ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles - Belg TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: anb- bia@village.uunet.be _____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 19-10-1998 PART #1/ * Afrique. Un rapport de la Cnuced - Selon une estimation provisoire de la Cnuced, la Conference des Nations unies sur le commerce et le developpement, les 48 pays les plus pauvres du monde ont connu l'annee derniere une croissance economique d'une moyenne de 4,8% (contre 3,2% pour l'economie mondiale). Ce bon resultat risque cependant de s'attenuer dans l'avenir. En 1997 le phenomene "El Ni¤o" a provoque des tres mauvaises recoltes. L'Afrique, ou se situent 33 des 48 pays les plus pauvres, a connu les plus mauvaises conditions atmospheriques du siecle. Ce continent souffre aussi des baisses importantes des prix des matieres premieres, et les conflits armes dans certains pays risquent de mettre un terme a l'amelioration de leurs prestations economiques. (D'apres De Standaard, Belgique, 16 octobre 1998) * Algerie. Enquete sur 1.735 disparus - Les autorites algeriennes ont annonce, le 8 octobre, qu'une enquete etait en cours sur le sort de 1.735 personnes portees disparues par leurs familles. Selon le ministere de l'Interieur, 212 personnes considerees comme disparues par leurs familles sont classees par les autorites parmi les membres des groupes islamistes. Les familles affirment que la plupart des disparus ont ete, depuis 1992, enleves a leur domicile ou dans la rue par des membres supposes des services de securite. L'association des familles des disparus organise depuis un an des rassemblements hebdomadaires devant le siege de l'Office national des droits de l'homme. (D'apres AFP, France, 9 octobre 1998) * Algerie. Assassins de Matoub identifies - Selon le quotidien "El Watan" du 8 octobre, les assassins presumes du chanteur berbere Lounes Matoub, tue en juin, ont ete identifies par les services de securite. Ils appartiendraient au GIA. Le journal, qui cite leurs noms, indique que ces hommes font partie de l'organisation de Hassen Hattab, un ancien responsable du GIA qui vient de creer le "Groupe salafiste pour la predication et le combat". Hattab avait revendique l'assassinat du chanteur. (Le Monde, France, 10 octobre 1998) * Algerie. Appel musulman a la treve - Une trentaine de penseurs et de chefs musulmans du monde arabe ont lance, le 11 octobre, un appel aux groupes armes algeriens pour qu'ils se rallient a la treve observee depuis le 1er octobre 1997 par l'Armee islamique du salut (AIS, bras arme du FIS). "Nous appelons toutes les forces patriotiques et islamiques au sein du pouvoir et de l'opposition ainsi que toutes les forces eprises de paix et de justice a n'epargner aucun effort de soutien a la treve et a la demarche de reconciliation en Algerie", dit le texte, qui a ete signe notamment par cheick Ahmed Yassine, fondateur du Hamas palestinien, cheick Rachid Ghannouchi, chef du parti tunisien Ennahda, et cheick Abdessalam Yassine, principal chef spirituel islamiste au Maroc. (D'apres Le Soir, Belgique, 12 octobre 1998) * Algeria. Islamist leaders urging for a ceasefire - A group of Islamist leaders and scholars urged Algeria's armed groups to join a unilateral truce observed by the Islamic Salvation Army and hold talks to end the country's six-year civil strife. The 30 Islamist leaders and intellectuals from Morocco, Egypt, Malaysia, Qatar, Makistan, Sudan, Kuwait and other Muslim countries, also called on the Algerian government to support dialogue. The Islamic Salvation Front is outlawed in Algeria and its warmed-wing, the Islamic Salvation Army, has been observing a unilateral ceasefire since October 1997, in the hope of opening dialogue with the government to end the violence. (InfoBeat, USA, 12 October 1998) * Algeria. Newspapers critical of Zeroual aides, threatened - On 15 October, four Algerian newspapers were threatened with suspension in an apparent bid to put an end to a fierce media campaign against associated of President Zeroual. Allegations in privately-owned newspapers took a nasty turn this week, raising alarm in Algeria and smacking of political score settling within the regime. The state services company told four dailies they has 48 hours to settle outstanding debts to the government-owned press if they wished to continue printing their newspapers. (Financial Times, U.K., 16 October 1998) * Angola. M. Annan pour une reprise du dialogue - Le secretaire general des Nations unies, Kofi Annan, a demande au gouvernement angolais de reprendre le dialogue avec l'Unita, l'ex-mouvement rebelle de Jonas Savimbi, pour eviter une nouvelle guerre civile. Le secretaire general s'est declare "gravement preoccupe par l'apparent deraillement du processus de paix" et a reaffirme que l'Unita portait "la principale responsabilite de la crise actuelle". - D'autre part, de violents combats entre l'armee et les troupes de l'Unita ont ete signales le 13 octobre autour de la ville de Bungo, dans le nord du pays. Une premiere tentative de penetration des unites de l'Unita aurait ete repoussee le 11. Des sources de l'armee reguliere angolaise ont annonce que 93 soldat de l'Unita de Jonas Savimbi avaient ete tues lors de ces affrontements. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 octobre 1998) * Burundi. Insecurite grandissante - Selon le dernier rapport d'urgence du PAM, les rebelles ont attaque plusieurs communes dans la province de Kayanza au cours de la semaine passee. La route nationale no 1 a ete temporairement fermee. Une insecurite grandissante a ete signalee aussi en province de Rutana depuis le 4 octobre. Des rebelles ont encore ete signales a Muramvya et Gitega, ou ils ont brule des maisons et provoque des mouvements de population. Ils semblent vouloir gagner la Tanzanie pour se ravitailler en munition. (ANB-BIA, de sources diverses, 8 octobre 1998) * Burundi. 3e session des negociations de paix - La 3e session des negociations interburundaises, qui devait commencer le 12 octobre a Arusha en Tanzanie, a ete reportee de vingt-quatre heures pour permettre des consultations prealables. Elle devrait durer entre 2 et 3 semaines. Cette 3e session fait suite a celles qui se sont deroulees en juin et juillet derniers, auxquelles 17 formations politiques ont participe. Les travaux se derouleront en sessions plenieres et dans des commissions presidees par des personnalites internationales de consensus. Ainsi, le debat sur la democratie et la bonne gouvernance devrait etre preside par le juge sud-africain Richard Goldstone (remplace par le professeur Haysom), la commission sur la paix et la securite par une personnalite du Nigeria, la commission sur la nature du conflit burundais par le Mozambicain Armando Emilio Guebeza. la commission sur le reconstruction par l'Autrichien Georg Lenkin. Toutefois, les responsables de plusieurs organisations militaires qui s'opposent au gouvernement continuent a etre exclus des negociations, notamment le Front de liberation nationale (aile armee du parti Palipehutu) et les Forces de defense de la democratie. Ces deux mouvements ont refuse le cessez-le-feu fixe au 20 juillet dernier, qui par consequent a ete un echec. On a appris par ailleurs que Charles Mukasi, representant de l'aile radicale de l'Uprona, dans une lettre au mediateur M. Nyerere, a rejete le processus de paix d'Arusha. D'autre part, le mediateur Julius Nyerere a evoque, le 13 octobre, l'eventualite d'une levee de l'embargo des sanctions contre le Burundi. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 octobre 1998) * Burundi. Relaunching peace talks - 13 October: Burundi's warring factions are ready to start to tackle some of the hard issues that divide them when they begin a third round of peace talks today. Genocide in Africa's Great Lakes region -- one of the most explosive subjects for delegates -- is on the agenda for the talks, according to the Burundian government. Some members of Burundi's ethnic Tutsi minority, accuse sections of the pro-Hutu Frodebu party, of launching a series of genocidal massacres after the country's first Hutu president was assassinated by Tutsi troops in October 1993. The murder triggered a series of massacres and a civil war in which an estimated 150,000 people have died. The talks began late in the afternoon and officials ordered journalists to leave before any delegates spoke. 14 October: A second day of peace talks begins, with signs that the sides are still far apart. Julius Nyerere says regional sanctions gainst Burundi could be lifted "in a week" if Burundians demonstrated their "seriousness" at Arusha. 15 October: Delegates at the peace talks debate a proposal by the rebel group FROLINA to grant a general amnesty in Burundi. (ANB- BIA, Brussels, 16 October 1998) * Cameroun. Pius Njawe gracie - Le journaliste camerounais Pius Njawe, condamne le 14 avril a un an de prison ferme par la cour d'appel de Douala pour "propagation de fausses nouvelles", a beneficie d'une remise de peine aux termes d'un decret presidentiel publie le 9 octobre a Yaounde. Il est sorti de la prison de Douala le 12 octobre. M. Njawe, directeur de publication du tri- hebdomadaire 'Le Messager', avait fait etat dans son journal d'un "malaise cardiaque" du president camerounais Paul Biya. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 octobre 1998) * Congo (RDC). Au Sud-Kivu - Des sources humanitaires signalaient, le 7 octobre, une grave epidemie de cholera au Sud- Kivu. La region la plus touchee est celle de Shabunda, ou 80 nouveaux cas et 30 deces dus a la maladie sont enregistres chaque jour. Apres le bombardement de Shabunda, une grande partie de la population s'est enfuie dans la foret. - D'autre part, l'organisation banyamulenge "Forces republicaines et federalistes", qui s'est distanciee du mouvement rebelle, soutenant que la guerre actuelle n'apporterait pas de paix durable, plaide en faveur des Banyamulenge qui fuient les regions de Moba et Vyura, au Nord- Katanga: quelque 12.000 personnes seraient bloquees a Kalemie, pres de 1.350 sont deja arrivees aUvira. (D'apres IRIN, Nairobi, 8 octobre 1998) * Congo (RDC). Avion abattu - Le 10 octobre, un Boeing 727 de la compagnie Congo Airlines a ete abattu au-dessus de Kindu, dans l'est du Congo, une ville que se disputent les Forces armees congolaises, qui en ont fait leur quartier general de campagne, et les rebelles. L'epave a ete retrouvee le lendemain a quelque 40 km a l'ouest de la ville. Il n'y aurait aucun survivant. Selon les rebelles, l'avion transportait des militaires et du materiel de guerre; selon Kinshasa il y avait une vingtaine de femmes et d'enfants a bord parmi une quarantaine de passagers. Les rebelles ont reconnu la responsabilite de l'acte de guerre -- un fait tres rare puisque les avions de ligne civils sont theoriquement proteges par les conventions internationales. Les forces rebelles ont averti qu'elles abattraient tout autre avion atterrissant pres de Kindu. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 octobre 1998) * Congo (RDC). Hunting for plane wreckage - President Kabila's government tried to pinpoint the wreckage of a Congolese airliner shot down by rebels amid growing fears that the rebels might try to get to the scene first. With the two sides offering conflicting versions of what happened and whether the 40 or so people on the downed Congolese Airlines Boeing 727 were soldiers or civilians, officials declined to say precisely where the search was taking place. The rebels say the plane was taking soldiers to Kindu on 10 October and that they had taken steps to ensure that no civilians were on board before they fired at it. The government says the plane was shit as it took off from Kindu with civilians, including women and children on board. (InfoBeat, USA, 12 October 1998) * Congo (RDC). Situation economique a Kinshasa - L'augmentation des prix de la nourriture et de l'essence, ainsi que la baisse de la valeur de l'argent, ont declenche le 7 octobre une manifestation dans les rues de la capitale et la fermeture de certains magasins dans le centre de la ville. Selon l'Agence congolaise de presse, le franc congolais au marche noir est passe de 2,4 pour un dollar la semaine derniere a 3,2 le 7 octobre (le taux de change officiel est de 1,8). - La situation economique de Kinshasa se deteriore rapidement, ont fait savoir des sources humanitaires le 14 octobre. Il y a de plus en plus de chomage et une baisse dramatique du pouvoir d'achat; les importations sont restreintes (entre 3 et 4.000 rebelles se trouvent toujours au Bas-Congo et sont une menace pour la securite) et le prix des produits de base a plus que double depuis le debut de la guerre. Pres de 75% des classes des ecoles primaires sont vides, les parents ne pouvant plus payer les frais de scolarite. Selon un haut representant du gouvernement, la situation economique serait "catastrophique" d'ici deux mois. Le gouvernement a demande au PAM d'assurer une aide alimentaire a 500.000 habitants de la capitale. Cette agence vient deja en aide a 120.000 personnes, surtout dans les bidonvilles a la peripherie de Kinshasa. (D'apres IRIN, Nairobi, 9-15 octobre 1998) * Congo (RDC). Significance of Kindu's fall - "The taking of Kindu alters the war situation significantly", says Wamba di Wamba, spokesman for the political leadership of the rebels. "The enemy has retreated. We're in control", says Major Siatilo Ngizo, who commanded the 11 October rebel assault on Kindu. "The fall of Kindu and its airport is a major victory which has put paid to Kabila's plans for an eastern counter-offensive. He cannot do anything now. Mbuji-Mbayi is next", says Arthur Mulunda, a rebel commander. President Kabila had intended Kindu to be the launching pad for a counter-offensive against the rebels' eastern strongholds. The rebel victory opens the way into Eastern Kasai. Kasai is the centre of Congo's diamond areas. Beyond it lies the southern mineral-rich province of Katanga, home of President Kabila. (ANB-BIA, Brussels, 14 October 1998) * Congo (RDC). Situation a Kisangani - Selon des sources locales fiables, la ville de Kisangani est "enclavee", cernee de toutes parts. Les seuls approvisionnements en nourriture et en medicaments venaient jusqu'ici de l'Ouganda. Mais ces approvisionnements ont ete suspendus, le gouvernement ougandais refusant le passage des vols humanitaires a la demande, parait-il, des rebelles; l'envoi d'un avion attendu le 12 octobre a ete annule. Des sources humanitaires locales font etat d'un danger imminent de famine generalisee, et la population est tres inquiete. D'autres sources ont releve, au nord-ouest de la RDC, un exode massif de refugies soudanais vers le Soudan, a cause des violents combats entre l'armee congolaise et des troupes du SPLA soudanais. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 octobre 1998) * Congo (RDC). Prise de Kindu - Le 12 octobre au soir, la rebellion en RDC a affirme avoir pris le controle de la ville de Kindu, quartier general de campagne des forces gouvernementales dans l'est du pays, a l'issue de huit jours de violents combats. "Toute la ville et l'aeroport sont entre nos mains", a dit le commandant Mulunda, qui a declare que ses troupes avaient fait de nombreux prisonniers. La ville semble etre tombee a la suite d'une manoeuvre d'encerclement. Un correspondant de l'AFP a pu attester, le 13 octobre, la prise de la ville. Le commandant Mulunda a affirme: "Nos prochains objectifs sont Mbuji-Mayi et l'ouverture d'un deuxieme axe sur Lubumbashi". Noeud ferroviere, la prise de Kindu ouvre aux rebelles la voie vers le sud, le Katanga, et vers l'ouest, Kinshasa. La defaite gouvernementale a Kindu interpelle sur le degre d'implication des troupes du Zimbabwe et de l'Angola dans leur soutien a Kabila. -Le 13 octobre, un officier de la rebellion a affirme que leurs forces avaient pris la ville de Samba au Katanga. Selon des sources bien informees, les villes de Kasongo et Lusangi seraient egalement tombees aux mains des rebelles. Le 15 octobre, des sources rebelles affirmaient que les villes de Kongolo et de Kabalo, au sud de Kindu, etaient aussi tombees. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 octobre 1998) * Congo (RDC). A la recherche d'une formule de paix - Selon l'agence Reuters, les parties en conflit en RDC ont prone, le 15 octobre, des discussions pour mettre fin a la guerre, tout en affirmant qu'elles se preparaient au pire. Le president Kabila, apres le grave revers de la prise de Kindu, a reclame par la voix de son porte-parole une conference internationale pour mettre fin au conflit. Le ministre de l'Information, M. Mumengi, n'a pas precise cependant si le president Kabila etait pret a revenir sur son refus de rencontrer les rebelles. Ceux-ci de leur cote se sont declares prets a des discussions, tout en se disant determines a poursuivre les combats si elles echouent. Dans un communique diffuse le 15 octobre et signe par le president ougandais Yoweri Museveni et le ministre de la Defense ruandais, Paul Kagame, il est affirme que "la solution a la crise congolaise passe par une reconnaissance des interets des pays limitrophes". Il convient de rappeler que, selon des sources independantes, on a releve la presence de soldats ougandais et ruandais aux cotes des rebelles. Le communique precise egalement que des troupes ougandaises et rwandaises se trouvent en RDC pour "des raisons legitimes de securite" et pour "empecher un genocide". Il semblerait, d'autre part, que le leader militaire des insurges, Jean Pierre Ondekane soit a Washington (Usa) pour demander de l'aide militaire a la Maison Blanche. D'apres l'agence MISNA (Italie), un diplomate americain aurait affirme a la meme agence que les Etats-Unis seraient prets a soutenir les rebelles aussi bien diplomatiquement que militairement. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 octobre 1998) * Egypt. Credit ratings reaffirmed - The resilience of the Egyptian economy was marked on 13 October, by reaffirmation of its short and long-term sovereign credit ratings by Fitch IBCA, the UK rating agency. In an upbeat assessment of Egypt's economic prospects, it attributed the resilience of the economic reform process in the face of falling oil prices and the Asian crisis, to the government's policy of strict adherence to its economic stabilisation programme as well as its $20 billion reserves and net external creditor status. (The Financial Times, U.K., 14 October 1998) * Ethiopie/Erythree. Echec americain - Le 9 octobre l'ancien conseiller americain pour la securite nationale, Anthony Lake, est rentre a Washington les mains vides, au terme d'une mission de trois jours en Ethiopie et en Erythree destinee a eviter une guerre tragique entre les deux pays. Il a quitte la capitale ethiopienne sans se rendre une seconde fois a Asmara, comme il avait ete annonce la veille. Durant sa mission il a ecoute les divers points de vue. Il doit a present rendre compte de ses entretiens au departement d'Etat. Aucun commentaire n'a ete fait sur leur contenu. Sur le terrain, l'Ethiopie ne cesse de renforcer sa mobilisation et son arsenal militaire dans la zone contestee. (D'apres Al-Ahram, Egypte, 14 octobre 1998) * Guinee Bissau. Nouveaux pourparlers? - La Communaute des pays de langue portugaise a recommande, le 6 octobre, la tenue de nouveaux pourparlers de paix entre mutins et gouvernement de Guinee Bissau, a rapporte l'agence de presse portugaise Lusa. La meme agence a signale que les rebelles avaient accepte un accord permettant aux negociateurs bloques a Banjul de rentrer au pays, trois semaines apres les derniers pourparlers a Abidjan. D'autre part, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu, OCHA, a indique que plus de 200.000 personnes deplacees etaient rentrees chez elles. - Durant le week-end du 10-11 octobre, des combats ont eclate pres du principal aeroport de Bissau, apres une presumee tentative des rebelles d'infiltrer les zones tenues par le gouvernement, mais le lendemain le calme etait revenu. (D'apres IRIN, Abidjan, 7-12 octobre 1998) * Kenya. Teachers begin second week of strikes - Kenya's efforts to negotiate a new facility with the IMF will fail if the government accedes to the wage demands of 260,000 striking teachers, international donors warned on 12 October. "If it caves in", Kenya's bid for a new enhanced structural adjustment facility would be "shattered", one high ranking donor said. "It would no longer offer the right macro-economic environment". Teachers began a second week of strikes on 12 October, complaining that the second phase of last year's agreement to raise salaries by 200% over five years had not been implemented. (Financial Times, U.K., 13 October 1998) * Kenya. Long-awaited Constitutional Bill - A Bill on the review of Kenya's Constitution was being drafted by the country's Attorney-General last week, to be presented to parliament within a month, following a split among groups charged with preparing it. A state counsel says: "This is a fairly urgent Bill and there is unanimity within the drafting committee that the effort that has gone into the process is more important than the National Convention Executive Council (NCEC)'s self-serving attitude." (The East African, 12-18 October 1998) * Lesotho. Effects of political violence - 7 October: According to the Media Institute of Southern Africa, the Minister of Communications has instructed state-employed journalists who "were seen at opposition demonstrations", to write letters of resignation or face summary dismissal. 12 October: The death toll from a weekend of political violence in Lesotho rises to three after two people died overnight in hospital in the southern African kingdom, state radio says. The radio says a third person is in critical condition -- a victim of 11 October's violent feud between government supporters and youths thought to be opposition members at a rally held by Prime Minister Pakalitha Mosisili. The radio gives no further details but a Reuters reporter says the situation is calm in the capital Maseru and business had resumed. 14 October: Southern African ministers say they have produced a deal for the formation of a Transitional Committee to work out ways for fresh elections in 18 months. The structure, to be known as the Transitional Executive Committee will be set up by 31 October. 15 October: The UN is preparing an emergency humanitarian aid package to help Lesotho. (ANB-BIA, Brussels, 16 October 1998) * Lesotho. Accord sur des elections - Sous l'egide de la Communaute de developpement d'Afrique australe (SADC), une deuxieme session de pourparlers s'est tenue le 14 octobre a Maseru, dans le but de trouver un mecanisme pour deblayer le terrain dans la perspective des elections proposees a la premiere session de pourparlers la semaine derniere. Dans un communique lu au debut de la reunion, le secretaire general des Nations unies a appele les partis politiques du Lesotho a sortir le royaume de l'impasse en creant un climat propice a la tenue d'elections libres et honnetes. M. Annan a affirme que "l'ONU est prete a fournir toute aide qui permettra au processus de paix de reussir". - A la fin de la journee, les participants sont arrives a un accord: des elections auront lieu dans 18 mois; un comite de transition sera forme avant le 31 octobre, ou le gouvernement, le Parlement et l'opposition seront representes, et qui preparera des elections paisibles et honnetes. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 octobre 1998) * Mali. Moussa Traore juge en assises - Le proces de l'ancien president malien Moussa Traore et de son epouse Mariam, ainsi que de plusieurs autres personnes dont deux ex-ministres, a ete entame le 12 octobre devant la cour d'assises de Bamako. La cour s'est declaree incompetente pour decider, a la requete de la defense, de la radiodiffusion en direct du proces. Moussa Traore, emprisonne depuis 1991, est accuse d'avoir detourne 20 millions de FF. Il risque la peine de mort. M. Traore et Sekou Ly, ex-ministre de l'Interieur, avaient deja ete condamnes a mort en 1992 a l'issue d'un premier proces pour "assassinat, coups et blessures" lors de la repression des emeutes de 1991 qui avaient provoque la chute du regime et fait plus de 200 morts; leur peine avait ete commuee en prison a perpetuite. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 octobre 1998) * Mali. Moussa Traore on trial for economic crimes - 12 October: Mali's ousted dictator, Moussa Traore, stands trial for a second time when he, his wife and associates face charges of enriching themselves from state coffers during his 23 years in power. Traore had previously been sentenced to death for "crimes of blood" after his 1991 overthrow. The West African nation's elected President Alpha Konare commuted that sentence to life in jail but Traore once again faces the death penalty, this time on charges of embezzling public funds and unlawful enrichment. 13 October: Traore is again in court with his wife and four associates. Evidence is presented that Mrs Traore used her influence as First Lady, to the presidential couple's financial advantage. (ANB-BIA, Brussels, 15 October 1998) * Maroc. Liberer les detenus politiques - Le 9 octobre, le roi Hassan II a donne six mois a son gouvernement pour liberer les derniers detenus politiques du pays et faire la lumiere sur toutes les personnes disparues depuis les annees 1960. "Nous voulons clore le dossier des droits de l'homme dans une periode n'excedant pas six mois", a-t-il declare dans un discours marquant l'ouverture de la session parlementaire. "Nous avons donne des directives royales a toutes les parties concernees d'agir de facon a en terminer avec cette question... car elle ne sert ni notre present ni notre avenir", a ajoute le souverain. (Le Soir, Belgique, 12 octobre 1998) * Maroc. Le dossier des disparus - Le 12 octobre, les autorites marocaines, par le biais du Conseil consultatif royal des droits de l'homme (CCDH a reconnu a Rabat la mort de 56 personnes portees disparues au Maroc entre 1960 et 1980 et considerees par les organisations de defense des droits de l'homme comme des prisonniers politiques. Le CCDH a aussi annonce la liberation de 28 detenus politiques, en majorite islamistes. L'identite des 56 victimes n'a pas ete rendue publique, ni celle des personnes liberees. Selon le CCDH, 112 dossiers de "disparus" ont ete examines: en dehors des 56 morts reconnus, 12 autres declares decedes seraient encore en vie, 7 probablement decedes, 18 disparus, 13 sont inconnus des services de l'Etat et l'identite de 6 personnes n'a pu etre etablie. - Les autorites ont commence a liberer des prisonniers politiques: le 13 octobre au soir, 17 d'entre eux, tous islamistes, ont ete liberes. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 octobre 1998) * Nigeria. Discussions au Commonwealth - Le 8 octobre, les ministres du Commonwealth ont entame a Londres, pour la premiere fois, une reunion de deux jours pour discuter de la meilleure facon d'aider le Nigeria a mener a bien sa transition democratique. Le ministre nigerian des Affaires etrangeres devait rencontrer les ministres du Commonwealth le 9 octobre pour expliquer les plans electoraux de son gouvernement. Le Nigeria a ete suspendu du Commonwealth en 1995. - Le 9 octobre, les ministres ont estime que le Nigeria devait participer aux activites du Commonwealth afin de faciliter son retour rapide au sein de l'organisation. Ils ont egalement recommande que les membres du Commonwealth commencent des a present a lever individuellement leurs sanctions contre le Nigeria. (D'apres IRIN, Abidjan, 8-12 octobre 1998) * Nigeria. Oil disruption - 11 October: Protesting youths continue to disrupt oil production in Nigerian, insisting the government must heed their political demands before they end their blockade of a third of the country's output. Armed ethnic Ijaw youths have occupied pumping stations, shutting down the flow of some 508,000 barrels per day of crude. Their demands are for greater access to power and amenities for their impoverished communities. Communities in the oil-rich Niger River Delta complain they do not see a fair share of the oil wealth pumped from beneath their land. 12 October: A hitherto unknown group, the Federated Niger delta Izon Communities, has told hundreds of foreign oil workers to leave the area by today because their safety can no longer be guaranteed. 13 October: One of the main ethnic Ijaw groups disrupting oil production in the Niger delta region declares a two-month ceasefire to let the military government meet its demands. "Because of the prompt intervention of our illustrious sons as government delegates, we, the Egbesu Boys, and the commander himself, cease fire as from now," says a statement from Alex Preye, commander of Egbesu Boys of Africa. Shell says it has regained control of three of its 15 flow stations seized by Ijaw youths. (ANB-BIA, Brussels, 14 October 1998) * Nigeria. Continuing concerns about Nigeria - In an open letter to European Union (EU) Foreign Ministers, Human Rights Watch joins other observers in welcoming the steps taken by Nigeria's new Head of State, Gen. Abubakar, to restore respect for international standards of human rights since he took office. Nevertheless, there remains serious concerns as to respect for human rights in Nigeria. Human Rights Watch believes that the international community, including the EU, should exercise caution before embracing Gen. Abubakar. For example, Human Rights Watch shares the concerns of Nigerian human rights groups and pro-democracy groups that in may respects, the new transition programme remains too closely controlled by the military. Also, a number of political prisoners still remain imprisoned. Likewise, it is essential that Gen. Abubakar repeal the many oppressive decrees allowing detention without trial. (Human Rights Watch, Brussels, 14 October 1998 * Nigeria. Retour de Wole Soyinka - L'ecrivain nigerian, Wole Soyinka, Prix Nobel de litterature en 1986, est arrive le 14 octobre au soir a Lagos, apres un exil de pres de quatre ans. Il y a recu un accueil chaleureux. M. Soyinka etait devenu l'opposant le plus implacable du regime militaire du general Abacha. Il avait rencontre recemment a New York le nouveau dirigeant, le general Abubakar, qui a demande a tous les exiles de rentrer au pays. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 octobre 1998) * Rwanda. 10.000 prisonniers liberes - Le 9 octobre, le gouvernement rwandais a annonce que, quatre ans apres le genocide, il allait liberer plus de 10.000 prisonniers presumes coupables de participation aux tueries, mais pour lesquels il n'existe pas encore de dossier ou des preuves evidentes. "On ne peut plus justifier que quelqu'un reste arrete aussi longtemps sans qu'un dossier judiciaire n'ait ete instruit", a dit le ministre de la Justice, Faustin Nteziryayo. Les prisonniers pourront rentrer chez eux, mais on les gardera a l'oeil et des preuves d'une eventuelle culpabilite peuvent toujours etre apportees, a-t-il ajoute. Plus de 120.000 Hutu se trouvent toujours en prison. Aucune date n'a ete annoncee pour cette liberation. Les autorites veulent organiser dans tout le pays des actions de sensibilisation pour assurer la securite des detenus liberes. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 octobre 1998) * Rwanda. Fear for French cover-up - Humanitarian and human rights groups expressed concern that a French parliamentary commission would suppress damaging findings about France's role in Rwanda prior to the 1994 genocide. "If the commission's report contains a full and complete account of the investigation, then there is no problem. But we believe the administration will not let this occur," said Rony Brauman, a spokesman for the various organizations. "We have general doubts due to the French tradition of carrying out this type of investigation which attempts to conceal the truth," Brauman said. The commission earlier this year held hearings on France's role in the events leading to the slaughter of an estimated 800,000 Tutsis and moderate Hutus. (InfoBeat, USA, 12 October 1998) * Rwanda. 378 rebelles tues - Selon la radio nationale, l'armee rwandaise a tue 378 rebelles au cours de plusieurs operations la semaine derniere dans les prefectures de Gisenyi et Ruhengeri, dans le nord-ouest du pays. Elle aurait fait 19 prisonniers, parmi lesquels un commandant rebelle, le lieutenant Juvenal Ndayambaje, alias Magara. (La Libre Belgique, 14 octobre 1998) * Senegal. Espoirs en Casamance - Le Mouvement des forces democratiques de Casamance (independantiste) a affirme sa volonte de "realiser une paix juste et definitive", decidant de mettre sur pied un "Comite de pilotage provisoire" de 34 membres. L'absence d'un interlocuteur accepte par toutes les ailes de MFDC a toujours constitue le principal obstacle a l'ouverture de negociations de paix avec le gouvernement qui a plusieurs fois affirme sa disponibilite a dialoguer sur tous les points a l'exception de l'independance de la Casamance. La situation dans cette province est devenue relativement calme depuis l'intervention senegalaise en Guinee Bissau. (D'apres Marches Tropicaux, France, 9 octobre 1998) * Sierra Leone. Loyalist forces secure key bridge - 11 October. Forces loyal to Sierra Leone's elected president have wrested a strategic bridge from rebels after three days of fighting that forced thousands of civilians to flee, officials said. The battle, which ended on 10 October, was in the town of Mange, 90 miles north of Freetown on the main road to Guinea. It was one of the closest engagements to the capital for months. The rebels, ejected from Freetown in February by a Nigerian-led force, attacked Mange on 7 October, taking control of the key bridge there. Relief officials said most of the town's 15,000 people had fled after the rebel attack, which killed at least a couple of dozen civilians. (InfoBeat, USA, 12 October 1998) * Sierra Leone. Military court convicts junta supporters - At least 34 people have been found guilty of treason by a military court, for collaborating with the former Armed Forces Ruling Council (AFRC). Among those facing the death penalty are two former armed forces chiefs of staff. In August, death sentences passed on 16 civilians, convicted of colluding with the AFRC have not yet been carried out. (ANB-BIA, Brussels, 14 October 1998) * Afrique du Sud. Droits de l'homme - Le 9 octobre, le president de la Commission verite et reconciliation, Dumasi Ntsebeza, a annonce qu'environ 200 personnes, dont des membres de l'ANC, pourraient etre accusees d'avoir commis des violations des droits de l'homme. La commission doit remettre son premier rapport a M. Mandela le 29 octobre. Selon le Mail and Guardian, seraient notamment mis en cause le vice-ministre charge des services de renseignement Joe Nhlanhla, le vice-ministre de la defense Ronnie Kasrils, et l'ancienne epouse de M. Mandela, Winnie Madikizela- Mandela. (D'apres Le Monde, France, 11 octobre 1998) * South Africa. Action to end wave of crimes - 10 October. South African farmers and police agreed to a program to end a tidal wave of brutal crime mainly affecting whites, which President Mandela had earlier labelled unacceptable. Farmers, police, soldiers and government leaders met in Johannesburg to discuss an escalating four-year rural crime wave that has made the 58,000 white commercial farmers five times more likely than ordinary South Africans to be murdered. The leaders said poverty, unemployment, a national culture of violence and huge numbers of illegal weapons were the root causes of the violence in which one in 100 white farmers have been killed since apartheid ended in 1994. (InfoBeat, USA, 12 October 1998) * South Africa. Apartheid's not-so-reformed Church - On 14 October, officials of the Dutch Reformed Church, the religious backbone of racial segregation during the apartheid years, stalled a move to unite the Church with its black counterpart. Their reluctance casts a doubt on their commitment to the new South Africa. They voted overwhelmingly at a four-yearly conference in Pretoria for a declaration that apartheid was sinful. But amalgamation with a sister church made up of black and mixed-race members, the United Reformed Church, was blocked by squabbling over merger terms. (The Guardian, U.K., 15 October 1998) * Soudan. Treve prolongee - Le 8 octobre, les rebelles du Sud- Soudan ont communique qu'ils prolongeront de trois mois la treve actuelle afin que les organisations humanitaires puissent continuer leur action dans la region. La SPLA a fait savoir que la prolongation debuterait le 14 octobre, soit a la fin de la treve en cours. - Apres la decision de la SPLA, le gouvernement soudanais a a son tour, le 13 octobre, prolonge de trois mois le cessez-le-feu dans la region du Bahr el-Ghazal pour permettre aux victimes de la famine et des intemperies de beneficier de l'aide humanitaire. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 octobre 1998) * Sudan. Trial of 2 priests and 19 others - 12 October: First day of the trial at Military Headquarters. Only five lawyers are allowed in. About five other lawyers, the German Ambassador, 2 journalists from the Washington Post and an Italian journalist all try to gain entry to the courtroom, but are refused. Sudanese journalists and Sudan National TV are present at the hearings. In the afternoon, the first session ends and Father Hillary meets with the advocates. 13 October: Second day of the trial. In all, 10 lawyers have been accepted by the court to defend the accused. The investigator continues the declaration of yesterday. The defense presents an objection about the jurisdiction of the court, It should be a civil trial and not a military court. Four journalists, all Sudanese, are present at the hearing. (ANB-BIA, Brussels, 14 October 1998) * Swaziland. Elections sans partis politiques - Les elections a l'Assemblee nationale du Swaziland, petit royaume de moins d'un million d'habitants coince entre l'Afrique du Sud et le Mozambique, vont confirmer le 16 octobre la domination des partisans de la monarchie absolue du roi Mswati III, opposes a toute evolution vers le multipartisme. Ni les mouvements de protestation interieures, ni les pressions exterieures n'ont pu faire evoluer un systeme politique dont les partis sont exclus depuis 25 ans. Le 12 octobre, l'Alliance democratique du Swaziland a tente, sans succes, de faire remettre au roi un memorandum demandant l'abrogation de la loi de 1973 interdisant les partis politiques, la suspension du processus electoral en cours et la mise en place d'une assemblee constituante. A quelques jours du scrutin, le pouvoir a fait une demonstration de force pour affirmer sa volonte de ne permettre aucune perturbation des elections. (D'apres AFP, France, 15 octobre 1998) * Tunisie. Greve de la faim - Les prisonniers politiques islamistes incarceres a Tunis et a Mahdia ont entame depuis le 1er octobre une greve de la faim pour protester contre "la degradation des conditions de vie carcerale", selon un communique publie le 9 octobre par le Collectif de la communaute tunisienne en France. (Le Monde, France, 10 octobre 1998) * Zambia. ZCCM woes continue - 12 October: The delay in selling Zambia Consolidated Copper Mines (ZCCM)'s Nchanga and Nkana Mines, has begun to inflict unforeseen problems, making the economic recovery programme evben more unsure. Donors are adament they will not release the US $530 million pledged at the Paris Club Group Meeting last May, util the two key mines, Nchanga and Nkana are sold. The two mines account for 65% of copper production and foreign exchange earnings. (Fred Chela, Zambia, 13 October 1998) * Zimbabwe. Le cout de la vie - Cette annee, le dollar zimbabween a perdu 40% de sa valeur et le gouvernement de Harare veut recourir aux grands moyens pour faire face a une situation economique desastreuse. Il a decide d'augmenter les prix des denrees de premiere necessite: la farine de mais augmentera de 17%, le prix du pain de 22%. Les taxes sur les importations seront egalement augmentees. On craint d'un moment a l'autre une revolte des classes sociales defavorisees. (D'apres Misna, Rome, 9 octobre 1998) * Zimbabwe. Supertax introduced - On 15 October, Herbert Murerwa, Zimbabawe's finance minister, announced sweeping changes to the country's income tax system and imposed a new 10% supertax on individuals earning more than US $19,000 a year. The supertax rate was introduced in yesterday's 1999 budget to recoup revenue lost by cutting sales tax to 15% from 17.5% on 1 November and abolition of the 5% "development levy" from next January -- measures taken under pressure from trade unions. (Financial Times, U.K., 16 October 1998)