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WEEKLY NEWS ISSUE of: 08-02-2001
PART #2/4 - From CONGO RDC to LESOTHO
Part #1/4: Afrique => Congo-Brazza |
Part #3/4: Libye => Somalia |
Part #4/4: SouthAfrica => Zimbabwe |
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* Congo (RDC). Refugee emergency — In a Press Statement issued on 1 February, Richard Boucher, spokesman for the US State Department said that the USA is deeply concerned about the humanitarian impact of the war in Congo RDC, which has displaced nearly two million people and generated over 327,000 refugees. Inside Congo, war has in large measure stymied relief efforts for the displaced and the 330,000 refugees that Congo itself is hosting from its neighbours — Angola, Burundi, Republic of Congo, Rwanda, Sudan and Uganda. The US Government will provide emergency funding of $10 million for assistance to refugees and conflict victims. (...) The US remains gravely concerned about the situation in Congo RDC and calls on all parties to abide by the Lusaka cease-fire agreement. (US State Department, 1 February 2001)
* Congo (RDC). Kabila’s tour — 1 February: A meeting between the leaders of Congo RDC and its adversary Rwanda has been greeted as a step forward in efforts to end the war in Congo RDC. Congolese President Joseph Kabila and his Rwandan counterpart Paul Kagame were introduced at an annual «national prayer breakfast» in Washington on 1 February, and met later at a hotel. It seems this is the beginning of a necessary dialogue for them to reassure each other and for them to understand each other. Meanwhile, a nervous sort of peace has descended on eastern Congo. Congo has dropped cases filed with the World Court accusing Burundi and Rwanda of armed aggression on its territory.2 February: Mr Kabila meets with United Nations Secretary-General Kofi Annan, and addresses the UN Security Council. He appeals for a speedy deployment of UN military personnel and for assistance in preparing for presidential elections. 3 February: President Kabila is in Belgium for the latest leg of his diplomatic tour aimed at reviewing the country’s peace process. He meets with Belgium’s Prime Minister Guy Verhofstadt who says he urged President Kabila to commit to renewing peace efforts under UN-scheduled talks scheduled for February 21-22. Commenting on President Kabila’s trip, one diplomat says: «His trip is not only a strong gesture, it also proves that he and those who are advising him are confident enough of his hold on power to leave Kinshasa without fearing a coup». (ANB-BIA, Brussels, 4 February 2001)
* Congo (RDC). Espoirs de paix? — 1er février. L’espoir d’un règlement pacifique en RDC s’est renforcé avec la rencontre à Washington entre le président congolais J. Kabila et son homologue rwandais P. Kagamé. Présents tous deux au “petit-déjeuner de prière nationale” organisé par le président Bush, ils ont poursuivi leur dialogue dans un hôtel proche, mais sont restés muets sur la teneur de leur entretien. (La veille, M. Kagamé avait déjà discuté avec le secrétaire d’Etat américain du conflit en RDC). Le président Kabila s’est également entretenu avec le secrétaire d’Etat Colin Powell, auquel il a longuement parlé de la paix comme priorité. Les deux hommes ont parlé de l’accord de Lusaka (qui, selon Kabila, doit être renégocié), et du dialogue et de la démocratisation à l’intérieur du pays. Le 2 février, M. Kabila a été reçu par le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan. Devant le Conseil de sécurité, il a réitéré sa volonté d’ouverture, affirmant qu’il voulait relancer les accords de paix de Lusaka, coopérer avec l’Onu et entamer un dialogue avec les rebelles; mais il a également dénoncé l’occupation et le pillage des richesses de son pays. “La RDC est sous occupation étrangère. Cette occupation doit cesser”, a-t-il dit. Le 3 février, le nouveau chef d’Etat congolais a achevé son périple à Bruxelles, où il a reçu un accueil chaleureux. Le Premier ministre belge a évoqué un pacte de stabilité qui serait conclu entre tous les pays de la région et serait appuyé politiquement et économiquement par l’ensemble des bailleurs de fonds. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 février 2001)
* Congo (RDC). Kivu: tués et déplacés — Onze civils ont été tués dans une embuscade tendue par les miliciens hutu rwandais combattant aux côtés des forces gouvernementales dans l’est du Congo, a annoncé Radio Bukavu le 5 février, selon l’agence AP. Neuf hommes et deux femmes ont été tués, le 2 février, dans l’attaque de leur minibus au sud de Bukavu, sur la frontière rwandaise. Cinq personnes ont été blessées, a ajouté la radio sans plus de précisions. - D’autre part, selon l’agence IRIN, l’OCHA-Kinshasa a indiqué avoir reçu des informations faisant état de 15.000 personnes déplacées de Shabunda, dans la province du Sud-Kivu, par des combats entre la milice Maï-Maï et les forces du RCD-Goma. Les déplacés semblaient se diriger vers Mwenga. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 février 2001)
* Congo (RDC). La situation à Bunia — Le calme semble être revenu à Bunia, après les affrontements entre les ethnies Hema, Lendu et Ngiti. Dans la ville, les tensions semblent s’apaiser depuis que le Front de libération congolais semble avoir établi une certaine autorité, a rapporté l’ONG internationale Medair. Néanmoins, les combats continuent de faire rage au nord et au sud de Bunia, où les Hema et les Lendu ont lancé plusieurs attaques de représailles, incendiant des villages. Une équipe de Medair qui s’est rendue à Irumu, au sud de Bunia, a constaté que plusieurs villages avaient été détruits et quelque 5.000 personnes avaient été déplacées. Dans quelques régions, les récoltes ne peuvent se faire, car les champs sont rendus inaccessibles par l’insécurité, et les cultures pourrissent sur place. D’après des sources humanitaires, la recrudescence de la violence des deux dernières semaines dans la région a fait environ 400 morts. (D’après IRIN, Nairobi, 6 février 2001)
* Congo (RDC). La société civile — Quatre dirigeants et 18 membres de la société civile congolaise sont convoqués au parquet général près la Cour de sûreté de l’Etat pour répondre du chef d’accusation d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. On leur reproche d’avoir lancé un appel à manifester, le 16 février —-en commémoration de la “marche des chrétiens” du 16 février 1992, qui avait obtenu du régime Mobutu la réouverture de la Conférence nationale souveraine, qui traça la voie au processus de démocratisation —, en faveur du dialogue intercongolais prévu par les accords de Lusaka. Arrêtés le 10 janvier, ils avaient été placés sous mandat d’arrêt, mais ensuite libérés. - D’autre part, un an et demi après les progroms anti-tutsi qui ont ensanglanté plusieurs villes de la RDC, le “Groupe des proches des personnes victimes de la haine ethnique” (GPVHE) réclame du nouveau président des gestes qui “permettent la réconciliation”: arrêter et juger les responsables, et déclarer officiellement que le gouvernement ne considère plus les Tutsi comme des ennemis intérieurs. (La Libre Belgique, 6-7 février 2001)
* Congo (RDC). Ouvertures — Le 6 février, dans une interview à l’agence Reuters, le président J. Kabila a déclaré: “Je crois que les accords de Lusaka sont d’une certaine façon obsolètes, dans la mesure où certaines clauses auraient dû être appliquées et que cela n’a pas été le cas... Nous devons à nouveau nous asseoir autour d’une table de négociations”. Sans préciser quels points devaient être renégociés, il a insisté sur l’importance d’une condamnation internationale de la présence d’armées d’occupation dans son pays. Il s’est dit prêt à accepter la médiation de M. Ketumile Masire, si son impartialité était avérée. - Le 7 février, le conseil de sécurité de l’Onu a demandé au Rwanda de retirer ses forces de la RDC. Le président rwandais Kagamé a répondu que le Rwanda était prêt à le faire, mais a demandé de l’aide pour “gérer les conséquences de ce retrait” et le désarmement des milices hutu. Par ailleurs, le président ougandais Museveni avait évoqué, la veille, la possibilité d’un retrait unilatéral de ses troupes, puisque les objectifs principaux de leur envoi avaient été réalisés. - D’autre part, le ministre congolais des droits humains a annoncé qu’à l’initiative du président J. Kabila, le gouvernement organisera avant la fin de février à Kinshasa une conférence nationale sur la promotion et la protection des droits humains. “Nous ferons l’évaluation des droits humains dans notre pays afin de les améliorer davantage en dépit de la situation de guerre”, a-t-il déclaré. (ANB-BIA, de sources diverses, 8 février 2001)
* Côte d’Ivoire. New tax on cocoa and coffee — An extra tax is to be levied on cocoa and coffee in Côte d’Ivoire and the proceeds used to support farmers, according to a presidential order published in government daily Fraternité Matin on 1 February. The order, which has to be followed by a presidential decree before it comes into force, says the tax will be payable by exporters and by local processors on each kilo of cocoa and coffee handled. The government said in a statement that the tax would be 35 CFA francs ($0.05) per kg of cocoa and 10 CFA ($0.01) for coffee. Trade sources said it would be applicable to beans registered for export from February 1. This could not be confirmed officially. The order says that the money will be payable to the Coffee and Cocoa Regulatory Authority (ARCC) and the Coffee and Cocoa Bourse (BCC) set up last August as part of a new regulatory framework after the closure of the New Caistab. The ARCC formally came into being in October when directors were appointed but still has no premises from which to operate. Little has been heard of the bourse which does not exist in practice. Exporters got wind of the new tax this week but were surprised to see the presidential order published before there was any consultation with their trade group. «All we’re hoping is that this will not be levied on tonnage of cocoa already registered (and ready for export),» said one exporter. (CNN, 1 February 2001)
* Côte d’Ivoire. Arrestations et armes saisies — Le 2 février, deux individus soupçonnés d’avoir participé activement à la préparation d’une action de “déstabilisation” du régime ont été arrêtés à Abidjan par la gendarmerie. Il s’agit d’Adama Traoré et de Samou Cissé, chef des dozos (chasseurs traditionnels) et responsable de la communauté musulmane de Locodjro, un quartier populaire d’Abidjan. Les deux hommes ont été interpellés à la suite d’une perquisition à leur domicile où les gendarmes ont découvert des caches d’armes: fusils, treillis, cartouchières, poignards et autres armes blanches, ainsi que des gris-gris. La veille, l’un des responsables du Rassemblement des républicains (RDR), M. J.J. Béchio, et sept autres personnes ont été arrêtés. On leur reprochait de vouloir “tenter un nouveau coup d’Etat” durant le week-end. La direction du RDR a crié au complot. (PANA, Sénégal, 3 février 2001)
* Côte d’Ivoire. Attaque et exode — Les forces de sécurité ivoiriennes déployées dans le nord du pays le long de la frontière avec le Burkina Faso ont été attaquées le 5 février, selon des responsables militaires. Au moins un policier aurait été tué et plusieurs soldats blessés. Ces affirmations n’ont pu être vérifiées, indique l’agence AP. Ces nouveaux affrontements, s’ils ont eu lieu, interviennent dans un climat de tension entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Le gouvernement ivoirien a accusé des pays étrangers d’avoir participé à une tentative de coup d’Etat le mois dernier, estimant que les auteurs avaient fui par le Burkina. Une vague de violences s’était alors répandue dans le pays, visant surtout les immigrés burkinabé. Selon le quotidien français Libération, chaque semaine désormais, quelque dix mille Burkinabé et Maliens quittent la Côte d’Ivoire pour retourner chez eux. Un exode inquiétant dans un pays qui compte 26% d’étrangers (soit 4 millions d’immigrés, sur une population de 15,4 millions de personnes), qui constituent une main-d’oeuvre bon marché et un poids économique important. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 février 2001)
* Egypte. Inquiétude copte — Le verdict rendu dans le procès du massacre de Kocheh a ravivé les inquiétudes de la communauté copte. En janvier 2000, une vingtaine de coptes avaient été tués dans ce village de la Haute-Egypte. Le 5 février, quatre des accusés ont été condamnés à des peines de prison ferme allant de 1 à 10 ans, et 92 autres acquittés par la cour criminelle de Sobag (sud). Les prélats de la communauté copte affirment que la “modération” des peines est de nature à encourager les musulmans à perpétrer de nouveaux meurtres contre la minorité chrétienne. (Le Figaro, France, 6 février 2001)
* Ethiopie. Rapatriement — Le 3 février, 873 civils éthiopiens, prisonniers en Erythrée, ont été libérés et rapatriés chez eux sous l’égide du CICR, a révélé un communiqué de l’organisation. Ces libérations portent à 4.455 le nombre de civils retournés chez eux depuis la signature, en décembre dernier, d’un accord de paix global. Il s’agit du quatrième groupe de civils éthiopiens à rentrer au bercail. Un premier groupe de 1.414 civils et un second de 614 avaient été libérés fin décembre; un troisième de 1.554 prisonniers le 13 janvier. Les autorités érythréennes avaient déclaré que les civils éthiopiens avaient été “mis à l’abri” pour garantir leur sécurité pendant le conflit frontalier entre les deux pays. (PANA, Sénégal, 4 février 2001)
* Ethiopia-Eritrea. Breakthrough in peace process — 5 February: The United Nations has ended the stalemate in the peace process between Ethiopia and Eritrea. The two sides had been unable to reach agreement on the establishment of a buffer zone where 4,200 peacekeepers will patrol. The breakthrough came after the UN Ambassador Legwaila Joseph Legwaila made an investigation of the two countries’ border claims. The exact location of the border was the catalyst for the war in 1998, but now it seems that Ethiopia and Eritrea will sign a redeployment agreement in Nairobi on Tuesday. The distrust and apprehension between both countries has continually placed one stumbling block after another, since a cessation of hostilities agreement was signed by both sides in June last year. But sources last night confirmed that the UN seems to have overcome this with a combination of careful diplomacy and thorough investigation. After Ethiopia and Eritrea failed to agree on the establishment of a temporary security zone in December, Mr Legwaila embarked on a mission to resolve the setback. Eritrea had refused to accept the redeployment plans of the Ethiopian forces, stating that the line of 6 May 1998, where Ethiopia says it was before the war, was not correct. Mr Legwaila and his team drew up their assessment of the redeployment plans and last week submitted these to both sides for consideration. Reliable sources say that both sides will be sending their delegations to a key meeting in Nairobi on 6 February. If this is true, it would mean that the two countries have accepted the UN‘s plans. 6 February: Eritrea and Ethiopia have agreed to establish a 25-km buffer zone to allow for the deployment of UN peacekeepers. The agreement came after a meeting of senior military officials in Nairobi. (BBC News, 5-6 February 2001)
* Ethiopie/Erythrée. Accord sur une zone tampon — Le 6 février à Nairobi, l’Ethiopie et l’Erythrée se sont mis d’accord pour commencer le 12 février la mise en place d’une zone tampon au sud de l’Erythrée et le retrait des forces éthiopiennes qui l’occupent, a indiqué la mission des Nations unies. Depuis la fin décembre, les deux pays étaient en désaccord sur le tracé de cette zone. Le redéploiement des forces éthiopiennes devra être achevé le 26 février. L’Erythrée doit réarranger ses forces à la frontière nord de la zone tampon entre le 17 février et le 3 mars. (La Croix, France, 7 février 2001)
* Guinée. Les combats se poursuivent — L’armée guinéenne a tué plus de 130 rebelles lors d’affrontements à la frontière avec le Libéria, a annoncé radio Conakry le 1er février au soir. Une soixantaine d’insurgés ont péri dans le secteur de Tanangue Zezou et le reste lors d’une série d’accrochages dans quatre autres localités, toutes détruites lors des combats, de la région de Macenta. Une source proche des services de sécurité fait état de quatre militaires tués, deux blessés et deux autres disparus. Des ONG signalent de nouveaux affrontements dans la région. Le HCR a dû évacuer la majeure partie de son personnel de la région à quatre reprises ces trois dernières semaines. Depuis septembre, des centaines de personnes ont été tuées à l’occasion d’une série d’incursions armées de part et d’autre de la frontière entre la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone. Conakry impute la responsabilité de ces attaques à des opposants armés soutenus par Monrovia. - Le 5 février, après de violents combats qui ont fait de nombreux morts, l’armée guinéenne a repris la ville de Guéckédou, qui était aux mains de rebelles. Les Nations unies ont commencé à évacuer les dizaines de milliers de réfugiés du camp de Nyaedou, situé à 17 km au nord de la ville. Les réfugiés coincés dans la bande de Guéckédou devraient être eux aussi bientôt évacués par le HCR. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 février 2001)
* Guinea. Fighting escalates — 1 February: The government of Guinea has begun deploying powerful Russian-built attack helicopters to the front-line in its fight with rebels. This latest military escalation is taking place in an area where about 250,000 refugees are trapped between armed groups. Aid workers in southern Guinea say they are now in a race against time to save the lives of the refugees, but that access has become almost impossible because of the military activity. The refugees fled wars in neighbouring Sierra Leone and Liberia, before they become further enmeshed in the fighting in Guinea. The arrival of the helicopter gunships in southern Guinea indicates that fighting is intensifying and that the plight of the refugees may become even worse. The terrified refugees in southern Guinea have been seeing and hearing weapons of war all around them for months now. They have anti-government rebels to the south of them and pro-government forces to the north. Neither armed group will allow the refugees free passage to safety — even though the vast majority of them are innocent civilians —for fear that a mass movement could conceal enemy manoeuvres. Now the refugees have a new terror to contend with as the helicopter gunships are deployed. 6 February: The UNHCR has sent transport to get thousands of refugees away from camps in southern Guinea. A convoy of ten trucks, escorted by the Guinean army, has gone from Conakry, towards the country’s border with Sierra Leone and Liberia. Government forces have killed scores of rebels in a fierce battle to wrest back control of the southern town of Gueckedou. The army recaptures the town much of which has been reduced to rubble. 7 February: Concern is growing for some 170,000 refugees trapped by fierce fighting. The UNHCR is still unable to reach a large group trapped in an area known as the Parrot’s Beak close to Guinea’s border with Sierra Leone and Liberia. (ANB-BIA, Brussels, 8 February 2001)
* Kenya. Constitutional review process — 27 January: The Daily Nation reports that there has been a great breakthrough in the constitutional review process. The chairman of the Constitution Review Commission, Prof. Yash Pal Ghai indicates that both the Ufungamano and Parliamentary groups have, in principle, agreed on a merger. (ANB-BIA, Brussels, 1 February 2001)
* Kenya. Sida: Eglises mises en cause — Les Eglises kényanes ont été mises en cause pour le pourcentage alarmant de la propagation du VIH/SIDA dans le pays. S’exprimant le 2 février à Nairobi lors d’un séminaire sur la gestion de la maladie, des évêques et pasteurs appartenant à différentes confessions ont dit que les autorités religieuses devraient être tenues pour responsables de l’expansion incontrôlée de la pandémie. Ils ont accusé les responsables des Eglises d’avoir jeté l’opprobre sur les malades du sida, les expulsant même parfois des groupements religieux en les taxant de pécheurs. Un tel mépris, ont-ils dit, a fait des malades des parias, et les porteurs sains ont peur de dire publiquement qu’ils ont contracté le virus. Environ 300 leaders religieux ont pris part à ce séminaire et ont demandé aux Eglises de reviser leur vision des victimes de la maladie. (D’après PANA, Sénégal, 3 février 2001)
* Kenya. ECONET picked for telecoms deal — Kenya has chosen a consortium led by South Africa-based Econet Wireless to buy 49 per cent of its state-owned telecommunication company, Telkom - promising a welcome boost to the country’s moribund economy and efforts to put its International Monetary Fund programme back on course. «We have decided to make them the preferred bidder, and we believe we will be able to complete a deal by the end of the month,» said Kitili Mbathi, who heads Kenya’s privatisation unit. Econet has a 50 per cent stake in the Mount Kenya consortium, which also includes South Africa’s Eskom and KPN-Royal Dutch Telecom. It appeared on the brink of winning the bid last year, but at the last minute Kenya’s cabinet decided its offer was too low and threatened to halt the process. That, alongside a finance bill that capped commercial interest rates and the failure of anti-corruption legislation, prompted the IMF to suspend disbursements temporarily. The Telkom deal, which officials say comprises $225m in equity and $80m in committed financing, is therefore crucial to restoring confidence. «It is extremely important,» said Charles Gardner, from the Eastern Africa Association. «Communications are critical to the development of this economy, and the privatisation of Telkom is a central plank of the IMF programme.» (Financial Times, UK, 7 February 2001)
* Kenya. Kenya Airways crash report not ready — One year since the Kenya Airways plane went down into the sea off Abidjan killing all but ten out of the 179 passengers and crew aboard, the report of the disaster is not yet ready. A report published in the Daily Nation (31 January 2001) quotes a Cote d’Ivoire official saying that the preliminary report of the inquiry into the crash of the Airbus is unlikely to be ready before the end of June. Cote d’Ivoire’s Transport Minister, Aimé Kabran Appia, says the inquiry has to overcome two main obstacles — one of the aircraft’s two black boxes was not functioning and the wreckage is still at the bottom of the sea. In the report, Minister Appia said that the sonar cartography was likely to be completed by the end of February, with the aid of French experts. Simulation tests will reportedly then follow at Airbus industries headquarters in Toulouse, France, and a final report would be compiled between April and June 2001. The airline’s Technical Director, Mr. Steve Clarke, told the Daily Nation that the airline is awaiting investigations results from Cote d’Ivoire. He said that not even an interim report had been released to Kenyan authorities, adding that «they are preoccupied with little things.» Referring to the sequence of coups that engrossed Côte d’Ivoire last year. (Thomas Omondi, T&C Inc, Kenya, 7 February 2001)
* Kenya-Tanzania. US embassy bombing trial — 5 February: Opening statements are due to be given in New York today, in the trial of four men charged with the 1998 bombing of the US embassies in Kenya and Tanzania. The twin blasts killed 224 people, including 12 Americans, and wounded thousands of others, as well as sparking retaliatory US missile strikes on targets in Afghanistan and Sudan. Prosecutors accuse the four of conspiring with islamic militant Osama bin Laden, who they say, ordered the 7 August 1998 bombings as part of a global conspiracy targeting Americans. Lawyers for two of the defendants admit their clients’ links to Bin Laden nut urge the jury that that did not mean they are terrorists. 6 February: The first witness tells the jury that the Islamic militant Osama bin Laden first called for a holy war against Americans in 1991. (ANB-BIA, Brussels, 7 February 2001)
* Lesotho. Elections won’t go ahead — Continued wrangling between Lesotho’s upper and lower houses of parliament means elections, scheduled for May 2001 will not go ahead. On 31 January, the All-Party Interim Political Authority (IPA) blamed government and parliament for the slow submission and processing of two bills related to the election. «Legislators don’t want this election because they’re worried they may be voted out and have no income», the IPA‘s co-chair said. The IPA warned that failure to hold elections this year would totally erode any remaining credibility in the current negotiation process. (IRIN, Southern Africa, 1 February 2001)