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WEEKLY NEWS ISSUE of: 25-01-2001
PART #1/4 - From AFRIQUE to CONGO RDC
Part #2/4: Côte d'Ivoire=> Libya |
Part #3/4: Mali => Sierra Leone |
Part #4/4: Somalia => Zimbabwe |
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* Afrique/France. Le sommet de Yaoundé — Le 21e sommet franco-africain s’est ouvert le 18 janvier à Yaoundé sur des appels à l’intégration de l’Afrique dans la mondialisation, thème de ce forum informel auquel participent 52 pays. Cependant, la mort du président du Congo-Kinshasa, Laurent-Désiré Kabila, occulte les débats. La situation dans ce pays fait l’objet de nombreux entretiens bilatéraux, mais elle est débattue en l’absence de la plupart des protagonistes du conflit congolais (seuls le Burundais Pierre Buyoya et le Namibien Sam Nujoma sont venus). Les conflits et les crises, notamment en Côte d’Ivoire en en Guinée, sont également évoqués par les dirigeants africains et français. De plus, l’ombre des affaires de corruption liées aux ventes d’armes à plusieurs pays africains plane sur ce sommet. L’épiscopat français a saisi l’occasion pour adresser une lettre sévère au président Chirac, où il lui demande de prendre ses distances par rapport aux régimes corrompus d’Afrique. - Le sommet s’est achevé le 19 janvier. Au cours de l’après-midi, la session de travail consacrée aux conflits en Afrique a été l’occasion d’une passe d’armes entre les délégations du Congo-RDC d’une part, et celles du Rwanda et de l’Ouganda d’autre part, deux pays qui occupent militairement une partie du Congo. Le président français a fermement condamné cette situation. M. Kofi Annan et la France ont toutefois estimé qu’il n’y a pas d’autre solution qu’une relance des accords de Lusaka. Au nom de l’OUA, le président sénégalais Wade a proposé l’envoi d’une mission qui rencontrera l’ensemble des acteurs du conflit. D’autre part, le président Chirac a annoncé l’annulation, par anticipation, par la France de 500 millions d’euros supplémentaires de la dette bilatérale de 19 pays pauvres, dont 15 africains. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 janvier 2001)
* Algérie. Le voile intégral interdit — L’Algérie renforce la lutte contre l’intégrisme islamiste. Le conseil des ministres devait débattre d’un projet de loi interdisant d’afficher de façon ostentatoire (tenue vestimentaire, comportement ou prêches incendiaires) son appartenance à l’islam. Le projet de loi prévoit des peines d’emprisonnement et d’amendes pour “quiconque arbore publiquement une tenue, un habillement ou tout autre signe ostentatoire de propagande”. Le port de la tenue afghane (voile intégral pour les femmes), présentée comme une tradition étrangère, sera pénalement sanctionné; même chose pour les hommes pour le port du Qamis, le khôl et les barbes hirsutes. Avec ce texte, l’Algérie adopte le modèle tunisien qui interdit ces signes ostentatoires de l’islamisme depuis l’arrivée au pouvoir du président Ben Ali en 1987. Le projet de loi permettra aussi au pouvoir de contrôler la mosquée et d’éradiquer les prêches incendiaires des militants politiques. (AP, 21 janvier 2001)
* Algérie. Inquiétude dans la presse — Le gouvernement algérien veut durcir les peines pour diffamation par voie de presse en amendant le code pénal. Le 21 janvier, le conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat a examiné un avant-projet de loi en ce sens. Selon certaines indications, le nouveau texte prévoit des peines d’un an à trois ans de prison ferme et des amendes de 10.000 à 100.000 FF pour le journaliste, de 50.000 à 500.000 FF pour le responsable de la publication. Ces amendements ont semé l’inquiétude dans le milieu de la presse privée. Dans une déclaration publiée le 22 janvier, seize éditeurs, dont ceux des plus importants quotidiens, ont estimé que “les faits sont graves” et demandé au gouvernement d’annuler ces “mesures de persécution et d’intimidation”. (La Libre Belgique, 23 janvier 2001)
* Angola. Exploration pétrolière contestée — Le projet d’exploration pétrolière au bloc 25, situé entre les municipalités de Benguela et Lobito, dans la province de Benguela (littoral), suscite la colère d’un groupe de jeunes écologistes qui ont organisé une manifestation de protestation. Selon le coordinateur du groupe, Fernando Metusau, ce projet porterait atteinte à l’écosystème et à la pêche dans la région. Malgré les avantages que fait miroiter le projet, M. Metusau a déclaré qu’il fallait en mesurer les retombées dans le futur. Le gouverneur de la province s’est contenté d’annoncer qu’une étude était en cours. Il a cependant assuré que les risques de pollution, à cause de l’exploration du pétrole en eaux profondes, étaient moindres, faisant confiance aux moyens technologiques très avancés. (PANA, Sénégal, 22 janvier 2001)
* Bénin. “Campus journée morte” — Le 18 janvier, les étudiants de l’université nationale du Bénin ont déclenché une opération “campus journée morte” pour protester contre “l”indifférence de l’Etat" face à leurs revendications. Les étudiants exigent notamment la satisfaction des revendications de leurs professeurs, la revalorisation de la bourse universitaire et son attribution sans condition à tous les étudiants dès la 3e année, la construction de résidences universitaires et de salles de cours. Sous l’instigation de l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin, ils ont décidé de descendre dans la rue après un sit-in au ministère de l’Education nationale, pour, disent-ils, dénoncer “l’arbitraire et l’injustice” dont sont victimes les jeunes, en particulier les élèves et étudiants. - Le 19 janvier, les étudiants ont mis à sac les bureaux de la sous-préfecture d’Abomey-Calavi pour exiger la libération de leurs collègues arrêtés la veille. Lors des affrontements, six policiers et une vingtaine d’étudiants ont été blessés. D’autres furent arrêtés et ont commencé une grève de la faim. Ils devraient être libérés incessament, selon le commissaire. (D’après PANA, Sénégal, 18-21 janvier 2001)
* Burundi. Acute shortage of doctors — The authorities in Burundi have warned of a growing shortage of medical staff in the country caused by the emigration of doctors to neighbouring countries and western Europe. The dean of Bujumbura faculty of medicine says that the King Khaled hospital in the capital has lost 21 of its 35 doctors over the past three years. (BBC News, 23 January 2001)
* Burundi. Nouvelle session à Arusha — Les 19 partis signataires de l’accord de paix au Burundi se sont retrouvés à Arusha (Tanzanie), mais selon l’agence Azania, les discussions avancent à pas de tortue. Les participants ont débattu de la délicate question de la mise en place des institutions pour la période de transition. Selon M. Bomani, représentant du médiateur, ce point est le plus important car, une fois ces institutions mises en place, elles s’occuperont des autres questions l’une après l’autre. Quant à la cessation des hostilités, M. Bomani a indiqué que cette question est en train d’être débattue ailleurs, faisant allusion aux efforts d’organiser des rencontres entre le gouvernement et les rebelles du CNDD-FDD et du FNL. Le 23 janvier, les rebelles du CNDD-FDD ont d’ailleurs confirmé vouloir poursuivre, malgré la mort du président congolais Kabila, les négociations directes avec le gouvernement entamées à Libreville. Dans un récent communiqué, le gouvernement du Burundi a qualifié la rencontre de Libreville de succès et a exprimé le souhait de voir l’autre mouvement rebelle, le FNL, rejoindre la table des négociations. (ANB-BIA, de sources diverses, 24 janvier 2001)
* Burundi. $40 million credit — The World Bank has approved a credit of 40 million dollars to finance a public works and employment creation project for Burundi. The Bank announced in a statement on 24 January that the credit would support efforts by the Burundi government to strengthen the peace process and rebuild social infrastructure. Components of the project include construction and rehabilitation of roads, markets, health centres and schools and support for the fight against the spread of HIV/AIDS through community information and education. The programme will target construction workers, inter-city truck drivers, seasonal workers and other vulnerable groups, the Bank explained. The project will also help in establishing a technical secretariat in the Ministry of Works and Equipment to help communities in identifying, developing and maintaining projects as well support the monitoring of the whole project through studies, surveys and evaluation. Those expected to be beneficiaries of the project are the youth, returning refugees and demobilised combatants. Burundi has suffered from nearly a decade of ethnic and political violence that has impacted negatively on the domestic economy. The seizure of power by the present government of Maj. Pierre Buyoya in 1996 prompted regional leaders to impose economic sanctions that stopped the inflow of international aid. The resumption of foreign aid last year followed the lifting of the regional sanctions. (PANA, Senegal, 24 January 2001)
* Centrafrique. Grève évitée — La grève générale de protestation contre le gouvernement, programmée le 19 janvier par les syndicats et les partis d’opposition, n’a pas eu lieu. Sa suspension a été décidée après que le ministre de l’Intérieur eut garanti, la veille au soir, le paiement immédiat de trois mois de salaires aux fonctionnaires, qui attendent leurs versements depuis plus d’un an. “La décision du ministre a ramené un peu de tranquillité” a commenté un représentant de la société civile, mais elle ne résout pas la crise politique, sociale et économique, qui afflige le pays. (Misna, Italie, 19 janvier 2001)
* Central African Republic. UN concerned — The United Nations Security Council has urged the Central African Republic to defuse political tensions in the country. The Security Council said the government should give public sector workers at least part of the back-pay owed them to prevent them from calling fresh strikes which have often paralysed government activity in recent months. The Security Council also expressed concern that the government had not opened promised talks with the opposition. (BBC News, 24 January 2001)
* Congo-Brazza. Réouverture du port de Pointe-Noire — Le port de Pointe-Noire, l’un des plus profonds du Golfe de Guinée, vient de rouvrir son trafic aux grands navires après son désensablement, a-t-on appris le 22 janvier. L’ensablement du port avait réduit son trafic du tiers. Le port a financé son désensablement grâce à un emprunt contracté auprès des banques sud-africaines, à hauteur de 6 milliards de fcfa. Il est la principale porte d’entrée des produits manufacturés et d’exportation des produits congolais, dont le bois et le pétrole. (PANA, Sénégal, 22 janvier 2001)
* Congo-Brazza. Le dialogue intercongolais — Le dialogue politique destiné à mettre définitivement fin aux violences armées au Congo-Brazzaville, aura lieu avant fin mars 2001, a annoncé le 23 janvier le ministre des Finances, Mathias Dzon. Le dialogue se déroulerait dans un premier temps dans les régions; puis, il y aura un débat national qui sera organisé à Brazzaville par le gouvernement en accord avec le président gabonais Omar Bongo, médiateur dans le conflit. Ce dialogue est prévu dans les accords signés en décembre 1999. L’opposition a déjà annoncé qu’elle n’accepterait pas que le dialogue soit organisé par le gouvernement, qui deviendrait alors juge et partie. Elle demande que le dialogue soit organisé par Omar Bongo, qui devrait choisir la date et “un lieu qui réunit toutes les conditions de sécurité”. Le pouvoir de Brazzaville a déjà exclu du dialogue l’ancien président Lissouba et son dernier Premier ministre Bernard Kolélas. M. Dzon a encore indiqué qu’à l’issue du dialogue, un référendum sur la nouvelle Constitution aurait lieu en juillet ou août 2001 et des élections générales en 2002. (PANA, Sénégal, 24 janvier 2001)
* Congo (RDC). Front de libération congolais — Ernest Wamba dia Wamba, chef du Rassemblement congolais pour la démocratie-Mouvement de libération (RCD-ML), basé à Bunia, a déclaré qu’il souhaitait que les autorités ougandaises l’autorisent à revenir à Bunia, afin de “tenir des consultations sur la question de l’union”. En effet, le leader du Mouvement de libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba, basé à Gbadolite, les anciens adjoints de Wamba au RCD-ML, Mnusa Nyamwisi et John Tibasiima Ateenyi, ainsi que le chef du mouvement peu connu RCD-Nationale, Roger Lumbala, ont signé un accord d’union et créé le Front de libération congolais (FLC). M. Bemba a été nommé à la tête du FLC. Il était prévu que Wamba dia Wamba devienne son adjoint, mais celui-ci a refusé de signer l’accord, alléguant que l’Ouganda l’avait imposé aux Congolais. (IRIN, Nairobi, 18 janvier 2001)
* Congo (RDC). Ituri: nouveaux combats à Bunia — Le vendredi 19 janvier, des combats ont à nouveau éclaté dans le nord-est de la RDC entre la tribu des Lendu et les Hema, les premiers ayant attaqué les seconds soutenus par l’armée ougandaise, indique l’agence AP. D’après Ernest Wamba dia Wamba, les Lendu ont attaqué l’aéroport et une station locale de radio à Bunia. Une source humanitaire de l’Onu a affirmé que 59 personnes ont été tuées lorsque l’armée ougandaise a riposté avec des armes lourdes et des chars. La plupart des victimes étaient des Lendu. Le porte-parole de l’armée s’est refusé à tout commentaire. - En fait, le bilan de ces affrontements est bien plus lourd, indique l’agence Reuters le 22 janvier. Au moins 200 personnes auraint été massacrées. Dans le raid de vendredi, environ 80 attaquants lendu ont été tués, mais de nombreux civils de l’ethnie ont ensuite été pourchassés à travers la ville et massacrés par des bandes de miliciens hema. Les affrontements entre Hema (pasteurs) et Lendu (agriculteurs) ont déjà fait plusieurs milliers de morts l’an dernier. Toujours selon Reuters, les employés humanitaires présents sur place soulignent que l’Ouganda, qui a déployé des milliers d’hommes dans le secteur, et ses alliés rebelles ont attisé le conflit en favorisant les Hema aux dépens des Lendu. En tous cas, d’après des sources locales, Bunia est sous le choc et vit dans la psychose d’une nouvelle attaque des Lendu pour venger leurs morts. Le HCR à Genève a indiqué, le 23 janvier, qu’environ 10.000 personnes fuient les combats en direction de Kisangani. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 janvier 2001)
* Congo (RDC). Hema-Lendu clashes — The UNHCR says that clashes between ethnic Lendu and Hema communities in Ituri province, are driving more people from their homes. In addition to those fleeing east into Bundibugyo district of Uganda, an estimated 10,000 Hema have reportedly fled west, towards Kisangani (Congo RDC). (IRIN, Central Africa, 23 January 2001)
* Congo (RDC). Les funérailles de Kabila — Le jeudi 18 janvier au soir, après deux jours de confusion, les autorités congolaises ont reconnu officiellement le décès du président Kabila. Sa dépouille sera rapatriée au Congo le dimanche 21, et ses funérailles auront lieu à Kinshasa le mardi 23 janvier. Une période de 30 jours de deuil a été décrétée. Les forces rebelles armées et une partie de l’opposition nationale (notamment l’opposant historique Etienne Tshisekedi) ont réclamé la relance d’un débat intercongolais pour sortir le pays de l’impasse. Entre-temps, selon le président du mouvement rebelle FLC, J.P. Bemba, les forces gouvernementales auraient repris les opérations militaires et bombardé, le 18 janvier au soir, une position rebelle à Losombo, dans le nord du pays. Le commandant des forces rebelles du RCD-Goma, J.P. Ondekane, pour sa part, a exclu que son mouvement reconnaisse Joseph Kabila à la tête du gouvernement congolais, soulignant que “le Congo n’est pas une monarchie où le fils remplace allégrement le père au trône”. Cependant, le 19 janvier, le ministre congolais de l’Information Sakombi a affirmé que Joseph Kabila restera au pouvoir et deviendra prochainement président en titre de la RDC; il n’a toutefois pas indiqué à quelle date interviendrait la prestation de serment du futur chef de l’Etat. - 21 janvier. Après Lubumbashi, c’est Kinshasa qui accueille la dépouille du président assassiné; près d’un million de Kinois se sont massés pour la saluer. D’autre part, un groupe de militaires congolais, proches d’un ancien allié de Kabila, Kisase Ngandu, disparu en 1997 dans des circonstances obscures, a revendiqué l’assassinat du chef de l’Etat, se déclarant solidaire du “geste héroïque de notre frère d’armes Rachidi”, lui-même originaire du Nord-Kivu. Le communiqué est signé «Jeunes résistants du Conseil national pour la résistance et la démocratie» et est daté de Kinshasa. Par ailleurs, les présidents de l’Angola, du Zimbabwe et de Namibie se sont rencontrés à Luanda pour discuter de la crise congolaise. Ils ont appelé au dialogue, tout en annoncant qu’ils maintiendraient leurs troupes au Congo pour défendre le gouvernement contre les rebelles; mais la déclaration ne faisait pas état officiellement d’un soutien au nouveau chef de l’Etat, dont ils se sont refusé à commenter la légitimité. Une réunion des leaders régionaux est prévue cette semaine au Mozambique. - 22 janvier. L’Angola a décidé d’envoyer des troupes à Kinshasa et à Lubumbashi pour “renforcer la sécurité”, a annoncé le gouvernement dans un communiqué lu à la télévision. La population, elle, défile sans discontinuer devant la dépouille de Kabila. Par ailleurs, invoquant des raisons de sécurité, Kinshasa a demandé aux gouvernements du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda de ne pas envoyer de délégations aux obsèques du président. D’autre part, les chefs de la diplomatie de l’Union européenne ont annoncé qu’ils envisageaient d’imposer un embargo sur les armes au Congo-Kinshasa, mais l’UE maintiendra ses programmes d’aide. - 23 janvier. Les funérailles du président Kabila se sont déroulées sans incident majeur, des troupes d’élite de l’Angola et du Zimbabwe quadrillant la ville. En présence d’une foule immense et des présidents des pays alliés, l’Angola, le Zimbabwe et la Namibie, mais aussi de la Zambie et du Soudan, Laurent-Désiré Kabila a été inhumé dans un mausolée au Palais des Nations. A Bukavu par contre, les rebelles du RCD ont empêché la population de rendre un dernier hommage au président assassiné, malgré les appels de la société civile et du clergé catholique; les fidèles ont été chassés d’une église où devait se tenir une messe de requiem. - 24 janvier. Le Parlement provisoire de la RDC réuni en session extraordinaire à Kinshasa, a proclamé par un vote unanime le général major Joseph Kabila “président de la République” pour succéder à son père. Le nouveau président doit prêter serment devant la Cour suprême le 25 janvier. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 janvier 2001)
* Congo (RDC). The Presidents Kabila — 23 January: Foreign troops impose tight security at President Kabila’s funeral. Foreign leaders pay their last respects. An overnight curfew is lifted to allow people to travel to the funeral, but very few people are allowed into the People’s Palace where the state funeral is taking place. Joseph Kabila is due to be sworn in as President on 24 January. He holds talks with the Presidents of Angola, Zimbabwe, and Namibia. 24 January: Members of Parliament are discussing the swearing-in of Joseph Kabila as President. There are reports that his inauguration could be delayed amid concerns being expressed about the creation of a ruling dynasty. Joseph Kabila is eventually approved to succeed his father, but speculation is rife over where the new President will take the war in Congo. (ANB-BIA, Brussels, 25 January 2001)
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