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WEEKLY NEWS ISSUE of: 31
-08-2000

PART #2/4 - From CONGO RDC to LIBERIA

Part #1/4:
Africa ==> Congo-Brazza
Part #3/4:
Libya ==> Somalia
Part #4/4:
South Africa=> Zimbabwe
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* Congo (RDC). Kabila and the peace process24 August: Congo RDC has authorised the deployment of UN military observers to monitor a ceasefire — shortly after announcing that the peace process was suspended. Ambassador Kamel Morjane, the head of the UN military observer mission in Congo announced this morning that he had received authorization from the government to deploy UN military observers and support troops in government-held territory. Rwanda has rejected proposals by President Kabila for new talks on the Congolese peace process. Mr Kabila suggested a four way regional summit including Rwanda, Uganda and Burundi when his government announced its suspension of the Lusaka peace agreement. 25 August: Uganda’s New Vision reports that Uganda and Rwanda yesterday warned that Congo RDC‘s leader, Laurent Kabila, would be forced to comply with the Lusaka peace accord or face the consequences. (ANB-BIA, Brussels, 26 August 2000)

* Congo (RDC). Ouverture aux casques bleus — Sous la pression de ses alliés et de l’envoyé spécial de Kofi Annan, le général nigérian Abubakar, le président Kabila a finalement autorisé le déploiement des casques bleus de la mission d’observation de l’ONU (Monuc) sur les territoires contrôlés par le gouvernement. Le chef de la mission onusienne à Kinshasa, Kamel Morjane, a indiqué le 24 août que Kabila avait donné son accord la veille au soir. Aucune date n’a été avancée pour ce déploiement, mais l’autorisation permet désormais à la Monuc de déployer ses quatre bataillons respectivement à Kananga, Kisangani et Mbandaka, et une unité de sécurité à Kinshasa. D’autre part, le ministre congolais des Droits humains, She Okitundu, a déclaré que le gouvernement entendait suspendre l’application de l’accord de paix de Lusaka et voulait ouvrir des négociations directes avec le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. Le Rwanda a déjà rejeté cette proposition, affirmant que l’accord de Lusaka est le seul cadre dans lequel la paix peut être rétablie. Pour l’Ouganda, cette suspension est “une autre façon de déclarer la guerre”. Le 25 août, le commissaire adjoint du gouvernement chargé de la Monuc a déclaré que “le gouvernement congolais n’a pas suspendu ses engagements vis-à-vis de l’accord de Lusaka, mais réclame la révision de certaines des dispositions qui ne cadrent plus avec le contexte actuel”. Le ministre tanzanien des Affaires étrangères, M. Kikwete, a déclaré que son pays acceptait la demande de M. Kabila pour une “renégociation” du pacte à la lumière des nouveaux développements provoqués par le retard intervenu dans la mise en oeuvre de l’accord. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 août 2000)

* Congo (RDC). Mgr Ngoy bloqué à Kinshasa — Mgr Nestor Ngoy Katawa, évêque de Manono (sud-est de la RDC), est retenu de force à Kinshasa depuis le 29 juillet par les autorités qui ne lui permettent pas de rejoindre son diocèse. L’évêque est accusé par les autorités de Kinshasa d’avoir favorisé l’entrée des rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD -Goma) dans le territoire de son diocèse. Manono est la ville d’origine du président Kabila. Arrêté durant son séjour à Kinshasa où il se trouvait pour des raisons pastorales, il a été interrogé et retenu pendant 24 heures, et puis relâché le 30 juillet, mais avec l’obligation de rester à Kinshasa et de ne pas s’éloigner de la ville. Le cardinal Etsou-Nzabi-Bamungwabi, archevêque de Kinshasa et président de la Conférence épiscopale du Congo, proteste contre ces “arrestations” qu’il considère comme “une humiliation constante pour l’Eglise”. “Le 4 septembre, je me rendrai à Butembo pour une visite à l’évêque, et pour chercher un moyen d’amener les autorités à laisser libre Mgr Kataliko”, a déclaré le cardinal. Bien qu’éloigné de son diocèse, Mgr Kataliko a été élu vice-président de la Conférence épiscopale du Congo lors de la dernière Assemblée plénière. (Fides et Zenit, Italie, 28 août 2000)

* Congo (RDC). Bishop of Manono restricted in his movements — Bishop Nestor Ngoy Katahwa (57) of Manono on south-east Congo, has been kept in Kinshasa since 29 July. The authorities will not let him return to his diocese. Bishop Ngoy was arrested while visiting Kinshasa for pastoral matters. He was detained and questioned by the police for 24 hours and then released on 30 July, but told to remain in Kinshasa. The government accuses the bishop of helping rebels of the Congolese Rally for Democracy (the faction called the RCD-Goma) to enter his diocese of Manono, which is the home town of President Kabila. The authorities say the bishop is «guilty» of being the cousin of Emile Ilunga, leader of RCD-Goma. (Fides, Vatican City, 28 August 2000)

* Congo (RDC). Rebels surrender in Bunia — About 100 fighters of a splinter group of RCD-Kisangani rebels in Bunia laid down their arms on 25 August, following mediation by ministers of the presidency and security Dr. Ruhakana Rugunda and Muruli Mukasa. The surrender of the rebels led by their commander Bosco Ntaganda, ends two months of chaos in a town torn by ethnic problems between Hema and Lendu tribes. The splinter group had occupied Nyakunde area south of Bunia, before fleeing far southeast to the Semliki belt in fear of Ugandan Peoples Defence Forces fire power (UPDF). On 26 August, RCD-Kisangani leader Prof. Ernest Wamba dia Wamba, said: «The mediation role of Ugandan officials has paid off. We are happy that the internal conflict has been resolved». (The New Vision, Uganda, 28 August 2000)

* Congo (RDC)/Ouganda. Bunia et Kisangani — Le 25 août, quelque 100 membres d’un groupe dissident du Rassemblement congolais pour la démocratie-Mouvement de libération (RCD-ML) ont déposé les armes, suite à la médiation de ministres ougandais. Selon le journal New Vision, cette reddition met fin à deux mois de chaos à Bunia, ville déchirée par les problèmes entre les ethnies hema et lendu, crise qui a fait plus de 40.000 morts l’an dernier. Depuis deux mois, le RCD-ML était en proie à des querelles de leadership, dégénérant en affrontements, ce qui a forcé l’Ouganda à envoyer des troupes et une délégation à Bunia pour tenter de restaurer le calme. - D’autre part, le porte-parole de l’armée ougandaise a déclaré le 26 août que l’Ouganda avait terminé le retrait de toutes ses forces des zones de démilitarisation en RDC. Il a toutefois précisé que son gouvernement avait maintenu une force hors de Kisangani pour préserver la sécurité de l’Ouganda “en particulier contre les forces soudanaises et celles des rebelles des ‘Allied Democratic Forces’”. (IRIN, Nairobi, 28 août 2000)

* Congo (RDC). Morts à Bukavu — Le 26 août au soir, une explosion a fait 8 morts et une quarantaine de blessés à Bukavu. Quatre parmi les blessés mourront le 29 août. Une grenade a explosé à 21h45 au centre ville à la foire annuelle sponsorisée par la brasserie Bralima. Dans le mouvement de panique qui a suivi, deux enfants ont aussi été piétinés par la foule. Le gouverneur a promis une enquête. Mais les gens se posent des questions sur l’implication des militaires qui assuraient la garde des lieux... 29 août. Après la diffusion sur les ondes de Radio France international de l’information venant de sources ecclésiastiques et de la société civile, où il était question de la présence de militaires rwandais le soir de l’attentat, une campagne a été lancée contre la société civile accusée de connivence avec le gouvernement Kabila. Le 29 août au matin, quatre personnes, dont les noms avaient paru sur la liste des délégués à l’assemblée constituante voulue par le président Kabila, ont été arrêtées et conduites à Goma. Une manifestation de protestation des étudiants a été violemment dispersée par les militaires. 30 août. Deux militaires du RCD massacrent sauvagement à leur domicile deux jeunes gens: Ndeko Zagabe et Mbuyi Thibwabwa, dans le quartier de Nguba (Ibanda). Les deux jeunes (environs 25 ans) sont massacrés à coups de bêche, de pieux et de pilons “pour que leur agonie se prolonge dans la souffrance”, souligne notre informateur. Les militaires sont bien connus par la population, attérrée par cette violence aveugle. (ANB-BIA, de sources diverses, 31 août 2000)

* Côte d’Ivoire. Appeal to delay elections — The Election Commission has asked the military government to delay the presidential elections scheduled for 17 September. The Commission wants the ballot put back to mid-October. The Commission president, Honore Guie, said they needed more time to register votes, prepare election guidelines and order and distribute balloting materials. The government has so far not responded to the request. (BBC News, 26 August 2000)

* Côte d’Ivoire. Presidential elections postponed — The military government has announced that it is to postpone presidential elections due to be held next month by five weeks. The elections are now scheduled to take place on 22 October after originally being set for 17 September. The electoral commission recommended the delay because it said vital preparations for the poll were behind schedule. The military government has promised they will be followed by parliamentary elections as part of the full restoration of civilian rule. The commission president said more time was needed to register voters, prepare election guidelines and order and distribute balloting materials. (BBC News, 30 August 2000)

* Côte d’Ivoire. Présidentielle reportée — Le 26 août, la Commission nationale électorale (CNE) qui organise et supervise le scrutin, a demandé au gouvernement de reporter le premier tour de l’élection présidentielle, prévu le 17 septembre, au 15 ou au 22 octobre. Le budget de l’élection ne serait pas encore mis en place et le recensement des jeune électeurs (la majorité passant de 21 à 18 ans) n’est pas encore terminé. Ce report pourrait entraîner celui de la publication, très attendue, de la liste des candidats retenus par la Cour suprême. - D’autre part, l’ancien président Henri Konan Bédié, exilé en France, préconise l’union autour du candidat de son parti, Emile Constant Bombet, à l’élection présidentielle. M. Bédié maintient toutefois sa candidature au cas où “des événements inattendus la rendraient nécessaire”. Le général Gueï, chef de la junte, a récemment déclaré que le retour de M. Bédié en Côte d’Ivoire était prématuré, car sa sécurité ne pouvait pas être garantie. - Le 30 août, le ministre de la Communication a annoncé que le gouvernement de transition a décidé de reporter le premier tour de la présidentielle au 22 octobre avec, le cas échéant, un second tour le 12 novembre. Les principaux partis politiques n’ont pas émis d’objections. Mais le parti de l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara a demandé la récusation du président de la Cour suprême, qui doit statuer sur l’éligibilité des candidats; récemment nommé à ce poste, il est l’ancien conseiller juridique du général Gueï, également candidat à la présidentielle. (ANB-BIA, de sources diverses, 31 août 2000)

* Eritrea-Ethiopia. Russia bans Horn weapons export — Russia’s President Vladimir Putin has signed a decree banning the sale and delivery of weapons to Eritrea and Ethiopia. The Russian ban is in line with a UN embargo passed in May. Correspondents say Russia has supplied arms, worth millions of dollars to the two neighbouring countries, who agreed in June to end their two-year border war in the Horn of Africa. (BBC News, 29 August 2000)

* Ghana. Detention and abduction with impunity — In a public statement, Amnesty International says a middle-aged couple are today in prison in Ghana for protesting publicly about the abduction of their son by members of the presidential guard. Amnesty International is concerned that the Ghanaian authorities have prosecuted and detained them, and have not investigated allegations of serious human rights violations against them and their son by the security forces. On 16 August, Anthony Kofi Mensah Djentuh (58), a former civil servant, and his wife Maria O’Sullivan-Djentuh (49), a businesswoman, were convicted by a Circuit Tribunal in Accra, of assaulting a public officer and offensive conduct. The charges are in connection with their attempts to find out what had happened to their son, Selassie O’Sullivan-Djentuh (23), after he was reportedly abducted and assaulted on 15 January by members of the presidential guard. (Amnesty International, 25 August 2000)

* Ghana. Girls in bondage — At least 2,500 young women are being held in bondage in traditional religious shrines in south-eastern Ghana, despite legislation outlawing an ancient practice, meant to atone for crimes committed by family members of the women. According to Mr Justice Emile Short, Commissioner for Human Rights and Administrative Justice, human rights activists and NGOs have been negotiating for years now for the release of the girls, but some of the shrine priests are recalcitrant. Justice Short said that at least 2,800 young women serving in customary servitude had been freed over the last few years after campaigns against the practice called «Trokosi» by the Ewe people of Ghana’s Volta Region. «Trokosi» is also practised in parts of the Eastern and the Greater Accra regions by the Ga-Adangne people. (BBC News, 30 August 2000)

* Kenya. MPs vote for more cash — Members of Parliament have voted to increase their travelling allowances by almost threefold — the latest in a succession of pay hikes. The members increased their travelling allowances from nearly $1,500 to $4,300 per month. The decision has been condemned by the Kenyan public and even by President Moi. The pay rise follows recommendations by the new Parliamentary Service Commission which deals with remuneration and administration of the National Assembly. (BBC News, 24 August 2000)

* Kenya. Controversy over Titanium mining project — About three years ago, Tiomin Resources Incorporated, a Canadian mining firm, moved into Kenya’s Kwale district on the coast and set up a titanium mining project. With Kenya’s economy in a tailspin and the country in the grip of a severe drought, nobody realistically expected the US $137 million project to stir up the kind of controversy it now has. What’s gone wrong? Tiomin had established there were huge deposits of titanium in the Mombasa and Kilifi districts, and at Mambrui along the Kenyan coast In Toimin’s view, everything appeared fine. Not so, said an NGO, Action Aid, which had commissioned experts from Kenyatta University to carry out a parallel assessment. It’s findings brought to like that Tiomin had a poor track record on Madagascar. Sea pollution, there, now constitutes a real hazard in the island largely due to the mining of titanium there. Returning from field visits to sites in Kwale, the experts declared that the project would, among other things, destroy the local landscape, expose the residents to radio-active radiation, and change the area’s soil chemical conditions. A more immediate negative effect revolves around the amount of compensation offered with residents now saying they will not accept Tiomin’s offer. The Action Aid report says the mining technology will have to be quite sophisticated if cases of radioactivity in the area are to be avoided. (Robert Oduol, ANB-BIA, Kenya, 25 August 2000)

* Kenya. Missionnaire assassiné — Le 24 août, le père John Antony Kaiser, missionnaire américain de Mill Hill, a été retrouvé mort sur la route entre Naivasha et Nakuru (70 km à l’ouest de Nairobi). Après avoir cru à un suicide, la police a déclaré enquêter maintenant sur un homicide. Le P. Kaiser était un fervent défenseur des droits de l’homme. Il avait notamment sollicité un procès contre un ministre accusé de violence sur un mineur, accusé le gouvernement d’appropriation de terres illicite et accusé deux membres de l’exécutif d’avoir envoyé des hommes en Israël pour un entraînement militaire. Au mois de novembre, le religieux avait reçu un ordre d’expulsion du Kenya. (Misna, Italie, 25 août 2000)

* Kenya. Priest shot dead — An American Roman Catholic priest known for his outspoken criticism of the Kenyan government has been shot dead on 23 August. Kenyan police said the body of Father Anthony Kaiser, who had worked in the country for the past 36 years, was discovered near the town of Naivasha, some 80 km from Nairobi. A US spokesman said the Kenyan police had promised a full investigation. An ANB-BIA journalist from Kenya, Mr Robert Oduol, has sent the following details: «Father Kaiser was a MillHill Missionary. He was well-liked, a crusading clergyman and a loud proponent for peace, justice and human dignity». The news of his murder has stupefied many Kenyans. Because of his outspoken views he frequently clashed with the authorities. He particularly came up against the authorities when he testified at the Commission of Inquiry into Ethnic Violence — that rocked the country between 1991 and 1994. In his testimony, Father Kaiser pointed an accusing finger at three top cabinet ministers, close allies of President Moi. Not long afterwards, he was ordered to leave Kenya, supposedly because his work permit had expired. However, after a national outcry, the decision was rescinded by the authorities». (ANB-BIA, Brussels 26 August 2000)

* Liberia. TV crew set free — 24 August: Former footballer of the year George Weah is to intercede on behalf of the four foreign television journalists being held in Liberia on charges of spying. Weah, who recently joined Manchester City Football Club, is to fly to Liberia on 26 August after their home match with Coventry City. The club confirmed that he will represent Liberia in an international match against Mauritius on 27 August, and then hopes to meet President Charles Taylor on 28 August. Today is a national holiday in Liberia but the journalists are spending it in jail awaiting trial. 25 August: The journalists are released after a personal apology from the men and the chairman of Channel 4 TV company to President Taylor. Interviewed on CNN, Mr Taylor said their release was the result of «plea bargaining» between government lawyers and defence council. «We are not expelling the journalists but they are free to leave whenever they want». Amnesty International has welcomed the journalists’ release. (ANB-BIA, Brussels, 25 August 2000)

* Liberia. Journalistes relâchés — Le 25 août, le ministre libérien de la Justice, Eddington Varmah, a annoncé que son gouvernement avait “accepté” de libérer les quatre journalistes étrangers détenus pour “espionnage”. Il a indiqué qu’ils avaient présenté des “excuses manuscrites non sollicitées pour tout dommage qu’ils auraient pu causer au président Taylor et à la nation libérienne”. Le soir, les quatre hommes sont arrivés à l’aéroport d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Travaillant pour la chaîne de télévision britannique Insight News, ils réalisaient depuis trois semaines un documentaire sur le Liberia, quand ils ont été arrêtés le 18 août à leur hôtel de Monrovia. Ils ont été accusés d’avoir filmé des sites interdits et d’avoir cherché à établir un lien entre le président Taylor et la contrebande de diamants et d’armes qui sévit dans le cadre de la guerre civile en Sierra Leone. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 août 2000)

* Liberia. Military launching an assault on rebels29 August: The government flies dozens of reinforcements to northern Liberia, preparing for what military officials says will be an all-out assault on dissidents who have occupied Voinjama since July. General Benjamin Yetein, the deputy front-line commander, says the rebels have been contained in Voinjama and «we are making sure they don’t advance or retreat». The insurgents, who the government claims are Liberian dissidents based in Guinea, took control of Voinjama in early July. 30 August: Wounded soldiers are arriving in Monrovia and the main state hospital is running out of beds. Displaced citizens say fighting is continuing in northern Liberia. The government is giving out little information on the fighting which has been centred on Voinjama. (CNN, 29-30 August 2000)

* Liberia. Epidémie de fièvre jaune — L’OMS a annoncé, le 29 août à Genève, qu’une épidémie de fièvre jaune, apparue il y a quelques jours dans le nord-ouest du Liberia, continuait sa progression. Une importante campagne de vaccination destinée à prévenir au plus vite 150.000 personnes les plus exposées au risque infectieux, doit démarrer ce 31 août avec le soutien de l’OMS, plusieurs ONG et le gouvernement de Monrovia. Ce dernier avait confirmé le 16 août l’existence d’une bouffée épidémique de fièvre jaune dans la province de Grand Cape Mount, frontalière de la Sierra Leone. A cette date, 29 cas avaient été diagnostiqués. L’inquiétude tient aujourd’hui au risque d’extension de l’épidémie aux zones urbanisées de Monrovia, où vivent environ 1,5 million de personnes. (Le Monde, France, 31 août 2000)


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