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WEEKLY NEWS ISSUE of: 22-02-2001
PART #1/4 - From AFRICA to COMORES
Part #2/4: Congo RDC=> Kenya |
Part #3/4: Malawi => Sudan |
Part #4/4: Tanzania => Zimbabwe |
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* Afrique. Le trafic d’êtres humains s’amplifie — Le trafic des êtres humains est devenu une véritable industrie qui touche des pays toujours plus nombreux. Selon l’Organisation internationale des migrations (OIM), environ 4 millions de personnes sont victimes de la traite dans le monde entier, dont 500.000 en Europe occidentale. Ce trafic génère des profits compris entre 7 et 13 milliards de dollars par an, en hausse de 400% environ depuis dix ans. Ces nouvelles formes de “traite” recouvrent, selon une définition encore fluctuante, “les mouvements et la vente illicites de personnes entre pays et continents contre une compensation financière ou autre”. Selon un journal belge, citant la police espagnole, le trafic des êtres humains serait devenu au Maroc plus rentable que celui de la drogue. Des milliers d’Africains sont ainsi à la merci de réseaux pour tenter de traverser le détroit de Gibraltar. Ce trafic a pris de l’ampleur sur le continent africain même. La Côte d’Ivoire, la Guinée Equatoriale et le Gabon font ainsi venir des femmes et des enfants dont le Ghana et le Mali sont les principaux fournisseurs. Le Bénin, le Ghana, le Nigeria et le Cameroun sont à la fois des récepteurs et des fournisseurs. Certains enfants sont ensuite “réexportés” ailleurs, en Europe ou au Moyen-Orient. Selon le Comité contre l’esclavage moderne (CCEM), cité par la Fédération internationale des droits de l’homme, les deux tiers des victimes arrivées mineures en France sont originaires d’Afrique de l’Ouest. Elles travaillent souvent plus de 15 heures par jour pendant des années pour des familles sans scrupules. On peut même louer des enfants auprès de rabatteuses, rapporte le CCEM. Des jeunes Béninoises se négocieraient à Paris pour 500 FF par mois. (M.-A. Leplaideur, Syfia Int., France, n. 01-4, février 2001)
* Africa. «The Story of Africa» — The BBC has launched a unique new radio series and web-site looking at African history from an African perspective. The Story of Africa looks at the events and personalities that have shaped the continent from the dawn of man to the triumph over apartheid. «The aim is to look at the history of the continent through the eyes of African historians and by using first hand accounts wherever possible,» says series producer David Stead. «So much of African history has been written from a European viewpoint and has downgraded the huge contribution the continent has made to the world.» David and co-producer Bola Olufunwa travelled thousands of kilometres around the continent interviewing historians and visiting key sites of historical interest. By plane, four-wheel drive, canoe and camel they criss-crossed Africa from Egypt, Sudan, Ethiopia and Kenya to Senegal, Mali, Burkina Faso, Ghana and Nigeria. «There are many moments which will be etched into my memory», says Bola. «These include interviewing the Emir of Zazzau in Zaria, Nigeria and being able to record his court musicians as they gave wonderful live performances. And I’ll always remember holding a precious and beautifully illuminated fourteenth century holy Koran in my hands, scared that in one moment I could drop it and destroy part of our heritage.» For David one of the highlights was venturing into the deserts of Sudan to find the pyramids of the ancient Meroitic empire. «Everyone knows about the pyramids in Egypt, but how many realise that Sudan also has them?» he says. «I remember being amazed by their sand-swept beauty as we approached, but whereas in Egypt thousands of people visit the pyramids every day, in the Sudan I was the only visitor. All I could hear was the wind.» The BBC radio series is made up of 24 half hour programmes covering a range of historical periods — including the Origins of humankind, the Berbers of North Africa, the rise of the Swahili, the West African kingdoms, slavery and independence. (BBC News, 15 February 2001)
* Africa. IMF— 19 February: This week’s tour of Africa by the heads of the World Bank and the International Monetary Fund, stirs memories of colonial leaders visiting the outer reaches of thei/World Bank’s tour r empires. Their mission will have zero impact on the lives of 300m Africans living on less than 65 cents a day. But if James Wolfenson, president of the World Bank, and Horst Kohler, managing director of the International Monetary Fund, can raise Africa’s profile by their visit it will be justified. The past decade has been grim for Africa. Average economic growth has consistently fallen below the 5 per cent annual rate needed to prevent a rise in the numbers in poverty: in 1998-99, national income per head fell by 1 per cent. Even allowing for their low income, African infant mortality rates are exceptionally high: 151 children out of 1,000 die before they are five, and this rate rose in some countries in the 1990s. Life expectancy has risen slowly and in southern Africa, where HIV/AIDS affects up to one in five adults, children can expect to live shorter lives than their parents. Much of the blame for Africa’s plight lies squarely with its governments. Lack of the rule of law, corruption and war never provide the conditions for the private sector to foster economic growth. But development has been hindered further by declining international interest: aid from industrial countries has dropped by 40 per cent in nominal terms in the 1990s. Africa’s cloud has a silver lining. Some states have succeeded: over the 1990s real economic growth exceeded 4 per cent a year in 14 African countries. In Mozambique and Uganda, annual growth has exceeded 7 per cent. A welcome consensus on development is also emerging that progress must start at home and be based on economic growth, liberalisation and good governance. Only when these conditions are in place can international aid bring significant benefits. Here there is an important role for the west. If wealthy societies are serious in wanting to raise the living standards of Africa, they must increase development aid to countries with a track record of success. Trade barriers must be dismantled, particularly in agriculture. Aid must not be tied to trade. It should also be designed to reduce poverty rather than boost the international visibility of the donor country: for example, through an impressive capital project. Little has been achieved in promoting African development over the past decade. Much has been learnt. The next decade can be better but only if African countries accept reform and the developed world becomes genuinely committed to rewarding success. (Financial Times, UK, 19 February 2001)
* Afrique. Rencontre avec le FMI et la BM — Les dirigeants du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale ont rencontré, les 19 et 20 février à Bamako (Mali), une dizaine de chefs d’Etat pour parler avec eux de la lutte contre la pauvreté. Le directeur général du FMI, Horst Kohler, et le président de la BM, James Wolhensohn, se sont entretenus à huis clos avec les présidents du Burkina Faso, du Cap Vert, du Gabon, du Ghana, de Madagascar, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et de la Sierra Leone. Dans la soirée du mardi, les présidents Mbeki d’Afrique du Sud et Obasanjo du Nigeria ont eu une autre rencontre avec les deux dirigeants, pour leur exposer leur “programme de renaissance de l’Afrique pour le millénaire”, qui a été présenté au récent sommet économique à Davos. En septembre dernier, MM. Kohler et Wolfensohn s’étaient “engagés à mettre l’Afrique au centre de leurs préoccupations et de leur action”, ont souligné les deux organisations. (La Libre Belgique, 20-21 février 2001)
* Afrique. Climat: scénario catastrophe — Faute de mesures pour enrayer le réchauffement de la terre, la planète, pays riches et pauvres confondus, s’expose dans les décennies à venir à des inondations, famines, épidémies et autres catastrophes “naturelles”. Cette sombre mise en garde émane d’un rapport publié le 19 février à Genève par le Comité inter-gouvernemental des Nations unies sur les changements climatiques (IPCC). Pour les auteurs, les Etats pauvres de la planète, et notamment les plus déshérités parmi eux, souffriront le plus de ce phénomène, ce qui aura pour conséquence d’agrandir un peu plus le fossé Nord-Sud et la fracture sociale aux Etats-Unis et en Europe. Quant à l’Afrique, déjà le continent le plus déshérité de la planète, elle sera la plus vulnérable aux conséquences, dans les années à venir, du réchauffement de la terre. Les épidémies risquent de se multiplier, notamment dans ses immenses mégalopoles situées sur le littoral et qui risquent, de surcroît, d’être englouties par la montée des eaux. (D’après La Libre Belgique, 20 février 2001)
* Afrique. La pauvreté augmente — Le Fonds international de développement agricole (Fida), une agence de l’Onu siégeant à Rome, lance un cri d’alarme: au plan mondial, un milliard et demi d’êtres humains survivent avec moins d’un dollar par jour, seuil de la pauvreté absolue, et ils seront deux milliards en 2015. La majorité des indigents vivent dans les zones rurales où ils s’adonnent à une agriculture de pure survie. La plupart d’entre eux vivent dans des régions peu fertiles et sont tributaires de précipitations irrégulières. Les pauvres représentent 44% de la population asiatique du sud, 24% en Afrique subsaharienne et en Asie de l’est, et 6,5% en Amérique latine. (La Libre Belgique, 21 février 2001)
* Africa. Action against the Media — Central African Republic: In a letter to the Minister of Communications, Reporters sans Frontières (RSF) has expressed its concerns (15 February) about the detention of Aboukary Tembeley, president of the Human Rights Defence Movement. Congo RDC: Four soldiers, in civilian clothes but armed, invaded the home of Clovis Kadda, editor of the twice-weekly L’Alarme from 13-14 February. A dozen members of the Rapid Intervention Police bust into Victoire Square, Kinshasa on 16 February, and detained at least five newspaper vendors. On 16 February, five newspaper sellers were taken by the police and interrogated for selling the Alerte Plus weekly with a front-page article entitled: «Consequences of the assassination of Laurent-Desiré Kabila. Here is a list of the 16 military officers arrested». On 17 February, Khan Jooneed, a Canadian journalist from the Montreal-based daily La Presse who is reporting from Kinshasa, was apprehended in Kinshasa/Gombe by a group of soldiers. In a letter to the Minister of the Interior (20 February), RSF asked to be informed of the location where Jean-Luc Kinyongo Saleh, editor of the bi-weekly Vision is being detained. Côte d’Ivoire: In a 15 February letter to President Gbagbo, the CPJ condemned the continued harassment of independent journalists in Côte d’Ivoire under the pretext of investigating the failed coup attempt of 8 January. On 20 February, Côte d’Ivoire’s Press Freedom and Ethics Observatory, spoke out against a police and gendarme search of the Abidjan offices of the independent daily newspaper Le Jour. Ethiopia: On 13 February, Befekadu Moreda, editor-in-chief of the private Amahric newspaper Tomar, was arrested at his office by Addis Ababa police and placed in custody. On 17 February, he was taken to Benishangui Regional Administration where he is said to be wanted for questioning. Guinea: In a letter to the President, Reporters sans Frontières has protested the sentencing of Aboubacar Sakho, editor of the weekly Le Nouvel Observateur to ten months in prison on 14 February. Zimbabwe: On 15 February, The Herald reported that Mercedes Sayagues, a Harare-based correspondent for the South African weekly Mail and Guardian has been given 24 hours to leave Zimbabwe after her temporary permit expired. On 18 February, the UK government strongly criticized Zimbabwe for what it called its intimidation of a BBC journalist, Joseph Winter, who has been ordered to leave the country. (ANB-BIA, Brussels, 21 February 2001)
* Africa. Human rights — A rapid growth in government-sponsored human rights commissions across Africa, has not generally led to better human rights protection, Human Rights Watch charged in a major new study released today, Half the countries in Africa now have such commissions, while only one country (Togo), did in 1989. However, many of the commissions appear designed to deflect international criticism of human rights abuses rather than to address the abuses themselves. The commissions in Ghana, South Africa and Uganda, however, are exceptions to the general trend. International donors and the United Nations are actively encouraging the creation of these new state institutions. But after providing initial expertise and funding, these donors often do not follow through to make sure human rights commissions actually do something to protect victims and combat human rights abuse. The full 407-page report, «Protectors or Pretenders» can be obtained at www.hrw.org/reports/2001/africa/ in English and French. (HRW, 22 February 2001)
* Afrique centrale et de l’Est. Jeunes pour la paix — Des jeunes de différents pays ravagés par la guerre ont lancé ce week-end à Nairobi (Kenya), au cours d’une soirée culturelle, un mouvement pour la paix visant à chercher des solutions aux conflits armés dans leurs pays. Originaires pour la plupart de la Corne de l’Afrique et de la région des Grands Lacs (Soudan, Ethiopie, Erythrée, Somalie, Congo-RDC, Rwanda et Burundi), ces jeunes ont exprimé le souhait d’être impliqués davantage dans le processus de paix grâce à la promotion d’une culture de paix au sein de la population. Selon des responsables de l’Unesco, qui ont pris part à la réunion, les jeunes ont l’intention d’organiser des manifestations sportives et d’autres activités sociales afin de diffuser des messages pouvant aider à promouvoir la paix dans ces différents pays. (PANA, Senegal, 19 février 2001)
* Algérie. Appel du “Moal” — Jusqu’à présent, le Moal (Mouvement algérien des officiers libres), un groupe clandestin de militaires dissidents, ne s’adressait qu’à ses pairs de l’armée sur son site Internet. Le 15 février, pour la première fois, ce mouvement a incité “le peuple algérien” à la “désobéissance civile” et à “descendre dans la rue”. Voulant capitaliser l’onde de choc créée par les récentes révélations d’un jeune officier algérien sur les exactions de l’armée, le Moal demande en outre aux “officiers et sous-officiers intègres de signer massivement la pétition demandant le départ” des principaux “décideurs” militaires qui, en Algérie, exercent la réalité du pouvoir. (Libération, France, 16 février 2001)
* Algérie. Accrochage: 19 morts — Le soir du 15 février, treize militaires et six islamistes armés ont été tués dans un accrochage près de Sidi Bel Abbès (440 km au sud-ouest d’Alger), ont rapporté plusieurs journaux algériens. L’accrochage s’est produit quand une centaine d’islamistes du GIA ont intercepté des militaires au sud-est de Sidi Bel Abbès. Ce groupe, disposant d’un important armement, aurait fui, il y a quelques jours, la région de Chlef et de Relizane, où l’armée a lancé des opérations contre les maquis. Lors du ratissage déclenché le 13 février dans la région de Sidi Bel Abès, douze islamistes armés et deux militaires avaient déjà été tués, selon la presse. Depuis le début de l’année, les violences en Algérie ont fait plus de 330 morts, selon des bilans de presse. (Le Monde, France, 18 février 2001)
* Angola. Cutting social spending — Angola may cut spending on health and education, the government said in its annual budget on 20 February, despite pledges in April to promote poverty alleviation measures as part of an agreement with the International Monetary Fund for a staff monitored programme (SMP). Despite abundant oil and mineral wealth, a debilitating 25-year civil war has devastated swathes of the countryside. According to the UN, life expectancy, literacy and other social indicators in Angola are amongst the lowest in the world. Donors and aid agencies complain of shouldering the burden for high-profile assistance programmes, amidst reports of corruption and the diversion of resources towards the government’s war effort. Officials in the capital, Luanda, recently blamed «capacity constraints» for the low level of social spending. They said are looking to agree a comprehensive anti-poverty strategy with the IMF. The total budget for 2001 has been set at Kz109bn, or $5.4bn at current exchange rates, according to state media. The kwanza, however, is depreciating rapidly and 12-month inflation to January was officially reported at 241 per cent. The budget forecasts average inflation for 2001 of 75 per cent and GDP growth at 3.4 per cent, assuming an oil price of $25 barrel. Percentage budget allocations to some ministries in the social sector appear to have been cut sharply, though complete data were not provided. The defence ministry reportedly receives just 0.7 per cent of total spending in 2001, though this appears likely to be an error, since last year’s allocation was 6.5 per cent and the military situation has since only improved marginally. (Financial Times, UK, 21 February 2001)
* Burundi. Nouveau sommet régional — Le 20 février, Mark Bomani, le bras droit du médiateur sud-africain Nelson Mandela, a annoncé que l’ancien président, de plus en plus exaspéré par les lenteurs des négociations deux ans et demi après le début de sa médiation, a donné rendez-vous, le 26 février, aux 11 chefs d’Etat de la région pour faire le point. Les deux principaux mouvements rebelles boycottent toujours les pourparlers. Le 28 août dernier, un accord avait été signé, mettant en place des institutions reflétant la majorité hutu du pays, mais il n’a pu à ce jour déboucher sur un cessez-le-feu. Les parties se déchirent toujours sur qui devrait diriger le futur gouvernement de transition. Au sommet sont invités le nouveau président congolais J. Kabila, ainsi que ses homologues d’Afrique du Sud, du Nigeria, du Gabon, d’Ethiopie, de Zambie, du Burundi, du Rwanda, de l’Ouganda et de Tanzanie. (AP, 20 février 2001)
* Burundi. New Arusha meeting — The UN Secretary-General, Kofi Annan and 11 African Heads of State are expected in Arusha, Tanzania, on 26 February, for a Great Lakes Summit on Burundi. The invited Heads of State/Government are Presidents Mbeki (South Africa), Obasanjo (Nigeria), Bongo (Gabon), Kabila (Congo RDC), Moi (Kenya), Chiluba (Zambia), Buyoya (Burundi), Kagame (Rwanda), Mkapa (Tanzania), Museveni (Uganda), and Prime Minister Zenawi (Ethiopia). (IRIN, Central Africa, 21 February 2001)
* Burundi. Intempéries — Le dernier rapport du Programme alimentaire mondial (PAM) constate que des centaines de milliers de personnes dans le nord du Burundi vivent en état de malnutrition ou sont menacées par la famine. Le Burundi est affecté par une grande sécheresse qui frappe l’est de l’Afrique depuis trois ans. D’autre part, le week-end dernier, dans la province de Bubanza, une tempête de grêle a détruit une centaine d’hectares de rizières, représentant près de mille tonnes de riz prêtes à être moissonnées. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 février 2001)
* Burundi. Food and health emergency in the north — On 20 February, the World Food Programme launched another appeal to end the critical health and food crisis afflicting the northern areas of Burundi. Hundreds of thousands of people are suffering from malnutrition. The dramatic conditions of the population are further increased by the drought afflicting the territory. The people of the north are living in sub-human conditions. The immune systems of the people, especially the children and the elderly, are very low and the consequences are devastating. Many of the diseases present in the country have not yet been identified or are hard to diagnose. «In many cases», says a health worker, «we administer anti-malarial drugs but some fevers remain and appropriate tests prove negative». It is unthinkable that in one day, six of seven members of the same family die from malaria, but such is the case and western doctors don’t know what to make of the situation. Drugs against malaria arrive from China but in most cases they don’t seem to work. (MISNA, Italy, 21 February 2001)
* Comores. Accord de réconciliation — Le 17 février, après trois ans et demi de troubles, la junte militaire, les dirigeants séparatistes anjouanais et l’opposition ont signé un accord destiné à mettre fin à la crise politique dans l’archipel. Le texte appelle Anjouan à rejoindre les autres îles des Comores au sein d’une union plus souple et prévoit la mise en place d’une nouvelle Constitution, ainsi que la fin du régime militaire à Moroni. Cet accord organise un partage du pouvoir entre le nouvel “Ensemble comorien” (qui garde la haute main sur la religion, la nationalité, la monnaie, les relations extérieures et la défense) et les îles. Ces dernières auront un plus large contrôle sur leurs finances et leur administration. Un référendum constitutionnel devrait intervenir en juin au plus tard et la mise en place des nouvelles institutions devra être effective en décembre. Le chef de l’Etat actuel, le colonel Azali, arrivé au pouvoir le 30 avril 1999 par un coup d’Etat, restera en fonction durant la période de transition. Après l’adoption de la Constitution, le gouvernement sera remplacé par un gouvernement d’union nationale de transition. (Libération, France, 19 février 2001)
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