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WEEKLY NEWS ISSUE of: 22
-06-2000

PART #2/3 - From CONGO RDC to SIERRA LEONE

Part #1/3:
Africa ==> Congo-RDC
Part #3/3:
Somalia/Djib. ==>Zimbabwe
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* Congo (RDC). Diplomaties — Le 25 juin, malgré les élections au Zimbabwe, un sommet a rassemblé à Harare le président congolais Kabila et deux de ses principaux alliés, le Zimbabwe et la Namibie; le président angolais était absent de la rencontre. Les présidents Mugabe et Nujoma ont réitéré leur volonté de laisser leurs troupes au Congo aussi longtemps que ne seraient pas appliqués les accords de Lusaka qui prévoient le désengagement de toutes les parties. - 26 juin. Le ministre congolais de l’Intérieur, Gaétan Kakudji, a annoncé que le bureau du médiateur pour le dialogue intercongolais avait été rouvert le 23 juin, bien que le gouvernement rejette toujours l’ancien président botswanais Ketumile Masire en tant que médiateur.-D’autre part, ce 26 juin, le Congo-Kinshasa est autorisé à plaider devant la Cour internationale de justice à La Haye, dans le cadre d’une procédure d’urgence, pour réclamer des juges l’imposition de mesures conservatoires concernant la guerre au Congo. Kinshasa avait porté plainte en juin 1999. Le gouvernement congolais demandera notamment que la Cour exige de l’Ouganda le retrait immédiat de son armée de Kisangani; l’arrêt immédiat de toute activité militaire au Congo et le retrait du territoire congolais; la fin de tout appui à tout Etat, groupe ou individu se livrant ou se disposant à se livrer à des activités militaires au Congo. L’Ouganda répondra le 28 juin. - 27 juin. Le facilitateur dans le dialogue inter-congolais, Ketumile Masire, s’est entretenu le mardi soir avec le chef de l’Etat rwandais, le général Kagamé. Devant la presse, M. Masire a fait état des difficultés qu’il rencontre, mais a exclu de renoncer à sa mission dans l’immédiat. Le ministre rwandais des Affaires étrangères a déclaré que le Rwanda allait entreprendre des consultations sur la question du dialogue et de la facilitation. Par ailleurs, une source diplomatique a indiqué qu’un mini-sommet aurait été organisé pour les belligérants impliqués dans le conflit en RDC, qui devrait avoir lieu le 4 juillet à Alger. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 juin 2000)

* Congo (RDC). Le temps des bilans — 30 juin: 40e anniversaire de l’indépendance. En plus des bilans classiques, l’ONG américaine International Rescue Committee (IRC) a dressé un autre bilan, tragique celui-là: le nombre des victimes de vingt-deux mois de guerre. Dans un communiqué publié le mois dernier, après plusieurs enquêtes, l’ONG évalue à un million et sept cent mille le nombre de morts à cause des violences, de la famine et du manque de soins causés par la guerre. Soit 77.000 morts par mois, 2.600 par jour... Les 47% des morts violentes sont constitués de femmes et d’enfants. L’IRC insiste sur l’urgence de l’aide humanitaire, mais surtout sur un arrêt immédiat des hostilités de toutes les parties en cause et sur un engagement sérieux de tous pour la solution du conflit. Entre-temps, 2.600 morts par jour marqueront le rythme d’une paix toujours retardée. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 juin 2000)

* Côte d’Ivoire. Fausse alerte — Le 22 juin au soir, après un début de panique à Abidjan, causé par une brève interruption des programmes et l’évacuation des locaux de la télévision nationale, le ministre de la Communication a démenti qu’une tentative de coup d’Etat était en cours. “Après vérification par les éléments chargés de la sécurité, il s’est avéré qu’il s’agissait d’une fausse alerte. Je tiens à rassurer la population et à dire qu’à aucun moment il ne s’est agi d’une atteinte à la sécurité des personnes ou de leurs biens, encore moins d’une tentative de coup d’Etat”, a déclaré le ministre. D’après le personnel, des militaires avaient ordonné l’évacuation du siège de la télévision, sans donner aucune explication. Le quartier est à nouveau calme, mais la sécurité a été renforcée. - D’autre part, près de 1% des quelque 5 millions d’électeurs inscrits ont été rayés des listes parce qu’ils sont jugés “non ivoiriens”, et 0,7% sont toujours “sous enquête”, a annoncé la Commission électorale. (ANB-BIA de sources diverses, 24 juin 2000)

* Eritrea-Ethiopia. Peace process proceeds26 June: The MISNA press agency reports that peace negotiations between experts from Addis Ababa and Asmara, under the aegis of the Organisation of African Unity, will resume at the beginning of July in Algiers. This was the announcement released by Ethiopia’s Foreign Minister, Seyoum Mesfin, on his return to Addis Ababa from Algiers, where a ceasefire agreement had been signed. Over the last few days, informal talks have been held in Algiers between delegations of the two countries on various issues regarding the implementation of the accord. 27 June: CNN reports that Eritrea has said it will not bow to Ethiopian demands that it reduce the size of its army. Ethiopia has also raised controversial issues, including compensation for civilian victims of the war, the repatriation of Ethiopian nationals detained inside Eritrea, and a reduction of Eritrea’s army. The OAU has asked the UN to speed up early deployment of its peacekeeping mission in the security zone between Eritrea and Ethiopia. 28 June: Eritrea and Ethiopia are reported to be resuming indirect talks on 29 June in Washington. The MISNA press agency says a first group of UN observers should arrive in Asmara by the end of the week. (ANB-BIA, Brussels, 29 June 2000)

* Ghana. Local community role in forestry management — Forestry experts are holding a consultative meeting in Accra since 26 June to discuss and test a «Participatory Package» designed to empower foresters to be more effective in dealing with local people in the management of tress and forests. The experts brought together from various parts of the world by the Food and Agriculture Organisation’s Community Forestry Unit in Rome and the Regional Forestry Group in Accra, will test the package developed by the Ghanaian unit on forestry officers and rural communities in Tamale and Kumasi. The Ghanaian experience, which is the last to be harnessed, with that of Trinidad and Tobago and Italy would be used to strengthen the package for the use of middle-level forestry managers. Opening the meeting, FAO Regional Representative for Africa, Bamidele Dada, underscored the importance of forestry resources to the livelihood and economies of Africans and the need to sustain them through effective management practices by all stakeholders. Dada noted that previous efforts did not yield the required impact because «forest officers exercised their mandate with hardly any regard for the needs and desires of rural peoples». He said the failure to involve local people resulted in the extensive depletion of resources. «The 21st FAO Regional Conference for Africa held in Yaounde, Cameroon, in February this year, considered the challenges of sustainable forestry development and recognised the need for African countries to develop healthy economies to ensure food security by properly managing the continent’s forest and wildlife resources and her rich bio-diversity. Participatory management means evolving policies, activities and projects that are designed in, implemented, monitored, evaluated and adjusted through collaboration between the local people who will be affected by the process and the supporting institution.» (PANA, Dakar, 27 June 2000)

* Grands Lacs. Pour une action européenne — Des organisations chrétiennes de toute l’Europe, actives dans la région des Grands Lacs, ont exhorté l’Union européenne à développer une politique européenne réaliste pour promouvoir la paix dans la région. Dans un communiqué, la Concertation chrétienne pour l’Afrique centrale (CCAC) et le Great Lakes Advocacy Network (GLAN) ont publié une proposition en 12 points pour une politique européenne. Le communiqué a proposé que la France, qui prend la présidence de l’UE le mois prochain, devienne le principal catalyseur d’une action européenne concertée. (Le document est disponible à l’adresse e-mail suivante: ccac@ccac.ngonet.be). (IRIN, Nairobi, 26 juin 2000)

* Kenya. Squatters in new invasion — Squatters have invaded a white-owned farm in central Kenya, less than two weeks after they were forcibly ejected from other ranches in the region by riot police. The invasions have been prompted by a severe drought hitting north and central Kenya, with pastoralists moving in search of grazing for their cattle and goats. But they have taken on a political slant as some squatter leaders drew parallels with Zimbabwe to question white ownership of Kenyan land. A source close to the white farming community in Laikipia district, about 250 km north of Nairobi, said hundreds of pastoralists and their livestock had moved onto at least one ranch in the area over the weekend. «It seems they are back,» he said. «They have been pouring off Mount Kenya». (CNN, 26 June 2000)

* Libéria. Remous — Le 21 juin, des unités d’élite de la garde présidentielle ont été déployées dans l’enclave diplomatique de Mamba Point. Sans entrer dans les détails, le président Taylor a déclaré que le gouvernement avait réagi à des informations provenant des services de sécurité indiquant que “...des terroristes internationaux pourraient essayer d’utiliser le Libéria comme base de leurs activités”. D’autre part, le président Taylor a conseillé aux ressortissants et ONG britanniques de cesser de travailler dans certaines régions du Libéria, proches de la Sierra Leone, en raison de “certains sentiments anti-britanniques dans le chef de quelques individus”. On suppose que cela pourrait être lié à la récente suspension de quelque 50 millions de dollars d’aide au développement de l’UE, proposée par la Grande-Bretagne pour sanctionner les liens étroits que le Libéria entretient avec le RUF de Sierra Leone. (D’après IRIN, Abidjan, 22 juin 2000)

* Madagascar. Anti-locust drive «created havoc» — An attempt to control locust swarms on the ecologically unique island of Madagascar was unnecessary, a waste of money, and a danger to health and the environment, critics say. The programme, which began in 1997, has cost an estimated $40 million, much of it paid by the European Union. One of the main insecticides used, Fipronil, has been classified by the US Environmental Protection Agency, as a possible human carcinogen. It is highly toxic to some birds, fish, reptiles and insects. And it caused havoc to Madagascar’s termites, on which many other species depend. (BBC News, 27 June 2000)

* Mozambique. Mobilisation contre la pauvreté — Le 25 juin à Maputo, dans une allocution prononcée à l’occasion du 25e anniversaire de l’indépendance du Mozambique, le président Joaquim Chissano a déclaré que la lutte contre la pauvreté absolue était le plus grand défi pour son pays. Il a invité tous les Mozambicains à apporter leur contribution à l’amélioration des conditions de vie des familles, particulièrement en milieu rural, et prôné le renforcement des services sociaux de base tels que les soins de santé, l’éducation et l’approvisionnement en eau. Il a ajouté que certaines mesures d’ajustement structurel prises par le gouvernement, tels que les privatisations, n’ont pas eu que des résultats positifs. Il a aussi appelé à une lutte vigoureuse contre la corruption. (D’après PANA, 26 juin 2000)

* Niger. Appel pour la charia — Un dignitaire musulman a lancé un appel en faveur de l’instauration de la charia au Niger. “Une fois que la charia sera établie, nous pourrons nous considérer comme de vrais musulmans”, a déclaré Elhadj Aboubacar Hassoumi, chef de la confrérie des Tidjane. Hassoumi, connu aussi sous le nom de Seko Kiota, a estimé qu’en raison de la composition de la population nigérienne, musulmane à 98%, l’adoption de la charia n’aurait pas les mêmes conséquences que dans le nord du Nigeria où des centaines de personnes ont péri dans des heurts entre chrétiens et musulmans. (Reuters, 25 juin 2000)

* Nigeria. Shell fights compensation order26 June: International oil giant, Royal Dutch/Shell, says it will appeal against a Nigerian court order requiring it to pay a local community $40 million in compensation for an oil spill 30 years ago. The case had been progressing through the Nigerian courts ever since the Ejamaa Ebubu community, living near Port Harcourt in Nigeria’s Delta region, brought its action nine years ago. They were seeking redress for the spill which devastated an area in the Ogoni region, where people have long campaigned against Shell for what they say is exploitation and widespread environmental damage. Local people say that the mangrove swamp area where the spill occurred, has been covered by a thick crust of oil that is now as hard as asphalt. A Shell spokeswoman in London, said the company believed it could not be held responsible for the spill because it was not operating in the area at the time of the civil war. However, she said: «We have offered to clean up the area and have paid some compensation to the local community». (BBC News, 26 June 2000)

* Nigeria. Grève des fonctionnaires à Lagos — Le 26 juin, la grève déclenchée par les fonctionnaires de l’Etat de Lagos est entrée dans son 5e jour. Les 47.000 fonctionnaires de cet Etat réclament un salaire mensuel minimum de 7.500 nairas (100 nairas = $1) au lieu des 5.500 proposés par le gouvernement qui a réaffirmé qu’il ne pouvait pas aller au-delà de ce montant. La crise a éclaté le 1er mai, suite à l’annonce du gouvernement fédéral de porter le salaire minimum de ses travailleurs à 7.500 nairas et celui des agents des 36 Etats de la fédération à 5.500 nairas. Le gouverneur de l’Etat de Lagos a déploré cette décision unilatérale, mais a déclaré qu’il ne pouvait pas consacrer la totalité des ressources de son Etat au paiement des salaires. Le 28 juin, le gouvernement fédéral a décidé d’offrir sa médiation. Dans plusieurs autres Etats du Nigeria, les travailleurs ont adressé un ultimatum aux gouvernements menaçant de se mettre en grève si leurs revendications n’étaient pas prises en compte. (D’après PANA, 26-28 juin 2000)

* Nigeria. Public sector strike in Lagos — The week-old strike in Lagos has closed down hundreds of schools and hospitals across the city. Rubbish has been piling up on the streets and patients turned out of hospitals. There is the threat of an epidemic looming from the uncleared piles of rubbish in some areas of the city. The Lagos workers are demanding that they be paid above the minimum wage for state employees — they want parity with pay for federal workers. (BBC News, 28 June 2000)

* Rwanda. Procès pour génocide en Belgique — Le 27 juin, la chambre des mises en accusation de Bruxelles a décidé le renvoi en assises des dossiers de quatre Rwandais accusés de participation au génocide de 1994. Il s’agit de Vincent Ntezimana (professeur d’université de Butare), Alphonse Higaniro (ancien ministre et directeur d’usine) et deux religieuses du couvent de Bénédictines de Sovu, Gertrude et Marie-Nkizito. Les défenseurs des accusés, qui contestent les accusations, considèrent notamment que les témoins rapportent en réalité des rumeurs, voire appartiennent à des syndicats de délateurs. (La Libre Belgique, 28 juin 2000)

* Rwanda. Belgium to try four Rwandans for genocide27 June: State prosecutors say they will try four Rwandans, including two nuns, on charges of war crimes and murder for their alleged involvement in the 1994 Rwandan massacres. The state prosecutor’s office has not set a date for the trial and none of the four is in custody. State Prosecutor Philippe Meire said, however, the cases would go to court sometime in September. The two indicted nuns, Sister Gertrude Mukangango and Sister Julienne Kizito, are accused of preventing a group of Tutsi refugees from fleeing Hutu extremists, who eventually killed the group. Businessman Alphonse Higaniro and university professor Vincent Ntzimana were also indicted for their involvement in massacres of thousands of Tutsis and moderate Hutus. All four sought refuge in Belgium shortly after the Rwandan conflict. (...) A Belgian law passed in 1993 made it possible for prosecutors to seek out foreigners living in Belgium who are accused of committing war crimes in their own countries and put them on trial in Belgium. Belgium already has transferred three Rwandans indicted by the Rwandan war crimes tribunal back to Rwanda to stand trial there. (AP, 28 June 2000)

* Western Sahara. Search for an alternative — The UN is expected to put forward an alternative to the much-delayed referendum on the future of Western Sahara, at a new round of talks between Morocco and Polisario. There is no formal agenda for the talks, being hosted in London by the UN‘s secretary-general’s personal envoy to Western Sahara, James Baker. But international pressure is growing for an alternative solution after more than ten years of bickering over who is entitled to vote. Last month, the UN Security Council called on Morocco and Polisario to consider what it called «other ways» of achieving an early resolution of the dispute. (BBC News, 28 June 2000)

* Sahara occidental. L’inde retire sa reconnaissance — Le 26 juin, l’Inde a annoncé officiellement le retrait de sa reconnaissance de la République arabe saharouie démocratique (RASD). Proclamée en 1976, la RASD, qui revendique avec son bras armé, le Front Polisario, l’indépendance du Sahara occidental sous contrôle marocain, reste reconnue par une cinquantaine de pays, notamment africains. Une vingtaine de pays ont récemment retiré leur reconnaissance de la RASD, dont l’admission en 1984 comme membre de l’OUA avait provoqué le départ du Maroc. En février dernier, le Premier ministre marocain Youssoufi avait effectué une visite officielle en Inde. Le revirement diplomatique de l’Inde intervient alors que le référendum d’autodétermination au Sahara occidental est dans l’impasse. Le 28 juin, le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie ont entamé à Londres de nouvelles négociations directes, sous les auspices de M. Baker, représentant du secrétaire général de l’Onu. Mais la rencontre s’est achevée sur un nouvel échec, la délégation du Polisario ayant fermement rejeté l’examen d’une “troisième voie” prévoyant l’autonomie du territoire. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 juin 2000)

* Sierra Leone. Début de démilitarisation — Des centaines de combattants issus des milices de chasseurs traditionnels Kamajors ont quitté Freetown pendant le week-end du 24-25 juin, en application d’une décision sur la démilitarisation de la capitale sierra-léonaise. Ce retrait des Kamajors (également appelés Force de défense civile) fait suite à l’interdiction gouvernementale du port d’armes dans la capitale, sauf autorisation de l’armée ou de l’Onu. - D’autre part, le 26 juin, les rebelles du RUF ont attaqué et incendié trois villages dans des zones tenues par le gouvernement dans le centre et le nord-est du pays. Les associations humanitaires y avaient distribué de la nourriture, or les hommes du RUF sont à court de vivres, a indiqué le porte-parole de l’Onu. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 juin 2000)

* Sierra Leone. Loss of confidence in UN troops27 June: The head of the UN peacekeepers in Sierra Leone is to be replaced after the collapse of public confidence in his force. UN sources say that Kofi Annan is seeking to remove Maj.Gen. Vijay Jetley, to try to restore credibility after hundreds of UN troops surrendered to rebels in recent weeks. New York is also concerned that Gen. Jetley is allowing UN policy in Sierra Leone to be held hostage to the fate of 21 Indian peacekeepers in rebel captivity, similar to the earlier abductions that paralysed the UN in Freetown. (ANB-BIA, Brussels, 27 June 2000)

* Sierra Leone. Loyalists fight each other — Rival factions in a fragile government alliance in Sierra Leone clashed once again upcountry on 28 June, this time in a key junction town on the main roads from the capital to rebel bastions in the north and east. Hirut Befecadu, spokeswoman for the UN peacekeeping force in the West African country, said that the fighting forced the closure of the main road at Masiaka, about 80 km east of the capital Freetown. Military officials called off a trip to Masiaka for journalists, citing the clashes as the reason. «UNAMSIL has received reports from Jordanian peacekeepers close to Masiaka that they heard heavy firing at Masiaka,» Befecadu said. «The exchange of fire was between government forces and former AFRC soldiers,» Befecadu said, adding that the peacekeepers had offered no explanation for the clash. Similar clashes in mid-June led to the fall of Lunsar, a key town further north on a road to rebel strongholds and the diamond fields of the east. The fighting highlights the divided nature of the unlikely government alliance since the nine-year civil war flared up again at the start of May. Soldiers of the re-formed Sierra Leone Army are fighting alongside former soldiers, who toppled President Ahmad Tejan Kabbah in 1997, and the loyalist Civil Defence Force, a militia made up of traditional Kamajor hunters. The Armed Forces Revolutionary Council (AFRC), which installed Johnny Paul Koroma at the head of a military junta, joined forces with rebel Revolutionary United Front (RUF). A West African intervention force restored Kabbah to power in 1998. Koroma switched sides after a 1999 peace deal. His battle-hardened supporters have been fighting for the government since the RUF breached the peace deal in May. (Reuters, 28 June 2000)


Part #1/3:
Africa ==> Congo-RDC
Part #3/3:
Somalia/Djib. ==>Zimbabwe
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