA, Pierre Yere, se trouve dans l'archipel depuis le 30 aout pour preparer une "conference de reconciliation" et se preparait a lancer un appel au calme. Les lignes telephoniques entre la capitale et les iles secessionnistes ont ete coupees. Les forces separatistes sont en etat d'alerte maximale et se preparent au combat. La solution de force pourrait bien provoquer l'eclatement des maigres restes de cohesion nationale. L'armee, a l'image de la societe, est influencee par les solidarites claniques. Plusieurs officiers et soldats anjouanais ont refuse d'embarquer pour ce coup de force sur leur ile d'origine et seraient aux arrets a Moroni. 3 septembre. L'operation militaire a commence vers 5 heures du matin. L'apres-midi, le gouvernement affirmait que l'armee avait pris le controle de l'aeroport a Ouani et du port international de Mutsamudu, tous deux au nord de l'ile, et de la ville de Domini sur la cote est. Selon lui, "l'autorite de l'Etat avait ete retablie sans effusion de sang". (ANB-BIA, de sources diverses, 3 septembre 1997) * Comoros. Troops sent to Anjouan - On 2 September, government troops from Grande Comore set sail in two seized ships, apparently on their way to end a bid for secession by two neighbouring islands in the Indian Ocean archipelago. Rebel forces on the island of Anjouan were believed to be preparing defensive positions to fight off the expected invasion. Telephone links between the three islands making up the Federal Islamic Republic of the Comoros -- Grande Comore, Anjouan and Moheli -- had been cut. The troops set sail on 2 September from Moroni after taking control of the ships. The government claimed the soldiers were on military manoeuvres, but the ships' owners said they had been seized and the captain of one had been arrested after refusing to cooperate. That night, troops started landing on Anjouan in boats and dinghies. The same day, the Organisation of African Unity urges the government to resolve the secession crisis peacefully. On 3 September, the troops were still fanning across the island establishing control. @CITA_1 = (ANB-BIA, Brussels, 4 September 1997) * Congo-Brazzaville. Tirs au-dessus du fleuve - 29 aout. Echange de tirs d'artillerie entre la capitale du Congo et celle de l'ex-Zaire, Kinshasa. Selon des temoins, des "orgues de Staline" places sur la rive kinoise aurait provoque une premier tir depuis Brazzaville, auquel l'armee de Kabila aurait replique. Cet echange de tirs a empeche le depart du president Lissouba pour des negociations de paix a Libreville, au Gabon. Selon le HCR, desormais 2.000 habitants par jour fuient Brazzaville pour Kinshasa, ou plus de 40.000 refugies ont deja ete enregistres. 30 aout. Visite eclair de Lissouba; a la radio officielle il affirme avoir adhere a un quatrieme projet d'accord de paix mis au point par la mediation internationale, sans preciser son contenu. Rappelons que le mandat original du president Lissouba prenait fin le 31 aout. Ce mandat a ete proroge en juillet par le Conseil constitutionnel, mais l'ancien president Nguesso conteste cette prorogation; selon lui, a compter du 1 septembre le president Lissouba devient un simple citoyen. (ANB-BIA, de sources diverses, 1 septembre 1997) * Congo (Brazza). Libreville talks - 26 August: President Lissouba says he will send an envoy to talks in Libreville, Gabon, to end the fighting in Congo (Brazza). The decision comes a day after Lissouba's forces used helicopters and rockets to pound the home district of his rival and predecessor, Denis Sassou Nguesso. 1 September: Discussions continue in Libreville concerning the appointment of an interim Prime Minister. Meanwhile, Lissouba's helicopters again attack Nguesso's positions in Brazzaville. (ANB-BIA, Brussels, 3 September 1997) * Congo (RDC). Mobutu au plus mal - L'etat de sante du marechal Mobutu, 66 ans, exile au Maroc depuis la mi-mai apres avoir quitte precipitamment le Zaire via le Togo, et qui souffre d'un cancer de la prostate a un stade avance, aggrave de complications cardiaques, est toujours qualifie de critique. Selon certaines sources generalement bien informees, l'ex-homme fort du Zaire serait meme agonisant et son deces imminent. Mobutu se trouve toujours en "convalescence" a l'hopital militaire de la capitale marocaine. Le 1 septembre, une source medicale proche de l'hopital Avicennes a Rabat a indique que l'etat de sante de Mobutu est "preoccupant mais stationnaire". (ANB-BIA, de sources diverses, 2 septembre 1997) * Congo (RDC). Les partis politiques interdits - Les autorites de l'AFDL ont interdit les partis politiques. Jusqu'ici, leurs activites et manifestations publiques etaient interdites, mais ils pouvaient poursuivre leurs activites en prive. Ce ne sera plus le cas desormais. La nouvelle a ete annoncee par un communique televise du ministre de l'Interieur et reprise par le president Kabila, le 30 aout, a l'issue d'une manifestation contre l'enquete de l'ONU. Elle suscite bien evidemment la colere des partis, qui stigmatisent le "systeme totalitaire". (La Libre Belgique, 2 septembre 1997) * Congo (RDC). UN probe - On 28 August, the Kinshasa government said that the UN mission investigating the alleged massacres had broken agreements, and will have to wait until a parallel African team arrives before continuing the probe. The government also accused investigators of meeting members of the political opposition since their arrival, and questioned the neutrality of Togolese jurist Atsu-Koffi Amega, who leads the mission. Earlier, the UN mission said that the Congo (RDC) government had placed new demands on its work likely to hamper the investigation. On 2 September, a UN spokesman said that the government has dropped its objections to the UN inquiry. However, the UN mission remained blocked, on 3 September, with the government sending out mixed signals on whether it had dropped objections to the probe. (InfoBeat, USA, 28 August-3 Sept 1997) * Congo (RDC). Commission d'enquete - Le 28 aout, Kinshasa a refuse a nouveau la commission d'enquete de l'ONU sur les massacres commis dans l'ex-Zaire de 1993 a 1997. Un peu plus tot, le secretaire general de l'ONU, Kofi Annan, avait rejete les nouvelles conditions posees par Kinshasa au travail de la commission, qui contrevenaient a l'accord passe avec M. Kabila. M. Annan a demande a son emissaire, M. Sahnoun, de se rendre immediatement sur place et le Conseil de securite a ete saisi de l'affaire. Kabila avait deja refuse en mai et en juin qu'une premiere mission, dirigee par le Chilien Garreton, puisse acceder a des charniers presumes et a des temoins. Il avait egalement refuse que Garreton dirige la mission actuelle. Sous couvert de l'anonymat, un haut responsable de l'ONU s'est demande "si c'est une fin de non-recevoir definitive ou juste une nouvelle manoeuvre pour gagner du temps pour effacer les traces du crime". Deja, Washington et Bruxelles ont laisse planer une reevaluation de leurs relations avec le regime de Kabila, si une solution ne pouvait etre trouvee. Lors d'une manifestation a Kinshasa, le 30 aout, le president Kabila avait denonce "les immixtions intolerables des puissances etrangeres dans nos affaires interieures". Mais le 2 septembre, le gouvernement de Kinshasa retirait ses objections contre la commission d'enquete. L'association congolaise de defense des droits de l'homme (Azadho) accuse les autorites de tenter de faire taire les potentiels temoins des massacres: Kinshasa aurait fait arreter des collaborateurs de plusieurs ONG dans l'est du pays. "Nous avons des indications sur des fosses communes qui seraient en train d'etre reouvertes et les autorites locales ont recu ordre de ne pas cooperer". (ANB-BIA, de sources diverses, 3 septembre 1997) * Cote d'Ivoire/Ghana. Rechauffement des relations - Selon un communique du 24 aout, a l'issue d'une visite du president Rawlings du Ghana en Cote d'Ivoire, les presidents ghaneen et ivoirien ont decide la conclusion d'un accord de cooperation militaire entre leurs deux forces armees. Ils ont egalement souhaite intensifier la lutte contre la criminalite transfrontaliere et le trafic des stupefiants. Sur le plan economique, ils ont signe un protocole d'accord sur l'achat et la vente du gaz ivoirien et un accord de promotion d'investissements. Cette premiere visite officielle de M. Rawlings a marque le rechauffement des relations entre les deux pays voisins, l'un francophone, l'autre anglophone, souvent consideres comme rivaux. (Marches Tropicaux, France, 29 aout 1997) * Djibouti. Reprise des affrontements - Une attaque des rebelles afars contre des militaires djiboutiens, charges de la surveillance d'un point d'eau a la lisiere de la frontiere erythreenne, a fait onze morts, seize blesses et trois disparus parmi les soldats, dans la nuit du 1 au 2 septembre. Cette attaque intervient a quelques mois des elections prevues pour decembre, et alors que les autorites de Djibouti ont entrepris un vaste programme de demobilisation militaire. (Liberation, France, 3 septembre 1997) * Egypte. Pont sur le canal de Suez - Le Japon et l'Egypte ont signe, le 25 aout au Caire, un accord sur le demarrage d'un projet de pont monumental au-dessus du canal de Suez. Le gouvernement japonais accordera un don de 11,7 milliards de yen (environ 100 millions $). La duree totale des travaux devrait etre inferieure a quatre ans. Presente comme le "pont de la paix", l'ouvrage sera construit pres d'al-Qantara, a 48 km au sud de Port-Said, a l'entree nord du canal. Il aura une hauteur de 70 metres au dessus du canal, une longeur totale de 4 km, avec des viaducs d'acces, et une largeur de 49,5 metres. La realisation de cet ouvrage, qui reliera les continents africain et asiatique, rentre dans le cadre d'un vaste projet egyptien de developpement de la peninsule desertique du Sinai, qui prevoit d'y accueillir plus de 3 millions d'habitants d'ici 2017. (Marches tropicaux, France, 29 aout 1997) * Kenya. Les eveques parlent - Les eveques catholiques du Kenya ont demande, le 27 aout, au gouvernement de mettre fin a la "purification ethnique" dans la region littorale et d'arreter les preparatifs des elections jusqu'a l'adoption de reformes constitutionnelles. "Le gouvernement n'a pas ete capable d'expliquer, encore moins d'empecher, une operation (les tueries) aussi bien planifiee qu'executee", a declare l'eveque d'Embu, Mgr. John Njue, president de la Conference episcopale du Kenya. "Les victimes s'interrogent sur le role de la police et des forces de securite, si efficaces contre l'opposition", a ajoute Mgr. Njue. D'autre part, plus de 60.000 habitants (plus de la moitie) de Likoni, au sud de Mombasa, ont pris la fuite, avant l'expiration d'un ultimatum de president Moi, ordonnant aux gangs armes qui terrorisent la region de restituer les armees volees. (ANB-BIA, de sources diverses, 29-30 aout 1997) * Kenya. The IMF - 25 August: President Moi meets with the IMF team. 26 August: The IMF says that President Moi is "very determined" to stamp out official corruption and enhance good governance, in return for international donor assistance. 28 August: President Moi meets an IMF mission and World Bank representatives for talks aimed at restoring a suspended three- year $205m package of soft loans. His talks in Nairobi follow his first meeting with the IMF team on 25 August at which he impressed them with his apparent decision to end official graft and bad government. "The question is, what needs to be done to get the lapsed loan back on track", a western diplomat says. 29 August: Kenya announces an unprecedented anti-corruption package designed to secure resumption of IMF loans. But IMF officials say renewed assistance depends on implementation of the promises. 1 September: The IMF's refusal to resume lending to Kenya, further undermines the Kenyan shilling. Before leaving Nairobi, the IMF mission head stipulates that President Moi will have to deliver on specific pledges. Kenyan commentators say that he cannot afford to clean up revenue collection, set up an independent anti-corruption authority, and overhaul the power sector, as it means sacrificing his closest aides. (ANB-BIA, Brussels, 1 September 1997) * Kenya. What the Kenyan Press says - The Sunday Nation (24 August) describes the outbreak of violence and destruction at the Coast as: "crimes against humanity". The East African (25-31 August) asks: "was there a political link to the violent raids in Mombasa?" An article in the same paper says that the violence in Mombasa is "a bloody warm-up for the General Elections. It seems to outsiders as if Kenyans have the perverse habit of killing each other, whenever a General Election is around the corner". (ANB-BIA, Brussels, 29 August 1997) * Libya. Gaddafi's cash prizes - Women supporters of dockers dismissed during a long strike in Liverpool, U.K., have found an unlikely ally in Colonel Gaddafi, who is presenting them with one of his "human rights" awards and a substantial sum of money. The leaders of the Women of the Waterfront organisation are in Tripoli this week, to collect their prize money. They are one of four bodies to receive financial support, believed to amount to $250,000, for their "human rights" efforts. (Financial Times, U.K., 3 September 1997) * Maghreb. Internationale berbere - Le premier congres mondial amazigh (organe representatif des populations berberes) se tient cette semaine a Tafira de Las Palmas, aux Canaries. Il reunit les representants des communautes amazighs d'Europe, des Etats-Unis, d'Afrique du Nord et du Sahel, dans le but de "defendre et promouvoir l'identite culturelle de la nation amazigh". L'histoire, la culture et la langue amazighs, estiment les organisateurs du rassemblement, sont ignorees des autorites dans les Etats ou les Berberes sont le plus nombreux, comme le Maroc ou ils constituent 70% de la population. L'objectif majeur du congres est de mettre sur pied une organisation apolitique, non gouvernementale, capable de transcender les tensions politiques qui dechirent le Maghreb. (Le Nouvel Observateur, France, 28 aout 1997) * Malawi. Sida - La moitie de la population active du Malawi risque de disparaitre avant 2007 (dans dix ans), selon le bureau de lutte contre le sida. Le bureau cite des statistiques recentes de la Banque mondiale, qui indiquent qu'entre un quart et la moitie des gens qui travaillent dans l'armee, l'enseignement ou les services de sante "mourront du sida d'ici cinq a dix ans". D'apres la Banque mondiale, ce pays de 8 millions d'habitants se rend insuffisament compte de la gravite de la situation, meme si le president Bakili Maluzi appuie avec conviction la lutte contre la maladie. (d'apres De Standaard, Belgique, 29 aout 1997) * Ouganda. Mediation pour liberation de seminaristes - A dix jours de l'attaque contre le petit seminaire de Kasese, les troupes gouvernementales ont declenche une offensive contre les rebelles des Forces democratiques alliees. Mais ils ont reconnu leur echec pour la liberation de 16 seminaristes enleves le 16 aout et toujours aux mains des rebelles. Sur les 19 seminaristes enleves, trois ont ete liberes le 21 aout; mais on est sans nouvelles des 16 autres. Les militaires ont demande l'aide des parents pour qu'ils tentent une demarche aupres des rebelles. C'est le seul espoir qui reste. (Fides, Rome, 29 aout 1997) * Rwanda/USA. USA's military role - "The United States' involvement with Rwanda's military has been far more extensive than previously disclosed", says The Washington Post (16 August). "...including psychological operations and tactical Special Forces exercises that occurred a few weeks before the start of last fall's Rwanda-led insurgency in neighbouring Congo-RDC". The same theme is taken up in Le Monde (28 August) which states: "US military advisers trained the Rwandan army, and former US special services troops fought in the civil war in the former Zaire over the last two years". Claude Dusaidi, the political adviser to Vice-President Paul Kagame, describes Le Monde's claims as "baseless". (ANB-BIA, Brussels, 29 August 1997) * Rwanda/USA. Le Congres demande des eclaircissements - Choque par les recentes revelations du Pentagone sur le role militaire americain au Rwanda, le responsable d'une commission du Congres a ecrit, le 28 aout, au president Clinton pour lui demander de prendre les mesures necessaires afin que toute la lumiere soit faite sur l'etendue exacte des activites des forces americaines dans la region. Dans sa lettre le parlementaire demande "si les Etats-Unis ont ete complices, activement ou par negligence, des massacres perpetres par nos allies rwandais" dans l'est du Congo. Selon des sources au Congres, l'ambiguite de l'administration s'expliquerait en partie par l'attitude des diplomates americains en poste a Kigali, que "leur enthousiasme pour le regime rwandais" aurait empeche d'informer objectivement Washington. Une autre explication serait la volonte de certains responsables, tant au Pentagone qu'au departement d'Etat, de voir se vider les camps de refugies, une volonte si pressante qu'elle les aurait pousses a fermer les yeux sur les circonstances de leur depart... (Le Monde, France, 30 aout 1997) * Rwanda. Creation d'un barreau - Le premier barreau de l'histoire du Rwanda a ete cree le 30 aout. 44 avocats ont prete serment devant l'Assemblee nationale de transition, puis ont elu un Conseil de l'ordre de neuf membres et ont choisi Me F. Mutagwera comme premier batonnier. Auparavant, au Rwanda, n'importe quel mandataire en justice pouvait defendre un accuse ou une partie civile devant un tribunal. "C'est un pas enorme pour ce pays et un passage oblige de la reconciliation, car il n'y a pas de justice sans defense", a declare Me Pierre Legros, president de l'association Avocats sans frontieres. Le meme jour, l'ONU a publie un rapport de la Mission des Nations unies pour les droits de l'homme au Rwanda, qui qualifie "d'executions extra-judiciaires" la mort de 109 prisonniers de janvier 96 a juin 97, alors que les autorites de Kigali affirment que les victimes tentaient de s'enfuir. Simultanement, un second rapport ONU fait etat, au cours de la meme periode, de la mort de 108 representants de l'Etat (sous-prefets, bourgmestres, etc.), meurtres attribues aux anciennes Forces armees et aux miliciens Interahamwe. (La Libre Belgique, 1 septembre 1997) * Sahara occidental. Negociations - Les dernieres negociations entre le Maroc et le Front Polisario sur le Sahara occidental ont permis de surmonter les divergences sur le cantonnement des effectifs militaires des deux parties, le rapatriement des refugies et la liberation des detenus, a indique, le 29 aout, le mediateur de l'ONU, James Baker. De nouveaux pourparlers, du 12 au 14 septembre aux Etats-Unis, porteront essentiellement sur l'organisation du referendum d'autodetermination de l'ancienne colonie espagnole, prevu par le plan de l'ONU de 1991. (Le Monde, France, 31 aout 1997) * Sahel. Bonnes et mauvaises recoltes - La Mauritanie se trouve actuellement confrontee a la disette et le Programme alimentaire mondial (PAM) a commence une operation de secours, qu'il compte prolonger jusqu'a la prochaine recolte au mois d'octobre. Cependant, ces nouvelles recoltes en Mauritanie, au Senegal et en Gambie s'annoncent en-dessous de la moyenne a cause d'une secheresse assez generalisee dans ces pays depuis la mi-aout. Par contre, les recoltes s'annoncent assez bonnes au Burkina Faso, au Tchad, au Mali et au Niger. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 aout 1997) * Sahel. Harvest forecasts - The WFP continues emergency food distribution of 14,400 metric tons of cereals to some 200,000 beneficiaries affected by drought in Mauritania. The first distributions started on 28 July. This operation will be extended for an additional month, until mid-October. In the western Sahelian countries of Mauritania, Senegal and The Gambia, the forecast for the next harvest is expected to be below average. The situation in the eastern Sahelian countries of Burkina Faso, Chad, Mali and Niger is expected to be favourable, with the possibility of a cereal harvest superior to that of last year in both Niger and Chad. Harvests are expected to be equal to that of last year in Mali and Burkina Faso. (PeaceLink for Africa, Italy, 1 September 1997) * Senegal. Le conflit en Casamance - En une semaine, le conflit de la Casamance, qui oppose la rebellion independantiste a l'armee senegalaise, a fait une soixantaine de morts. Le mouvement independantiste, deja scinde en un Nord pacifie et un front Sud arme, vit de nouvelles divisions. Il semble plus que jamais incapable d'envoyer a la table de negociations des representants qui fassent l'unanimite. Sur le terrain, les accrochages se multiplient a la peripherie, voire dans la capitale regionale Ziguinchor. Les villageois des alentours continuent a affluer dans la ville, abandonnant leurs champs. On craint une penurie alimentaire. (d'apres La Croix, France, 29 aout 1997) * Sierre Leone. Embargo de la Cedeao - La Communaute economique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) s'est prononcee, le 30 aout a Abuja, capitale du Nigeria, en faveur d'un embargo contre la junte militaire en Sierra Leone, mais elle s'est refusee a autoriser une intervention militaire visant a chasser le regime putschiste. La Cedeao "a adopte un ensemble de sanctions et un embargo comme mesures supplementaires pour assurer la restauration du gouvernement legitime du president Kabbah", indique un communique, qui precise que la Force ouest-africaine de paix (Ecomog) est chargee de faire appliquer ces decisions. (Le Monde, France, 31 aout 1997) * Sierra Leone. Toughened sanctions threatened - 27 August: West African Foreign Ministers meet in Abuja, Nigeria, to discuss proposals to remove Sierra Leone's military junta, which, diplomats say, involves toughening sanctions. One diplomat says that after discussions, a committee of four foreign ministers on Sierra Leone, have decided to propose an effective embargo on Johnny Paul Koroma. Heads of State of the 16-nation Economic Community of West African States, are due to arrive in Abuja today. They will approve any measures to be taken at their full session. Meanwhile, it is reported that the food situation in Sierra Leone is deteriorating rapidly, There is a real possibility of famine. Insecurity is widespread. 28 August: Nigeria calls on the summit to find a quick and peaceful solution to the coup. 30 August: The Economic Community of West African States, meeting in Abuja, decide to impose an embargo against Sierra Leone. (ANB-BIA, Brussels, 1 September 1997) * Somalie. Sanglants combats - Au moins 17 miliciens ou civils ont ete tues et 29 blesses dans des combats a Baidoa (au sud) entre des forces de la faction d'Hussein Aidid et la Rahnewien Resistance Army (RRA), qui ont commence le 27 aout au soir. Les combats entre factions pour le controle de Baidoa ont repris la semaine derniere, lorsque les forces de la RRA ont tente de deloger celles d'Aidid, qui avaient conquis la ville en septembre 1995. (Le Soir, Belgique, 29 aout 1997) * Somalia. New fighting - 26 August: A spokesman for the Rahanwein Resistance Army (RRA), accuses Hussein Aideed's troops of attacking Gurunjis village with 21 battle wagons, sparking the present conflict. 27 August: An Egyptian delegation arrives in Mogadishu to try and help find a peaceful solution to Somalia's on-going conflict. The team is expected to meet Hussein Aideed. Meanwhile, the conflict between the RRA and Aideed's troops continues. (ANB-BIA, Brussels, 29 August 1997) * South Africa. Teenage bomber jailed - On 26 August, Daniel Coetzee, 19, who killed four blacks and wounded 57 in racially motivated bombing on Christmas Eve last year, was sentenced to 40 years in jail. Judge Braam Lategan told him that execution, outlawed since 1994, would have been a better punishment. Coetzee set the bomb amongst mainly mixed-race farmworkers doing last- minute Christmas shopping in the rural town if Worcester, last year. He told the court that he had been taught by a local farmer, that blacks were animals and that their religion obliged them to kill as many as they could. (InfoBeat, USA, 27 August 1997) * South Africa. World Cup 1998 - Five years ago, South Africa rejoined FIFA, and failed to qualify for the 1994 World Cup Finals. Five years later, South Africa are the champions of Africa and one of five African nations to contest the premier international competition. On 16 August the final qualifying match against Congo took place in the FNB Stadium in Johannesburg. 95,000 people crammed into the 85,000 capacity stadium. Dancers pirouetted on the field to the rhythm of African drums. Deputy President Thabo Mbeki and Miss South Africa Kerishnie Naidoo walked onto the ground, greeting the cheering masses. On the line for both nations was a place in the finals. Nervous cheering gave way to wild jubilation when striker Phil "Chippa" Masinga unleashed a 25 metre thunderbolt into the roof of Congo's net. By the time the referee blew the final whistle, South Africa had joined Morocco, Nigeria, Tunisia and Cameroon for a place in the finals to be held in 1998 in France. The final score? 1-0 for South Africa. Now we look forward to the party to celebrate success in France. (A. G.-T., South Africa, 18 August 1997) * South Africa. TRC - Details of the killings and torture of the high-profile anti-apartheid activists in the Eastern Cape, as well as of security police methods and structures, are expected to emerge during a five-week sitting of the Amnesty Committee of the Truth and Reconciliation Commission, which begins in Port Elizabeth next week. (TRC, South Africa, 3 September 1996 * Sudan. Garang says: "The war goes on" - 29 August: The SPLA leader, John Garang, in South Africa for talks with President Mandela, says: "Of course the war goes on...we are preparing ourselves to defend our gains as well as to extend them". 2 September: The opposition says its fighters have captured a garrison near the border with Eritrea and are advancing on the strategic Port Sudan road. (ANB-BIA, Brussels, 4 September 1997) * Soudan. Situation critique dans les monts Nuba - Des sources humanitaires decrivent la situation dans les monts Nuba au Soudan comme "critique". Depuis le mois de mars, 30.000 personnes ont ete deplacees par l'armee des plaines fertiles, partiellement controlees par les rebelles, vers les montagnes. Elles sont dispersees parmi des familles qui manquent deja de nourriture a cause d'une mauvaise saison de pluies. Certains parlent de "guerre d'usure, basee sur la production alimentaire". En s'attaquant aux villages, en verrouillant les montagnes et empechant le commerce, les forces gouvernementales affament les populations dans les villes et villages "proteges" qu'elles tiennent, proclament les sources. (Irin, Nairobi, 28 aout 1997) * Soudan. Pourparlers - Le chef de la rebellion, le colonel John Garang, a annonce le jeudi 28 aout, qu'il ne rencontrerait pas le president soudanais, Omar El-Bechir, a la fin de la semaine au Cap, comme le souhaitait le president sud-africain, Nelson Mandela. M. Mandela a annonce que les presidents soudanais, ougandais et zimbabween devaient se retrouver dimanche 30 aout au Cap pour parler des problemes soudano-ougandais. Un sommet d'une journee s'est tenu effectivement, le 31 aout a Pretoria, entre les presidents Museveni et El-Bechir, sous l'egide de Mandela. Apres la reunion, ce dernier a fait etat de "legeres tensions", meme si "des progres ont ete faits". (D'apres Le Monde, France, 30/8-1/9 1997) * Swaziland. Swazi group seek to reclaim Swazi throne - The Swaziland kingdom could be thrown into disarray if the leadership of the Emangcamane Swazis carry out their threat to reclaim the Swazi throne. This grouping is made up of Swazis who are citizens of South Africa. They are organised under the Emangcamane Swazi National King's Council (ESNKC), which is mobilising displaced Swazis throughout Southern Africa. They claim that Swaziland is their land and that they do not recognise the political borders separating the kingdom from South Africa. ESNKC members say the land was cut off -- without Swazi approval -- from South Africa, around 1840, by British colonialists. (Johannesburg Sowetan, 22 August 1997) * Tanzania. Where business must cheat to survive - Choking bureaucracy makes Tanzania one of the most difficult countries in Africa to do business, and long delays and corruption are common, according to a US-funded report. The 126-page report, commissioned by the US Agency for International Development and prepared by the international accounting firm Coopers and Lybrand, gives a bleak picture of Tanzania for investors. Some of the problems encountered include: long delays, on an average 18-36 months, before business operations can commence; numerous and complex taxes; bureaucracy and regulations, many of them irrelevant; difficulties in obtaining land; delays in obtaining utility connections. (Financial Times, U.K., 30 August 1997) * Zambia. High Court quashes government decision - The Zambia Independent Media Association of Zambia (ZIMA/MISA-Zambia) reports that the Lusaka High Court has quashed a government decision to legislate for a Media Association of Zambia. ZIMA says that the High Court has also ordered a stay of execution of such a decision by the state, until further orders from the court. On 22 August 1997, the High Court handed down its ruling, on the Press Association of Zambia's appeal to the High Court, challenging the 17 June 1995 decision of the state to legislate for a media association. In handing down the judgement, High Court Commissioner Anthony Nyangulu said: "The decision to create a Media Association of Zambia, is no doubt going to have an impact on the freedom of journalists to freely assemble and associate with other persons or among themselves to form or belong to any association for the protection of their interests...This would also have an impact on freedom of expression...". (IFEX, Canada, 28-29 August 1997) * Zambia. Kaunda shooting - 27 August: Police suspend two senior provincial police officers, over the wounding of Kenneth Kaunda and another opposition leader. Police Inspector General Francis Ndhlovu said that the police mistakenly used live ammunition to disperse the illegal opposition rally at which Kaunda appeared. 28 August: President Chiluba is scheduled to return from an Asian tour, today. Opposition supporters are planning a mass rally in Lusaka to coincide with his return. (ANB-BIA, Brussels, 29 August 1997) * Zimbabwe. Veterans win big payout - Zimbabwe's announcement of a substantial payout to veterans of its war of independence, has dealt a sharp blow to World Bank hopes that the country was reining in its budget deficit. The payment, announced by President Mugabe, follows weeks of public demonstrations by former fighters against Ian Smith's Rhodesian forces in the 1970s, who complain that their interests have been neglected. The veteran's package includes a host of unpriced benefits, including land for resettlement, free health and education for all ex- combatants and their dependants, while pensions of Z$2,000 and one-off gratuity payments of Z$50,000 will be tax-free. Initial estimates put the 1997-1998 cost of the package at over Z$6bn, equivalent to 3,5% of 1997-1998 gross domestic product. The payout will increase the budget deficit from a forecast 8.9% of GDP to 12.5%. (Financial Times, U.K., 29 August 1997) COUNTRY