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Kabila invite a former un gouvernement de large union nationale. Date:From:
Wed, 3 Mar 1999 00:22:18 퍝 (MET)
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gruppi 1 2 <congosol@skyol.it>
Le vice-president Al Gore, Thabo Mbeki et Ciluba ont exhorte le Chef de l'Etat congolais a "ne pas gacher la dynamique de la paix" Il n'y a plus l'ombre d'aucun doute. Le Chef de l'Etat congolais est surpris par la mobilisation des partenaires et des chancelleries occidentales sur ce d'aucuns ont considere, jusqu'a la semaine derniere comme une prerogative presidentielle, a savoir le remaniement de l'executif. De sources concordantes, la premiere reaction la plus vive vient etonnament de l'Afrique ou la SADC, sous l'impulsion des autorites sud-africains, exiges au president Kabila "un gouvernement de large union nationale". Le vice- president suafricain, dit-on, a formule cette exigence a tous ses interlocuteurs de ces derniers jours. En premier lieu, le vice-president americain Al Glore, en sejour dernierement en Afrique du Sud, selon les depeches des agences de pressses captees jeudi a Kinshasa aura pris acte. Il en est de meme du president Ciluba dont l'heritier de Mandela aurait con seille de peser de tout son poids au nom de la SADC pour que "Kabila ne gache pas la dynamique de la paix en cours par la formation d'un gouvernement monocorde". Aussi curieux que cela apparait a la fin de cette semaine l'opposition contre un nouvel executif monolithique n'est plus une preoccupation de la SADC seule. Selon la presse francaise, commentant le recent sejour chiraquien aux USA, une identite desUnes se degage entre les locataires de l'Elysee et de la Maison Blanche sur bien des questions africaines en ce qui concerne notamment la region des Grands Lacs. Washington et Paris, dit-on, menageront aucun effort pour restaurer la paix en RDC ou " la democratie entamee depuis les anes 1990 devra etre relancee". Quant aux options militaires envisagees, les deux chancelleries estiment que "rien de bon ni de durable ne sera obtenu en RDC sans cohesion nationale qui a manque dans ce pays durant la transition la plus controversee sous Mobutu". Autant les propos et les reflexions formulees par deux partenaires traditionnels de la RDC sur les enjeux politiques ne sont plus feutres, autant le numero un congolais prend un temp de reflexion pour "reamenager le prochain gouvernement". De ce qui precede, le president Kabila va-t-il reconsiderer son option de mettre sur pied une nouvelle equipe gouvernementale sans les opposants democrates et armes ? Apparemment, d'aucuns repondraient par l'affirmatif compte tenu du temps relativement court qui nous separe de la publication du nouveau problematique liee a la constitution provisoire dont les opposants democrates sont les plus "opposes". Dans ce contecte, ceux qui croient que les negociations entre le chef de l'Etat et l'ancienne opposition radicale sont envisageables pour la formation d'un gouvernement se detrompent. Rien que l'acte constitutionnel de nomination est de nature a repprocher les vrais opposants contre Mobutu de la rebellion actuelle que du pouvoir actuel. Du coup, Kabila donnera l'impression d'etre bloque la semaine prochaine, si d'aventure, le nouvel executif n'est pas connu. car, le monolithisme politique qui caracterisera la prochaine formation est de nature a raviver la querelle entre Kabila et les chancelleries occidentales. Que cela soit observe en periode d'agression et surtout d'enlisement sur le theatre des operations constituera un mauvais signe pour le peuple congolais en general et pour le president Kabila en particulier. Voila donc le paysage politique congolais de nouveau encoche des masques et des fetiches difficiles a exciser. Neanmoins, la prestation presidentielle a la presse camerounaise prouve, si besoin en etait encore, que les violons sont loin de s'accorder.
AK
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