ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles - Belg TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: paco@innet.be _____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-09-1997 PART #1/ * Afrique. Aide alimentaire - Bien que la situation se soit legerement amelioree, l'Afrique sub-saharienne a encore besoin de deux millions de tonnes d'aide alimentaire en 1997, selon un rapport de la FAO. La famine menace surtout la Sierra Leone, le Rwanda, le Burundi, l'est de la R.D. Congo, le Kenya, l'Ouganda, la Somalie et la Tanzanie. Les raisons en sont, d'une part, dans les premiers pays, la situation politique et l'insecurite; et, d'autre part, en Afrique de l'Est, une secheresse persistante. Le Premier ministre de Tanzanie, F. Sumaye, a annonce officiellement, le 11 septembre, que son pays souffrait de la famine et lancait un appel a la communaute internationale pour une aide alimentaire de 900.000 tonnes. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 septembre 1997) * Afrique du Sud. Winnie de nouveau accusee - Winnie Madikizela- Mandela, l'ex-epouse du president sud-africain, a fait l'objet, le 14 septembre, d'une nouvelle accusation de meurtre. Jerry Richardson, ancien entraineur du Mandela Football Club de Winnie, a accuse cette derniere d'avoir commandite, en 1989, le meurtre d'une jeune fille, Kuki Zwane, convaincue que celle-ci etait une informatrice des services de l'apartheid. Richardson a ete condamne a la detention a vie pour le meurtre du jeune militant de l'ANC, Stompie Seipei, dans lequel Winnie Mandela est egalement accusee d'avoir trempe. (Le Monde, France, 16 septembre 1997) * Afrique du Sud. Un "impot de la honte" - La Conference des eveques catholiques d'Afrique du Sud (SACBC) appelle les citoyens et les societes ayant profite du regime de l'apartheid a verser un impot a titre de dedommagement pour le tort cause par les politiques racistes. Dans un rapport, adresse le 11 septembre a la Commission "Verite et Reconciliation" (TRC), la SACBC se dit disposee a envisager un "impot de la honte" qui pourrait etre utilise pour aider les victimes de l'apartheid et leurs familles. Se penchant sur leur propre histoire, les eveques reconnaissent que "le silence en face de l'oppression systematique a tous les niveaux de la societe est peut-etre le plus grand peche de l'Eglise". D'autre part, les eveques deplorent que, depuis que la TRC a commence ses travaux en mai de l'an dernier, "nous avons entendu beaucoup de verites, mais il y a eu peu de reconciliation". Ils recommandent la mise en place d'un "organisme de coordination dont le role serait de promouvoir une nouvelle moralite dans le pays". (d'apres CIP, Belgique, 18 septembre 1997) * Algerie. Soutien aux moderes - Le regime algerien a recu le soutien explicite de l'ambassadeur americain a Alger. "Nous appuyons les mesures militaires compatibles avec un Etat de droit pour la protection des civils", a-t-il declare le 10 septembre, mais en ajoutant qu'il fallait encourager "la reconciliation nationale entre ceux qui rejettent la violence", une allusion a l'appel pour un arret des violences que s'appretait a lancer Abassi Madani, le dirigeant historique du FIS. En France, le 11 septembre, le ministre des Affaires etrangeres, Hubert Vedrine, a assimile les violences aveugles a "une maniere de s'opposer a un debut de dialogue entre le gouvernement algerien et certains islamistes legalistes qui porte ses fruits". Les deux pays semblent ainsi poursuivre les memes objectifs: isoler les extremistes et consolider le camp des moderes. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 septembre 1997) * Algerie. Mort du chef du GIA? - Les forces de securite algeriennes auraient tue le chef du Groupe islamique arme, Antar Zouabri, et 78 de ses compagnons lors d'une operation menee au sud d'Alger, selon le quotidien Al Khabar du 11 septembre. Il serait mort a Thala Acha. Comme d'habitude, les autorites algeriennes n'ont ni confirme, ni dementi la nouvelle. La mort de Zouabri, chef du GIA depuis plus d'un an, a deja ete annoncee a plusieurs reprises, la derniere fois fin juillet lors d'une operation semblable a 50 km au sud d'Alger ou des dizaines de fondamentalistes avaient ete elimines. D'autre part, le 13 septembre, les forces de securite ont aneanti un commando islamiste retranche dans la mosquee de Cherarba, dans la peripherie d'Alger; cette operation est la seconde a viser une mosquee des quartiers d'Alger et de sa banlieue. Des quotidiens prives rapportaient, le 14 septembre, qu'au moins sept civils ont ete tues et plus d'une vingtaine blesses en deux jours dans une serie d'attentats a travers le pays. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 septembre 1997) * Burundi. Massacres - La radio officielle burundaise a annonce qu'une attaque du Palipehutu (une des guerillas hutu) avait fait 29 morts lors d'un raid a Giko. Un temoin visuel a toutefois vu plus de 100 cadavres. Les survivants de cette attaque, qui visait un camp de regroupes hutu, lui ont affirme que les tueurs etaient des "militaires deguises en maquisards". L'armee a par ailleurs annonce que 7 agents qui gardaient un pylone electrique ont ete egorges par la guerilla hutu, ainsi que 5 deplaces tutsi. (La Libre Belgique, 13 septembre 1997) * Burundi. Buyoya au pied du mur - A l'issue du sommet de Dar es- Salaam, qui a rassemble tous les chefs d'Etat de la region des Grands Lacs, un veritable ultimatum a ete adresse au president Buyoya, lui enjoignant d'ouvrir sans delai des negociations avec l'opposition. Toute l'opposition, c'est-a-dire non seulement le Frodebu, mais aussi le CNDD qui a groupe ses forces sur la frontiere tanzanienne. Le message a ete passe a Buyoya par le president ougandais Museveni au cours d'un entretien de cinq heures. La menace n'est pas negligeable: les pays voisins entendent renforcer le blocus qui etrangle le pays; ils envisagent de geler ses avoirs a l'etranger et de priver de visa les principaux dirigeants du pays. Museveni souhaite qu'au Burundi "les extremistes des deux camps cedent la place a des gens propres". (Le Soir, Belgique, 16 septembre 1997) * Burundi/Congo RDC. Burundi refugees fleeing - On 11 September, the UNHCR said that fighting in Congo RDC is driving home around 100 Burundian refugees a day. So far, 2,500 Burundian Hutu refugees, have fled fighting near Fizi, for a transit centre at Gatumba on Burundi's border with Congo RDC. The returning refugees are the remnants of more than 30,000 Burundian Hutus unaccounted for after they were scattered last October, at the start of a rebellion that brought Laurent Kabila to power. (InfoBeat, USA, 11 September 1997) * Burundi/Tanzania. Tensions - 4 September: Burundi calls on Tanzania to relocate refugee camps over 150 kms further inland, if tensions between the two countries are to subside. 8 September: As news of the decision by the regional heads of state summit in Tanzania, to maintain sanctions against Burundi reaches Bujumbura, officials of the Buyoya government reaffirm their stand against Tanzania's mediation role. The same day, it is reported that African Airlines International, a private Kenyan carrier, has been banned from Tanzanian airspace, because it made a sanctions-busting flight to Burundi, when it said it was going to the Congo. (ANB- BIA, Brussels, 12 September 1997) * Cameroun. Elections presidentielles - La date de l'election presidentielle a ete fixee au dimanche 12 octobre. Le scrutin se deroulera en un seul tour. La date de cette election a ete annoncee le 12 septembre, quelques heures avant que plusieurs partis de l'opposition n'annoncent leur intention de boycotter toute election dans le pays avant la mise en place d'une commission electorale independante. (Le Monde, France, 14 septembre 1997) * Cameroon. Blatant disregard for human rights - In a report published on 16 September, Amnesty International provides a lengthy and detailed account of the Cameroon Government's continuing and increasing contempt and disregard for fundamental human rights. The Report says: "Human rights are persistently violated in Cameroon, often when the law is deliberately ignored or contravened by the authorities. There is little accountability for human rights violations, and the perpetrators generally act with impunity". (Amnesty International, 16 September 1997) * Cameroun. Mepris des droits de l'homme - Dans un rapport de 39 pages publie le 16 septembre, Amnesty International rend compte en detail de la poursuite et de l'aggravation des violations des droits fondamentaux commises par le gouvernement du Cameroun. Des centaines de detracteurs et d'adversaires du gouvernement -- des membres et des sympathisants de partis d'opposition, des journalistes, des militants des droits de l'homme et des etudiants -- sont harceles, agresses, arretes et emprisonnes. Tandis que l'echeance de l'election presidentielle, prevue pour le 12 octobre, se rapproche, les autorites camerounaises semblent resolues a poursuivre leur politique d'elimination de toute opposition. Le rapport contient des recommandations destinees au gouvernement, mais appelle egalement la communaute internationale a prendre des mesures pour que le Cameroun respecte ses engagements en matiere de droits fondamentaux. (Amnesty International, 16 septembre 1997) * Congo-Brazzaville. Nouveau gouvernement conteste - 13 septembre. Bernard Kolelas, Premier ministre designe par le president Lissouba, constitue un gouvernement de coalition, mais les partisans de Nguesso refusent les portefeuilles qui leur etaient offerts. 14 septembre. Sommet regional consacre a la crise congolaise, sous l'egide du president gabonais Omar Bongo. Sont presents les presidents du Burkina Faso, du Tchad, du Mali, du Senegal, de la Republique centraficaine, du Togo, du Benin et de Guinee equatoriale, et le ministre des Affaires etrangeres du Cameroun. Le president Lissouba a envoye son Premier ministre Kolelas. Sassou Nguesso, en revanche, a participe a ce nouveau round de negociations, deja ponctuees de cinq projets d'accord, jamais appliques. Cette enieme reunion ne s'annoncait pas sous de meilleurs auspices: le 10 septembre, un bombardement aerien sur la zone de Ndjiri, a 25 km au nord de Brazzaville, a fait plusieurs dizaines de morts et de blesses, selon la delegation de Nguesso; et le 14, les belligerants continuaient de s'affronter a l'arme lourde a Brazzaville. 14 septembre. Le sommet suspend ses travaux dans la soiree sans aucun progres. 16 septembre. Au lendemain d'un appel lance par les neuf chefs d'Etat en faveur d'un "cessez-le-feu immediat et definitif", quatre helicopteres de Lissouba attaquent des positions tenues par les partisans de Nguesso a Brazzaville. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 septembre 1997) * Congo (RDC)/Maroc. Mobutu inhume dans l'indifference - L'ancien president zairois, Mobutu Sese Seko, mort en exil le 7 septembre, a ete inhume le samedi 13 a Rabat au Maroc, dans la plus grande discretion. Il repose desormais dans le cimetiere chretien de la capitale marocaine. La ceremonie familiale etait marquee par l'absence de la plupart de ceux qui l'avaient courtise tout au long de ses trente annees de pouvoir. L'ancien chef d'Etat n'a meme pas eu droit a une messe dans la cathedrale de Rabat; une eucharistie a ete celebree dans la maison de la famille. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 septembre 1997) * Congo (RDC). Conflits a l'est et censure a Kin - La R.D.Congo a cree une commission de 32 membres pour desamorcer le nouveau conflit ethnique dans l'est du pays, a indique la television congolaise le 10 septembre. Le but de la "Commission de pacification" sera d'evaluer sur place les origines du conflit et de proposer des voies pour aboutir a la paix et la reconciliation. L'equipe sera composee d'experts et d'observateurs du ministere, des delegues provinciaux et des leaders des communautes locales. Il se confirme en effet que le Nord-Kivu est pratiquement en etat de guerre. Dans le sud du Kivu egalement, autour de Bukavu, l'insecurite grandit. Selon de nombreuses informations, des groupes ethniques locaux ont fait cause commune avec des miliciens hutu rwandais et d'anciens militaires de Mobutu, qui ne manquent ni d'armes ni de munitions. On releve d'importants mouvements de troupes dans la region. Les entretiens a Kigali, entre le president Kabila et Paul Kagame, pourraient indiquer qu'on prepare une offensive militaire majeure au Kivu. Durant le week-end du 13 au 14 septembre, plus de 3.300 Tutsi ont fui le Congo pour se refugier au Rwanda. -- Par ailleurs, l'ONG congolaise "Medias libre; Medias pour tous" a declare le 18 septembre une "journee sans journaux", pour protester contre l'arrestation de Muboyayi Mubanga, l'editeur de Le Phare, de Kinshasa. Ce journal avait publie un article disant que le president Kabila organise une garde presidentielle style Mobutu. La plupart des journaux de la capitale ont repris l'appel de l'ONG pour manifester le 22 septembre contre cette arrestation. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 septembre 1997) * Congo (RDC). Un avion s'ecrase - Dix-neuf personnes, dont la plupart se rendaient a une convention chretienne a Manemwa, ont trouve la mort dans l'est du Congo, lorsque l'avion qui les transportait s'est ecrase, le 12 septembre, sur une colline au sud d'Uvira. Selon la radio d'Etat, l'avion transportait des armes destinees aux milices de Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville. Des rumeurs jusqu'ici inverifiables circulant a Kinshasa affirmaient que l'avion avait ete abattu par la DCA du president Kabila. (La Libre Belgique, 15 septembre 1997) * Congo (RDC). UN Mission demands access to Congo interior - 15 September: The UN Mission to investigate allegations of mass killings in Congo (RDC), says it has formally demanded access to the interior, after being restricted to the capital for three weeks. In a statement, the Togolese chief of the mission, Atsu- Koffi Amega, says he has asked authorities for permission to travel to the northwestern town of Mbandaka on 17 September. 16 September: The government denies the UN investigators permission to go to Mbandaka. The UNžs Jose Diaz says it is too early to say whether this spells the end of the mission. (ANB-BIA, Brussels, 17 September 1997) * Congo (RDC). Mission d'enquete - 11 septembre. Les membres de la commission d'enquete de l'Onu sont toujours a Kinshasa, leur depart pour l'est du pays ayant du etre retarde. Ils esperent pouvoir partir le 13. En attendant, quatre d'entre eux se sont rendus a Loukolela, dans le nord du Congo-Brazzaville, ou ils comptent rester trois jours, pour parler avec des refugies venant de l'ex-Zaire. 15 septembre. Apres trois semaines d'attente, la commission donne deux jours au gouvernement pour lui octroyer l'autorisation de commencer son travail. 16 septembre. Le ton a durci encore. Le gouvernement declare que l'est du pays, de nouveau ravage par la guerre civile, est inaccessible "pour raison de securite"; mais il interdit a la commission de se rendre a Mbandaka, comme celle-ci le demandait. Le porte-parole de l'Onu souligne que le secretaire general a ete "aussi patient qu'il le pouvait" et indique qu'un eventuel retrait de la commission pourrait entrainer une suspension de l'aide internationale au Congo. Le ministre congolais des Affaires etrangeres, en visite a Bruxelles, a accuse pour sa part la commission de "faire de la politique au lieu d'enqueter". (ANB-BIA, de sources diverses, 17 septembre 1997) * Cote d'Ivoire. Liberalisation de la filiere cafe-cacao. - Les conclusions tres attendues des negociations engagees depuis le 9 aout entre la Cote d'Ivoire et les institutions de Bretton Woods ont ete rendues publiques le 4 septembre. Le role de la Caisse de stabilisation (Caistab) sera reoriente, et la liberalisation de la filiere du cafe et du cacao est acquise. Elle sera effective en 1998 pour le cafe et en 1999 pour le cacao. Les "reformateurs" accueillent ces mesures avec satisfaction. Ils pretendent disposer des moyens necessaires pour resoudre les difficultes eventuelles. Chez les "conservateurs", partisans du maintien de la Caistab, la consternation est totale. Pour eux, la liberalisation correspondra a un suicide des producteurs, dont la majorite est analphabete. Ils s'interrogent sur le sort des paysans en cas d'un nouvel effondrement des cours mondiaux. (d'apres Jeune Afrique, France, 10 septembre 1997) * Egypte. Journal lourdement condamne - Le tribunal d'Abdine, au Caire, a condamne le 14 septembre six journalistes saoudiens et egyptiens du quotidien saoudien Sharq al Awsat, publie a Londres, a des peines de prison pour avoir "falsifie des faits et diffame" les deux fils du president, Alaa et Gamal Moubarak. Les deux proprietaires du journal, le redacteur en chef et deux directeurs de redaction ont ete condamne par contumace a un an de travaux forces et a 40.000 FF d'amende chacun. Un journaliste egyptien, seul prevenu present au tribunal, a ete condamne a six mois de prison et une amende de 30.000 FF. Les condamnes peuvent toutefois arreter l'execution des peines de prison en versant 2.000 FF. Le journal a decide la fermeture de ses bureaux au Caire. Reste a connaitre les repercussions de cette affaire en Arabie saoudite, Sharq al Awsat etant repute pour etre proche de la famille royale wahhabite. (Le Monde, France, 16 septembre 1997) * Egypt. Militants found guilty - On 15 September, in Egypt's largest trial of Islamic militants, 72 defendants were found guilty of making war on the secular government. Four were sentenced to death. Handing down the verdicts and sentences simultaneously, a military court in Haekstep, north of Cairo, also jailed eight defendants for life. (The Guardian, U.K., 16 September 1997) * Ethiopie. Alliance contre le gouvernement - Divers mouvements politiques ethiopiens de tendance islamique bases en Somalie ont annonce qu'ils avaient constitute une alliance visant a renverser le gouvernement ethiopien. La nouvelle organisation -- Alliance de Liberation des Oromos, Somalis et Afars (OSALA) -- a ete creee le 5 septembre a Mogadiscio. Elle a annonce qu'elle disposait d'une force militaire capable de combattre les regimes actuels au pouvoir en Ethiopie et en Erythree. L'Ethiopie a accuse recemment des groupes islamiques bases en Somalie de mener des raids en Ethiopie et de destabiliser l'est du pays, habite principalement par des Ethiopiens d'ethnie somalienne. (Marches Tropicaux, France, 12 septembre 1997) * Kenya. Opposants armes a l'etranger - Des opposants kenyans -- qui appartiendraient a la February Eighteen Resistance Army, du "general" John Odongo, ou au Mwakenya -- suivent un entrainement militaire dans un camp de l'armee rwandaise a Bugasira, dans l'est du Rwanda. Auparavant, ces rebelles (en majorite des Luo et des membres d'ethnies du Kenya occidental) avaient combattu dans les rangs des troupes de Kabila. Selon une autre source, des rebelles kenyans seraient aussi cantonnes en Ouganda a Kaweweta, a 100 km au nord de Kampala, dans une zone de concentration militaire ou se trouveraient egalement des combattants du SPLA de John Garang. Officiellement, il ne s'agirait que d'un stage de formation destine a une cinquantaine d'officiers de la nouvelle armee de la R.D.Congo. Mais les recents transports d'hommes dans cette zone ont concerne des centaines de militaires. (Lettre de l'Ocean Indien, France, 13 septembre 1997) * Kenya. Press Release from the Catholic Bishops - In a Press Release dated 16 September, the Kenya Episcopal Conference says it is "deeply worried about the insecurity currently plaguing parts of the Coast Province. We are concerned that this killing mayhem is not coming to an end, and that it looks impossible to contain". The Bishops remind Kenya's leaders that: "Did our leaders not take an oath to protect the lives of all citizens and property?" They hope that "the on-going Inter-party dialogue which the religious community started, shall bear the expected results, to the satisfaction of all those concerned in the reform debate". (Kenya Episc. Conference, Nairobi, 16 September 1997) * Kenya. Moi candidat - Le president Daniel Arap Moi, 74 ans et au pouvoir depuis 19 ans, a ete designe le 16 septembre candidat unique du parti KANU a l'election presidentielle, prevue d'ici la fin de l'annee. En reponse, quatre hommes politiques de l'opposition ont menace de boycotter les elections sans reformes prealables de la Constitution. D'autre part, la police a annonce que 13 personnes ont ete tuees dans de nouvelles violences dans la region de Mombasa, dans la nuit du 11 au 12 septembre. La police a tue 10 personnes qui s'attaquaient a des entreprises a Ukunda, les autres victimes etant des civils pris dans les echanges de tirs. On apprend par ailleurs que, a cause de l'insecurite, de nombreux Kenyans ont quitte la region cotiere pour se refugier dans l'archipel tanzanien de Zanzibar. (ANB-BIA, de sources diverses, 13-17 septembre 1997) * Kenya. Election matters - 8 September: One of the three technical committees, appointed by the Inter-Party Parliamentary Group, to discuss various aspects of reforms, completes its work. Others consider new elements in legal changes which may become an impediment during the General Election. 11 September: The growing prospect of elections marred by a violent boycott campaign, prompt legislators from KANU and the Opposition to agree on the repeal or amendment of laws, giving President Moi the upper hand in the polls. The recommendations by the Inter-Parties Parliamentary Group, read out to diplomats, members of the IMF, World Bank and religious leaders, are presented as a big political breakthrough. The committee recommend changes to 12 colonial-era laws that have been the subject of hot dispute since the 1992 elections. They allow detention without trial, drastically curtail the right to free assembly, and give local chiefs sweeping powers. 13 September: Industry experts say that Kenya is heading for a disastrous tourism year. The tourist sector has been hit by massive cancellations. 16 September: President Moi is endorsed as KANUžs only candidate in the presidential elections. A few hours later, four opposition politicians, Kenneth Matiba, Paul Muite, James Orengo, Sheikh Khalid Balala, pledged to disrupt the presidential and parliamentary elections unless Mr Moi enacts constitutional reforms. 17 September: The opposition Democratic Party brakes ranks with other opposition parties and says it will contest the presidential and parliamentary elections. (ANB-BIA, Brussels, 18 September 1997) * Landmines. Oslo Talks - 11 September: The USA says it is committed to multi-national talks to set up a global treaty to ban anti-personnel mines, even though it may not sign the treaty. The USA is among 120 countries participating in a 19-day conference in Oslo, to hammer out a draft treaty to ban the use, production, sale and stocks of landmines. 13-14 September: The US delegation to the Oslo Conference agrees to abandon its demand for an exception to be made for South Korea. Instead, the US proposes a nine-year deferment for complying with the draft treaty, in addition to the 10-year deadline already agreed for clearing existing minefields, and the four-year time span for destroying stockpiles of mines. 15 September: Campaigners seeking a global ban on landmines, criticise the revised US proposals. 16 September: The US is given an extra 24 hours to seek a compromise treaty. 17 September: 89 countries approve the text of a treaty to be signed in December. The USA will not sign. The treaty will ban the use of anti-personnel landmines. The absence of the USA could hamper attempts to persuade large military powers such as Russia, China and India to sign the treaty. (ANB-BIA, Brussels, 18 September 1997) * Mali. Government resigns - Mali's prime minister, Ibrahim Boubacar Keita, and his government, have resigned in a bid to diffuse a political crisis sparked by this year's second multi- party national elections. President Konare announced the news on 12 September, at his second meeting with Mali's political parties in under a week. Representatives of an 18-party opposition, an alliance which boycotted the presidential and parliamentary elections, attended. However, on 16 September, Mr Keita who had been re-appointed Prime Minister, appointed a new government containing five moderate opposition members. (InfoBeat, USA, 15 & 17 September 1997) * Mali. Ouverture refusee - Selon le journal malien Le Republicain du 10 septembre, le president de la Republique a presente, le 7 septembre, a l'ensemble de la classe politique un "Projet de programme minimum d'action pour la democratie, le developpement et la solidarite" et a propose la formation d'un gouvernement de large ouverture. Malgre cela, le collectif de l'opposition a rejete la proposition, qualifiant la crise de politique et institutionnelle. A une nouvelle rencontre avec les partis politiques le 12 septembre, le president annoncait que le Premier ministre Ibrahim Boubacar Keita et son gouvernement avaient demissionne en vue d'une solution de la crise. Quelques jours apres, Keita presenta un nouveau gouvernement, comprenant 5 ministres de l'opposition moderee, mais sans la participation de l'opposition radicale. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 septembre 1997) * Maroc. Elections - Elections regionales. L'election des representants des 16 regions du Maroc aura lieu le vendredi 24 octobre, a annonce le 3 septembre le ministre de l'Interieur. Les elus siegeront pour un mandat de six ans au sein d'un Conseil regional avec des representants locaux des chambres professionnelles et des salaries. La Constitution, adoptee par referendum en septembre 1996, a institue une nouvelle entite, la region, dans le but de renforcer la decentralisation dans les domaines economique et social. Les elections legislatives sont prevues pour le 31 octobre ou le 7 novembre. (Marches Tropicaux, France, 12 septembre 1997) * Namibie. Catastrophe aerienne - Deux avions, l'un allemand, l'autre americain, ont disparu le 13 septembre au large des cotes entre l'Angola et la Namibie. L'epave du Tupolev TU-154 de l'armee de l'air allemande a ete localise, selon les services de secours a Windhoek, la capitale namibienne. Un avion cargo starlifter C-141 de l'armee americaine a lui aussi disparu dans la zone, sans que l'on sache si les deux sont entres en collision. Mais cette hypothese est confortee par des debris trouves pres des fragments du Tupolev. Apres trois jours de recherche, un seul corps a ete retrouve des 33 passagers disparus. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 septembre 1997) * Nigeria. Suspension from the Commonwealth - On 12 September, Commonwealth ministers decided to recommend to the Commonwealth leaders, that Nigeria should stay suspended for the time-being. "There were no surprises", said one diplomat, after the eight- nation Commonwealth Ministerial Action Group, finalized its recommendations for a Commonwealth summit in October. (InfoBeat, USA, 12 September 1997) * Sahara occidental. Referendum possible - A l'issue de trois jours d'entretiens a Houston entre le Front Polisario, le Maroc, la Mauritanie et l'Algerie, sous l'egide de l'Onu, le mediateur James Baker a annonce, le 16 septembre, qu'un referendum sur l'autodetermination du Sahara occidental pourrait avoir lieu dans moins d'un an. Les negociateurs se sont mis d'accord sur un code de conduite a observer a l'occasion de ce referendum. Mais des solutions a deux pommes de discorde doivent encore etre trouvees, a ajoute M. Baker, sans preciser la nature de ces differends. Jusqu'a present, l'organisation d'un referendum d'autodetermination a toujours bute sur un differend entre le Maroc et le Polisario concernant la composition de l'electorat. Un accord aurait ete trouve sur cinq criteres qui devraient limiter le nombre de votants a "quelque chose comme 80.000 au total". L'Onu devra, dans les meilleurs delais, adopter le "plan Baker", puis se donner les moyens, sans doute considerables, de le mettre en application. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 septembre 1997) * Senegal. Deces d'El Hadj Abdoul Aziz Sy - El Hadj Abdoul Aziz Sy est decede le 14 septembre au Senegal a l'age de 93 ans. President depuis 1957 de la Conference musulmane tidiane, il etait respecte par tous les responsables musulmans et chretiens. L'Eglise catholique, par la voix du cardinal Thiandoum, a exprime sa tristesse. El Hadj Abdoul Aziz Sy a toujours travaille a la bonne entente entre les religions. Ainsi, en 1986, il etait intervenu dans une dispute suite a l'edification d'une eglise dans la ville sainte de Tivaoune et avait plaide pour la tolerance. (CIP, Belgique, 18 septembre 1997) * Sierra Leone. An Archbishop pleads - Archbishop Joseph Ganda of Freetown has appealed for a lifting of the embargo on trade with Sierra Leone. He said that there had been much destruction in Freetown, but the Church was continuing to provide food, medical aid and educational services to both Catholics and non-Catholics. The Archbishop was speaking in Montreal, Canada, where some parishes had collected relief supplies for Sierra Leone, but they could not be sent until the embargo imposed by West African nations, led by Nigeria, was lifted. On 13 September, it was reported that residents of the port area of Freetown, are fleeing their homes, saying they fear an attack by the West African forces. (ANB-BIA, Brussels, 15 September 1997) * Soudan. Preparatifs militaires - Cote gouvernemental soudanais comme cote rebelle, les preparatifs vont bon train en perspective de la reprise des combats qui suivra immanquablement la fin prochaine de la saison de pluies. Khartoum a amasse 60.000 hommes de troupes a Juba. La Syrie a recemment fait don de quatre chasseurs-bombardiers au gouvernement soudanais. Selon certaines sources, la multinationale Daewoo Corporation finance la construction d'usines d'armements a Albagair, une bourgade situee a environ 15 km au sud de Khartoum. Une usine d'armes chimiques serait egalement en construction, toujours pres de Khartoum, dans la localite de Abu Doum. (Lettre de l'Ocean Indien, France, 13 septembre 1997) * South Africa. News roundup - 11 September: President Mandela says that F.W. de Klerk should not be allowed to fade into political obscurity. He deserves recognition for his role in dismantling apartheid and clearing the way for all-race elections in 1994. The same day, the Truth and Reconciliation Commission (TRC) said a six-year-old arrest warrant against Katiza Cebekhulu has been waived, so that he can come home to testify. Cebekhulu had stated in a book and documentary, that he had seen Winnie Mandela stab Stompie Seipei to death. The TRC is presently hearing testimony from a senior officer in a five-man police squad, who beat Steve Biko to death. It is announced that the amnesty hearings taking place in Port Elizabeth, have been adjourned until 22 September. 14 September: Winnie Mandela is to run for deputy leader of the ANC. 15 September: Marthinus van Schalkwyk, the new leader of the National Party, says the legitimacy of President Mandela's government, is being eroded by an inability to put policies into practice. (ANB-BIA, Brussels, 16 September 1997) * Tanzania. Mkapa appeals for aid - President Mkapa said his drought-stricken nation faced famine and appealed to Western donors for immediate food aid. Mkapa said the food crisis was the result of a debilitating drought which swept much of East Africa late last year, at the start of this year. "This looks like a very serious emergency", a UN World Food Programme spokesman said. (InfoBeat, USA, 15 September 1997) * Tunisia. A widening circle of oppression - The September 1997 issue of Amnesty International's Focus, reports that relatives of government opponents have increasingly faced detention, torture and ill-treatment -- they have been caught in the cross-fire of the authorities' systematic harassment of those they see as opponents. This policy of intimidation has, over the past few years, inflicted untold damage on Tunisian society. Countless families have been destroyed by the government's determination to combat dissent, while critics themselves have been detained and imprisoned, tortured and ill-treated in attempts to silence or punish them. (...) (Amnesty International, Focus, September 1997) * Western Sahara. Referendum plan - James Baker, former US Secretary of State, has succeeded in jump-starting a UN plan to hold a referendum on the future of Western Sahara. After five months of mediation, the UN special envoy persuaded Morocco to restart the programme of identifying people eligible to vote in a referendum which could take place within a year. But the agreement is not a final settlement. It merely revives plans for a referendum which had been agreed as early as 1991, when a ceasefire also went into effect. The referendum was delayed several times because of disputes over who was eligible to vote. (Financial Times, U.K., 18 September 1997) * Zimbabwe. World Bank halts loan - The World Bank is again withholding a $62m loan to Zimbabwe, pending assurances from Harare on the financing of last month's compensation package for war veterans. The loan, initially suspended in 1995, when Zimbabwe diverted from its structural adjustment programme, was reinstated last month because of the country's improved fiscal situation. The ex-combatants' compensation scheme is forecast to cost a minimum of US$407m. (Financial Times, U.K., 18 September 1997) === AVAILABLE ON REQUEST - DISPONIBLE SUR DEMANDE KENYA Title: Press Release Authors: Kenya Episcopal Conference, 16 September 1997 Description: In a recent Press Release, the Bishops of Kenya express their anxiety about the current insecurity currently plaguing parts of the Coast province. They remind the government that they have taken an oath to protect the lives of all citizens and property. ===>> ASK FOR : \DOC\KEC_PR.TXT