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Source App: [Un autre arrete': M. Hamuli Kabarhuza - Inbox - Netscape Folder]
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Compte rendu de l'arrestation de Monsieur Hamuli Kabarhuza.Un autre arrete': M. Hamuli KabarhuzaDate:
Wed, 7 Apr 1999 00:31:11 +0100From:
"serv. informazioni Congosol" <congosol@skyol.it> To:
gruppi 1 2 3 <congosol@skyol.it>
Hier mardi 6 avril a' 16 h Monsieur Hamuli Kabarhuza, secretaire executif du Conseil national des ONG de developpement (CNONGD) a ete' convoque' d'urgence au service de securite' exterieure par Monsieur Kalambayi, directeur de cabinet de l'admnistrateur principal.
Monsieur Hamuli etait accompagne' de maitre Mwila secretaire executif de l'ONG des droits de l'homme "Toge Noire" et president du collectif des associations des droits de l'homme "droit de l'homme maintenant" ainsi que des trois autres collaborateurs de Monsieur Hamuli.
Les collaborateurs de Monsieur Hamuli ont ete' interdit l'acces aux installations de l'ANR (Agence nationale des renseignement), tandis que Maitre Mwila et Mr Hamuli seront indroduit dans une salle d'attente ou ils ont attendu pendant 2 heures avant d'etre recu.
Les agents de l'ANR se sont tout d'abord pris a' maitre Mwila, disant qu'il etait interdit aux avocats d'accompagner les personnes convoquees par les services de securite' et d'avoir acces aux installations de l'ANR. Ils l'ont dechausse et mit au cachot pendant 1 heure.
A 19 h00, Maitre Mwila a ete' relache et a recu l'ordre de ne plus remettre ses
pieds sur le lieu.
Quand a' Monsieur Hamuli il a ete garde' au cachot.
Ils ont aussi ai saisi son telephone cellulaire et la Jeep du CNONGD. Jusqu'a 22
h au moment ou nous ecrivons ce texte il est encore au cachot ou il va
certainement passer la nuit.
Pour rappel, Monsieur Hamuli est le coordinateur de la campagne nationale pour
la paix que mene la societe civile depuis le mois de novembre, campagne qui
preche la fin de la guerre.
Il est un des 4 delegues de la societe' civile qui avaient participe' a' la
rencontre de Pretoria du 9 au 11 mars 1999.
Trois delegues de la societe civile dont 2 journaliste, une femme et un leader
politique qui etaient retournes directement de cette rencontre avaient ete
arretes et relaches 15 jours plus tard sur injonction directe du chef de l'Etat.