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WEEKLY NEWS ISSUE of: 22
-02-2001

PART #2/4 - From CONGO RDC to KENYA

Part #1/4:
Africa => Comores
Part #3/4:
Malawi => Sudan
Part #4/4:
Tanzania => Zimbabwe
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* Congo (RDC). Forces étrangères et déplacés — Dans un rapport, le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, estime à environ 20.000 et 10.000 le nombre des troupes déployées au Congo par le Rwanda et l’Ouganda. Rien ne permet d’affirmer qu’une réduction importante de ces effectifs serait envisagée. Du côté gouvernemental, on estime qu’il y a environ 12.000 soldats zimbabwéens, 7.000 soldats angolais et 2.000 soldats namibiens, selon le document. D’autre part, en raison de la poursuite des combats, on estime à 2 millions le nombre de déplacés à l’intérieur du pays, et on prévoit une augmentation de ce chiffre, annonce le rapport. Dans les seules provinces du Kivu, le nombre de déplacés a quadruplé au cours des douze derniers mois. On estime qu’il y a environ 640.000 déplacés dans le Nord-Kivu, plus de 350.000 au Sud-Kivu, 305.000 au Katanga et 300.000 en Equateur. On estime en plus qu’il y a environ 16 millions de personnes en RDC qui ont des “besoins alimentaires critiques”. (IRIN, Nairobi, 15 février 2001)

* Congo (RDC). Traitements inhumains — Le 15 février, l’organisation de défense des droits de l’homme, la Voix des sans voix (VSV), basée à Kinshasa, a demandé au président Joseph Kabila de mettre un terme aux traitements inhumains et aux excès de zèle de la part des services de sécurité. VSV constate avec amertume qu’en dépit de la mise en place d’une commission chargée d’enquêter sur l’attentat contre le chef de l’Etat Laurent-Désiré Kabila, certaines personnes se livrent à des méthodes répressives d’une cruauté sans précédent à l’endroit de présumés coupables, de leurs familles, proches et connaissances. Des dizaines de personnes seraient en danger de mort, en majorité originaires des provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et du Maniema. Selon la version officielle, l’assassinat de L.D. Kabila a été perpétré par un ressortissant du Sud-Kivu, ce qui a constitué une raison de plus pour intensifier les arrestations. Le communiqué de la VSV donne une liste de personnes détenues et disparues. (DIA, Kinshasa, 16 février 2001)

* Congo (RDC). Pacification en Ituri — Le 16 février à Bunia, plus de 150 chefs d’ethnies Lendu, Hema et alliés ont signé un accord, à l’issue de trois jours de discussions placées sous la médiation du Front de libération du Congo (FLC, dirigé par J.P. Bemba et soutenu par l’Ouganda). “Ils se sont mis d’accord sur la paix et ils ont accepté que la communauté internationale ouvre une enquête sur les récents affrontements”, qui ont fait quelque 5.000 morts en un an et demi, a déclaré le porte-parole du FLC. Celui-ci a ajouté que le FLC déploierait plusieurs milliers de ses hommes au cours des prochaines semaines pour renforcer la sécurité et que la police locale serait réorganisée et renforcée. Des mouvements de défense des droits de l’homme ont accusé les forces ougandaises à Bunia de ne pas avoir empêché les récentes violences bien qu’elles étaient en position de le faire. (La Libre Belgique, 19 février 2001)

* Congo (RDC). Kivu: volcan en éruption — Le volcan Nyamuragira, à 40 km au nord de Goma, est entré en éruption le 6 février. De gigantesques coulées de lave de plusieurs kilomètres se déversent depuis lors à partir de deux fissures distinctes sur les flancs nord-ouest et sud-est du volcan. Quatre coulées ont été identifiées, dont une menace de couper la route de Rutshuru au nord de Goma, un axe de ravitaillement important pour la ville. Dans le Masisi, d’importantes superficies de cultures et de pâturages ont été détruites par les projections de cendres et scories. L’éruption du volcan n’a fait aucune victime connue à ce jour. Mais, selon l’AFP, l’éruption du volcan aide l’armée rwandaise à déloger les derniers miliciens hutu interahamwe qui avaient installé leurs bases dans cette région. “Quand ils ont vu les pentes du volcan en feu, beaucoup ont pris la fuite. Ils passaient pendant la nuit en se dirigeant vers l’ouest vers Walikale ou au nord vers Tongo”, raconte un notable du petit village de Bishusha. Au lendemain de l’éruption, l’armée rwandaise a mené des opérations dans cette partie du parc naturel des Virunga. Des dizaines d’interahamwe se sont rendus. Cependant, selon l’agence Azania, les combats s’intensifieraient, dans la région comprise entre Walikale (Nord-Kivu) et Shabunda (Sud-Kivu), entre les forces rwandaises alliées aux rebelles et les combattants Maï-Maï. Ces derniers auraient reçu une importante livraison d’armes du gouvernement congolais. Quelque 15.000 civils fuiraient en direction de Bukavu. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 février 2001)

* Congo (RDC). Peace talks 15 February: Initially, there is a gloomy atmosphere at the peace summit in Zambia’s capital, Lusaka. The late start to the summit has added to the impression that little will be achieved there. The Presidents of Rwanda and Uganda have failed to turn up and Namibia describes the absence of Rwanda at the talks as a drawback as far as the return to peace in Congo RDC is concerned. Zambia announces a deployment date for United Nations observers and Kinshasa agrees to internal talks to end the war. But analysts said total peace still requires a nod from President Kagame. Zambia’s President Frederick Chiluba says the UN will begin deploying a long-delayed peacekeeping force on February 26. President Kabila of Congo RDC announces that he will accept the former Botswanan leader, Ketumile Masire, as mediator. He will invite Mt Masire to Kinshasa in the next few days. 16 February: Rwanda dismisses the moves for peace at the summit, as representing nothing new. A Rwandan government spokesman says the participants had merely endorsed agreements already reached in the original 1999 Lusaka peace accord. 19 February: Rwanda’s President Kagame and his government have hailed the outcome of the Lusaka Summit. President Kagame says that «Rwanda remained committed to playing a full role in support of the peace process. We fully agree with and support the outcome of the Lusaka Summit». 20 February: Kofi Annan welcomes new pledges by Rwanda and Congo to implement the two-year-old ceasefire. While there is talk of peace, intense fighting has been raging in southern Kivu. The World Food Programme says the humanitarian situation in Congo has continued to deteriorate and civilians are still paying an «unacceptably high price to the conflict». 21 February: The UN Security Council is holding a public meeting with ministers from six African countries involved in the war, amid greater hope that progress can be made towards ending it. Kofi Annan calls on the warring sides to build on recent political and military progress in the peace process and sets a new date for disengagement. The warring sides say they will begin to withdraw their forces 15 km from the front line, from 15 March. Rwanda says it will unilaterally pull all its troops back 200 km from current positions, starting at midnight on 28 February as a goodwill gesture which it hopes the Congolese Government will imitate. (ANB-BIA, Brussels, 22 February 2001)

* Congo (RDC). Des pas vers la paix — 15 février. Le premier sommet sur la paix en RDC depuis la mort de L.D. Kabila s’est ouvert à Lusaka, en présence de trois mouvements rebelles. Malgré l’absence des présidents rwandais Kagamé et ougandais Museveni, les premières nouvelles sont plutôt positives. Le président zambien Chiluba a annoncé que les Nations unies vont commencer à déployer leurs observateurs sur le territoire congolais le 26 février. Le président congolais Joseph Kabila a annoncé qu’il allait inviter dans les prochains jours à Kinshasa M. Ketumile Masire, le facilitateur du dialogue intercongolais récusé par son père, pour discuter avec lui “des modalités pour relancer le dialogue qui a été bloqué et accélérer le processus de paix”. Enfin, le mouvement rebelle de Jean-Pierre Bemba a finalement accepté l’accord de désengagement, convenu à Harare en décembre dernier mais qu’il avait refusé de signer jusqu’à présent, de retirer ses troupes de 15 km de la ligne de front actuelle. - 16 février. Selon le porte-parole du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma), un accord pour désarmer les extrémistes hutu rwandais combattant au Congo aurait été conclu en marge du sommet de Lusaka. De son côté, le Rwanda s’est félicité des promesses du président Kabila d’autoriser un déploiement rapide d’observateurs de l’Onu dans son pays. Un conseiller du président rwandais a tenu à souligner que l’absence de toute délégation rwandaise au sommet de Lusaka n’empêchera pas Kigali de respecter les accords de juillet 1999 qui appellent notamment au retrait des forces étrangères du sol congolais. -20 février. A la veille d’une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu qui consacre une session spéciale à la guerre au Congo (des ministres des six pays impliqués dans le conflit, ainsi que des représentants des mouvements rebelles sont attendus à New York), le Rwanda a annoncé un retrait unilatéral de 200 km par rapport à ses positions militaires actuelles au Congo. Ce mouvement commencera le 28 février à Pweto, une ville du Nord-Katanga conquise en décembre dernier. Par ailleurs, l’armée ougandaise s’apprête à retirer du Congo 1.000 de ses soldats avant la fin de la semaine prochaine, a indiqué un haut responsable. - Le 21 février au soir, on annonçait à New York que les six pays et les trois mouvements rebelles ont accepté de commencer un premier retrait de leurs forces à partir du 15 mars. Ce désengagement est limité — les troupes vont seulement reculer de 15 km de part et d’autre d’une ligne de front qui coupe le pays en deux — mais il devrait être le premier pas concret fait par tous les belligérants pour mettre fin au conflit. Au 15 mars, les observateurs de l’Onu seraient prêts à surveiller le retrait des forces qui devra s’effectuer en deux semaines. (ANB-BIA, de sources diverses, 22 février 2001)

* Côte d’Ivoire. Le Premier ministre en Europe — Le 16 février, à l’issue de la visite à Bruxelles du Premier ministre ivoirien, M. Affi N’Guessan, la Commission européenne a annoncé qu’aucune décision sur la reprise de la coopération financière de l’Union européenne (UE) avec la Côte d’Ivoire n’avait été prise. L’avenir de cette coopération “sera en partie déterminée par l’issue des consultations menées avec ce pays”, a indiqué le commissaire européen à la Coopération, M. Nielson. Il a aussi rappelé “la préoccupation de l’UE au sujet de la situation politique en Côte d’Ivoire”, mentionnant en particulier “les événements de fin octobre et début décembre 2000 et la répression brutale des manifestations”. Le commissaire a en outre demandé que cessent les “mauvais traitements infligés actuellement aux populations étrangères”. - Le 20 février, M. N’Guessan a quitté Paris, les mains également vides. Alors qu’à l’automne, le ministre français de la Coopération avait évoqué une aide de 800 millions de FF, la France a décidé de ne rien faire tant que l’UE et le FMI ne renoueront pas avec Abidjan. En mars prochain, la Côte d’Ivoire doit présenter un plan de restructuration au FMI. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 février 2001)

* Egypt. The Coptic Christian minority — Muslim-Christian relations are a sensitive issue in a state which is battling an Islamic opposition. A controversial verdict in a case of sectarian violence in southern Egypt has turned the spotlight on the state’s handling of the relationship between the country’s Muslim majority and its Coptic Christian minority, who are estimated to make up about 10 per cent of the population. Twenty Copts and one Muslim were killed at the beginning of last year in the village of Al Kosheh in the worst sectarian clashes in Egypt’s recent history. Despite official promises of a full and public investigation, Copts were outraged last week when a court failed to find any of the 96 defendants guilty of murder. Four people were convicted of lesser charges and given sentences ranging from one to 12 years. The prosecution had presented a weak case, failing to establish the responsibility of individual defendants for specific acts. The light sentences re-awakened Coptic criticism that the state was insensitive to their plight and would rather not be seen to be siding with its Christian citizens, even if they had been wronged. «This verdict means Christians cannot live in safety. It also means there is no justice or law,» said Bishop Wissa of Balyana, whose diocese includes Al Kosheh. «The judge may have imagined that a lenient verdict would restore harmony to the village,» said Mamdouh Nakhla, a Coptic lawyer who represented 38 of the Christian defendants. «Emotions are now charged and the Copts of Al Kosheh are thinking of revenge.» In an apparent response to Coptic anger, the prosecution now says it plans to appeal against the verdict. Pope Shenouda III, the Coptic Patriarch, normally reticent about commenting on sectarian issues, said last week that the church intended to find ways of appealing — a right normally reserved for the prosecution or convicted defendants. (Financial Times, UK, 16 February 2001)

* Egypt. Return of the black market — The dealers at foreign exchange bureaux in Cairo are a little nervous of talking business these days. Misr Cambio for Exchange in central Cairo has closed altogether and the nearby Golden Marriott rapidly refers inquiries to the forex dealers’ association. The black market in foreign currency has returned to Egypt and the authorities have reverted to bullying bank treasurers and dealers to get their way on the exchange rate. The foreign exchange companies, accused of speculating and driving up the price of the pound, have been the main target of the authorities’ ire. Some bank treasurers have been threatened with losing their jobs. Since a press conference on January 30 when Youssef Boutros Ghali, the economy minister, and Ismail Hassan Muhammed, the governor of the central bank, announced that the Egyptian pound was being fixed at E£3.85 to the dollar, rumours of suitcases of cash being swapped have abounded. The main effect in the legal market has been an almost complete disappearance of dollars. «We are trying to behave in a responsible and a legal way but if you have an unnatural situation you’re going to produce an unnatural result,» says Muhammed al-Abyad, the head of the Egyptian foreign exchange bureaus. The irony is that most believe the pound would only need to depreciate by a further 10 per cent for the supply of dollars to be matched with pounds. Most estimates put a fair economic value in the range of E£4.00-E£4.20 to the dollar. «This is not a disaster. But it slows down the process of running down reserves and letting the pound slide. You’re just delaying the inevitable and driving the situation underground,» says Shayne Elliot of Citibank in Cairo. The worsening liquidity comes as Egypt contemplates issuing its first sovereign eurobond. Morgan Stanley and Merrill Lynch were named last week as the lead managers for the long-awaited inaugural issue. (Financial Times, UK, 20 February 2001)

* Eritrea-Ethiopia. Pull-back begins18 February: A key part of the ceasefire agreement between Eritrea and Ethiopia has been implemented on schedule with Eritrean troops beginning their redeployment to create a buffer zone. On 17 February, around 800 Eritrean troops left their positions in the mountains and canyons around the southern Eritrean town of Senafe. The scene is being repeated all along the frontline, as hundreds of thousands of soldiers are redeploying in accordance with the June 2000 ceasefire agreement. 20 February: Hundreds of thousands of Ethiopian troops start withdrawing from Eritrea as part of the peace agreement. This has already been labelled by Ethiopians as the «big return». Ethiopian troops will be redeployed, moving back across the disputed 1,000 km border, and resuming positions they occupied prior to the war. (ANB-BIA, Brussels, 20 February 2000)

* Ethiopie. Retrait d’Erythrée — Le 20 février, les troupes éthiopiennes ont commencé à se retirer massivement du sud de l’Erythrée, conformément à l’accord de paix signé le 12 décembre. Plus d’un millier de soldats éthiopiens ont quitté la zone de Senafe, occupée depuis mai 2000. L’Ethiopie a jusqu’au 26 février pour se retirer de l’Erythrée. Le retrait doit permettre la mise en place d’une zone tampon de 25 km le long de la frontière, dans laquelle ont commencé à se déployer des casques bleus des Nations unies. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 février 2001)

* Guinea. Refugee crisis — Caritas-Spain sources said the international organization’s network has mobilized its resources to aid the more than 500,000 refugees and displaced people in Guinea. The refugees’ situation has worsened in recent months, following the offensive of the Revolutionary United Front (RUF), which operates out of neighbouring Sierra Leone. Several refugee camps have been destroyed. According to experts and Caritas sources, the RUF is supported by Charles Taylor, president of Liberia and former guerrilla. In recent years, the entire area has lived in acute unrest, because of successive civil wars. Partly at stake is control of the region’s diamond deposits. The international aid agencies have been overwhelmed in Guinea, a country of 7.4 million about the size of Oregon. Secours Catholique, the French Caritas, reported on 15 February that the resources of the UN High Commission for Refugees in the country cannot meet all the refugees’ needs. Together with Catholic Relief Service specialists and Secours Catholique, Caritas-Guinea is implementing a program which will enable at least one-tenth of the Sierra Leone and Liberian refugees to receive assistance. The latter’s situation is exacerbated by tensions between the English-speaking refugees and the local French-speaking population. Food rations are now being distributed among refugees heading for Conakry, the country’s capital, who are hoping to be repatriated by ship to their native countries. Caritas-Guinea has set up a refugee camp for 1,000 in a Catholic school, which already is overflowing. Caritas-Guinea has appealed to Caritas’ international network for aid worth more than $2 million. (Zenith, Italy, 17 February 2001)

* Guinée/Libéria/Sierra Leone. Réfugiés — Le 15 février, la France a annoncé l’octroi de 3 millions de FF pour contribuer à la “rélocalisation” des réfugiés en détresse dans le sud-est de la Guinée, qui devraient être réinstallés dans trois nouveaux camps. De son côté, le président du Libéria, Charles Taylor, s’est engagé à coopérer avec l’Onu pour mettre en place un couloir de sécurité permettant le passage des réfugiés pris au piège par les combats dans les zones frontalières. Recevant M. Lubbers, Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, il a aussi démenti catégoriquement qu’il soutiendrait les rebelles sierra-léonais et s’est défendu d’avoir des troupes en Guinée. Il a encore réfuté les accusations d’experts de l’Onu sur un trafic de diamants qui serait à la base de ses liens avec le RUF. - 19 février. Le Comité international de la Croix-Rouge a fait savoir qu’il mettra incessamment en service un avion pour faciliter les opérations humanitaires en Sierra Leone, en Guinée et au Libéria; ces trois pays en ont donné l’autorisation. Les autorités guinéennes et sierra-léonaises, tout comme les dirigeants du RUF, ont également donné leur accord au HCR pour créer le corridor de sécurité pour les réfugiés. Quelque 200.000 réfugiés isolés auront ainsi bientôt la liberté d’aller et venir. (ANB-BIA, de sources diverses, 19 février 2001)

* Kenya/Ethiopie. Dialogue sur la tension frontalière — Les gouvernements kényan et éthiopien se sont engagés à respecter leurs frontières respectives et à régler leurs différends par le dialogue, a annoncé, le 15 février, le ministre kényan de la Sécurité intérieure, M. Madoka, qui a reconnu l’existence de “tensions” le long de la frontière. En janvier, des miliciens éthiopiens, à la poursuite de rebelles du Front de libération Oromo (OLF), ont tué 11 Kényans, dont 8 policiers. Les affrontements entre rebelles de l’OLF et forces de l’ordre éthiopiennes ont créé une insécurité générale dans la zone frontalière. M. Madoka a annoncé l’organisation de patrouilles régulières pour assurer la sécurité et contenir les incursions. (PANA, Senegal, 15 février 2001)

* Kenya. Graft investigators forced out — The United Nations in Nairobi says it has withdrawn several members of staff from Kenya for their own safety after they received death threats during an investigation into corruption within the UN refugee resettlement programme. The UN is looking into allegations that a number of UN personnel have been taking bribes in order to resettle refugees staying in Kenya to rich countries like the United States and Canada. Since beginning its probe in 1999, the UN says it has had to redeploy several members of staff who are not under investigation because they have received death threats. A spokesman in Nairobi said that the threats were being taken very seriously. Two of the staff members have received death threats within the last two months. The spokesman said the staff had either taken leave or had been temporarily redeployed within the region. The bribery investigation centres around allegations that personnel from the UN‘s refugee resettlement programme have been extorting bribes in order to resettle refugees being housed in Kenya to favoured destinations such as the United States, Canada and Australia. Newspaper reports said fees of up to $5,000 had been demanded. The UN says that more than one person is under investigation but that nobody has been suspended so far. Kenya plays host to nearly 200,000 refugees — the majority of these come from Somalia. Many also come from Sudan, Ethiopia and the Great Lakes region. (BBC News, 20 February 2001)

* Kenya. AIDS hospice to import drugs — The charismatic Jesuit founder of a Nairobi AIDS hospice on 21 February issued a direct challenge to the multinational drug trade, announcing he would accept the recent offer by Cipla, an Indian manufacturer of generic medicines, to supply cheap antiretroviral (ARV) drugs, despite the threat of a confrontation with Kenyan patent law. «We’ve decided to go ahead and order,» said Father Angelo D’Agostino, a medical doctor from Boston whose Nyumbani hospice cares for 70 AIDS orphans, but which can only afford ARV therapy for 12 of them. «I am sick and tired of funerals,» he said. The move comes amid growing pressure by organisations such as Oxfam and Medecins sans Frontières (MSF) upon an industry they argue is keeping prices too high, while many regions of Africa are being decimated socially and economically by AIDS and other diseases. It also comes as the World Bank and IMF are discussing with African leaders how the continent can benefit from globalisation, and a fortnight ahead of a controversial court battle between pharmaceutical companies and the South African government. Earlier this month, Cipla offered to provide a triple-combination AIDS therapy to MSF for $350 a year per patient, and to governments for $600. Even after recent price cuts, MSF said the equivalent cost of branded products in Kenya came to $3,617 a year — well out of reach for people with an average income of $270 a year. But two of the three drugs on offer — Boehringer Ingelheim’s Nevirapine and GlaxoSmithKline’s Lamivudine — are covered by patent law in Kenya until 2010, meaning imports of generic equivalents are not allowed. (Financial Times, UK, 22 February 2001)


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