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WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-05-2000
PART #2/4 - From CONGO RDC to NIGERIA
Part #1/4: Africa ==> Congo-RDC |
Part #3/4: Nigeria ==> South Africa |
Part #4/4: South Africa ==> Zimbabwe |
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* Congo (RDC). Combats à Kisangani Le 5 mai, à laube, les troupes ougandaises, massées autour de Kisangani, sont passées à lattaque des positions rwandaises dans la ville. Dans la journée, des combats opposaient les deux armées à laéroport international de Bangoka, à une vingtaine de km de la ville. Mais laéroport national de Simi Simi, en ville, était également la cible de bombardements de larmée ougandaise. Des obus ont touché de nombreuses habitations, dont les locaux de lOnu, de la Croix-Rouge et de Médecins sans frontières. Aucun bilan na pu être établi, mais en milieu de journée, on parlait de 5 morts et 9 blessés civils. Les raisons de ces nouveaux affrontements ne sont pas clairs. Peut-être les Ougandais veulent-ils reprendre le contrôle dune mine de diamants reconquise par les Rwandais. Ou bien les Ougandais ont-ils résolu daméliorer leurs positions avant le déploiement des observateurs de lOnu? Le malaise grandissant entre Kampala et Kigali est en tous cas évident. Une délégation de haut rang de lOnu qui se trouvait à Kinshasa, a exigé larrêt immédiat des combats et recommandé une réunion du Conseil de sécurité. - Le 6 mai, les présidents Museveni et Kagamé se sont mis daccord sur un cessez-le-feu à Kisangani, où toutefois la tension demeure. Les deux présidents se rencontreront dans quelques jours, ensemble avec les présidents sud-africain et tanzanien, pour trouver un terrain dentente. Par ailleurs, le président rwandais Kagamé a réaffirmé son soutien au désengagement de ses troupes au Congo, un retrait déjà prévu par laccord de Kampala du 8 avril, mais jusquà présent cet engagement na pas été respecté. - 8 mai. A lissue dune réunion entre les deux alliés de la rébellion congolaise et une délégation du conseil de sécurité de lOnu, le Rwanda et lOuganda ont accepté de retirer leurs troupes actuellement déployées dans Kisangani et aux alentours de la ville, à une distance qui sera décidée par les deux pays. Ils demandent aussi que la mission des observateurs de lOnu au Congo se déploie sur les zones démilitarisées autour de la ville et de ses aéroports, une fois que les parties concernées se seront retirées, indique le communiqué. Dautre part, lors dune conférence de presse à Kigali, le président Kagamé et M. Holbrooke, qui dirige la délégation onusienne, ont déclaré que le problème de Kisangani était une aberration et quil devait être traité séparément des relations diplomatiques normales entre lOuganda et le Rwanda. Le problème de Kisangani est en RDC, non pas au Rwanda ou en Ouganda, et nous avons lintention de le maintenir et de le résoudre là où il est, a dit M. Kagamé. - 9 mai. Dans la nuit, un nouvel accrochage a opposé les troupes ougandaises et rwandaises. Selon une source militaire rwandaise, les Ougandais ont bombardé leurs positions dans le secteur de laéroport de Bangoka entre 1h et 3h du matin. Mais les deux pays se rejettent la faute. Selon MSF, les combats du 5 mai ont fait au moins 28 morts et 159 blessés. Le 10 mai, le Rwanda et lOuganda se sont accusés mutuellement de renforcer leurs troupes à leur frontière commune. Etant donné les événements de Kisangani, ceci devrait être interprété comme une action hostile, a dit un porte-parole du gouvernement rwandais. En même temps, les chefs détat-major des armées ougandaise et rwandaise se rencontraient à Kigali pour tenter de faire baisser la tension. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 mai 2000)
* Congo (RDC). The Battle for Kisangani 8 May: Ugandas President Museveni and Rwandas President Kagame have ordered their troops to stop fighting in Kisangani. Details are beginning to emerge of the destruction of Kisangani city after the battle on 5 May between Uganda and Rwanda soldiers. Ugandan soldiers on a satellite link in Kisangani, said on 7 May said the Rwandan army headquarters at Simi Simi airport, 4km south of the city centre, was razed and that the airport runway was unusable. The Rwandan army sickbay at Simi Simi airport with over 100 wounded soldiers from the Ikela battlefront has been destroyed. The UPDF said the RPA began the war in an attempt to capture Kapalata, which is on raised ground, to give them command of the city. Ikela, 300kms south of Kisangani, and under Kinshasa, has been a centre of fierce fighting with Rwanda-backed RCD-Goma forces trying to recapture it since January. The injured are often treated at the Simi Simi sickbay. The UPDF said it also destroyed the airport terminal that had for long served as an RPA armoury. The army said RPA troops retreated towards Lubutu, southwest of Kisangani. The nearby residence of the Kisangani citys RCD-Goma appointed governor, often guarded by RPA companies, was also razed. 9 May: Fresh fighting between Uganda and Rwandan soldiers erupts again in Kisangani, hours after both countries agree to a UN plan to demilitarise the war-torn city. Ugandas defence ministry says Rwanda started the fighting, and urges it to stick to the 8 May ceasefire declaration. However, a Rwandan spokesman says Uganda began the shooting. Rwanda and Uganda have massed troops along their common border. (The New Vision, Uganda, 8 & 10 May 2000
* Congo (RDC). Peacekeeping force accord, but fighting continues 4 May: The UN has reached agreement with the government of Congo RDC over plans for the deployment of peacekeeping troops in the country. The accord provides for 500 military observers and 5,000 support troops to monitor the ceasefire between government and troops. Speaking after a two-hour meeting with President Kabila, the US ambassador to the UN, Richard Holbrooke, who is leading the UN delegation on a regional tour, hailed the accord as a major step forward. 5 May: Ugandan troops positioned around Kisangani attack Rwandan troops which control the city centre. The attack came barely hours after Congo RDCs government signed the agreement with the UN. Both sides have requested urgent deployment of UN observers in the city. 7 May: Rwanda agrees to begin withdrawing its troops from Congo. The pledge comes during a visit by Richard Holbrookes seven-member delegation. The delegation is leaving afterwards for Uganda. In a surprise move, the Security Council has cleared Richard Holbrookes delegation to embark on a peace mission to Ethiopia and Eritrea beginning on the evening of 8 May. 8 May: Uganda and Rwanda have agreed to withdraw their forces from Kisangani. In a joint statement, both sides said they would pull back to a distance to be agreed in negotiations to be held soon. Both sides agree to demilitarise the city and airports. There are plans for a meeting between Ugandas President Museveni and Rwandas President Kagame. 9 May: The UN Security Council delegation has acknowledged that any UN soldiers and observers deployed to Congo, are bound to face risks. (ANB-BIA, Brussels, 10 May 2000)
* Egypte. Acide nitrique en mer Le 6 mai, un navire battant pavillon syrien et transportant 165 tonnes dacide nitrique a perdu une partie de sa cargaison avant de sombrer au large dAlexandrie. A son bord se trouvaient dix membres déquipage et deux passagers. Le capitaine du Daliah-S sest aperçu de la fuite six heures après avoir quitté le port dAlexandrie et a aussitôt envoyé un appel de détresse. Les secours ont retrouvé les passagers souffrant dune grave intoxication dans des canots de sauvetage. Le président de lAgence pour lenvironnement (gouvernementale) a cependant affirmé que les risques de pollution des côtes égyptiennes étaient réduits, du fait de la dilution dacide nitrique. (La Libre Belgique, 8 mai 2000)
* Egypte. Manifestation islamiste Le 8 mai, une cinquantaine détudiants de luniversité Al-Azhar ont été blessés au Caire au cours daffrontements avec la police. Une vingtaine de personnes ont été arrêtées à lissue dune manifestation de plusieurs milliers de militants islamistes qui réclamaient linterdiction dun roman jugé blasphématoire. Le Festin des algues de mer, de lécrivain syrien Haïdar Haïdar, a été réédité en Egypte sur décision du ministre de la Culture, bête noire des intégristes. (Libération, France, 9 mai 2000)
* Ethiopie. Après la sécheresse, la pluie Le 5 mai, la Croix-Rouge a indiqué que laide apportée à la région du sud-est de lEthiopie est mise en danger par de fortes pluies. La distribution de laide nutrionnelle dans cette région, où plus dun million de personnes sont menacées de famine, est rendue impossible par la pluie qui tombe depuis deux jours. Les avions ne peuvent atterrir et les camions ne peuvent plus arriver dans ces régions éloignées, a dit le porte-parole de la Croix-Rouge à Nairobi. Si à long terme la pluie est absolument nécessaire, pour linstant la situation des populations sen trouve menacée. (Daprès De Standaard, Belgique, 6 mai 2000)
* Ethiopia. Relief aid hampered 5 May: Sudden heavy rains are hampering the relief effort in Gode. A spokesperson for the International Red Cross says if the rains continue in Gode, more people will die because relief planes cannot land, and tracks are bogged down in the mud. He says: «Now that the new grass is growing, the cattle will eat it, and the fresh grass is difficult for them to digest which could lead to them dying. 10 May: Bureaucratic restrictions have been blamed for delays in the delivery of aid to Ethiopian famine victims. Donors are particularly concerned about some 16,000 tonnes of food aid donated by the EU which has remained at the port in Djibouti for 18 days. New rules introduced this week by the Ethiopian transport ministry prevent aid organisations from hiring trucks directly. All transport requests must now pass through a committee at the ministry. Humanitarian staff said the changes resulted in increased tariff charges and delayed trucking contracts. (ANB-BIA, Brussels 11 May 2000)
* Ethiopie/Erythrée. Echec des négociations 5 mai. LEthiopie et lErythrée se rejettent mutuellement la responsabilité de léchec des négociations indirectes engagées la semaine dernière à Alger pour régler le contentieux territorial. Le médiateur algérien, Ahmed Ouyahia, avait tenté de mettre en oeuvre le plan de paix de lOUA qui prévoit une trève, un retrait des zones occupées et le stationnement dune force de paix le long des 1.000 km de frontière commune. LOUA, présidée par lAlgérie, a confirmé lajournement des discussions de paix et a lancé un appel à la retenue aux deux parties. - 7 mai. Le Conseil de sécurité de lOnu a décidé denvoyer sept de ses ambassadeurs (représentant les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, le Mali, la Tunisie, le Nigeria et les Pays-Bas, et qui se trouvent actuellement en Afrique centrale pour discuter du processus de paix au Congo) en Erythrée et en Ethiopie pour tenter de relancer les pourparlers de paix. Ils vont exhorter les deux camps à sabstenir de recourir à la force et à dautres hostilités, et dengager immédiatement, sérieusement et sans conditions préalables des négociations. -10 mai. La délégation de lOnu, dirigée par M. Holbrooke, sest entretenue le 9 mai avec le Premier ministre éthiopien, et le 10 mai avec le président érythtréen. Aux journalistes, M. Holbrooke a déclaré que les deux pays étaient sur le point de reprendre les hostilités. Nous sommes tout près dune reprise des hostilités et de léruption de nouveaux combats, a-t-il affirmé. - Dautre part, des élections législatives se tiendront le dimanche 14 mai en Ethiopie. Ce scrutin doit désigner les membres des conseils des huit Etats fédéraux et des régions administratives particulières, ainsi que les 548 députés de la Chambre des représentants (le légistlatif fédéral). (ANB-BIA, de sources diverses, 11 mai 2000)
* Ethiopia/Eritrea. Talks collapse 5 May: Mutual recriminations have followed the collapse of peace talks aimed at ending the conflict between Eritrea and Ethiopia. The indirect talks, which began last weekend, were organised and hosted by Algerias President Bouteflika, the current chairman of the Organisation of African Unity (OAU). An Ethiopian statement blamed Eritrea for the failure of the talks. But Eritrea said the talks foundered on Ethiopias refusal to sign a peace plan drawn up the OAU, which Eritrea had accepted. Following the breakdown of talks, the United States urged Eritrea and Ethiopia to re-commit themselves to solving their border war. 8 May: A team of UN ambassadors has met Ethiopian President Meles Zenawai in Addis Ababa to discuss ways of ending the war. The ambassadors will continue on to Eritrea. 9 May: After talks in Asmara, the UN team has decided to extend its stay in the region by a day. The delegation has returned to Ethiopia but plans to go back to Asmara tomorrow. 10 May: The members of the UN Security Council delegation visiting the Horn of Africa fear war may resume there, after the failure of their mission to resolve the Eritrea-Ethiopia border dispute. «We are very close to a resumption of hostilities and the outbreak of a new round off fighting which...would constitute the largest war on the continent», warned UN envoy Richard Holbrooke, after 3 days of fruitless but intense diplomacy between the leaders of Ethiopia and Eritrea. The difference between the opposing sides, Holbrooke said are «real, but small». (ANB-BIA, Brussels 11 May 2000)
* Kenya. White-owned farms invaded 9 May: A white Kenyan government minister says hundreds of families have invaded two white-owned farms, but the government says it has nothing to do with the current land crisis in Zimbabwe. «The government wishes to acknowledge that there has indeed been a land dispute involving the two farms and the matter is in court», said a statement from Richard Leakey, the countrys chief civil servant and himself a white Kenyan. «The invasion is not new...There is no connection whatsoever between events in Kenya and Zimbabwe». Earlier the same day, Basil Criticos, an assistant minister in the Kenyan government and a white Member of Parliament, said his sisal farm in the south of the country had been invaded by over 300 families. (CNN, 9 May March 2000)
* Kenya. Fermes blanches squattées A lappel de deux parlementaires apparemment inspirés par la situation au Zimbabwe, des centaines de familles noires occupent deux domaines agricoles blancs jugés sous-exploités, a annoncé le 9 mai le vice-ministre kényan des Routes et des Travaux publics, Basil Criticos, lui-même blanc. Criticos a précisé que sa propre ferme avait été envahie par 300 familles qui auraient maltraité son personnel et que 200 autres familles occupent une autre exploitation. Depuis le début des occupations au Zimbabwe, des craintes se sont fait jour à Nairobi sur une extension de cette campagne au Kenya. Le gouvernement kényan a cependant affirmé que linvasion des deux fermes nétait pas liée à la crise des terres au Zimbabwe, mais quil sagissait dun litige foncier dont laffaire est en cours de jugement. Il faut noter quà lindépendance du Kenya, la plupart des fermiers blancs ont quitté leurs propriétés; toutefois celles-ci ne sont pas allées à la population noire, mais ont été vendues à des prix dérisoires à des multinationales. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 mai 2000)
* Kenya. Parliament publishes «list of shame» Kenyas parliament has published an unprecedented name-and-shame list of politicians, linking some of President Mois closest aides and relatives to graft and scandal. The report names dozens of the countrys leading politicians and civil servants as being responsible for corruption which has cost the country hundreds of millions of dollars. The report, dubbed «the list of shame» by the countrys press, says Mr Mois son Philip should be prosecuted for allegedly evading duty worth $400,000 on six vehicles. President Moi himself is not named in the report. (Financial Times, UKI, 11 May 2000)
* Libya/The Netherlands. The Lockerbie Trial 3 May: Libyas President Gaddafi says he will respect the trials verdict. 4 May: Graphic eye-witness accounts of the scenes in the Scottish town of Lockerbie after the explosion of Pan-Am flight 103 caused by a terrorist bomb, dominates the second day of the trial of the two Libyans accused of murdering 270 people in the attack. Abdel Bassett Ali Mohamed al-Megrahi and Lamin Khalifa Fhimah are accused of the murders. They are also accused of conspiracy to murder and breaching an aviation security act. 5 May: Detectives investigating the disaster tell of the painstaking investigation to find those responsible. They present vivid evidence of the devastation at Lockerbie in Scotland. (ANB-BIA, Brussels, 6 May 2000)
* Malawi. Likoma Island receives more courtesy calls Malawis newly established 27th District, Likoma, continues to receive visitors. Within a short space of time, the Government has sent three delegations on needs assessment missions. Likoma is situated on Lake Malawi in the countrys Central Region. It lies some 8 kilometres from Mozambique and to the north lies Tanzania. Chizumulus population is about 4,000, and Likomas about 12,000. The new district also includes Chizumulu Island. In an effort to boost tourism, the local Chief says: «There is need to construct good roads, establish a reliable water and electricity supply, instal modern telecommunication facilities, improve education and establish viable business enterprises». Existing development projects were established by the Anglican Church which built a church, schools and a hospital to serve the people. Missionary work started as early as 1895. Patients attend the hospital from both Tanzania and Mozambique in addition to the local people. Because of its situation in the middle of Lake Malawi, this district has enormous potentiality to attract tourists, but much has to be done to develop the area. (Benedict R. Chimeya, Malawi, 4 May 2000)
* Maroc. Journaliste condamné Les autorités marocaines ont interdit à M. Mustapha Alaoui, rédacteur en chef de lhebdomadaire Al-Ousboue Assahafi, dexcercer le journalisme pendant trois ans, après sa condamnation par un tribunal pour diffamation du ministre des Affaires étrangères Mohamed Benaissa. Linterdiction prend effet immédiat le 9 mai. M. Alaoui a aussi été condamné à 20.000 dirhams (1.881 dollars) damende et à un million de dirhams de dommages et intérêts au ministre. Son journal avait accusé Benaissa de mauvaise gestion et corruption lorsquil était ambassadeur du Maroc à Washington. (Reuters, 10 mai 2000)
* Mozambique. Donors surpass aid need 4 May: International donors meeting in Rome have promised Mozambique nearly $453 million to help rebuild its economy and infrastructure after the worst floods in living memory. The figure is $3 million more than the Mozambique Government had requested when presenting its re-building programme at the two-day aid conference. «Today is a very good day for Mozambique, a very good day for Africa and a very good day for development cooperation», said UNDP head Mark Malloch Brown. (ANB-BIA, Brussels, 5 May 2000)
* Namibia/Angola. Namibian forces set up bases inside Angola Namibian forces have set up bases inside Angola in an operation aimed at ending UNITA rebel raids in northeastern Namibia. This is a move that a local human rights group, Namibias National Society for Human Rights, has condemned as a dangerous escalation in Windhoeks involvement in the Angolan conflict. Namibias President Nujoma says that the Angolan government has been informed. (IRIN, 8 May 2000)
* Nigeria. Abachas bank accounts frozen The authorities in Luxembourg say they have frozen bank accounts belonging to the late Nigerian president, Sani Abacha, containing more than $600 million. The Luxembourg deputy state prosecutor, Georges Heisbourg, said that eight accounts in a Luxembourg subsidiary of an unnamed German bank were blocked. They were in the name of different offshore oil companies linked to General Abacha. An investigation by Luxembourg officials, conducted at the request of the Nigerian government, found that two of General Abachas sons profited from the companies. (BBC News, 9 May 2000)