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WEEKLY NEWS ISSUE of: 08-06-2000
PART #1/3 - From AFRICA to Congo RDC
* Africa. Action against the Media — Morocco: On 6 June, the Committee to Protect Journalists said that so far this year, the Moroccan Government has taken a number of punitive measures against the Media. Mozambique: The Media Institute of Southern Africa reports that the Mozambican Attorney-General’s office has made an attempt to force the independent newsheet Metical to reveal the name of one of its sources. The editor, Carlos Cardosa, received a summons on 30 May from the Attorney-General’s office demanding his presence to make a statement. Zimbabwe: The trial of three newsmen from the Standard has closed in the Harare Magistrate’s Court, with judgement expected to be passed on 16 June. They faced charges of criminal defamation. On 6 June, Chenjerai Hunzvi, chairman of the Zimbabwe National Liberation War Veterans’ Association, gave what he called, a «last warning» to the independent daily The Daily News, to desist from publishing articles that tarnished his image and that of his organisation. (ANB-BIA, Brussels, 8 June 2000)
* Africa. River Blindness — Scientists say they have made a major breakthrough in the battle against River Blindness, a disease affecting 17 million people. Antibiotics could be a cheap, safe and effective way of wiping out the disease, which is caused by a parasitic worm. Scientists from the UK, Cameroon and Germany, say their experiments show that using antibiotics to kill bacteria living on the parasite, also kills the parasite itself. River Blindness, or Onchocerciasis, causes severe itching, disfiguring lesions and lesions of the eye that can cause blindness. It is most prevalent in sub-Saharan Africa, though the World Health Organisation says it will have stamped out the disease in West Africa by 2002. (BBC News, 7 June 2000)
* Afrique. Rapport de la Banque mondiale — «L’Afrique peut-elle revendiquer le 21e siècle?», c’est le titre d’un rapport de la Banque mondiale, rendu public le 31 mai, et qui passe en revue sans complaisance les handicaps africains. L’Afrique est confrontée à une dramatique récession économique. Le revenu par habitant est aujourd’hui inférieur à celui de la fin des années 1960 et près de la moitié de la population vit sous le seuil de la pauvreté. Le coût de la corruption est extrêmement grave: 30 milliards de dollars d’aide internationale auraient été détournés en Afrique. Le rapport voit néanmoins nombre de raisons qui pourraient favoriser l’émergence des 49 pays africains sur la scène économique et financière. Le moteur en est la croissance mondiale, que tous les économistes voient vigoureuse et durable pour la décennie qui vient. Toutefois, “l’aide doit changer”, note le document. Elle doit être plus sélective dans le choix de ses bénéficiaires; elle doit être préparée avec le concours de ses bénéficiaires potentiels; enfin, les bénéficiaires doivent être rendus totalement responsables de son utilisation. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 juin 2000)
* Afrique. Espérance de vie? — L’Organisation mondiale de la santé a publié un classement de l’espérance de vie “saine”, basé sur un nouveau système de calcul. Nouvel indicateur créé par les scientifiques, le DALE (Disability Adjusted Life Expectancy, soit l’espérance de vie ajustée aux infirmités) représente le nombre escompté d’années de vie en bonne santé. En tête se trouvent les Japonais avec 74,5 ans, en dernière position les Sierra-Léonais avec 26 ans. Au plus bas du classement se trouvent les pays d’Afrique subsaharienne, qui ont connu ces dix dernières années une chute considérable de l’espérance de vie totale en raison du sida, devenu la première cause de décès dans cette région. De 51,1 ans, cette espérance de vie est tombée à 46,3 ans pour les filles et de 47,3 ans à 44,8 ans pour les garçons. Dans les cinq années à venir, elle devrait passer sous la barre des 40 ans dans pas moins de 32 pays d’Afrique. (D’après Libération, France, 6 juin 2000)
* Afrique. Le sida menace le monde du travail — Ce jeudi 8 juin, la 88e session de la Conférence internationale du travail examinera à Genève un rapport sur un étude commandée par le BIT mettant en garde contre une “catastrophe” prévisible pour les travailleurs et les employeurs: l’impact du sida. Selon cette étude, la maladie va provoquer un “déclin spectaculaire en taille et en qualité de la main-d’oeuvre dans un certain nombre de pays au cours des 20 prochaines années”. L’Afrique subsaharienne est la région la plus touchée. Dans 8 pays ayant un taux de prévalence du VIH supérieur à 10% de la population adulte, la main-d’oeuvre en l’an 2020 sera jusqu’à 21% inférieure à ce qu’elle aurait été sans le sida. Dans les pays les plus touchés, le sida va induire un accroissement du travail des enfants et annuler les efforts de promotion de la femme. (La Libre Belgique, 8 juin 2000)
* Algérie. Recrudescence d’attentats — L’ouest algérien, où opère le Groupe islamique armé d’Antar Zouabri, connaît ces derniers jours une recrudescence d’attentats. Le 2 juin, sept personnes ont été tuées par des islamistes dans deux attentats à Hassi Ben Okba, une localité proche d’Oran. D’autre part, le quotidien El Watan rapportait le 5 juin que 14 éléments d’un groupe armé ont été tués dans la région de Sidi Daoud (70 km à l’est d’Alger) lors d’une importante opération de l’armée déclenchée il y a une semaine. Cette offensive a été lancée au lendemain d’une attaque contre un poste de l’armée dans la région, qui avait fait 2 morts et 6 blessés dans les rangs des militaires. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 juin 2000)
* Botswana. Havoc in Game Reserve — Wildlife authorities in Botswana have said that illegal immigrants from South Africa and Zimbabwe are at the centre of poaching activities in one of the country’s game reserves. As a result of this the anti-poaching unit at the Tati reserve which is located at the Tuli block in the central district has raised concern over the high number of illegal immigrants from the two countries entering Botswana at un-gazetted border crossings in the area for poaching purposes. Game-wardens say that every weekend over 100 illegal immigrants are arrested in the area. Apart from poaching the illegal immigrants rob the anti-poaching officials of personal belongings. Members of the anti-poaching unit have therefore appealed for guns to protect themselves against the poachers, wild animals like elephants, tigers and lions. They say that effort to eradicate poaching in the area and control crime has been hampered by the fact that the game reserve’s management does not allow the arrest of the poachers some of whom cross by boats from South Africa. At the same time some of the game-reserve workers are not helping the situation by allowing illegal foreigners to live with them at their camps. (PANA, Dakar, 5 June 2000)
* Burkina Faso. Slaying gives life to Opposition — Norbert Zongo, this country’s most popular journalist, playwright and human rights activist, knew a lot about political murders, and he apparently paid for that knowledge with his life. Now the continuing public outcry over his assassination 18 months ago is threatening to bring down one of the most durable and secretive governments in West Africa. «They made a mistake in killing Zongo,» said Jean Claude Meda, president of the Journalists Association here. «They thought it would be like other murders and that it would instill fear, but the opposite happened. People lost their fear, started a whole movement and began to question authority, forcing the government to take small steps toward democracy. That is Norbert Zongo’s legacy.» Zongo investigated allegations of murder ordered from within President Blaise Compaore’s inner circle, and he was assassinated in December 1998, allegedly by members of the elite Presidential Guard. For the past 15 months Compaore’s government has faced an unprecedented wave of strikes, student unrest and opposition demands for justice in the Zongo case, forcing the government to loosen its once-iron grip on political activities. International aid from Europe and the United States has been lost over the case and a coalition of 57 unions, human rights organizations and opposition political parties have pushed the limits of political expression far beyond what previously had been allowed. Using the slogan «Enough is Enough,» the coalition, called the Collective of Mass Democratic Organizations and Political Parties, has kept up pressure for an investigation that many believe would lead to the presidential palace. The coalition says it has documented 91 political killings carried out by the Compaore government, but in the past public reaction was always muted and fragmented. «Zongo’s death led to the birth of our coalition,» said Chrysogone Zougmore, secretary general of the Burkinabe Movement for Human Rights, a coalition leader. «We are not after political power, we are fighting against impunity.... It was one death too many.» (The Washington Post, 4 June 2000)
* Burkina Faso. Décès du cardinal Zoungrana — Le cardinal Paul Zoungrana, archevêque émérite de Ouagadougou, est décédé le dimanche 4 juin vers midi. Les funérailles solennelles, présidées par le cardinal Tomko, seront célébrées le 10 juin dans la cathédrale de Ouagadougou, suivies de l’inhumation. Le cardinal Zoungrana est né à Ouagadougou le 3 septembre 1917. Il avait été ordonné prêtre en 1942. Après son entrée dans la Société des Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) il fut nommé archevêque de Ouagadougou en 1960. En tant que jeune évêque, il a participé aux travaux du concile Vatican II, dont il a été le fidèle témoin dans tout le continent. Il avait été désigné cardinal en 1965. Avec son départ, l’Eglise perd un grand acteur de l’époque de la décolonisation et de l’inculturation post-conciliaire. (D’après Fides, Rome, 5 juin 2000)
* Burkina Faso. Cardinal Paul Zoungrana — Cardinal Paul Zoungrana, a member of the Society of Missionaries of Africa and for decades, a leading voice of the Catholic Church in Africa, died on 4 June. he was 82. The Cardinal retired five years ago as Archbishop of Ouagadougou (remaining Emeritus Archbishop of Ouagadougou). In a condolence message, Pope John Paul II praised the Cardinal as «a zealous and faithful servant of the Church and an eminent son of Burkina Faso and Africa». He was ordained bishop by Pope John XXIII in 1960 and appointed Cardinal by Pope Paul VI in 1965. He spoke out frequently on the plight of Africa and the impoverished sub-Saharan region, and said the Church and the world must not neglect the suffering. (ANB-BIA, Brussels, 6 June 2000)
* Burundi. Montée des sectes — On observe ces derniers temps une prolifération de sectes religieuses dans la province de Ngozi. C’est le cas de la Mission évangélique indépendante, une secte dissidente de l’Eglise adventiste du 7e jour. Elle opère dans la clandestinité, n’a pas de sanctuaire officiel connu et ses “gourous” enseignent de maison en maison. Ils estiment notamment qu’il faut “satisfaire tous les sentiments humains, y compris par des actes sexuels si les corps les réclament”, et prêchent aussi la désobéissance civile (pas de rondes de nuit, ni de travaux communautaires). L’administration territoriale, qui voudrait éviter des drames comme celui de la secte ougandaise, se heurte pour le moment au manque de collaboration des populations qui refusent de dénoncer les adeptes et les “gourous”. (Net Press, Burundi, 5 juin 2000)
* Burundi. Règlement du conflit — 7 juin. Le médiateur Nelson Mandela et le président burundais Pierre Buyoya ont atteint deux accords importants susceptibles d’accélérer le processus de paix. A l’issue de pourparlers à Johannesburg, les deux hommes ont annoncé une prochaine restructuration de l’armée burundaise, actuellement à majorité tutsi, afin de la rendre plus représentative de la société burundaise; les deux ethnies devraient être à l’avenir représentées par un nombre égal de soldats, indique l’agence Reuters. “Nous avons aussi décidé que tous les Hutu regroupés dans des camps seraient libérés d’ici le 31 juillet”, a annoncé Mandela. Les deux parties devraient se retrouver pour des entretiens prévus le mois prochain en Tanzanie. Cependant, selon l’agence Azania, le groupe rebelle FNL a fait savoir qu’il se retirerait du processus de paix d’Arusha en raison de la “partialité dans l’organisation des négociations”. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 juin 2000)
* Burundi. Agreement on two key conditions — Nelson Mandela and Burundi’s President Pierre Buyoya have announced an agreement on two key conditions to end the civil war. They said after Johannesburg talks that Burundi’s Tutsi-dominated army would be restructured to include an equal representation of the country’s Hutu majority. Mr Mandela also said that «we also agreed that all Hutus in regroupment camps will be released by 31 July». Mr Mandela is hoping to convene the first all-party talks in Arusha next month. (BBC News, 7 June 2000)
* Cameroun. Yaoundé au secours de Bangui — Le Cameroun a décidé de venir au secours de la République centrafricaine, sa voisine de l’est, en proie à une pénurie de carburant depuis deux semaines, rapporte le quotidien gouvernemental “Cameroon Tribune”. Neuf camions-citernes de 135.000 litres de carburant ont ainsi quitté le Cameroun la semaine dernière, direction Bangui, la capitale centrafricaine. Cette première quantité de carburant représente la consommation d’une semaine à Bangui. Neuf autres camions-citernes ont quittés le Cameroun cette semaine, en direction de la RCA. (JDM-Réport. Ass., ANB-BIA, Cameroun, 7 juin 2000)
* Cameroun. Eruption du mont Cameroun — Les autorités camerounaises ont demandé à la population vivant sur le flanc du mont Cameroun de se tenir prête à évacuer les lieux. Une coulée de lave se trouverait à seulement 5 km de Buea, la capitale de la région. Elle coule à près de 25 km à l’heure et des gaz volcaniques dangeureux émanent du cratère. En 1986, une éruption de gaz toxiques au lac Nyos, sur la même ligne de faille que le mont Cameroun, avait fait 1.746 victimes. (La Libre Belgique, 8 juin 2000)
* Congo (RDC). Contingent sud-africain — Un premier contingent de 120 militaires sud-africains pourrait être déployé en RDC dès le 17 juin, en soutien technique de la force de l’Onu. Le gouvernement d’Afrique du Sud examine la possibilité d’envoyer un autre contingent qui serait basé à Kisangani où est en cours le désengagement des forces rwandaises et ougandaises. - D’autre part, le Conseil de sécurité de l’Onu a décidé de créer une commission d’experts chargés d’enquêter sur la façon dont l’exploitation des mines de diamants et autres richesses naturelles de la RDC a permis de financer la guerre dans l’ancien Zaïre. Ils auront six mois pour recueillir des informations et remettront ensuite leur rapport avec leurs recommandations. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 juin 2000)
* Congo (RDC). Rencontre Kabila - Kagamé — Le 3 juin, les présidents rwandais, Paul Kagamé, et congolais, L.D. Kabila, se sont entretenus à Eldoret, au Kenya. C’est la première fois que les deux hommes se rencontrent depuis le début de la guerre en août 1998. Selon Colette Braeckman dans le quotidien belge Le Soir, cette rencontre a traité des seuls points qui intéressent vraiment les deux hommes: la sécurité du Rwanda d’une part, et d’autre part le statut du chef d’Etat congolais et le retrait des forces étrangères. L’entretien a donc porté sur l’essentiel: la répudiation par Kabila des milices rwandaises Interahamwe, et par ailleurs la reconnaissance de son statut de chef d’Etat par Kagamé et le retrait programmé des troupes rwandaises. Les deux présidents auraient aussi décidé de libérer leurs prisonniers de guerre respectifs et de reprendre les relations bilatérales. Cependant, selon d’autres sources, aucun accord n’aurait été conclu. La radio de Kinshasa a simplement annoncé que les deux chefs d’Etat sont convenus “d’oeuvrer ensemble pour promouvoir la paix et la sécurité” dans leurs pays respectifs et dans la région, mais que cette première rencontre était le “début d’un processus”. Les observateurs se demandent si on est à la veille d’un changement d’alliances. Il semble en tous cas qu’il y ait une rupture du front anti-Kabila. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 juin 2000)
* Congo (RDC). Terreur au Sud-Kivu — Selon un message de la “Source indépendante du Congo”, daté du 5 juin, une véritable terreur semble délibérément entretenue dans la province du Sud-Kivu. Des endroits situés dans un demi-cercle autour de Bukavu (allant de Kalehe au nord à Uvira au sud) sont régulièrement attaqués par des hommes en tenue militaire, qui “partout laissent derrière eux des morts, parfois un seul, comme une sorte de signature”. Les autorités du RCD attribuent ces attaques aux Interahamwe et aux Maï-Maï, mais la population en doute. L’armée rwandaise veut occuper les territoires congolais, ce qui se confirme par la nomination de commandants rwandais et banyamulenge, alors que les troupes congolaises avec leurs commandants sont repoussés vers l’intérieur du pays en direction du front. La violence sciemment entretenue servirait de prétexte à la création d’une zone tampon et de colonisation, conclut le message. (D’après SIC, Sud-Kivu, 5 juin 2000)
* Congo (RDC). Ministres arrêtés — Deux ministres, Frédéric Kibassa Maliba (Mines) et Bemba Saolona (Economie) ont été arrêtés et sont détenus par le Groupe spécial de sécurité présidentielle, selon le journal La Référence Plus de Kinshasa. M. Kibassa Maliba a été arrêté le 2 juin, soupçonné d’“enrichissement illicite” et accusé notamment de faire obstruction à une enquête sur la sous-évaluation de colis de diamants. M. Bemba, père du dirigeant d’un des groupes de la rébellion, le MLC , est accusé de malversations financières. Par ailleurs, le Conseil national des ONG de développement du Congo a annoncé, le 2 juin, l’arrestation de deux de ses membres, Félicien Malanda Nsumbu et Georges Kazimbika. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 juin 2000)
* Congo (RDC). Le sommet de Cotonou — Le 6 juin, des représentants des rebelles et de la société civile se sont réunis à Cotonou au Bénin, à l’invitation du médiateur M. Masire, pour préparer un Dialogue national prévu par les accords de Lusaka de 1999. Ce sommet semble cependant avorté en raison de l’absence du gouvernement Kabila et de l’interdiction faite par Kinshasa aux représentants des partis et de la société civile de l’ouest du pays d’y participer. L’Onu cherchait à rencontrer M. Kabila pour le convaincre de lever cette interdiction. Le Dialogue national, qui doit “définir un nouvel ordre politique au Congo”, est prévu pour débuter le 3 juillet prochain. L’attitude de Kinshasa permet cependant de douter que cela sera possible, bien que les autorités congolaises aient signé l’accord de Lusaka. (La Libre Belgique, 7 juin 2000)
* Congo (RDC). Peace Talks — 3 June: Rwanda’s President Paul Kagame has held a surprise meeting with Congo RDC‘s President Kabila, with both leaders promising a new commitment to peace in Congo. The meeting was held in Kenya with President Moi acting as mediator between the two heads of state. 4 June: «The non-implementation of the Lusaka peace accords is the cause of continuing insecurity in Congo», says the commander-in-chief of the Congolese Rally For Democracy, Jean-Pierre Ondekane. 6 June: A letter from the European Network for Congo RDC explains that civil society and political party delegates due to attend a three-day preparatory session of intercongolese dialogue with Ketumile Masire, could not travel to Cotonou, Benin, on 5 June by Cameroon Airlines. They were prevented from travelling by government officials, and their airtickets and passports were confiscated at Ndjili International Airport. The UN mission in Kinshasa has been informed and is presently discussing the matter with the Minister of Foreign Affairs. The talks in Benin end prematurely after Ketumile Masire fails to persuade President Kabila to authorise the departure of the delegation. (ANB-BIA, Brussels, 7 June 2000)