_____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 24-09-1998 PART #2/5 * Cameroon. Editor's sentence upheld - The Supreme Court has upheld the appeal of a newspaper editor against the year-long jail term served on him for a report in March this year, that President Paul Biya might have a heart problem. The one-year sentence and a fine of CFA francs 300,000 had been upheld in a hearing on 17 September, against Pius Njawe, editor of Le Messager. (IRIN, West Africa, 18 September 1998) * Congo (RDC). Kabila des elections dans huit mois - S'adressant a une foule de pres de 30.000 personnes, dans le quartier de Ndjili, a Kinshasa, le president Laurent-Desire Kabila a annonce hier, mercredi 16 septembre, que malgre les perturbations causees par la guerre, les elections se tiendront a partir d'avril 1999, comme prevu. Le president Kabila n'a toutefois pas aborde la question de l'ouverture politique tant attendue actuellement. Par contre il a precise que les elections auront lieu a condition que les "agresseurs" ougandais et rwandais quittent le pays. M. Kabila aurait en effet precise que les forces ougandaises sont presentes a Kisangani et a Bunia, et que les troupes rwandaises se trouvent a Goma et a Bukavu. Kabila a aussi declare que, pour combattre la rebellion, 25.000 "jeunes gens" supplementaires seraient enroles dans l'armee congolaise et que des armes seraient distribuees aux forces d'auto-defense qui vont etre creees a Kinshasa. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 septembre 1998) * Congo (RDC). D'autres raisons de se battre - Avec l'epuisement progressif, a moyen terme, des riches mines de cuivre et de cobalt du Katanga (sud-est), les specialistes estiment que les trois provinces (Nord-Kivu, Sud-Kivu, province Orientale) seront demain le moteur economique du pays et constituent ce que l'on appelle deja le "Congo utile". Depuis la cessation d'activite de l'Office des mines d'or de Kilo-Moto (OKIMO) en 1993, l'or fait l'objet d'une exploitation exclusivement de type artisanal. Les mines se trouvent a moins de 100 km de la frontiere ougandaise. La plus forte concentration d'or se trouve dans la province Orientale, dans la region de l'Ituri, aux confins de la frontiere avec l'Ouganda et le Soudan. Des milliers d'orpailleurs travaillent a leur propre compte dans la region qui s'etend sur 83.000 km2. A certains endroits, la teneur en or atteint le chiffre astronomique de 18 kg/or fin par tonne, contre une moyenne mondiale se situant autour de 11 grammes d'or par tonne. Les orpailleurs et autres trafiquants preferent ecouler leur or dans les pays voisins ou les prix sont juges plus remunerateurs. En fevrier, le gouvernement congolais avait appele certains pays voisins, sans les citer, a "mettre fin au pillage des richesses du Congo". Selon les observateurs, cette mesure a ete a la base d'une premiere friction entre le regime Kabila et ses allies ougandais et rwandais. D'apres les statistiques de la Banque centrale du Congo, la RDC exporte annuellement environ 300 kg d'or. Par contre, toujours selon les memes statistiques, le Burundi, le Rwanda et l'Ouganda exportent respectivement 3 tonnes, 4 tonnes et 10 tonnes d'or par an. (Infoaza, Burundi, 21 septembre 1998) * Congo (RDC). Peace efforts - 19-20 September: Zambia's President Chiluba and Tanzania's President Mkapa travelled to Uganda and Rwanda to hold talks with the leaders of the two countries as part of the SADC's efforts to resolve the conflict in Congo RDC. Upon his return to Zambia on 20 September, President Chiluba said the Ugandan and Rwandan leaders had agreed to the details of withdrawing troops from combat areas in Congo RDC. The Zambian and Tanzanian Presidents met with Uganda's President Museveni on 19 September and with Rwanda's President Bizimungu and Vice-President Paul Kagame on 20 September. (IRIN, Nairobi, 19-21 September 1998) * Congo (RDC). Elections -- on or off? - 16 September: President Kabila announces that general elections will be held as planned in April 1999, but only if Ugandan and Rwandan "aggressors" leave the country before then. Speaking before a crowd of some 30,000 gathered in Kinshasa's Ndjili area, the President says that Ugandan forces are present in Kisangani and Bunia, while Rwandan troops are in Goma and Bukavu. To combat the rebellion, Kabila says an additional 25,000 "young people" will be enroled in the army and that weapons will be distributed to popular defence forces to be established in Kinshasa. 21 September: The President sets up a 12-man commission to finalise work on a draft Constitution. (ANB-BIA, Brussels, 22 September 1998) * Congo (RDC). La peur des rebelles - La radio et la television congolaises ont rapporte que la Commission de la defense civile a "revele la presence d'un groupe arme qui se prepare a lancer des attaques sur la ville de Kinshasa a partir du Congo-Brazzaville". D'apres les medias officiels, la Commission a invite la population de Kinshasa a signaler aux autorites les individus paraissant suspects. Dans l'est du pays, les deux principales villes, Goma et Bukavu, sont inquietes de la possibilite d'une nouvelle attaque attribuee aux miliciens hutu rwandais et aux Mai-Mai. Depuis une semaine, la rebellion a instaure un couvre-feu de 20h00 a 6h00 a Goma et les autorites interdisent aux journalistes de sortir de la ville. Mercredi 23 septembre, Goma a ete de nouveau la cible d'une attaque de Mai-Mai et d'extremistes hutu Interahamwe. La deuxieme en dix jours. A Bukavu, la population est convaincue que la ville est encerclee par des bandes d'Interahamwe et de Mai-Mai. Ils seraient environ 3.000. De leur cote, les rebelles revendiquaient, mardi 22, la capture de la ville de Kamituga (Sud-Kivu), un centre minier aurifere. (D'apres AFP, France, 21 septembre 1998) * Congo (RDC). Relations Kinshasa et Brazzaville - La rumeur d'attaques de rebelles a partir de Brazzaville, et de soutien aux bandes armees empoisonne ces derniers jours les relations deja houleuses entre le Congo-Kinshasa et le Congo-Brazzaville. Mardi 22 septembre, des representants des gouvernements des deux pays dont les capitales ne sont separees que par le fleuve Congo, se sont reunis a Kinshasa pour dissiper les malentendus crees par la publication par les medias kinois d'une rumeur sur des rebelles qui s'appreteraient a attaquer Kinshasa a partir de Brazzaville. Organisee a la demande du Congo-Brazzaville, la reunion a porte essentiellement sur la rebellion en RDC, la securite aux frontieres et la libre circulation des personnes et des biens. Selon le communique final, les deux pays ont decide de "reactiver" la commission mixte de cooperation pour enrayer les "effets nuisibles des rumeurs sur les relations de bon voisinage". "Nous devons travailler ensemble pour conjurer les conflits en Afrique centrale", a lance le ministre de la Justice du Congo-Brazzaville, Pierre Nze, qui conduisait la delegation de son pays. (D'apres AFP, France, 23 septembre 1998) * Cote d'Ivoire. Condamnation de trafiquants d'esclaves - Un tribunal d'Abidjan (Cote d'Ivoire) vient de condamner, le 17 septembre, deux ressortissants maliens a cinq ans de prison chacun pour pratique d'esclavage. Les deux ressortissants maliens avaient ete arretes le mois dernier a Abidjan, dans un convoi de vehicules transportant une soixantaine de jeunes Maliens, ages de huit a 16 ans. Les enfants avaient ete confies par leurs parents aux deux coupables, moyennant la promesse qu'ils gagneraient bien leur vie. Les deux Maliens avait fait passer en fraude la frontiere aux enfants pour les livrer ensuite au travail force dans des plantations ivoiriennes. Les deux hommes (59 et 33 ans), qui ont plaide non coupable, ont ete condamnes a 200.000 CFA (2.000 FrF) d'amende chacun. Deja au mois de mai, le gouvernement malien avait rapatrie 247 de ses ressortissants, livres aux travaux forces dans des plantations. Parmi eux, on comptait 72 enfants, dont certains avaient du travailler jusqu'a 10 heures par jour (ANB-BIA, de sources diverses, 18 septembre 1998) * Cote d'Ivoire. Two arrested for slave-trade of minors - On 20 September, it was announced in Abidjan that two Malian citizens were given a five-year prison sentence and fined CFA francs 200,000 for trading children as slaves. The two were arrested in August in the capital while they were waiting for a "shipment" of 60 children, between the ages of 8-16 years, arriving from Mali. The children would have been sent to plantations in the north, where they would have been forced to work long hours for meagre salaries. The two men obtained the children from their respective families, promising them high salaries. (MISNA, Italy, 21 September 1998) * Egypt. Opposition party dispute turns violent - On 23 September, rival factions of an Egyptian opposition party opened fire on each other and used firebombs in a battle to occupy party offices in downtown Cairo. Four people, two from each faction of the Ahrar party, were wounded in the dispute which flared over elections for the party's president. Witnesses reported hearing gunshots, and blood stained the entrance to the building. Ragab Hemeida, who was elected as party transitional vice-president in a first round of elections, said that Talaat Sadat, a nephew of the late President Anwar Sadat, had "taken over" the party headquarters. (InfoBeat, USA, 23 September 1998) * Ethiopia. AIDS cases rise - AIDS is spreading at an alarming rate in Ethiopia, with the number of HIV/AIDS patients in the country currently estimated at more than 400,000. According to the epidemiology and AIDS control department of the Ministry of Health, Addis Ababa registered 61,270 cases at various hospitals at the end of June. There has been an alarming spread of HIV/AIDS in recent years, a situation which compelled the government to adopt an AIDS policy in August, aimed at curbing its spread. (PANA, 16 September 1998) * Ethiopia. 2,000 relatives of Eritreans expelled - On 22 September, Ethiopia said that about 2,000 Eritreans had been expelled this week to follow relatives already deported for security reasons. The latest deportees were taken to the Eritrean border in a convoy of buses. Ethiopia had allowed the 2,000 -- mainly spouses or children of Eritrean men -- to remain after their husbands had been expelled earlier this year "to give them time to dispose of their properties and arrange their affairs". (InfoBeat, USA, 22 September 1998) * Ethiopie/Erythree. Crainte d'une reprise des hostilites - La crainte d'une reprise des hostilites avec l'Erythree a terni cette annee la fete traditionnelle du Nouvel an en Ethiopie. On a peur en effet que la fin de la saison des pluies amene une reprise des combats. L'Ethiopie dit que les forces erythreennes occupent toujours une partie de son territoire. Les deux pays ont, ces dernieres semaines, renforce serieusement leurs troupes et materiel a la frontiere. Selon des observateurs occidentaux sur place, "il s'agit de deux pays tres fiers et tetus. La seule maniere de trouver une issue au conflit est de trouver des mesures qui leur permettraient de sauver la face". (D'apres De Standaard, Belgique, 19 septembre 1998) * Ghana. Libel fever - The independent newspapers are facing up to 120 libel cases before the courts, according to a report in the Free Press. This state of affairs was questioned by the president of the Volta Region of the Bar Association, who suggested that the government may be using the Press to gag the courts. Speaking at a seminar on the Press and the Law, he said a strong and vibrant Press was needed to maintain the democratic process. "It is because government is responsible to the public, that it becomes necessary that no law should be made, abridging the freedom of the Press, which is the mouthpiece of the public", said the president. (West Africa, U.K., 7-27 September 1998) * Guinea-Bissau. Ready for more talks with rebels - On 23 September, Guinea-Bussau's Justice Minister, Daniel Ferreira, was quoted as saying that his government was willing to hold another round of peace talks with army rebels before the end of the month. "As soon as the mediators propose to us a new date, we are willing to sit again at the negotiating table to find a peaceful solution to the problem of Guinea-Bissau," Ferreira, a member of the government negotiating team, told the Portuguese news agency Lusa. (InfoBeat, USA, 23 September 1998) * Kenya. Tourism set to pick up after a bad year - Kenya's tourism industry, which has been in a slump for the past year, is on the road to recovery. In June, the hotel occupancy rate at the Coast averaged 24%. It increased to 37% in July. Industry sources say occupancy rates in August are expected to average 45%. But these figures fall short of last year's 42.7% in June and 54.2% in July. The national average was 36% in July, up from 26% in June. "We are expecting to perform better in August, but even if it turns out that we cannot better last year's Coast average of 62%, it will be a marked improvement in view of what the industry has gone through", says the Executive Officer of the Kenya Association of Hotels and Caterers. (The East African, Kenya, 14-20 September 1998) * Lesotho. Pres de quatre mois de troubles - 23 mai -- Elections generales: le parti au pouvoir, le Congres du Lesotho pour la democratie (LCD) remporte 79 des 80 sieges a l'Assemblee nationale. L'opposition conteste immediatement les resultats et des manifestations de protestation se deroulent le soir meme. 24 mai -- Des observateurs de la Communaute de developpement de l'Afrique australe (SADC, 14 pays) jugent les elections "libres et equitables". Nouvelles manifestations reclamant l'annulation du scrutin et l'organisation de nouvelles elections. 3 juin -- Formation du gouvernement dirige par le Premier ministre Pakalitha Mosisili. 29 juin -- Les trois principaux partis d'opposition demandent un audit independant sur les elections. Le lendemain, 200 candidats aux elections deposent un recours aupres de la Haute Cour. 4 aout -- Manifestations quotidiennes devant le palais royal pendant plusieurs semaines. 6 aout -- Une "troika" issue de la SADC, comprenant l'Afrique du Sud, le Zimbabwe et le Botswana, est formee pour trouver une issue a la crise. 10 aout -- Un mort et quinze blesses dans des affrontements entre manifestants pro et antigouvernementaux. 11 aout -- Le Premier ministre se dit pret a demissionner s'il est etabli que les resultats des elections sont truques. 14 aout -- La commission internationale, presidee par le juge Pius Langa, vice-president de la Cour constitutionnelle sud- africaine, commence son enquete. 17 aout -- La police ouvre le feu sur la foule des manifestants devant le palais royal: deux morts et 30 blessees. 26 aout -- Un rapport interimaire de la commission Langa conclut que les elections de mai ont ete mal conduites par la Commission electorale independante (IEC). Le gouvernement et les partis d'opposition s'accordent pour proceder a un nouveau decompte des voix. 3 sept -- Affrontements entre la police et des elements de l'armee devant le palais royal. Un civil et un policier sont tues. 10 sept -- Remise du rapport Langa au vice-president sud-africain, Thabo Mbeki, qui refuse d'en reveler le contenu, souhaitant qu'il soit soumis prealablement a la SADC. 11 sept -- Mutinerie de jeunes officiers proches de l'opposition qui arretent une vingtaine d'officiers superieurs et obligent le commandant en chef de l'armee, le general Makhula Mosakheng, a annoncer sa demission. 14 sept -- Liberation des officiers sur intervention du ministre sud-africain de la Defense. Une quinzaine d'entre eux se refugie ensuite en Afrique du sud. 17 sept -- Publication du rapport Langa. Il exprime de "serieuses preoccupations" sur la regularite du scrutin de mai. L'opposition exige la demission du gouvernement. 20 sept -- Les mediateurs sud-africains n'arrivent pas a organiser des negociations directes entre gouvernement et opposition. 21 sept -- Le gouvernement accuse l'opposition de tenter un coup de force en paralysant le pays. 22 sept -- Intervention militaire de l'Afrique du Sud et du Botswana pour "retablir l'ordre", a la demande du gouvernement de Maseru, et en accord avec la SADC. 23 sept -- Indignation du roi Letsie III pour n'avoir pas ete consulte avant l'intervention militaire sud-africaine, qui d'ailleurs est ressentie par la population comme une invasion. Une cinquantaine de militaires, dont neuf sud-africains, auraient trouve la mort lors des affrontements. (ANB-BIA, d'apres AFP, 24 septembre 1998) * Lesotho. Rulers refuse fresh polls - 11 September: Lt.Gen.Makhula Mosakeng, commander of the Lesotho defense force, is forced by junior officers to resign. 12 September: South Africa's defense minister arrives in Maseru to hold an urgent meeting with the prime minister over growing divisions in the army. 14 September: A heavy army and police presence greets three southern African ministers in Maseru when they arrive to present a crucial report on the validity of the disputed elections. 15 September: The SADC has entrusted Mozambique's President Chissano with the task of mediating in the conflict in Lesotho. 17 September: A constitutional crisis is looming after the international team expresses "serious concerns" over the results of the country's general elections. But a spokesman for the ruling Lesotho Congress for Democracy party (LCD) insists the commission's report does not find sufficient irregularities to merit dissolution of parliament and a fresh poll. The South African- headed commission was brought in by King Letsie III after three months of violence followed the 23 May election. Up to 20 people have died since protests began over the landslide in which the LCD won 79 out of 80 seats. 22 September: South Africa sends 600 troops and Botswana 200 to Lesotho, to restore order. Rebel soldiers fight back and residents of Maseru shout abuse at the South African soldiers. They met resistance at two army barracks, the royal palace and the Katse Dam. 23 September: The South African intervention in Lesotho has now cost the lives of at least 50 people -- this includes 9 South African soldiers. The South African government sends a column of armoured cars into Lesotho to bolster its forces. (ANB-BIA), Brussels, 24 September 1998) * Liberia. Affrontements. - La guerre des factions, officiellement terminee en juillet 1997 avec l'election de Charles Taylor a la presidence de la republique, a connu les 18 et 19 septembre un nouvel episode. Des tirs a l'arme legere et a l'arme lourde se sont fait entendre vendredi soir, dans le centre de la capitale Monrovia, alentour d'un fief de l'ethnie kranh, opposee au president Taylor. Les tirs se sont intensifies samedi matin. Dans la journee, les forces gouvernementales se sont emparees de la residence de l'ancien seigneur de guerre, Roosevelt Johnson, apres de violents combats. Dimanche, le gouvernement a accuse Johnson de fomenter un complot contre Taylor. Roosevelt Johnson s'est refugie, au moins temporairement, dans l'ambassade americaine. Mais alors qu'il y penetrait, les forces gouvernementales l'ont attaque, tuant deux de ses allies et blessant deux employes de l'ambassade. Ces derniers mois, des affrontements ont eu lieu a plusieurs reprises entre la securite privee de Taylor et les hommes de Johnson, qui accusent le president de vouloir enlever et faire assassiner leur chef. Taylor reclame que l'ambassade rende le "general" Johnson et ses partisans aux autorites du pays pour qu'ils repondent aux accusations de "trahison". Les tractations entre les autorites et l'ambassade se poursuivaient ce mercredi 23, le Departement d'Etat americain ayant refuse de livrer Johnson. (Ndr - Dossier interessant sur Internet a ce URL: http://www.reliefweb.int/mapc/afr_wst/cnt/lbr/monfight.html). (ANB-BIA, de sources diverses, 23 septembre 1998) * Liberia. Monrovia tense - 20 September: ECOMOG peacekeepers are deployed throughout Monrovia to help keep order, following clashes when government forces sought, on the night of 18 September, to arrest supporters of the ethnic Krahn leader, Roosevelt Johnson, a wartime faction leader and former main rival of President Charles Taylor. 21 September: Johnson is reported to have taken refuge in the US embassy. President Taylor asks the embassy to hand over any fugitives it might be harbouring. The Information Minister says that Johnson has been training a force to subvert the government and should be arrested and that he is now among 22 people charged with treason. Civilians who fled weekend fighting start returning to their homes. 23 September: The US embassy is locked in a stand-off with President Taylor. Officials in Washington say that Taylor's government has given assurances that its forces will not storm the embassy and adds that the US has sought the help of the UN and West African leaders to resolve the problem. (ANB-BIA, Brussels, 23 September 1998) * Libye. Visite du president du Congo (RDC) - Le president du Congo (RDC), Laurent-Desire Kabila, est arrive, vendredi 18 septembre, a Tripoli, a bord d'un avion congolais, en violation de l'embargo impose a la Libye depuis 1992 par l'ONU, suite a l'attentat de Lockerbie, en 1988. "Ma visite a Tripoli intervient dans le cadre du soutien apporte par tous les Africains a la Libye", a declare Kabila, faisant allusion a la decision prise par l'OUA lors de son sommet d'Ouagadougou, en juin dernier, de ne plus respecter l'embargo a partir du le 1er septembre. M. Kabila est le septieme chef d'Etat africain a appliquer cette decision. Par ailleurs, dimanche 20 septembre, Tripoli a exprime des reserves sur le choix d'une base aerienne au Pays-Bas comme lieu du proces de deux ressortissants libyens soupconnes de l'attentat de Lockerbie. Les Libyens veulent d'abord inspecter le site, avant d'accepter que le proces s'y deroule. (D'apres AFP, France, 18-20 septembre 1998) * Mauritius. Paradise threatened - A passionate row about prices and taxes is tearing at Mauritius, an Indian Ocean island that is slightly less that paradisiacal at the moment. This month, its antiquated sales tax was, at long last, replaced by a 10% VAT levy. Fiscal sense, but it has reopened a box of problems which neither the prime minister, Navin Ramgoolam, nor the ruling Labour Party, have been able to solve. Afraid of a return to double-digit inflation, stoked by greedy retailers itching to slap VAT on just about everything and push up prices even higher than the tax, the government has come up with plans to re-introduce price controls. But its consumer protection bill is an unlikely to insulate the average islander from inflation, as it is to foster honourable competitive practices. Nor is the mandatory prison sentence for offenders, calculated to make the government loved. (The Economist, U.K., 19 September 1998) * Nigeria. Discussions avec la Banque mondiale - Le 16 septembre, le chef de l'Etat nigerian, le general Abubakar, a demande a la Banque mondiale de travailler avec son pays a son nouveau programme economique. S'exprimant a l'issue d'entretiens avec J.L. Sarbib, le vice-president de la BM pour l'Afrique, M. Abubakar a reitere sa promesse de liberaliser l'economie et de privatiser les principales industries de l'Etat. Le ministre nigerian des Finances, Ismaila Usman, a appele la Banque mondiale a liberer une ligne de credit gelee en 1995 et a accepter la demande nigeriane d'un allegement de sa dette. Cette demande du Nigeria sera discutee a la reunion annuelle de la BM et du FMI en octobre prochain. (IRIN, Abidjan, 16 septembre 1998) * Nigeria. Exploitation de mineurs - Le travail force, le trafic des "enfants-esclaves" et l'exploitation des mineurs dans la prostitution prennent de l'ampleur au Nigeria, selon les defenseurs du droit de l'enfant, qui y voient les indices d'une pauvrete croissante. Nombre d'enfants qui, il y a quelques annees encore, auraient ete envoyes a l'ecole, travaillent aujourd'hui comme "enfants-esclaves", souvent avec la complicite de leurs parents qui tentent de joindre les deux bouts. Pour un haut fonctionnaire nigerian au service de l'immigration, cite par le quotidien "The Guardian", "ce trafic barbare de jeunes entre 7 et 16 ans, reduits a l'esclavage, au lieu de decroitre, prend des proportions alarmantes, tant au Nigeria que dans de nombreux autres pays d'Afrique de l'Ouest" (cfr ANB-BIA, 1 sept 98, p. II). Une organisation de defense des droits de l'homme, Constitutional Rights Project (CRP), a recemment demande aux autorites "de renforcer la securite aux frontieres et de relancer l'economie du pays". Deja en 1995, le Nigeria avait interdit le voyage des enfants en Arabie Saoudite, pour tenter de mettre fin a l'exportation de cette main- d'țuvre illegale. (D'apres AFP, France, 17 septembre 1998) * Nigeria. Putting its house in order - 17 September: The most senior World Bank official to visit Nigeria since the political crisis erupted here in 1993, end four days of meetings with the military rulers who have promised reform. The visit by World Bank Vice-President for Africa, Jean-Louis Sarbib, marks a renewal of relations at a time when Gen. Abubakar is seeking relief on more than $30 billion in foreign debt. 22 September: Gen. Abubakar says that Nigeria will soon start privatizing oil refineries, electric power and state telecoms, and is making progress in curbing petroleum sector graft. Efforts to recover public funds improperly obtained from unspecified state contracts and stashed away overseas, have drawn early signs of possible cooperation from foreign countries. (ANB-BIA, Brussels, 23 September 1998) * Nigeria. Ban may end next year - On 23 September, the Commonwealth Secretary-General, Chief Emeka Anyaoku, said the Commonwealth will consider readmitting Nigeria after Nigeria holds elections next year. He said that it would be difficult to exclude Nigeria if elections produced a "credible, democratic government". The Secretary-General had met with Nigeria's leader Gen. Abubakar in London. The elections, scheduled for next May, are designed to allow the military regime to hand over power to a civilian administration. (ANB-BIA, Brussels, 24 September 1998) * Nigeria. Abubakar a la Maison Blanche - Mercredi 23 septembre, le president Bill Clinton recevait a la Maison Blanche l'homme fort du Nigeria, le gen. Abdulsalam Abubakar. Par ce geste, M. Clinton manifestait sa volonte d'ouvrir une nouvelle page avec le Nigeria. Bien que M. Clinton ait manifeste "sa grande reconnaissance" pour les efforts deployes par le general pour retablir la democratie dans son pays, la levee des sanctions americaines frappant le Nigeria est jugee "prematuree", a declare un responsable de la Maison Blanche. Les Etats-Unis avaient impose plusieurs santions au Nigeria en raison des nombreuses violations des droits de l'homme sous le regime Abacha et les contacts entre les deux pays avaient ete geles en 1993. (ANB-BIA, de sources diverses, 24 septembre 1998) * Rwanda. Camps de deplaces - Le nombre de personnes deplacees dans le nord-ouest du Rwanda est en hausse. A la fin du mois d'aout, un rapport d'OCHA (le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU) estimait a 150.000 le nombre de personnes deplacees dans la prefecture de Gisenyi et a 95.000 celui dans la prefecture de Ruhengeri. Aujourd'hui, les chiffres officiels dans la seule prefecture de Ruhengeri s'elevent a 185.000. Selon la directrice de CONCERN pour le Rwanda, Mme O'Mahony, la situation de ces personnes est "un desastre qui attend pour se produire". La plupart de ces sites n'ont ni services sociaux, ni abris, ni eau potable. A l'approche de la saison des pluies, les besoins deviennent de plus en plus urgents. Ces deplacements font suite a "une campagne politique de cțurs et d'esprits" pour essayer de faire sortir les civils des forets et des regions controlees par les rebelles. Cependant, la recente augmentation est le resultat de l'insecurite croissante. "Les Hutu et les Tutsi se sentent menaces la-bas de la meme facon", a declare Mme O'Mahony. (IRIN, Nairobi, 17 septembre 1998) * Rwanda. Visite "ad limina" des eveques - Les eveques du Rwanda ont effectue la visite canonique "ad limina" (tous les 5 ans) au Saint-Pere Jean-Paul II, du 14 au 19 septembre. La derniere remontait a 1992, avant les horreurs du genocide de 1994, mais avant aussi les massacres des refugies hutu, en 1996-97, a l'est de l'ex- Zaire. L'episcopat rwandais a subi de profonds changements: plus de la moitie des eveques ont ete consacres ces trois dernieres annees. A l'occasion de cette visite, l'agence missionnaire vaticane Fides a prepare un tres bon dossier ou elle fait le point sur l'Eglise de ce pays, ses problemes et ses defis. La priorite de l'Eglise au Rwanda est la reconciliation. Mais, souligne l'agence, "sa tache est freinee par la propagande de plusieurs secteurs du pouvoir en place qui lui attribuent une responsabilite dans le genocide de 1994". A la suite de quoi, ajoute l'agence "toute tentative de reconciliation est refusee comme choix partisan". L'Eglise du Rwanda se prepare a celebrer son premier siecle d'evangelisation. Dans son discours aux eveques, Jean-Paul II a observe que la preparation au jubile doit etre une occasion pour jeter un regard de verite sur le passe: "N'ayez pas peur d'affronter la realite historique telle qu'elle est", a-t-il affirme, car "les souffrances que l'on peut ressentir ne sauraient cacher les lumieres (...). Mettez en lumiere le temoignage des martyrs de l'Amour qui ont revele le visage le plus authentique de l'Eglise." (ANB-BIA, de sources diverses, 20 septembre 1998) * Rwanda. Les tueries continuent, selon African Rights - Dans un rapport de 260 pages sur la situation au Rwanda, publie le 22 septembre, African Rights, l'organisation des droits de l'homme basee a Londres, affirme que depuis plus d'un an "des membres de toutes les communautes sont tues par les insurges" et que les tueries continuent avec une "penible regularite", principalement dans le nord-ouest du Rwanda, theatre d'une insurrection permanente qui a "considerablement contribue" aux troubles regnant en RDC. African Rights souligne les "implications regionales" de cette insurrection hutu, a laquelle repondent des operations de l'armee rwandaise; elle a "deja cause la mort de milliers de personnes" et est en passe de detruire la societe et l'economie des regions de Gisenyi et Ruhengeri. Les troubles en RDC, "ont ete provoques en partie" par l'entrelacement des evenements politiques et militaires du Nord-Kivu (dans l'est de la RDC) et du nord-ouest du Rwanda, ecrit l'organisation. Le rapport maintient que la region du Masisi, au nord de Goma, est habitee par des Hutu d'origine rwandaise et qu'elle reste la plus grande base de rebelles rwandais. Le texte n'epargne toutefois pas l'armee rwandaise, mentionnant l'existence de "preuves" qu'elle a provoque la mort de civils. (ANB-BIA, de sources diverses, 22 septembre 1998) * Sierra Leone. Les Kamajors prepareraient une offensive - Des milliers de combattants kamajors, membres d'une milice de chasseurs traditionnels, se rassembleraient dans l'est de la Sierra Leone pour se joindre a une offensive de la force ouest-africaine d'interposition, l'ECOMOG, visant a deloger les combattants rebelles de leur bastion de la ville orientale de Kailahun, ont rapporte ce week-end les agences de presse. L'un des commandants kamajors, cite par l'agence Reuters, a declare qu'environ 10.000 Kamajors se dirigeaient vers Kenema, a 150 km a l'est de Freetown, pour mener une attaque contre Kailahun, a la frontiere avec la Guinee et le Liberia. Il a ajoute: "Ensuite, nous attaquerons leurs dernieres bases dans certaines parties du district de Kono et dans le nord du pays, pour mettre fin a la guerre une fois pour toutes". A souligner le fait que les derniers elements du Conseil revolutionnaire des forces armees (AFRC), la junte militaire renversee, et les combattants rebelles du Front revolutionnaire uni (RUF) continuent de repandre la devastation dans le nord et l'est de la Sierra Leone depuis qu'ils ont ete chasses du pouvoir, en fevrier dernier, par l'ECOMOG. (Ndlr - Selon l'agence AFP, une cinquantaine de personnes ont ete tuees dans la region la semaine derniere) (Irin, Abidjan, le 21 septembre 1998) * Sierra Leone. Traditional hunters militia massing for offensive - 21 September: Thousands of fighters from a traditional hunters militia, are massing in eastern Sierra Leone, to join an offensive to dislodge rebels from their last major stronghold in Kailahun. They are converging on Kenema for a push against Kailahun. One commander says at least 10,000 Kamajohs will join an attack on Kailahun sometime before the end of next week. 23 September: More than 50 people have been killed in fighting in the east and north of the country during the past week. (ANB-BIA, Brussels, 23 September 1998) * Somalie. Deterioration des conditions de vie - Des responsables des camps de refugies de Mogadiscio ont denonce dimanche 20 septembre la deterioration des conditions de vie des refugies, depuis le depart des dernieres associations d'aide humanitaire. Toutes les organisations d'aide humanitaire ont quitte la Somalie en 1991, sauf le Comite international de la Croix-Rouge (CICR), qui a leve le camp en avril dernier, suite au kidnapping d'une dizaine de ses travailleurs. On fait notamment etat de penurie de vivres chronique et d'apparition de foyers de maladies. Dans plusieurs camps, les refugies n'ont plus qu'un seul repas par jour, et ils ne peuvent pas aller mendier chez les habitants de la region car ces derniers n'ont pas assez de nourriture pour eux-memes. Dans les camps ont trouve refuge des personnes deplacees en Somalie et des Ethiopiens qui ont gagne Mogadiscio a la suite de la guerre de l'Ogaden, en 1997. (ANB-BIA, d'apres AFP, France, 20 septembre 1998) * South Africa. Anti-gang unit - On 18 September, South Africa unveiled an anti-crime team similar to the prohibition-era "untouchables" in Chicago, to tackle an explosion if gang-related violence in the Western Cape. Justice Minister Dullah Omar said the unit would consist of at least 30 highly skilled police investigators, attorneys, revenue service personnel, national intelligence agency members and chartered accountants. It will be headed by Deputy-Attorney General Percy Sonn. All personnel in the unit have been freed of all their other responsibilities to work exclusively on this project. (InfoBeat, USA, 18 September 1998) * South Africa. U-turn in Mandela's foreign policy - South Africa's military intervention in Lesotho marks a complete U-turn by President Mandela in his approach to political disputes in the region. Earlier, he had rejected military support for the beleaguered Congolese government of Laurent Kabila by Angola, Zimbabwe and Namibia, insisting on a political settlement between rival factions, leading to an election. But he and his government have now come out in support of SADC's line, that military force can be used to help legitimate governments. "There was a coup in Lesotho and in terms of SADC policy, SADC decided to assist the government to normalise the situation so that political processes can take their course," Aziz Pahad, deputy foreign minister, told South African radio. But residents of Maseru, including both Lesotho citizens and foreigners, were baffled by the South African invasion on 22 September. The intervention was particularly surprising since South African ministers had been seeking to arrange talks between the Lesotho government and opposition until late on 21 September. (Financial Times, U.K., 23 September 1998) * Sudan. Priests held in Khartoum - Abel Alier, defence lawyer of the two Catholic priests held in prison in Khartoum for the past month-and-a-half, met with the Public Prosecutor of Sudan, to discuss the trial. According to MISNA sources, Father Hilary Boma, 56, and Father Lino Sebit, 30, are accused of being the leaders of the series of bomb attacks that took place in the capital at the end of June 1998. The accusations are absolutely unfounded, although, after security agents tortured the priests, they supposedly obtained an "admission of guilt". (MISNA, Italy, 22 September 1998) * Sudan. New Ceasefire talks - Albert Navarro, Director of the EU Humanitarian Office, says that representatives of the Khartoum government and the Sudan people's Liberation Army (SPLA) will meet in Nairobi on 5 October, to discuss extending the truce which formally expires on 15 October. (ANB-BIA, Brussels, 24 September 1998) * Tanzania. Cabinet reshuffle leaves many guessing - The cabinet reshuffle effected last week by President Mkapa, has caused ripples in political circles, with some seeing it as setting the stage for the year 2000 elections. While his critics questioned its timing and composition, campaign strategists said it was the time for the President to start assembling his team and working on his bid for a second five-year term. A State House spokesman said the new cabinet was meant to ensure fair representation of the country's 20 mainland regions and Zanzibar. (The East African, Kenya, 14-20 September 1998) * Uganda. Supervising the banks - Western donors, worried that the financial sector reforms launched in 1992 have had little impact in the banking industry, are now calling for vigorous bank supervision by the central bank, the Bank of Uganda. The reforms were, among other things, intended: to make commercial banks more integrated into the Ugandan economy; to facilitate the availability of loans to the private sector; to allow for the development of the Treasury Bill market. But according to the outgoing representative of the IMF in Uganda, Ulrike Wilson, commercial banks are restrictive in making loans available. According to the Ugandan government records, there was a 30% drop in the amount of money loaned over the past year, and while commercial banks have been building their net asset position with the Bank of Uganda and the external sector, their ability to make loans available to the private sector, is diminishing. Another point of concern has been the high interest rates and the volume of bank lending. The Bank of Uganda is also working out tough new guidelines for merchant banks wishing to operate in the country. (Peter Bahemuka, Uganda, 14 September 1998 * Uganda. Warning about intervention in Congo crisis - President Yoweri Museveni has said Uganda will not withdraw its troops from the eastern Congo, until an arrangement has been worked out to guarantee Uganda's security. He also said he will not talk to or restore diplomatic relations with the Khartoum regime of General al- Bashir, bent on sponsoring terrorist acts in Uganda. Addressing Parliament, President Museveni explained why he fell out with President Kabila. He strongly defended Uganda's involvement, first in the Rwanda crisis, and now in the Congo crisis. He admitted (for the first time), that Uganda had provided material support to Paul Kagame's RPA against Habyarima's regime, and later to Kabila's Alliance of Democratic Forces for the Liberation of Congo, to topple Mobutu. (The New Vision, Uganda, 17 September 1998) * Ouganda. L'Ouganda aux prises avec ses musulmans - Vendredi passe, des dirigeants musulmans ont ete recus par le president Museveni pour discuter au sujet de l'arrestation de "Freres musulmans" accuses de collaboration avec les groupes rebelles. Un communique de presse de la presidence ougandaise a confirme cette rencontre. Il precise que les responsables de l'islam ont sollicite le president afin qu'il mene lui-meme une enquete sur l'affaire. Le president aurait promis de s'y mettre. Museveni a precise que son gouvernement n'est pas oppose a l'islam, mais bien aux terroristes de l'ADF. (Infoaza, Burundi, 21 septembre 1998) * Uganda. AIDS drug trials - As the provision by the World Health organisation of subsidised anti-AIDS medication gets under way in Uganda, health officials are hard pressed to look for ways of preventing the possible smuggling of the drugs across the country's borders. There has been apprehension that since only a limited quantity of drugs is coming in, a parallel black market could develop in neighbouring countries that have an AIDS problem, pricing the drugs out of reach of the very people they were meant to benefit. While acknowledging that such a problem could arise, the national co-ordinator of the WHO HIV Drug Access Initiative, Dr. Dorothy Ochola, said in a recent interview, that the management of the trials had been left to Ugandans. (The East African, Kenya, 14-20 September 1998) * Ouganda. L'engagement en RDC critique - Le president du Parti democrate, Paul Kawanga Ssemogerere, a declare vendredi 18 septembre que le refus du president Museveni de degager les troupes ougandaises de la Repubilque democratique du Congo (RDC) peut entrainer une guerre entre les allies de Laurent Kabila et l'Ouganda. Au cours d'une conference de presse dans les bureaux du parti a Kampala, Ssemogerere a declare que l'argument du president Museveni d'intervenir en RDC dans le but d'empecher un genocide, n'est pas soutenable et n'est pas consequent. Le parti de Ssemogerere a appele l'Ouganda a retirer ses troupes de la RDC, et a trouver des moyens pacifiques pour mettre fin a la rebellion armee au Sud-Est et au Nord. (Infoaza, Burundi, 21 septembre 1998) * Zambia. Dr Kaunda admits to human rights abuses - Former President Dr Kenneth Kaunda has admitted that his administration committed human rights abuses during its 30-year rule. Dr Kaunda said it was difficult to safeguard human rights in Zambia during the era of the liberation struggle, due to the volatile security situation that had engulfed Southern Africa then. However, he said he had no apologies to make about the much despised detentions without trial. He said it was the most effective way of arresting security agents from the then racist South Africa and Rhodesia. The former president made these public admissions during a Law Association of Zambia seminar in Ndola. Dr Kaunda said the situation has now changed to promote human rights. (Fred Chela, Zambia, 18 September 1998) * Zimbabwe. 50e anniversaire du COE - Une reunion du conseil executif du Conseil oecumenique des Eglises (COE) a symboliquement ouvert dimanche 20 septembre, a Amsterdam, Pays-Bas, les celebrations de son 50e anniversaire. Elles se conclueront en decembre prochain a Harare, Zimbabwe, avec le 8e congres du Conseil. Le COE, ne justement a Amsterdam en 1948, rassemble la plupart des Eglises chretiennes, mais pas l'Eglise catholique romaine. A la ceremonie religieuse oecumenique qui cloturait cette reunion, ont aussi participe l'archeveque catholique d'Amsterdam et la reine Beatrix des Pays-Bas. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 septembre 1998)