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WEEKLY NEWS ISSUE of: 19-04-2000
PART #2/4 - From CONGO to KENYA
Part #1/4: Africa ==> Burundi |
Part #3/4: Kenya ==> Rwanda |
Part #4/4: Senegal ==> Zimbabwe |
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* Congo (RDC). Bukavu «Beer strike» proclaimed Initiatives continue in an attempt to urge the return of Monsignor Emmanuel Kataliko, Archbishop of Bukavu (administrative centre of South Kivu, East Democratic Republic of Congo), to his archdiocese. Since yesterday - revealed our MISNA sources (who will remain anonymous) - the civil society of the administrative centre called a «beer and bottled beverage strike». A standstill threatened by associative representatives of the population in case the authorities of the Congolese Rally for Democracy (RCD-Goma) did not accept the 8 requests presented in a document released last week. One of the requests - reminded our MISNA sources - was in fact to consent the return of Archbishop Kataliko to Bukavu. Regarding the beer and beverage strike, it was not a casual choice. The local Bralima company is in fact one of the RCDs main tax revenues. For example, before the war 1996/97 the company was producing some 5 million bottles per month, while today it produces an estimated 2 million bottles per month. (MISNA, Rome, 14 April 2000)
* Congo (RDC). Explosions à laéroport Le 14 avril vers midi, une série dexplosions ont sérieusement endommagé laéroport de Kinshasa. Daprès lagence Belga, on déplore, dans un premier bilan, une quarantaine de morts et plusieurs blessés à laéroport même, et il y aurait également des victimes dans les cités avoisinantes. Les autorités congolaises refusaient de fournir des précisions sur les causes de lexplosion. Selon la radio dEtat, une étincelle aurait déclenché un incendie au dépôt de munitions de laéroport. Le feu sest propagé à un dépôt de carburant, ainsi quà deux avions. Des explosions secondaires se sont poursuivies pendant deux heures. - Un nouveau bilan provisoire, annoncé le 17 avril par le gouvernement, fait état de 104 morts et 237 blessés. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 avril 2000)
* Congo (RDC). La guerre continue Le cessez-le-feu prévu le 14 avril à 0h. a souffert de graves violations, si lon en croit les déclarations des deux principaux groupes rebelles, indique le quotidien La Libre Belgique du 15 avril. Les rebelles ont dénoncé des offensives menées par larmée congolaise (FAC) et ses alliés dans les provinces de lEquateur et du Sud-Kivu. J.P. Bemba du MLC a assuré que les FAC ont attaqué, le 13 avril, une nouvelle position rebelle à Imese (Equateur) et que les combats se sont poursuivis toute la journée. De son côté, le commandant Ondekane du RCD a affirmé que les FAC les attaquaient depuis le 12 avril dans le Sud-Kivu. Ces attaques continuent ce matin (14 avril) à Sange, Katshungu et Minembwe, a-t-il ajouté. A Kigali, un porte-parole de larmée rwandaise a déclaré que leurs positions ont été sérieusement bombardées au sud de Kananga par de lartillerie à longue portée depuis quelques jours. Les autorités congolaises sont restées discrètes. Toutefois, le 13 avril, les FAC et leurs alliés ont accusé les forces rebelles de masser des troupes autour de leurs positions dans les zones de Basankusu, Ikela et Mbandaka (Equateur), à Lusambo (Kasaï) et à Manono et Pweto (Est). Le 15 avril, Kinshasa a démenti avoir violé le cessez-le-feu en pilonnant des positions rebelles. - Selon le quotidien belge Le Soir du 17 avril, la guerre a également repris dans la région de Lemera, la petite bourgade entre Uvira et Bukavu (dans lest de la RDC), là où la première guerre du Congo avait commencé en 1996. Les réfugiés affluent à Uvira et 100.000 personnes se cacheraient dans la brousse. Des informations concordantes recueillies à Bukavu font état de violents combats dans la région des hauts plateaux où les Tutsi banyamulenge seraient encerclés par des forces de résistance du Kivu (Maï-Maï) et leurs alliés, les Hutu rwandais et burundais, armés par Kinshasa et le Zimbabwe. Larmée burundaise a été appelée en renfort, tandis que des troupes rwandaises traversent Bukavu en direction du Sud pour reprendre le contrôle de Lemera. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 avril 2000)
* Congo (RDC). Nouvelle défection au RCDplain D Selon la radio de Kinshasa, une nouvelle défection est intervenue dans les rangs du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma). Après ZAhidi Ngoma et Lunda Bululu, M. Alexis Tambwe Mwamba, chargé des affaires étrangères, a quitté ce mouvement rebelle soutenu par le Rwanda, pour protester contre le traitement infligé aux Congolais dans la partie du Congo occupée par les rebelles et leurs alliés rwandais. M. Tambwe a accusé le président du RCD-Goma, M. Ilunga, de torpiller le dialogue intercongolais dans le seul but de consacrer la partition de fait du pays. Un autre membre influent du mouvement rebelle, M. José Endundo Bonongo, aurait été mis aux arrêts. (DIA, Kinshasa, 17 avril 2000)
* Congo (RDC). Cease-fire agreement 12 April: Two days before a new cease-fire agreement takes effect in Congo, the UN. Security Council urges the warring parties to stop fighting and start pulling back from their front-line positions. Council members expressed their readiness to do everything possible to speed up deployment of a 5,500-strong UN Observer Mission charged with overseeing the disengagement. The Council agrees to send a special mission to Congo, to discuss with the signatories of the Lusaka peace accord, ways of bringing peace to the region. But UN officials said that under the most optimistic scenario, it will take another two-and-a-half months to three-and-a-half months to deploy the troops. The British government has provided a technical advisor to the facilitator of the inter-Congolese dialogue, Ketumile Masire. The RDC government has publicly stated its commitment to holding «an inter-Congolese dialogue as envisaged by the last peace timetable in Lusaka», but warned that any postponement beyond that timetable would force it to leave the Lusaka process. 13 April: The warring sides have traded accusations of renewed fighting. The peace deal signed on 8 April called for a complete cessation of hostilities at 0000 GMT tomorrow. Hours before the deadline, RDC forces and their allies say the rebels have positioned themselves in government-controlled areas in the north and east of the country. 17 April: The ceasefire seems to be generally holding since it came into effect on 14 April. (ANB-BIA, Brussels, 18 April 2000)
* Congo (RDC). Airport blast On Sunday 16 March, religious dirges played on state radio as most rescuers abandoned their search for survivors, after a deadly string of explosions at Kinshasas international airport killed 101 people and injured 216. The explosions took place on 14 April at an arms depot. It is still not clear yet what caused the explosions. Some say a short circuit started a fire. Other reports say a soldier dropped ammunition while unloading a plane full of weapons. An inquiry will investigate whether criminals were responsible. By April 18, the airport had re-opened to some limited civilian air traffic. (ANB-BIA, Brussels, 19 April 2000)
* Côte dIvoire. Junta postpones meeting on transition 13 April: The military junta has unexpectedly postponed a cabinet meeting where it was due to set a timetable for a return to civilian rule later this year. No official reason was given, but sources close to the regime said it was because of disagreements over a constitutional referendum due to be held next month. (BBC News, 13 April 2000)
* Côte dIvoire. Escroquerie bancaire La Côte dIvoire est soupçonnée dêtre la tête de pont dune vaste escroquerie par correspondance (à la carte bancaire) ayant touché depuis deux ans plus de 200 entreprises françaises et européennes, et révélée le 12 avril par lassociation française des usagers des banques. Le montant des commandes frauduleuses, portant sur des billets davion et de matériel informatique, est évalué à un total de 100 millions de FF. Le scénario est pratiquement toujours le même. Une entreprise est contactée pour des achats importants par téléphone et confirmée par télécopie avec des coordonnées de cartes bancaires à linsu de leurs véritables propriétaires. Lorsque le titulaire de la carte, découvrant lopération, demande lannulation à sa banque, celle-ci sexécute et transmet lordre dannulation à la banque du commerçant. Toutes les livraisons sont réceptionnées en Côte dIvoire. (Daprès Le Soir, Belgique, 15 avril 2000)
* Egypte. 5 journalistes condamnés Le 16 avril, cinq journalistes égyptiens du quotidien libéral dopposition Al-Ahrar ont été condamnés a six mois de prison par la cour correctionnelle du Caire pour diffamation envers le président dEgypt Air, Mohamed Fahim Rayyane. En 1997, le journal avait dénoncé la corruption, la mauvaise gestion et les abus du patron de cette compagnie aérienne. (Libération, France, 17 avril 2000)
* Equatorial Guinea. Oil output expected to double Oil production in Equatorial Guinea will double this year to around 200,000 barrels a day, a government minister says. Part of the additional revenue accruing from the expansion will be used to develop the country as an oil services centre for the region. The bright prospects have prompted renewed interest from Cameroon and Gabon in longstanding territorial claims on Equatorial Guinea, while several years of talks with Nigeria on border demarcation are only now beginning to bear fruit. (Financial Times, UK, 17 April 2000)
* Eritrea. UN issues alert The UN special envoy, Catherine Bertini, has aid there is still time to avert widespread famine in Eritrea, if food can be moved in quickly. Ms Bertini was speaking as she toured lowland areas in the northwest of the country, which has hardly seen any rain in three years. «Its a tight food situation. Like most people at risk around the region, these people have coped so far but they are running out of food and animals», she said. (BBC News, 16 April 2000)
* Erythrée. Catastrophe évitable Il est encore temps déviter une catastrophe en Erythrée si lon apporte durgence une aide alimentaire, a déclaré Catherine Bertini, directrice du PAM, à la fin dune visite à ce pays. Contrairement à lEthiopie, la population de lErythrée peut encore survivre grâce à la nourriture provenant des régions des hauts plateaux. Mais la guerre frontalière entre les deux pays y a déréglé lagriculture. Les prix ont fortement monté. (Daprès De Standaard, Belgique, 17 avril 2000)
* Ethiopie. Pas de trève contre la disette Je crois quil ny aura pas de famine dans ce pays, dune part parce que laide humanitaire nous est maintenant accordée, et dautre part parce que lEthiopie pourra assurer son acheminement à partir des ports de Djibouti et de Berbera, a déclaré le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, cité par le quotidien français Libération du 14 avril. Il a cependant ajouté que nous nous opposons fermement à ce quun lien soit établi entre la sécheresse et la guerre que lErythrée nous impose. Pas question donc dune trève humanitaire et dutiliser les ports érythréens sur la mer Rouge pour acheminer laide. Cette humiliation serait inacceptable. Tout devra donc passer par Djibouti et le petit port de Berbera dans le nord de la Somalie, dont les capacités cumulées se limitent à 140.000 tonnes par mois, toutes importations et destinations confondues. - Le 15 avril, lassemblée annuelle européenne de plus de 900 ONG de développement, réunies à Bruxelles, a lancé un urgent appel à la Commission européenne et aux Etats membres pour accélérer la livraison de vivres à lEthiopie et pour mettre en oeuvre des mesures à long terme pour assurer la sécurité alimentaire dans ce pays. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 avril 2000)
* Ethiopia. War continues...and so does the famine 13 April: UN special envoy Catherine Bertini, is to meet with Prime Minister Zenawi today, to coordinate their response to the drought situation. She will discuss the humanitarian situation and the logistical problems of supplying over 800,000 tons of food aid this year. In the meeting, Prime Minister Zenawi says that Ethiopia will not bow to international pressure to end the war to help the relief effort. he says the war is not hampering the aid effort. Later, the prime minister says the spectre of mass starvation in Ethiopia is receding now that foreign governments have promised enough grain to feed the estimated 8 million people at risk. Canadas ambassador to Ethiopia says the looming famine in the Horn of Africa can be prevented if donor nations pledge more food aid in the next two weeks. The Red Cross has begun flying emergency food supplies to the south-east. 14 April: NGOs working in Ethiopia have issued the following statement: «We wish to state that the present food crisis is not yet a repeat of 1984/85. We affirm that there is a critical situation in the south and east that could have been averted and a widespread crisis can still be averted, with prompt and appropriate action». 15 April: The UN will spend millions of dollars developing djiboutis port and roads this year, in an urgent effort to bring in enough food to avert the famine in Ethiopia. (ANB-BIA, Brussels, 17 April 2000)
* Ethiopia. Where lies the answer? There are no easy answers to a problem as complex as Ethiopias. Global warming undoubtedly has its part to play in a shift in weather patterns which has cheated Ethiopia of its rain and dumped it cruelly upon Mozambique. Yet drought in other countries does not turn to disaster, unless they too scrape such a marginal existence, even in the good years, that they live constantly on the edge of disaster and can be pushed over the edge by the smallest crisis. Long-term development is the answer to that, which means better soil and water management scheme, improved farming techniques and building roads to get goods to market. That is needed for years after the television cameras have gone. It may also mean changes in government policy. Since Mengistus fall, farmers in fertile areas have been free to sell their surpluses on the open market. But radical land reform may also be needed to avoid the ever-growing population breaking down farms into smaller and less viable plots. (...) Change is needed in the hostility between Addis Ababa and its northerly neighbour, Eritrea, which invaded Ethiopia two years ago (...). (Paul Vallely, The Independent, UK, 14 April 2000)
* Kenya. UK envoy summoned over remarks On 6 April, the Kenyan Foreign Affairs Minister Dr. Bonaya Godana, summoned the British High Commissioner to explain his remarks on the constitutional review process. The remarks alleged to have been made by Mr. Jeffrey James, were published in the East African Standard on 4 April. The envoy was quoted as expressing his disappointment that the Parliamentary Select Committee on Constitutional Reform and the parallel Ufungamano Initiative led by religious leaders, opposition MPs and civil groups, had failed to work together. The press article quoted Mr. James as saying that «time was running out for Kenya». Mr. James later said the contents of the article distorted what he really said. The article stated that Mr. James was alleged to have suggested that the two groups should come together even if it means adopting the necessary legislation, and appealed to both the Parliamentary Select Committee and the Ufungamano group «to swallow their pride and put the interests of Kenyans first.» Dr. Bonaya particularly took issue with part of the article which equated the Ufungamano Initiative with Parliament. He added that Britain should be the last country to advise Kenya to disregard its Constitution, because it was bequeathed to Kenya by Britain at independence. The minister also took issue with other parts of the article which characterised the current Constitution as not based on law and not respecting human rights. (James Pod, ANB-BIA, Kenya, 13 April 2000)