ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles - Belg TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: paco@innet.be _____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 19-10-1997 PART #1/ * Afrique. Desertification - L'Afrique reste le continent le plus atteint par la desertification, selon les experts reunis a Rome dans le cadre de la Convention de lutte contre la desertification. Les deux tiers de l'Afrique sont constitues de deserts ou de zones arides. Au sud du Sahara, un territoire de la taille de la Somalie s'est transforme en desert au cours des 50 dernieres annees. Ce sort menace un tiers du continent. Les Etats du Sahel sont les plus gravement menaces, notamment le Niger, dont le desert couvre plus de 90% du pays. (Le Monde, France, 11 octobre 1997) * Africa. Defence of the independent media - The following are some reports carried in the October 1997 issue of the Newsletter of the Network for the Defence of Independent Media in Africa (NDIMA): Zimbabwe -- State plans to monopolise internet Service -- Plethora of laws impede free press; Malawi -- Journalist assaulted by Government minister; Zambia -- Director of journalism institute suspended; Lesotho -- Government ministers prevented from using attorney general's office to sue magazine; Egypt -- Editor expelled; Mauritania --14 journalists thrown out of President's press conference; Nigeria -- Movement for the Survival of the Ogoni People decry seizure of Saro-Wiwa's books -- police close club house of journalist's union. (NGAO, Kenya, October 1997) * Afrique australe. Prochains ravages du Sida - L'esperance de vie va diminuer de moitie d'ici 2010 dans plusieurs pays d'Afrique australe en raison du sida, estime l'ONU. Au Malawi, en Zambie ou au Botswana, elle se situerait entre 29,5 et 33 ans. Dans les annees a venir, au moins 30 millions d'enfants, qui vivent avec des parents seropositifs, risquent de devenir orphelins. 63% des cas de sida dans le monde sont recenses en Afrique subsaharienne, avec 14 millions de personnes contaminees. (Liberation, France, 10 octobre 1997) * Algerie. Charnier du GIA - Les forces de securite algeriennes, qui progressent avec prudence vers l'un des principaux repaires du GIA a Ouled Allel, au sud d'Alger, ont decouvert dans un puits un charnier contenant plusieurs dizaines de corps, rapporte le 9 octobre le journal Al Khabar. Un certain nombre de corps seraient ceux de jeunes femmes et filles enlevees par contingents entiers par les maquisards islamistes lors de leurs raids sanglants sur les villages de la region. Par ailleurs, le meme jour, le Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Mary Robinson, a plaide de nouveau pour un engagement de la communaute internationale en Algerie pour mettre fin aux massacres. De son cote, une des multiples organisations dissidentes du GIA, le groupe Ali Benhadjar, a accepte de respecter la treve a la demande du FIS. Mais, le 10 octobre, cinq fideles ont ete tues et sept autres blesses par l'explosion d'une bombe dans une mosquee d'Alger, lors de la grande priere du vendredi. Dans la nuit du 11 au 12, quatorze personnes ont ete tuees a proximite de Boufarik, non loin d'Alger. Dans la nuit du 12 au 13, 43 voyageurs, interceptes a un faux barrage, ont ete egorges pres de Sig, a 300 km a l'ouest d'Alger. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 octobre 1997) * Algeria. The horrors continue - 9 October: Al Khabar newspaper says that a well, crammed with 20 to 40 bodies of kidnapped civilians has been found by security forces advancing on rebels south of Algiers. The deep well lies between villas in Ouled Allel. 10 October: A bomb blast at an Algiers mosque during Friday prayers, kills six worshippers and wounds 40 others. 12-13 October: 43 travellers are murdered at a roadblock near Sig, 300 kms west of Algiers. (ANB-BIA, Brussels, 14 October 1997) * Algerie. Le boycott des elections - L'instance executive du FIS a l'etranger a appele au "boycott total" des elections locales qui doivent avoir lieu le 23 octobre en Algerie. "Au lieu d'une action rapide et sincere en faveur de l'arret de l'effusion de sang, le pouvoir propose aux Algeriens des elections sans aucune utilite", affirme son communique. Les partis d'opposition, meme s'ils presentent des candidats, se sont presque unanimement insurges contre la tenue d'un vote dans une periode aussi troublee. Pour le pouvoir, ces elections locales sont la derniere piece de l'edifice constitutionnel mis en place apres la presidentielle de 1995 et les legislatives du printemps dernier. De son cote, dans une interview accordee a la revue italienne "Il Regno", Mgr Henri Tessier, archeveque d'Alger, estime que ces elections administratives sont "un passage utile" vers une gestion multipartite du pays. Mgr Tessier insiste sur le fait que la majorite des Algeriens vit normalement, refusant de se plier a la psychose des attentants. Dans la meme interview, l'archeveque a affirme que des trappistes volontaires se preparent a partir pour l'Algerie. Ils iront a Alger, en attendant de retourner "des que possible" au monastere de Tibherine. (ANB-BIA, de sources diverses, 19 octobre 1997) * Algerie. Demande d'enquete - Quatre organisations de defense des droits de l'homme (Amnesty International, la Federation internationale des droits de l'homme, Human Rights Watch et Reporters sans frontieres) ont demande, le 14 octobre, l'ouverture d'une enquete internationale en Algerie et la tenue d'une session d'urgence de la Commission des droits de l'homme de l'ONU. L'Algerie a deja refuse toute aide internationale. Mais les organisations ecrivent: "Il est temps que des mesures concretes soient prises afin d'arreter l'engrenage de la violence... Il est necessaire que toute la lumiere soit faite". (Le Soir, Belgique, 15 octobre 1997) * Botswana. Constitutional referendum - Voting was slow in a Botswana referendum on 4 October, to decide whether to make three electoral amendments to the country's constitution. "We have had a lower turnout than we expected this morning," elections supervisor Nathaniel Mmono said. "People have been slow to come and vote, but I am expecting a final poll of around 50 percent," he added. The proposed amendments are to lower the voting age to 18 years from 21 years, to allow citizens living outside Botswana to vote and to scrap the office of Supervisor of Elections, appointed by the government, in favour of an Independent Electoral Commission. According to official projections, lowering the voting age will add 53,000 voters to the roll. (Reuter, 9 October 1997) * Botswana. Referendum - Les Botswanais ont ete appeles, le 5 octobre, a se prononcer par referendum sur trois reformes constitutionnelles: l'instauration d'une commission electorale independante, le droit de vote des Botswanais a l'etranger et l'abaissement de l'age du vote de 21 a 18 ans. Ces projets ont ete approuves respectivement par 73%, 70% et 58% des votants. Mais sur 1,5 million d'habitants, seuls quelque 62.000 se sont deplaces pour voter. Il reste au gouvernement a reflechir sur cette faible participation, car le scrutin etait considere comme un test pour le parti du president Masire. (d'apres Marches Tropicaux, France, 10 octobre 1997) * Cameroun. Edzoa condamne - M. Titus Edzoa, ex-secretaire general de la presidence et ministre de la Sante publique jusqu'en avril dernier, qui s'etait presente comme candidat aux elections presidentielles, a ete condamne, le 3 octobre, a 15 ans de prison pour detournement de fonds publics, trafic d'influence et corruption. L'Eglise catholique, qui avait proteste contre sa detention, ou un comite de soutien pilote par l'ecrivain Mongo Beti, n'ont donc pas pu inflechir "le cours de la justice". Sans prejuger de la realite de ce detournement, ses defenseurs ont surtout vu dans son proces la volonte du pouvoir de "tuer dans l'oeuf" toute opposition serieuse au president Biya. (Afrique Express, France, 3 octobre 1997) * Cameroun. Lettre pastorale a la veille des elections - A une semaine de l'election presidentielle, considerant que celle-ci porte en elle les germes d'une destabilisation, l'episcopat camerounais a rendu publique une lettre pastorale, rappelant aux responsables politiques que "la fraude et l'injustice [...] provoquent tot ou tard des reactions de violence incontrolables". Dans une interview, le cardinal Tumi, archeveque de Douala, affirmait notamment: "Personnellement je pense que la souverainete du peuple camerounais est bafouee. [...] On modifie les lois a volonte. Je suis sur que si la presidentielle etait organisee dans la transparence, il y aurait un changement radical". (Liberation, France, 11 octobre 1997) * Cameroon. Election news - 8 October: A fourth opposition party, The Union of African People, announces it is boycotting the 12 October presidential elections because of "unfair rules of the game". 12 October: Presidential elections. There seems to have been a high turnout of voters. (ANB-BIA, Brussels, 14 October 1997) * Cameroun. Election presidentielle - Le dimanche 12 octobre, 4 millions d'electeurs etaient appeles a elire leur nouveau president. Les trois principales formations d'opposition ont refuse de participer au scrutin sans l'instauration d'une commission electorale independante, et ont appele leurs adherents a une journee villes mortes. A la veille du scrutin, la television nationale a ete jusqu'a presenter une lettre, soi-disant signee par les chefs d'opposition, renoncant au boycott. C'etait un faux. Selon les medias officiels, les Camerounais se seraient massivement rendus aux urnes et auraient majoritairement vote pour Paul Biya, le president sortant. Des le dimanche soir, deux des candidats ont denonce des fraudes. Le lendemain, deux organisations camerounaises des droits de l'homme ont aussi denonce "l'enormite des irregularites qui ont entache le deroulement de la campagne electorale et des operations de vote". (ANB-BIA, de sources diverses, 14 octobre 1997) * Congo Brazzaville. Victoire de Nguesso - 10-11 octobre. La signature par l'ex-president Nguesso d'un accord de cessez-le-feu n'a pas ete suivie d'effet. Ses forces ont pris l'aeroport et ont meme annonce la prise du palais presidentiel, sans confirmation independante. Ces assauts ont provoque un exode massif vers les villages alentour. Le lendemain, les forces de Lissouba affirment avoir repris leurs positions. 12 octobre. La guerre s'etend a Cabinda. L'Angola et le Congo s'accusent mutuellement d'agressions armees. Le Premier ministre congolais Kolelas affirme qu'une colonne de militaires angolais a penetre au Congo, a la frontiere de l'enclave de Cabinda, pour soutenir Nguesso. Pour sa part, le gouvernement angolais accuse les troupes congolaises d'avoir attaque, depuis le 29 septembre, leurs forces dans l'enclave de Cabinda, qui assure les deux tiers de la production angolaise de petrole, et de violer continuellement son espace aerien. Il accuse egalement le Congo de servir de base arriere aux maquisards des mouvements independantistes cabindais et de soutenir l'ancienne rebellion armee de l'Unita. L'armee angolaise se serait reserve le droit de repondre a ces "provocations". Le gouvernement angolais a depeche une importante colonne de soldats et des blindes, dans le sud-ouest du Congo; ce contingent menace le chemin de fer reliant Brazzaville a Pointe-Noire, la capitale petroliere du Congo. 14 octobre. Selon des nouvelles confirmees par des sources independantes, Brazzaville serait entierement tombee aux mains des troupes de Nguesso. Celles-ci affirment en outre avoir pris le controle de trois localites strategiques situees entre 100 et 200 km de Pointe Noire. Le Premier ministre Kolelas et certains de ses ministres sont arrives a Kinshasa. On ignore ou se trouve le president Lissouba. 15 octobre. Des troupes appuyees de blindes, venant de Cabinda, sont entrees a Pointe-Noire le matin. Dans la journee, les partisans de Nguesso affirment avoir pris le controle du centre-ville et de l'aeroport de la ville petroliere. En debut d'apres-midi, le commandant de la zone, relevant de Lissouba, a appele ses hommes a deposer les armes. L'ancien president Nguesso semble donc bien en passe de controler l'ensemble du territoire congolais. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 octobre 1997) * Congo Brazza. Lissouba's debacle - 12 October: The Angolan government says that its troops have been attacked by forces from Congo-Brazzaville on the border with the Angolan enclave of Cabinda. Earlier, Congo Brazzaville had said that President Lissouba's home area in the economically strategic south of the country, had been attacked from Cabinda, after the Angolan army crossed over from Kimongo town. 13. Heavy fighting in Brazzaville where President Lissouba's soldiers try to regain control of areas lost to Nguesso's forces. 14 October: The UN has plans to send a peace force if there is a cease fire. Nguesso captures the presidential palace in Brazzaville, after a lightening advance by his forces. His Cobra militia have already won control of Maya Maya International Airport. There is no immediate word of the whereabouts of President Lissouba. 15 October: Angolan troops capture Pointe-Noire. (ANB-BIA, Brussels, 16 October 1997) * Congo (RDC). Combats dans l'Est - Selon des sources humanitaires, au moins 100 personnes sont mortes dans la nuit du 7 au 8 octobre dans des combats entre l'armee et des milices mai-mai entre Lubutu et Kisangani. Plusieurs soldats rwandais auraient ete tues dans l'action. D'autre part, on annonce des operations militaires aux environs de l'aeroport de Kavumu, pres de Bukavu. Et dans la region d'Uvira, l'armee tente de recruter des jeunes Banyamulenge, suite a des actions de rebelles mai-mai qui s'attaqueraient aux Banyamulenge au nord de Bukavu et au nord-ouest de Fizi. Par ailleurs, les Etats-Unis enverront une delegation au Congo pour essayer de rompre l'impasse creee autour de la commission d'enquete des Nations unies. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 octobre 1997) * Congo (RDC). Refugee crisis - 13 October: The UN refugee chief, Sadako Ogata, attacks the West for ducking responsibility in former Zaire's refugee crisis, which she said, has led to the deaths of thousands of Rwandan Hutus. Ogata says that failure to send a Western force to help aid work, has exacerbated a crisis, that, she says, "was the greatest and gravest challenge" to the UNHCRþs core protection mandate. (ANB-BIA, Brussels, 14 October 1997) * Egypte. Massacres de policiers - Des islamistes egyptiens de la Gamaat al-Islamiya ont mene, le 13 octobre, deux attaques simultanees contre la police dans la region de Miniya, a 250 km au sud du Caire, tuant onze personnes dont neuf policiers. Cette double attaque est la plus meurtriere contre la police depuis 1992. La violence islamiste a fait, depuis mars 1992, 1.255 victimes. La Gamaat al-Islamiya se bat pour renverser le gouvernement egyptien et le remplacer par un pouvoir strictement islamiste. La police a arrete 19 membres de la famille du militant islamiste Fareed Qidwani, qui serait le cerveau de ces tueries. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 octobre 1997) * Equatorial Guinea. Party activists arrested - 10 October: Amnesty International says that at least 71 party activists have been arrested between July and October, bringing the total arrested this year, to more than 120. It calls on the Government to release unconditionally all those arrested for their peaceful political activities. (Amnesty International, 10 October 1997) * Ethiopie. Telecommunications - Ayant jusqu'ici refuse d'ouvrir les telecommunications au secteur prive, le gouvernement ethiopien pourrait adoucir sa position suite aux pressions de la Banque mondiale et du Fonds monetaire international. Depuis leur arrivee au pouvoir en 1991, les responsables ethiopiens ont toujours ecarte l'idee d'un abandon, meme partiel, du monopole de l'Etat dans ce secteur, pour des raisons tant economiques que politiques. La Banque mondiale souhaiterait une liberalisation plus poussee du secteur, voire certaines formes de privatisation. Du coup, Daewoo, et dans une moindre mesure Samsung, se sont mis sur les rangs. (Lettre de l'Ocean Indien, France, 11 octobre 1997) * The Gambia. Former Ministers get back travel documents - On 6 October, it was announced that Ministers who served in the government of Gambia's ousted president Sir Dawda Jawara have got back their travel documents and have been allowed to take up jobs after a three-year ban. The former ministers, who were not authorised to move further than 15 km (10 miles) outside the capital Banjul, are now free to travel in and outside the West African country, but they are still banned from politics. Jawara's elected government was overthrown in a military coup led by Gambia's new strongman Yahya Jammeh in 1994. The former ruler has fled into exile in Britain. Jammeh's Alliance for Patriotic Reorientation and Construction won a comfortable majority in parliamentary elections last year. (Reuter, 9 October 1997) * Kenya. Media headlines - 5 October: The Sunday Nation (Kenya), publishers a report from the National Council of Churches of Kenya, examining aspects of the Constitutional Amendment Bill. The same day, the Kenya Catholic Episcopal Conference publishes in the same paper, a "Public Statement on the Current Situation in our Motherland". 6-12 October: The East African (Kenya) says that Kenya's divided opposition splintered further last week, with the registration as political party of Mr Kenneth Matiba's faction of FORD-Asili. 6 October: The Daily Nation (Kenya) reports that South Africa has rejected a bid by the Kenyan government, to buy high- tech riot police gear, worth $2 million, through a South African company. 7 October: The Daily Nation carries the headline -- "Teachers' strike-talks deadlock". 10 October: In a news release, Amnesty International reports that a pro-democracy rally in Nairobi, called by the National Convention Executive Council (NCEC), is broken up by the authorities. 13 October: InfoBeat (USA) reports that teachers have returned to work after 12 days of a national strike. (ANB-BIA, Brussels, 14 October 1997) * Lesotho. Telecommunications workers - More than 400 Lesotho Telecommunications Corporation (LTC)) workers who participated in a strike last month were suspended from work on 2 October. In a letter of suspension, LTC acting managing director Thamahani Rasekila said the workers were suspended following a Maseru High Court judgment on 2 October which declared their strike unlawful. Rasekila called on the suspended workers to attend disciplinary hearings on different dates to answer charges of misconduct. They are charged with misconduct because they participated in an unlawful work stoppage and because they were unlawfully absent from work between August 21 and 30. (Johannesburg SAPA, 9 October 1997) * Liberia. Taylor and a new military force - President Charles Taylor plans to create a new military in this West African country, a decision that could anger the Nigerian-led peacekeeping force that oversaw recent elections. The agreement that paved the way for the July voting stipulated that the peacekeeping force, known as ECOMOG, was to remain in Liberia for six months after the elections to organize and train a new Liberian army. But Taylor, returning to Liberia after a short visit to Libya, said "we are waiting for no one." Calling the military restructuring "my constitutional responsibility," the former warlord said that: "We have to do this because investors want to see a stable and secure environment before coming in. They want to see someone in charge, and of course I am in charge." He said recruiting would begin soon for soldiers to serve in the new army. (AFJN, Washington, 9 October 1997) * Libya. Britain insists on trying Libyans - On 13 October, Britain hotly defended its right to bering the Lockerbie suspects to trial on its own terms, and rejected a Libyan demand that the World Court intervene in arguments over the long-stalled case. In a rare opportunity to state Britain's case over the attack on Pan Am 103 in 1988, British government lawyers urged the International Court of Justice in The Hague, to rule that it had no jurisdiction. The same day, it was reported that a British Barrister, Michael Mansfield, had said that the two Libyans would be freed by a British court if they came to trial, because of flaws in the government case. (ANB-BIA, Brussels, 14 October 1997) * Mali. Decrispation - Quelques jours apres leur liberation, les leaders du collectif d'opposition ont entame, le 7 octobre, un dialogue avec le president de la Republique. Au cours d'un entretien, les deux parties ont degage les axes de la negociation. Le collectif a exprime son souhait de voir tous ses militants recouvrer leur liberte et la cessation de toutes les poursuites contre les autres. Le president s'est engage a examiner cette requete. Les deux parties ont convenu de l'urgence de sortir de la crise et se sont engagees a se retrouver des que possible. (Le Republicain, Mali, 10 octobre 1997) * Mozambique. Projets industriels - Le Mozambique va commencer ses exportations d'energie vers l'Afrique du Sud et le Zimbabwe avant la fin de cette annee. La reconstruction de 900 km de lignes electriques, detruites durant la guerre civile, est terminee, a-t- on annonce le 2 octobre. Des discussions sont aussi en cours avec le Malawi. Une ligne de transport electrique reliant la centrale de Songo (pres du barrage mozambicain de Cabora Bassa) au Malawi va etre construite pour un cout de 37 millions de dollars. Parallelement, le Malawi a manifeste un interet a etre associe a la construction d'une raffinerie de petrole au port mozambicain de Nacala. L'ambassadeur d'Iran au Mozambique a recemment confirme que son pays etudiait, avec la participation de la Malaysie et d'autres pays, l'hypothese de la construction d'une nouvelle raffinerie au Mozambique. Trois sites sont a l'etude pour ce projet: la region de Maputo, le port de Beira et celui de Nacala. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 octobre 1997) * Rwanda. Birara quitte le gouvernement - Le ministre rwandais des Finances et du Plan, Jean Birara, a quitte son poste pour etre remplace par son secretaire d'Etat, Emmanuel Ndahimana. Son telephone ayant ete "suspendu", on ignore s'il a demissionne ou s'il a ete limoge. Le 15 aout dernier, il avait denonce la corruption de certains officiers de l'armee et de hauts fonctionnaires. Depuis lors, selon ses proches, on avait attente deux fois a sa vie. Le depart de M. Birara, qui serait proche du general Kagame, est survenu le 7 octobre, quand ce dernier se trouvait a Kinshasa. On se demande si ce depart ne signifie pas un affaiblissement de la tendance Kagame du PFR au profit d'une tendance plus affairiste. (La Libre Belgique, 10 octobre 1997) * Rwanda. Un temoin a Arusha - L'historien belge Filip Reyntjens, entendu le 14 octobre a Arusha par le Tribunal penal international pour le Rwanda, a estime que le Front patriotique rwandais (FPR) etait "politiquement coresponsable" du genocide tutsi de 1994. "S'il n'y avait pas eu de guerre, il n'y aurait pas eu de genocide", a declare l'historien, entendu comme expert. Selon M. Reyntjens, le FPR aurait tue en 1994 des "dizaines de milliers de personnes, peut-etre 100.000", notamment lors des combats ou d'operations de represailles. (Le Soir, Belgique, 15 octobre 1997) * Rwanda. Violence continues - 9 October: Government officials say that Rwandan troops have killed Hutu 80 rebels and recaptured villages around the northwestern town of Gisenyi, after heavy fighting. 13-14 October: At least 37 people are massacred during an attack on Mutara, by former Interahamwe militia. (ANB-BIA, Brussels, 16 October 1997) * Rwanda et Burundi. Massacres - Au moins 37 personnes (des deplaces habitant sous tente) ont ete tuees et 14 autres gravement blessees dans la nuit du 13 au 14 octobre, au cours d'une attaque de miliciens hutu interahamwe, dans la petite commune de Mutara, dans la prefecture de Gisenyi, au nord-ouest du Rwanda. Au Burundi egalement, au moins 23 personnes ont ete tuees depuis le 12 octobre a Bubanza (au nord-ouest du Burundi) selon l'armee burundaise qui accuse des rebelles hutu d'etre les auteurs de ces attaques. (d'apres La Libre Belgique, 16 octobre 1997) * Senegal. Hecatombe en Casamance - Une centaine de rebelles ont ete tues et trois bases independantistes detruites au sud-ouest de Zinguinchor, au cours d'une offensive lancee par l'armee senegalaise, a-t-on appris le 10 octobre de source autorisee. Ce bilan porte a plus de 300 le nombre de personnes tuees en Casamance depuis la reprise des hostilites au mois de juillet. D'autre part, la rebellion s'est etendue ces dernieres semaines vers le nord de la Casamance ou ses troupes ont etabli plusieurs bases. Par ailleurs, l'archeveque de Dakar, le cardinal Thiandioum, a lance le 5 octobre un nouvel appel au dialogue et s'est prononce pour "l'integrite du territoire national et l'unite nationale", desavouant ainsi les revendications des separatistes et de l'abbe Diamacoune. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 octobre 1997) * Sierra-Leone. L'Ecomog deloge? - La junte militaire a annonce, le 11 octobre, avoir pris possession de la base du contingent nigerian de la Force ouest-africaine de paix (Ecomog) de Jui, a 15 km de la capitale Freetown, apres deux jours de combats. Un porte- parole de la junte a declare que les forces sierra-leonaises avaient "deloge le contingent de l'Ecomog et mis ses hommes en fuite". L'Ecomog a, pour sa part, dementi ces informations. (Le Monde, France, 14 octobre 1997) * Sierra Leone. Military action - 9 October: The Nigerian-led force spearheading efforts to reinstate Sierra Leone's ousted president, admit launching the 8 October air raid on the military headquarters in Freetown. The ECOMOG force says that the target has been a helicopter gunship, Sierra Leone's military rulers had used against civilians and ECOMOG forces. 11 October: The military junta announces that it has captured the ECOMOG military base at Jui, 15 kms from Freetown. Also, West African foreign ministers, say they have met with junta leader Foday Sankoh, and have set conditions for resuming talks with the Junta. 13 October: A battle for a military base southeast of Freetown rages for a fifth day. (ANB- BIA, Brussels, 15 October 1997) * South Africa. TRC - 13 October: Winnie Mandela is questioned by the TRC for the second time, as closed-door hearings resume on allegations of her involvement in crimes, including eight murders. Mrs Mandela refuses to answer questions when she arrives at the Commission's Johannesburg headquarters for the hearing. 14 October: South Africa's longest serving foreign minister, Pik Botha, gives a rambling defence before the TRC, of his responsibility for atrocities committed under the National Party's rule. He asks "God's forgiveness" for failing to do more to prevent atrocities, which he blamed on the security services. (ANB-BIA, Brussels, 15 October 19977) * Sudan. Thousands flee Juba - Thousands of Sudanese are fleeing the country's southern capital, Juba, complaining of food shortages and accusing the government of persecuting Christians and other southerners. Juba is threatened by rebel guerrilla forces, and has to be supplied with food and other requirements by air, they say. More than 6,000 southerners have made the 88 mile trek southwest from Juba to the makeshift aid centre in Wonduruba since June, aid workers said. The displaced people, many which are former Sudan government employees, said that conditions in Juba, which has been surrounded by rebel forces for many months, were desperate. The UN is now sending emergency food supplies to Juba by barge. A convoy of barges loaded with 2,700 tons of food, is due to arrive in Juba in mind-November. (InfoBeat, USA, 13/14 October 1997) * Tanzania. Grain imports - 6 October: The Tanzanian government orders its Strategic Grain Reserve (SGR) to immediately begin importing stocks to offset shortages caused by drought and lifted a ban on imports of yellow corn. A statement by the ministry of agriculture says that as of last 3 October, the grain reserve has just 27,000 tonnes of maize remaining -- half the normal amount for this time of the year. "The government will make efforts to procure some 150,000 tonnes of food," the statement says, adding importers should "not hesitate to import food from any corner of the world." It says importers can disregard earlier prohibitions on imports of yellow corn, saying "a hungry person cannot be choosy, but the food imports must all be fit for human consumption." The statement also says that the government had set aside 100 million Tanzania shillings ($159,000) for the purchase of seed. Tanzania is in the grip of a severe drought partly caused by the "El Nino" weather phenomenon which has affected much of Africa. (Reuter 6 October 1997) * Tunisie. Remaniement ministeriel - Le president Ben Ali a procede, le 9 octobre, a un remaniement du gouvernement qui affecte sept ministeres, dont ceux des affaires etrangeres et de l'interieur. Said Ben Mustapha a ete designe a la tete de la diplomatie, alors que le ministere de l'interieur a ete confie a Ali Chaouch. Ce remaniement ne devrait pas provoquer de changement de politique. D'autre part, le meme jour, des deputes du Parlement europeen, de retour d'une visite officielle en Tunisie, ont critique le recul des libertes publiques dans ce pays. (Le Monde, France, 11 octobre 1997) * Uganda. Time to talk? - Kenya's The East African (6-12 October), carries an interesting commentary on the rebel action in Uganda. The paper reports that the Uganda government is likely to face pressure from donors and the US government to talk peace with the Lord's Resistance Army (LRA) rebels, whose attack on a civilian bus in the north, came as a rude shock on the eve of a visit by two important trade delegations from India and America. A recent USAID field assessment report of the civil conflicts in northern Uganda, titled "The Anguish of Northern Uganda", urges President Museveni's government to open fresh talks with the LRA rebels, as the most feasible way to end the decade-long rebellion in the north. (ANB- BIA, Brussels, 14 October 1997) * Zimbabwe. Un rapport accablant - Les editeurs d'un rapport tres attendu et controverse sur les atrocites commises par des soldats zimbabweens contre des rebelles de la region du Matabeleland, ont du imprimer de nouveaux exemplaires pour satisfaire la demande du public, selon la presse locale du 1 octobre. Le document, qui comporte les temoignages d'un millier de personnes et relate des evenements remontant au debut des annees 1980, accuse les soldats du president Mugabe de crimes sur des civils d'une incroyable brutalite. Le rapport, intitule "Briser le silence", est publie conjointement par la Legal Resources Foundation et la Commission catholique Justice et Paix. (Marches Tropicaux, France, 10 octobre 1997) * Zimbabwe. The government to seize land - Speaking on 13 October in the southern town of Gwanda at the start of his "Meet the People" tour of Zimbabwe, President Mugabe says the government intends to seize 5 million hectares for the resettlement of thousands of poor black peasants, whose families were stripped of their land by British colonialists when the country was under white-minority Rhodesian rule. "We are going to take the land and we are not going to pay for the soil...Our land was never bought (by the colonialists) and there is no way we could buy back the land...If Britain wants compensation, they should give us the money and we will pass it on to their children", said Mr Mugabe. (The Guardian, U.K., 15 October 1997) COUNTRY