ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles - Belg TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: anb- bia@village.uunet.be _____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 05-11-1998 PART #1/ * Africa. Action against the Media - Cameroon: Reporters sans Frontieres (RSF) has protested against the arrest on 3 November, of a journalist, Soter Agbaw Ebai, a reporter with The Herald. Congo RDC: On 29 October, Bayard Kabago Mbaya, a journalist with the newspaper La Flamme du Congo, was taken into custody by a squad of heavily armed men dressed in civilian clothes. Ethiopia: In a 29 October letter to the Ethiopian Prime Minister, RSF protested against the arrest of two journalists in Ethiopia, and remind him of the plight of other journalists still imprisoned in Ethiopia. Lesotho: The independent Press in Lesotho continues to suffer as a result of the crisis which engulfed the country in September. However, they have not been cowed into silence and continue to publish despite many obstacles. Niger: According to RSF, the state of press freedom in Niger is worsening. On 28 October, the president of the Superior Council on Communications, announced that all newspapers whose chief editors were not holders of professional journalists' licences, would no longer be permitted to relay foreign stations during their news programmes. Nigeria: The wife of imprisoned editor Niran Malaolu of The Diet newspaper, Bukola, has raised the alarm over her husband's health. She said he is critically ill. Swaziland: On 21 October, the Deputy Chairperson of Swaziland's Constitutional Review Commission, called for restrictions on South African journalists covering events in Swaziland. (IFEX, Canada, 29 October-4 November 1998) * Afrique. Sida et paludisme - L'ONU s'attend a une diminution spectaculaire de l'esperance de vie en Afrique sub-saharienne en raison de l'effet devastateur du sida. Selon l'edition 1998 des Projections et estimations de l'ONU relatives a la population mondiale, publiees le 28 octobre, dans 29 pays africains les plus durement touches, l'esperance de vie moyenne a la naissance est estimee a 47 ans, soit deja 7 ans de moins qu'elle ne l'aurait ete en l'absence de la pandemie. Celle-ci devrait, a plus long terme, causer une reduction de 20 ans de l'esperance moyenne de vie. -- D'autre part, le 30 octobre, des agences de l'Onu (OMS, Unicef et Pnud) et la Banque mondiale ont lance une nouvelle campagne pour lutter contre le paludisme, qui se propage toujours. L'initiative se concentrera sur l'Afrique, ou 90% des cas de paludisme sont enregistres. La campagne cherchera a renforcer les systemes de sante et soutiendra aussi le developpement d'un vaccin contre cette infection. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 novembre 1998) * Afrique de l'Est. Passeports regionaux - Les premiers passeports regionaux est-africains sont prets. La Cooperation d'Afrique de l'Est (EAC), qui regroupe le Kenya, la Tanzanie et l'Ouganda, a imprime 180.000 passeports regionaux pour les citoyens de ces trois pays. Ces passeports sont destines a aider le franchissement des frontieres et faciliter le commerce dans la region. D'autre part, les trois pays ont signe un protocole d'accord, le 22 octobre, visant a harmoniser leurs politiques et leurs lois ayant trait a l'environnement. (Marches Tropicaux, France, 30 octobre 1998) * Afrique de l'Ouest. Religions et paix - Un seminaire d'etude de la Commission pour le dialogue inter-religieux de l'Association des conferences episcopales d'Afrique occidentale s'est tenu a Maryland, Lagos, au Nigeria, du 12 au 15 octobre. Le seminaire s'est consacre au role des religions dans la recherche de la paix et de la justice sociale. Il a accueilli egalement des experts islamiques et des membres des religions traditionnelles des pays de la region, Gambie, Ghana, Liberia, Nigeria et Sierra Leone. (Fides, Rome, 30 octobre 1998) * West Africa. ECOWAS Summit - Background: Heads of State and Government of the 16-member countries of the Economic Community of West African States (ECOWAS) will meet at the institutions new headquarters in Abuja, Nigeria, on 30-31 October. The Summit is expected to endorse plans for a sub-regional mechanism for conflict prevention and management. Central bankers will also be considering an outline for monetary union. 1 November: Warring parties in the Guinea-Bissau conflict reach an agreement to end the five-month conflict. The spokesman of the West African mediation committee announced the breakthrough after negotiations at the presidential palace in Abuja. Talks on this matter during the actual ECOWAS Summit had failed to produce an accord. (ANB-BIA, Brussels, 3 November 1998) * Afrique de l'Ouest. Sommet de la CEDEAO - Le 30 octobre, les chefs d'Etat des seize membres de la Communaute economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ont entame a Abuja (Nigeria) une rencontre au sommet de deux jours principalement consacree au maintien de la paix dans la region. Le president sud-africain, Nelson Mandela, premiere personnalite africaine exterieure a la Cedeao a se rendre a une telle reunion, a appele, dans une intervention lors de la ceremonie d'ouverture, a une plus grande cooperation regionale et a des solutions negociees aux conflits qui minent le continent. Le president bissau-guineen Vieira et le chef des rebelles, le general Mane, se sont egalement rendus au sommet. Le chef de l'Etat nigerian avait annonce que les deux belligerants viendraient a Abuja pour "conclure les negociations" qui ont debute le 29 octobre a Banjul. Ceux-ci sont effectivement parvenus a conclure un accord de paix (voir Guinee-Bissau). Les seize pays de la Communaute ont egalement adopte un mecanisme de prevention des conflits, qui prevoit leur gestion politique et le deploiement automatique de l'Ecomog. A la fin de la reunion, la presidence de la Cedeao est passee du general Abubakar du Nigeria au president Eyadema du Togo. (D'apres Le Monde, France, 1-3 novembre 1998) * Algerie. Elections repoussees - Le president algerien, Liamine Zeroual, a annonce le 31 octobre que l'election presidentielle anticipee aurait lieu en avril 1999 et non en fevrier comme prevu initialement. Les partis politiques, consultes ces dernieres semaines, avaient emis le souhait d'un report du scrutin. -D'autre part, dans un communique du 27 octobre, des personnalites algeriennes de differents bords, signataires de "l'Appel pour la paix" (lance en 1995 apres la signature du contrat de Sant'Egidio), ont souhaite la tenue d'un congres pour la "reconciliation nationale" avant l'election presidentielle. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 novembre 1998) * Algerie. La presse en danger - Le 29 octobre a Tizi Ouzou, chef-lieu de la Kabylie, quelque 3.000 manifestants ont apporte leur soutien au combat de la presse independante, qui entre dans sa troisieme semaine de non-parution. Les directeurs de quatre journaux prives sont venus s'expliquer le 28 octobre a Paris, et le 29 a Bruxelles, ou ils ont ete recus par les instances europeennes. Apres que la presse algerienne se soit dechainee, depuis juin, contre certains rouages du pouvoir, certains de ces journaux ont ete soudainement mis en demeure de regler des arrieres de paiement aux imprimeries d'Etat. Ce qui a declenche une greve de la presse ecrite, soutenue depuis le 27 octobre par le syndicat des journalistes. Le 28 octobre, un porte-parole du gouvernement a souhaite qu'editeurs et imprimeurs reglent de maniere definitive leur conflit, apparaissant degager le gouvernement de toute responsabilite dans ce litige. Le conflit semble ainsi s'enliser et aucune solution n'est en vue. - Le 3 novembre, les editeurs des principaux journaux prives se sont prononces pour une solution "globale et responsable" et ont demande que les conflits commerciaux soient portes devant les tribunaux et non pas regles par une "suspension automatique des titres". (ANB-BIA, de sources diverses, 5 novembre 1998) * Algerie. Appel aux islamistes - Le dirigeant du Front islamique du salut (FIS, dissous), Abassi Madani, a exhorte les rebelles islamistes algeriens a respecter un cessez-le-feu annonce il y a un an malgre le refus du gouvernement d'engager un dialogue, a rapporte le 2 novembre le journal Al Alam Assiassi. Madani a demande par ecrit au chef de l'Armee islamique du salut (AIS) et a cinq petits groupes de guerilla de "consolider la treve". Il a egalement adresse une lettre a Hassan Hattab, l'un des dirigeants du GIA, qui a denonce le cessez-le-feu comme une capitulation, ajoute le quotidien. - Cependant, six personnes ont encore ete tuees a Chlef et 25 autres blessees lors de deux actions menees par des groupes armes dans le centre-nord de l'Algerie, ont annonce les services de securite le 4 novembre. La plupart des blesses voyageaient dans un autobus qui a explose sur la route de Blida a Medea, a 50 km d'Alger. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 novembre 1998) * Angola. Visite de Susan Rice - Le sous-secretaire d'Etat americain pour l'Afrique, Susan Rice, est arrivee le 28 octobre a Luanda pour une visite de trois jours. Le 29, elle s'est entretenue avec des representants de l'Unita. Elle a demande au mouvement de Jonas Savimbi de se demilitariser et d'arreter la guerre, mais elle a affirme a Luanda qu'il n'appartient qu'aux Angolais eux-memes de faire la paix ou la guerre. Mme Rice a cherche egalement a obtenir du regime de Luanda qu'il s'engage a faire cesser le conflit en R.D. du Congo. (D'apres AFP, France, 29 octobre 1998) * Angola. Une paix bien lointaine - Depuis le mois d'aout, Jose Eduardo dos Santos s'efforce, avec un certain succes, d'isoler Juonas Savimbi. Le premier pas a ete la creation du "comite de renovation", un mouvement de dissidence au sein de l'UNITA (Union pour l'independance totale de l'Angola), largement parraine par le gouvernement de Luanda. Suite a quoi, le regime du president dos Santos ne reconnait plus Jonas Savimbi comme le representant legitime de l'UNITA. Mettant a profit les accusations constantes de la communaute internationale a l'encontre de Jonas Savimbi, juge responsable des blocages du processus de paix et pour cette raison sous le coup de sanctions du Conseil de securite, le gouvernement de Luanda a decide de declarer "hors-la-loi" le chef historique de l'UNITA. Pour completer ces mesures, le Parlement a vote l'annulation du "statut special" qui faisait de Jonas Savimbi un des principaux personnages de l'Etat avec droits et privileges importants. Sur le plan diplomatique, Jorge Chikoti, secretaire d'Etat angolais aux Affaires etrangeres, a la conference Union Europeenne-Afrique australe en debut de semaine a Vienne, a defendu la position de Luanda et demande aux Europeens d'abandonner tout soutien au "terroriste" Savimbi. Ce dernier, retranche dans ses places fortes de Bailundo et Andulo (centre), a lance ses troupes a l'assaut de plusieurs provinces du nord et du nord-est du pays, en violation flagrante des accords de Lusaka. Mais sur le terrain, les Nations unies se gardent bien de se prononcer sur la question de la representation legitime de l'UNITA, sachant bien que la paix ne peut se faire sans Jonas Savimbi. Quoi qu'il en soit, quatre ans apres la signature du Protocole de Lusaka sur la paix en Angola, la porte semble bien ouverte a une nouvelle guerre civile entre l'UNITA et le regime de Luanda. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 novembre 1998) * Burundi. Pretre libere - Le pere burundais Patrice Vyiyingoma, du diocese de Muyinga, ete libere apres environ vingt deux mois de prison. Il avait ete condamne a une peine de vingt ans pour avoir aide des rebelles hutu. Aucun detail n'a ete donne sur les conditions de sa liberation. Par ailleurs, dans le pays, on compte au moins 9.000 prisonniers pour une capacite d'accueil de 4.000 seulement. Le penitencier de Ngozi, par exemple, ou etait detenu le p. Patrice, acceuille actuellement 2.400 prisonniers, alors qu'il n'en peut accueillir que 2.400. (D'apres Misna, Rome, 5 novembre 1998) * Burkina Faso. Plan contre le travail des enfants - Le gouvernement burkinabe a adopte, le 29 octobre, un plan national d'action contre le travail des enfants, qui devrait bientot etre traduit en loi par le Parlement. Son but est d'interdire de facon definitive l'exploitation professionnelle des mineurs, particulierement dans des activites dangeureuses, telles que l'extraction de l'or, ou l'on creuse le terrain jusqu'a 60 m. de profondeur. (D'apres Misna, Rome, 2 novembre 1998) * Burundi. Aveu de tortures - Jean Minani, un agriculteur qui avait ete accuse de meurtre et l'avait avoue, a ete acquitte en appel le 29 octobre a Bujumbura. Le juge a reconnu que ses aveux avaient ete extorques sous la torture. C'est la premiere fois qu'un juge reconnait de tels faits au Burundi. Tortures et mauvais traitements sont malheureusement frequents dans les prisons. D'apres une enquete realisee par une organisation locale des droits de l'homme, 229 detenus sont morts dans la prison de Ngozi entre le 1er janvier et le 20 avril 1998. Depuis lors, les conditions dans les prisons se sont ameliorees. (D'apres De Standaard, Belgique, 30 octobre 1998) * Burundi. Attaque meurtriere - Dans la nuit du 28 au 29 octobre, un groupe d'hommes armes a perpetre une attaque a Nyamaboko, au sud de Bujumbura, faisant au moins 34 morts et 25 blesses. Le rapporteur special des Nations unies, M. Pinheiro, condamnant cette attaque, a exhorte toutes les parties belligerantes au Burundi a respecter les regles minimales humanitaires et des droits de l'homme. (D'apres IRIN, Nairobi, 30 octobre 1998) * Burundi. Rapport a l'Onu - Dans un rapport interimaire presente a l'Assemblee generale de l'Onu, le rapporteur special de l'Onu, M. Pinheiro, s'est felicite des efforts realises par le gouvernement pour promouvoir la paix, tout en observant que les tensions restaient elevees au niveau des communes. Il a indique que les sanctions economiques regionales avaient aggrave la situation deja precaire dans le pays et que le temps etait desormais venu pour la communaute internationale de revoir sa position en ce qui concerne l'aide humanitaire. M. Pinheiro a egalement appele les autorites burundaises a prendre d'urgentes mesures pour ameliorer les conditions penitentiaires, et il a exhorte tant le gouvernement que les rebelles a respecter le droit humanitaire international. (D'apres Infoaza, Burundi, 4 novembre 1998) * Congo (RDC). Le franc congolais - Le franc congolais (FC), qui avait perdu 70% de sa valeur face au dollar americain ces dernieres semaines, a opere un redressement spectaculaire en 48 heures a Kinshasa. Le 24 octobre, le taux du FC sur le marche libre fluctuait de 2,2 a 2,5 FC pour un dollar, alors qu'en debut de semaine le dollar valait plus 4 FC. Le retablissement de la monnaie fait suite a l'intervention de la banque centrale, qui avait annonce, le 20 octobre, l'arret de toute emission monetaire pour enrayer la chute du franc. (Marches Tropicaux, France, 30 octobre 1998) * Congo (RDC). Le volcan Nyamuragira en action - La population de Goma, quartier general de la rebellion, s'inquiete de l'activite du volcan Nyamuragira actuellement en eruption, bien qu'il ne menace pas la ville elle-meme. Tous les deux ans, l'un des deux volcans qui surplombent Goma connait une periode d'eruption. Les vulcanologues ont note une tres forte activite du Nyamuragira entre le 17 et le 25 octobre. "Le 19 octobre, le cratere central s'est ouvert, laissant echapper une coulee de lave en pleine foret" vers le nord, a explique le chef de l'observatoire, M. Akumbi. (D'apres AFP, France, 31 octobre 1998) * Congo (RDC). Droits de l'homme - Le 29 octobre, le president du Parlement europeen, M. Gil-Robles, a envoye une protestation ecrite au president Kabila au sujet de l'interdiction faite a Etienne Tshisekedi, leader de l'UDPS, de se rendre a Bruxelles ou il etait invite par les instances europeennes. - Le meme jour, un nouveau rapport de l'Onu a critique severement la "persistance de violations particulierement graves" des droits de l'homme au Congo. Le rapporteur special Roberto Garreton appelle le gouvernement du president Kabila a "faire cesser sur le champ les persecutions" contre les dirigeants politiques, opposants ou journalistes. Il denonce egalement les "incitations a la haine contre les Tutsi", affirmant que le gouvernement avait adopte une "approche de nettoyage ethnique" pour combattre la rebellion. Le gouvernement de Kinshasa a reagi violemment contre ce rapport. Le ministre congolais des droits de l'homme, Leonard Okitundu, a qualifie ces allegations de "totalement mensongeres" et affirme que la communaute tutsie etait protegee dans tous les territoires controles par les troupes gouvernementales. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 novembre 1998) * Congo (RDC). Alliances et mediations - Le 1er novembre, les presidents Robert Mugabe du Zimbabwe, Sam Nujoma de Namibie et Laurent-Desire Kabila de la RDC, reunis a Lubumbashi, ont "reaffirme leur volonte de tout mettre en oeuvre pour chasser l'envahisseur de l'est du Congo en renforcant leurs hommes et leur materiel". D'autre part, selon un fonctionnaire americain a Kinshasa souhaitant garder l'anonymat, l'Angola envisagerait un retrait graduel de ses troupes au Congo; cependant le 3 novembre, le secretaire d'Etat angolais aux Affaires etrangeres declarait que son pays allait maintenir ses troupes et pourrait meme accroitre sa presence au Congo. - Parallelement, le sous-secretaire d'Etat americain charge des Affaires africaines, Susan Rice, a entame une mission de mediation pour regler le conflit congolais par une voie negociee. Apres une visite a l'Angola, elle a rencontre le 31 octobre a Kinshasa le president Kabila pendant plus de quatre heures. Le 1er novembre, elle est arrivee a Lusaka pour s'entretenir avec le president zambien Chiluba. Elle s'est ensuite rendue au Zimbabwe et le 4 novembre au Rwanda, d'ou elle devait se rendre a Kampala. -Par ailleurs, dans un communique, les rebelles affirment etre arrives a Kamina, une base importante de l'armee gouvernementale, situee a 1.000 km au sud-ouest de Goma. Cette nouvelle n'est pas confirmee. Mais la ville de Buta, a 200 km au nord de Kisangani, est sous controle rebelle, selon des journalistes qui s'y sont rendus. Les forces rebelles affirment qu'elles controlent desormais 45% de la RDC et qu'elles poursuivent leur avancee vers Kinshasa. Selon des sources humanitaires, des combats dans la province du Katanga ont fait de nombreuses victimes. Et des representants locaux du ministere de la Sante disent avoir identifie entre 20 et 40.000 personnes deplacees autour de Kabalo, Nyunzu, Nyemba, Manono et Ankoro; certaines seraient sur les routes depuis plusieurs semaines. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 novembre 1998) * Congo (RDC). Recent development - 25 October: Rebel leader, Ernest Wamba dia Wamba, on a visit to South Africa, says his rebels have repulsed an Angolan and Zimbabwean-backed air and land assault on Kabalo. 26 October: Angola is to deploy more troops in Congo. Angola has already rejected a US request to withdraw its troops from Congo RDC. 28 October: Security forces have been moved from near the home of Etienne Tshisekedi after three days of what his aides term "effective house arrest". 29 October: President Mandela of South Africa holds talks with rebels fighting President Kabila. 3 November: Angola's ambassador to Kinshasa says that Angola's troops are committed to maintaining Kabila's Congo. 4 November: According to regional security sources, Angola is withdrawing some of its combat units from the Congo to reinforce an offensive against UNITA at home. South African and North American mining companies say they are undeterred by the escalating war in Congo. (ANB-BIA, Brussels, 5 November 1998) * Gabon. Mise en garde contre les menaces de troubles - Quelques heures avant le debut de la campagne officielle, le president gabonais Omar Bongo a severement mis en garde mercredi soir, 4 novembre, les "responsables de certains partis politiques qui vehiculent des menaces de violences, de troubles, en vue de semer le desordre" pendant la campagne de l'election presidentielle du 6 decembre prochain et qui "projettent, en cas de defaite, de declencher une guerre civile". La campagne electorale s'est ouverte jeudi a 0h.00 et s'achevera le samedi 5 decembre a minuit. Outre l'actuel president gabonais, au pouvoir depuis trente ans, et qui fait figure de grand favori de cette election, sept representants de l'opposition se sont portes candidats a la magistrature supreme: le pere Paul Mba Abessole, du Rassemblement national des Bucherons (RNB, principal parti d'opposition); Pierre Mamboundou, de l'Union du peuple gabonais (UPG) presente par le Haut conseil de la resistance (HCR, coalition de cinq partis d'opposition); Pierre- Claver Maganga Moussavou, pour le Parti social democrate (PSD); Pierre-Andre Kombila et Alain Egouang Nze, au nom de deux autres tendances du RNB; Joseph Adrien Mabicke (independant) et Martin Edzodzomo Ela (independant). (D'apres AFP, France, 5 novembre 1998) * Guinee-Bissau. Accord de paix - Le 29 octobre, le president Vieira et le chef des rebelles, le general Mane, reunis pour la premiere fois a Banjul en Gambie, ont accepte de presenter un projet de reconciliation nationale au sommet de la Communaute economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Ils se sont rendus effectivement a ce sommet qui a debute le lendemain a Abuja au Nigeria. Dans la nuit du 1 au 2 novembre, les belligerants sont parvenus a un accord de paix. Cet accord prevoit un cessez-le-feu immediat, le retrait des troupes venues du Senegal et de Guinee- Conakry, le deploiement d'une force d'interposition ouest-africaine a la frontiere du Senegal et l'organisation d'elections presidentielles et legislatives avant la fin de 1999. M. Vieira devra abreger son mandat et partager le pouvoir avec un gouvernement d'union nationale incluant des elements de la junte militaire. La reouverture du port et de l'aeroport, prevue egalement dans l'accord, facilitera et accelerera l'envoi d'aide humanitaire aux nombreuses personnes deplacees. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 novembre 1998) * Guinea-Bissau. Hopes for peace - 28 October: Red Cross officials have evacuated 122 children from Bissau to Senegal. The youngsters and their helpers, from an NGO known as SOS Children Kinderdorf, were moved at the request of Guinea-Bissau's Interior Ministry. The children were living in an area particularly exposed to fighting in the present conflict. 29 October: President Vieira and rebel leader Ansumane Mane arrive in Banjul, The Gambia, for planned peace talks. The talks result in an "accord" to end the mutiny. 30 October: President Vieira and Ansumane Mane are expected in Abuja, Nigeria to put a reconciliation plan before the summit of West Africa leaders in Abuja. 1 November: The warring parties reach an agreement to end the five-month conflict after three days of intense talks in Abuja. The accord is signed by Guinea Bissau's President Vieira and rebel leader Ansumane Mane, and calls for a ceasefire, the withdrawal of all foreign troops and the simultaneous deployment of a West African peacekeeping force along the Senegal border and in Guinea Bissau, the opening of a humanitarian corridor, and the re-opening of the airport and port still under rebel control. The accord also calls for the formation of a government of national unity and the holding of legislative and presidential elections before March 1999. The spokesman of the West African mediation committee, Gambian Foreign Minister, Sedat Jobe, announces the breakthrough after the negotiations at the presidential palace of the Nigerian military leader, Gen.Abubakar. Previous talks during the two-day summit of West African leaders on 30-31 October in Abuja had failed to produce an accord. 3 November: Ansumane Mane leaves The Gambia for Bissau aboard a commercial flight of Air Dabia, a private regional airline. President Vieira announces he will soon convene political leaders and the State Council to nominate a new Prime Minister and form a government of national unity. (ANB-BIA, Brussels, 4 November 1998) * Kenya. Massacres dans le nord-est - Entre 100 et 300 personnes auraient trouve la mort lors de raids contre des villages isoles dans le nord-est du Kenya, rapporte la presse kenyane le 30 octobre. Au moins 50 adolescentes auraient aussi ete enlevees. Selon le gouvernement, les assailants seraient des membres du Front de liberation Oromo (OLF), mouvement de guerilla venu de l'Ethiopie voisine. Le Nord-Est est une zone aride ou les raids pour vols de betail et les affrontements entre clans autour de l'utilisation des puits ne sont pas rares. Le gouvernement ethiopien et l'OLF ont dementi toute implication dans le massacre. Dans un communique de presse du 2 novembre, l'ambassade ethiopienne a Nairobi indiquait meme que l'OLF n'avait pas de base en Ethiopie d'ou il pourrait operer. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 novembre 1998) * Kenya. Nearly 140 killed in cattle raid - 23-24 October: Nearly 140 people were killed and 52 kidnapped in remote northeastern Kenya, when bandits and cattle rustlers from Ethiopia attacked villagers. Local officials in Wajir district said 139 people were confirmed dead, hundreds were missing and the death toll could rise to 300. The local press said 52 villagers, mostly teenage girls, had been kidnapped and an estimated 17, mostly teenage girls, had been kidnapped and an estimated 17,500 cattle stolen. Kenya's North Eastern Province, which borders Ethiopia and Somalia, is the scene of frequent, and often violent cattle raids. (ANB-BIA, Brussels, 3 November 1998) * Kenya. "Millennium bug" concerns - The Kenyan government has formed a committee to investigate problems that may be caused by the so-called "millennium bug" -- but its final report is due to be published months after the much-prophesied collapse of non- compliant computer systems. The Daily Nation newspaper reported that the government formed the committee on 19 October, and ordered a final report on the consequences of the millennium bug in 18 months time. The year 2000 millennium bug is a phenomenon that could trigger a major failure in computer networks around the world after 31 December 1999. (Reuters, 2 November 1998) * Libye. Sanctions prolongees - Le 29 octobre, le Conseil de securite des Nations unies a prolonge de quatre mois les sanctions imposees depuis 1992 contre la Libye pour la contraindre a cooperer dans l'enquete sur l'attentat de Lockerbie. La Libye demande des garanties pour le jugement de deux suspects libyens qui devraient etre traduits en justice aux Pays-Bas. (Le Monde, France, 31 octobre 1998) * Namibia. refugees from Angola - "The Namibian" newspaper has reported that some 200 Angolans have fled across the border into northern Namibia, escaping renewed conflict and military press gangs. UNHCR has been unable to confirm the account, but UNHCR's senior Liaison Officer in Windhoek said it was common for Angolans to take advantage of kinship ties across the border and temporarily seek shelter in Namibia during times of hardship. According to the newspaper report, most of the refugees are young men escaping forced recruitment by both the government army and UNITA in renewed fighting in southeastern Angola. They are being sheltered in border homesteads, but are now running short of water and food. (IRIN, Southern Africa, 3 November 1998) * Niger. Restrictions contre les medias - Les autorites nigeriennes ont temporairement interdit tous les relais des radios internationales sur les stations privees nigeriennes, jusqu'a ce que ces radios internationales aient signe des contrats avec le gouvernement, permettant d'etablir qui est juridiquement responsable en cas de poursuites judiciaires. Le Conseil superieur de la communication (CSC) a egalement rappele aux redacteurs en chef et aux journalistes de la presse ecrite qu'ils devaient obtenir de nouvelles cartes de presse avant la fin du mois d'octobre sous peine de fermeture. D'autre part, les editeurs de deux journaux nigeriens, La Tribune du peuple et Le citoyen, ont ete reconnus coupables de diffamation, la semaine derniere, pour avoir publie des allegations de "trafic" impliquant le consul du Niger a Djeddah. L'organisation Reporters sans frontieres a ecrit au president Mainassara pour lui demander de surseoir aux mesures decidees par le CSC et revoir les peines prononcees. (D'apres IRIN, Abidjan, 3 novembre 1998) * Nigeria. L'UE allege les sanctions - L'Union europeenne a decide de lever en partie les sanctions imposees depuis 1995 au Nigeria, dont le gouvernement militaire s'est engage a rendre le pouvoir aux civils l'annee prochaine. Parmi les sanctions qui seront levees, figurent l'interdiction des visites au Nigeria de personnalites europeennes de haut rang et l'interdiction de visas d'entree dans les pays de l'Union des membres du gouvernement militaire. Les relations sportives doivent reprendre. En revanche, les Quinze maintiennent l'embargo sur les armes et le gel de la cooperation militaire. La plupart des aides au developpement restent suspendues. (Le Soir, Belgique, 30 octobre 1998) * Nigeria. Immediate repairs for refineries - On 28 October, the Nigerian government said funds were being made available for immediate repair of two big refineries to ease the current fuel shortages in Nigeria. The refineries in the southern cities of Port Harcourt and Warri, that have the capacity for 335,000 barrels per day of crude, account for more than 75% of the country's total refining capacity of some 445,000 bpd. (ANB-BIA, Brussels, 30 October 1998) * Nigeria. La crise de carburant - Le general Abubakar a annonce, le 28 octobre, un train de mesures destinees a reduire la penurie d'hydrocarbures que connait le Nigeria depuis plusieurs annees. Dans un communique, publie suite a un entretien avec les dirigeants des compagnies petrolieres, il a annonce le deblocage immediat de fonds pour la refection des raffineries a Warri et Port Harcourt. Par ailleurs, le dispositif de securite serait renforce au long des oleoducs afin de prevenir tout piratage. Parmi les autres mesures figure une attaque en regle contre le marche noir en produits petroliers. D'autre part, le 1 novembre, les jeunes Ijaws armes qui occupaient une vingtaine de stations de pompage de Shell et de Chevron dans le delta du Niger, paralysant ainsi environ un tiers des capacites productives du Nigeria, ont accepte de mettre fin a leur occupation et d'entamer des negociations avec le gouvernement. (D'apres IRIN, Abidjan, 29 octobre/2 novembre 1998) * Nigeria. Obasanjo to stand in election - On 3 November, Olusegun Obasanjo, Nigeria's former military ruler, ended months of speculation when he announced he would seek nomination as a candidate in next February's presidential elections. The retired general made the announcement at his chicken farm outside the commercial capital, Lagos, where he was surrounded by his supporters touting his "unique qualities" to manage the delicate transition from dictatorship to civilian rule. (...) His decision to bid for the presidency, follows his decision last week to join the Peoples Democratic Party (PDP), the most broadly-based party to have emerged recently. (Financial Times, U.K., 4 November 1998) * Rwanda. Religieux condamne pour genocide - La justice rwandaise a condamne un religieux catholique a la peine capitale pour genocide et crimes contre l'humanite commis entre avril et juillet 1994. Le frere Dominique Savio Rwesero, qui appartient a la congregation des Freres Josephites, a ete reconnu coupable d'avoir fait tuer certains de ses coreligionnaires a Gitarama, ainsi qu'un certain nombre de fideles catholiques refugies a l'eveche de Kabgayi, a Gitarama et dans le couvent des Josephites. Il y a 6 mois, deux pretres avaient ete condamnes a mort a Kibuye. Une quinzaine de religieux catholiques sont emprisonnes pour genocide. (Le Soir, Belgique, 30 octobre 1998) * Rwanda. Lawyer accuses UN Court of bias - On 3 November, a lawyer defending a Rwandan genocide suspect being tried by the UN Tribunal in Arusha, Tanzania, said the court had not been set up to dispense real justice, the independent Hirondelle news agency reported. Andre Ferran, defense counsel for former Rwandan government official Clement Kayishema, said the mandate of the International Criminal Tribunal for Rwanda was politically biased, and the language in the UN resolution that established the court, showed his client was already presumed guilty. (Reuters, 3 November 1998) * Sahara occidental. Tournee de Kofi Annan - Le secretaire general des Nations unies entame le 7 novembre une tournee de dix jours dans quatre pays d'Afrique du Nord qui vise a relancer le processus de reglement du conflit du Sahara occidental. M. Annan se rendra successivement en Mauritanie, au Maroc, en Tunisie et en Algerie, ainsi qu'a El Ayoun, le chef-lieu du Sahara occidental, et a Tindouf, siege du Polisario. Ses entretiens devraient egalement porter sur la crise irakienne, le processus de paix au Proche- Orient et les sanctions contre la Libye, selon des diplomates. (D'apres AFP, France, 5 novembre 1998) * Sierra Leone. Ex-president escapes treason charges - On 4 November, former president Joseph Momoh was found guilty of conspiracy after the judge ruled out a charge linked to treason which can carry the death penalty. The jury in Freetown High Court found 13 people, on trial with Momoh, guilty of treason. The ex- president and two others accused, were convicted of conspiracy, and five in the dock were acquitted. (Reuters, 4 November 1998) * Afrique du Sud. L'ANC et les droits de l'homme - Bien que le vice-president sud-africain, Thabo Mbeki, aurait appele tous les membres de l'ANC a s'eriger contre le rapport de la Commission verite et reconciliation, le president Mandela a reconnu que l'ANC s'est rendu coupable de violations des droits de l'homme. Dans un discours a Kimberley, Mandela a affirme que l'ANC a mene un combat justifie, mais que personne ne peut nier les violations flagrantes des droits de l'homme qui ont ete commises. (D'apres De Standaard, Belgique, 2 novembre 1998) * South Africa. Reactions to the TRC's final report - 29 October: Archbishop Desmond Tutu's Truth and Reconciliation Commission (TRC) delivers a searing indictment of South African society under Apartheid, handing out savage criticism across the political and social spectrum. After 24 hours of high legal drama, the Commission fights off a last-ditch attempt by the African National Congress (ANC) to prevent the scheduled release of the report, and formally hands it over to President Nelson Mandela in Pretoria today. A high court application by the ANC to halt publication of the five-volume report, on the grounds that the Commission has not taken into account its submissions, is dismissed only hours before the ceremonial presentation. The Archbishop describes the publication of the report as "a triumph for truth and humanity". President Mandela says: "I accept the report as it is, with all its imperfections, as an aid the TRC has given us to help reconcile and build our nation." 30 October: Archbishop Tutu criticises the ANC and warns his fellow citizens: "Yesterday's oppressed can quite easily become today's oppressors". Chief Buthelezi threatens to sue the TRC for defamation over the finding in the report that his Inkatha Freedom Party colluded with the apartheid regime. 31 October-1 November: President Mandela admits the ANC violated human rights during its struggle against apartheid. He acknowledges he had a "difference of opinion" with his deputy, Thabo Mbeki, who backed an 11th-hour attempt by the ANC to stop the report's publication. (ANB-BIA, Brussels, 3 November 1998) * Sudan. Khartoum bombings case - 3 November: In the Khartoum bombings' case, the investigator declared that the identity of some of the bombers is unknown. He also revealed that the explosions took place in the Boroughs of Khartoum Bahri and Omdurman and that the identity of the bombers had not been found out until now. The places targeted by the accused were electrical installations, petrol storage tanks and hospitals. The investigator added that the first of the accused, Hillary Boma, received the explosives from Iboura, a member of Garang's movement who has still not yet been arrested. He added that the police had not yet begun any legal proceedings to arrest Iboura, who was now is another country, because the country in which is was now living would not extradite him to Sudan. (Akhbar al Youm, Sudan, 3 November 1998) * Sudan. Local state of emergency - Sudan's parliament has approved President al-Bashir's call for a state of emergency in four states, to combat robbery. Many parliament members from Northern Darfur, Southern Darfur, Western Darfur and Northern Kordofan opposed the declaration saying it would interfere with civil liberties. (ANB-BIA, Brussels, 4 November 1998) * Tanzania. Barring rebels from airspace - Tanzania said it would not allow Congolese rebels to use its airspace in their flight to topple President Kabila. Tanzanian Foreign Affairs Minister Jakaya Kikwete said he had received a letter from Kabila's government expressing concern that rebel planes might be flying in Tanzanian airspace. "That could never happen," Kikwete said. "No rebel will be allowed to use our airspace. If they even flew over out territory, we will definitely shoot them down." Kikwete said it was possible from the Tanzanian side of Lake Tanganyika to see planes flying into rebel-held territory in eastern Congo from neighbouring Rwanda. (Reuters, Tanzania, 30 October 1998) * Togo. L'excision interdite - Le Parlement togolais a vote une loi interdisant l'excision des femmes. Une commission parlementaire avait conclu qu'il n'existe aucune base culturelle ou religieuse pour justifier cette pratique. La personne qui encourage ou execute cette operation risque desormais une amende ou une peine de prison. (D'apres De Standaard, Belgique, 2 novembre 1998) * Tunisie. A.I. denonce la repression - Amnesty International a publie, le 3 novembre, un rapport sur la Tunisie, intitule "Les defenseurs des droits de l'homme pris pour cible". Il souligne notamment que les autorites tunisiennes "menent depuis quelques annees une campagne impitoyable de repression et d'intimidation visant les defenseurs des droits humains et quiconque reclame le respect de ces droits". Le journal Le Monde fait observer que le catalogue des violations risque de s'enrichir avec le vote, intervenu le 27 octobre, d'un projet de loi qui autorise le ministre de l'Interieur de demander aux tribunaux de retirer son passeport ou d'interdire le depart pour l'etranger d'un citoyen tunisien si son deplacement, de l'avis des pouvoirs publics, "est de nature a porter atteinte a l'ordre et a la securite publique". (D'apres Le Monde, France, 4 novembre 1998) * Ouganda. Coalition rebelle - Cinq mouvements rebelles en lutte contre le regime du president Museveni dans le nord et l'ouest de l'Ouganda, le Front de la rive ouest du Nil (WNBF), le Front n.2 de salut national de l'Ouganda (UNRF-2), l'Armee de resistance du Seigneur (LRA), les Forces democratiques alliees (ADF) et l'Armee nationale de la liberte (NFA), ont annonce le 30 octobre avoir conclu un accord, le 15 octobre, en vue de "la cooperation et la coordination" de leurs activites. (La Libre Belgique, 2 novembre 1998) * Zimbabawe. Donors "lukewarm" over drought appeal - Western donors are reluctant to respond to a US $74.2 million drought appeal by the Zimbabwean government because of Harare's military spending in Congo RDC's conflict. The response to a donor's meeting called by the Ministry of Finance on 18 October for assistance to drought-hit southern Zimbabwe, was not good. One humanitarian official said: "Donors have a problem with Congo RDC and said they would have a hard time trying to justify funding with their home governments". (IRIN, Southern Africa, 3 November 1998) * Zimbabwe. Fuel prices up - 3 November: A decision by the Zimbabwean authorities to raise fuel prices by over 60% at the weekend, has resulted in riots in the country's second city, Bulawayo, and raised concern that further commodity price increases will be inevitable. Economic and labour experts in Harare said they agreed with the government and the National Oil Company of Zimbabwe that further commodity price increases will be inevitable. But they said they hoped that in talks to be held with the authorities later this week, the issue will be dealt with "sensitively and transparently" to avoid further unrest. 4 November: Anger over soaring prices and Zimbabwe's military involvement in Congo RDC erupted in protests and arson attacks around Harare. (ANB-BIA, Brussels, 5 November 1998) * Zimbabwe. Le mecontentement grandit - Au Zimbabwe, le mecontentement grandit concernant l'intervention des troupes zimbabweennes au Congo-Kinshasa, au moment ou le pays affronte une grave crise economique. Une manifestation prevue le 31 octobre contre cette guerre a ete dispersee par la police. Ces derniers jours, le prix des produits de premiere necessite ont connu une augmentation spectaculaire: ainsi le 31 octobre, le prix de l'essence a monte de 67%; le 2 novembre, le prix de la viande montait de 30% et celui des autobus de 50%. Depuis le debut de l'annee, le dollar zimbabween a perdu 60% de sa valeur. L'organisation National Constitutional Assembly, regroupant des Eglises, des syndicats et des organisations des droits de l'homme, a deja annonce une nouvelle manifestation contre l'intervention au Congo. Le 4 novembre, des vehicules ont ete incendies durant une nuit d'emeutes et des autobus attaques dans la capitale Harare. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 novembre 1998) COUNTRY