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WEEKLY NEWS ISSUE of: 08-03-2001

PART #1/4 - From AFRICA to BURUNDI

Part #2/4:
Cameroon=> Kenya
Part #3/4:
Liberia => Somalia
Part #4/4:
South-Africa=> Zimbabwe
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* Afrique. Pénuries alimentaires — Quelque 60 millions de personnes de 33 pays, dont 16 d’Afrique, sont confrontées à des pénuries alimentaires d’intensité diverse, annonce la FAO qui a publié son dernier rapport le 1er mars. Selon le document, 16 pays d’Afrique subsaharienne font face à des pénuries alimentaires exceptionnelles provoquées par des catastrophes naturelles ou des troubles civils: l’Angola, le Burundi, la RD-Congo, l’Erythrée, l’Ethiopie, la Guinée, le Kenya, le Libéria, Madagascar, l’Ouganda, le Rwanda, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan et la Tanzanie. Le nombre de réfugiés et de personnes déplacées à cause des troubles est toujours en augmentation. La FAO estime aussi qu’en dépit d’une nette amélioration des conditions climatiques, les effets de la récente sécheresse en Afrique de l’Est se font toujours sentir en Ethiopie, Erythrée, Kenya et Tanzanie. En Afrique australe, notamment au Mozambique, de graves inondations ont provoqué des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables. (PANA, Sénégal, 1er mars 2001)

* Afrique. Naissance de l’Union africaine — Mouammar Kadhafi a invité ses pairs africains, à Syrte en Libye, à un sommet extraordinaire de deux jours de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) pour accélérer la naissance de l’Union africaine, une union conçue à l’image de l’Union européenne, qu’il tente de mettre en place depuis deux ans. C’est aussi à Syrte que Kadhafi avait lancé cette idée en septembre 1999. Pour être adoptée, l’Union devrait être ratifiée par les Parlements de 36 Etats, soit les deux tiers des 53 que compte l’OUA. Or, selon une déclaration du secrétaire-général de l’OUA, seuls 31 Etats avaient, le 1er mars au soir, “ratifié ou déclaré leur intention de ratifier” le projet d’Union. Deux courants s’affrontaient alors: les partisans d’une proclamation rapide, menés par Kadhafi, et les “légalistes”. Finalement, selon le communiqué final publié le soir du 2 mars, les chefs d’Etat et de gouvernement ont “déclaré solennellement la création de l’Union africaine par la volonté unanime des Etats membres”, mais “les conditions juridiques seront remplies dès le dépôt du 36e instrument de ratification”. La proclamation solennelle de “l’entrée en vigueur” de l’Union sera alors faite à Syrte. Cette proclamation hâtive illustrait l’impatience du dirigeant libyen Kadhafi à voir se concrétiser son “rêve”. Malgré tout, note l’agence Reuters quelque peu désabusée, peu nombreux sont ceux qui croient aux effets immédiats de cette Union théorique. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 mars 2001)

* Africa. Action against the MediaAngola: In a letter addressed to the Minister of Justice (on 27 February), Reporters sans Frontières (RSF) called for an investigation to be opened into the assault on Isaias Soares, correspondent of Voice of America and radio Ecclesia in the Malanje province. Congo RDC: In a letter (5 March) addressed to the Minister of Home Affairs, RSF asked to be informed of the reasons behind the arrest of Guy Kasongo Kilembwe, editor-in-chief of the satirical weekly Pot-Pourri. On 6 March, Kilembwe was transferred to a Kinshasa office of the National Information Agency.Ethiopia: In a 26 February letter to the Prime Minister, the Committee to Protect Journalists (CPJ) noted that it is appalled at the deplorable treatment of independent journalists and news outlets in Ethiopia. Guinea: The Writers in Prison Committee of International PEN has protested (on 2 March) the sentencing to ten month’s imprisonment of journalist Aboubacar Sakho in relation to an article published in Le Nouvel Observateur. Liberia: In a letter to President Taylor dated 26 February, the West African Journalists Association protested at press intimidation in Liberia. Morocco: On 1 March, a court condemned two leading journalists from an independent newspaper for defaming a government minister. Aboubakr Jamai and Ali Amar, who worked as editor and assistant editor of the weekly Le Journal, were sentenced to two and three months in jail. The CPJ has expressed its deep alarm about these sentences. Sudan: In a letter to the Justice Minister (17 February), RSF has protested the closure of the daily Rai al-Shaab, the mouthpiece of Hassan el-Tourabi’s party. Zimbabwe: Zimbabwe’s government says (28 February) it is still pushing for the prosecution of journalists at The Daily News and The Standard for allegedly writing false stories about the lawsuits filed against President Mugabe in the United States. The Information Minister has announced that new regulations for the accreditation of journalists will soon be introduced. (ANB-BIA, Brussels, 7 March 2001)

* Afrique australe. Vers un sommet du SADC — La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a l’intention d’organiser, le 9 mars prochain, un sommet extraordinaire des chefs d’Etat pour discuter de la restructuration tant attendue de cette organisation. Selon le secrétaire exécutif M. Ramsamy, qui a fait cette annonce le 1er mars, le projet de restructuration prévoit que la plupart des programmes et activités de la SADC soient concentrés et transférés des pays coordinateurs au secrétariat exécutif de l’organisation à Gaborone (Botswana). La Commission de la politique, la défense et la sécurité, qui était jusque-là sous la supervision du Zimbabwe, serait placée sous la responsabilité des ministres des Affaires étrangères de la SADC. La présidence de l’organisation serait tournante. (D’après PANA, Sénégal, 1er mars 2001)

* Afrique australe. Vers des pénuries alimentaires — L’Afrique australe va affronter une pénurie d’aliments de base comme le maïs, le riz et le manioc en raison des inondations, de la sécheresse, de la réduction des surfaces ensemencées et du coût élevé de la production, a indiqué un rapport de l’Unité régionale d’alerte de la SADC. (Ce rapport n’aborde cependant pas la situation au Congo-Kinshasa, devenu membre de l’organisation). Le texte précise que les inondations ont affecté des dizaines de milliers d’hectares au Mozambique, au Malawi, au Zimbabwe et en Zambie. En outre, des périodes de sécheresse sont en train de menacer les récoltes en Angola, Botswana, Lesotho, Namibie et certaines parties du nord de l’Afrique du Sud. (La Libre Belgique, 7 mars 2001)

* Algérie. Assassinats — Dans la nuit du 4 au 5 mars, à la veille de l’Aïd El-Kébir, la fête musulmane du sacrifice d’Abraham, dix personnes ont été assassinées, dont une femme d’origine française, par de présumés islamistes armés, ont indiqué les journaux d’Alger. La victime d’origine française, Marlène Guiterez, 61 ans, retraitée de l’Education nationale, et son mari, Mohamed Boumchida, 67 ans, membre du Conseil municipal de Koléa, ont été assassinés vers 21 heures dans leur villa au centre de cette petite ville, à 30 km à l’ouest d’Alger. Les derniers assassinats d’étrangers en Algérie remontent au mois de janvier, quand quatre Russes ont été assassinés près d’Annaba. La même nuit, six jeunes gens, dont quatre qui venaient d’accomplir leur service militaire, ont été égorgés à Djenane El Anab (500 km à l’est d’Alger). (La Libre Belgique, 8 mars 2001)

* Angola. Govt. troops retake town from rebels — Angolan Government troops have retaken a municipality recently seized by rebel forces and said 8,000 people were missing, a church-run radio reported on 6 March. «The provincial authorities of Bengo don’t know the whereabouts of 8,000 people from the municipality of Kibaxi, which was occupied by UNITA between February 17 and 22,» Radio Ecclesia said. There were reports that the National Union for the Total Independence of Angola (UNITA) killed an undetermined number of people and those who fled have not returned, the radio said. Those missing include newly arrived residents of a camp called Cambambe for those displaced by the war. UNITA claimed this week that it killed 22 government or Forces Armados Angolanos (FAA) soldiers and 37 members of the National Police Force, which fights alongside the army, and captured two munitions dumps in the raid on Kibaxi. Kibaxi lies less than 180 kilometres from the capital Luanda on the main road north to the city of Uige. UNITA also said on its website that it killed a total of 190 government soldiers and police in raids across the country during the period from January 20 to February 26. It said the dead included 12 members of the Namibian Defense Force, which has been aiding Angolan units along the southern border since late 1999. The reports could not be verified. (CNN, 6 March 2001)

* Bénin. Election présidentielle — Le 4 mars, les électeurs béninois étaient appelés aux urnes pour une élection présidentielle dominée par le président sortant M. Kérékou, et son prédécesseur N. Soglo. 17 candidats étaient en lice, dont une femme, Marie-Elise Gbédo, avocate. - 6 mars. La Commission électorale nationale autonome (CENA) a laissé entendre, sans surprise, que le second tour du 18 mars se disputera entre le chef d’Etat sortant, le général Mathieu Kérékou, et l’ancien président Nicéphore Soglo, les mêmes qui s’étaient déjà affrontés en 1991 et 1996. La CENA a donné des chiffres partiels, basés sur un taux de dépouillement de 42%: Kérékou a obtenu 40,36% des voix; Soglo 22,47%; Houngbédji (président de l’Assemblée nationale) 19,48%; et Bruno Amoussou 12,72%. - 7 mars. Des résultats partiels qui portent sur 61,45% des suffrages, créditent Kérékou de 38,6% des voix, contre 30,22% pour Soglo. Les états-majors des deux camps se font la guerre des chiffres et créditent leur candidat d’une majorité absolue au premier tour. 8 mars. Après le dépouillement de 94% des bulletins, mercredi soir, les deux cabinets privés chargés par la CENA de comptabilier les résultats donnaient respectivement les pourcentages suivants: 44,32 et 44,47% pour Kérékou; 28,16 et 27,70% pour Soglo. (ANB-BIA, de sources diverses, 8 mars 2001)

* Benin. Presidential election4 March: Voting day. Voters turn out in large numbers. Long queues at polling stations are widespread and voting went on well after nightfall in many areas because of delays in the delivery of ballot boxes and other materials. The majority of votes are expected to go to the two main candidates — the current President and former military leader, Mathieu Kérékou; and a former President, Nicéphore Soglo. 5 March: President Kerekou pulls ahead from Soglo, but the vote is likely to go to a second round. 6 March: The Electoral Commission announces that the 2nd round of elections to be held on 18 March will be between Kérékou and Soglo. (ANB-BIA, Brussels, 7 March 2001)

* Burkina Faso. Shopping at FESPACO — Africans from all over the continent, and visitors from other parts of the world, have converged in Ouagadougou, the capital of Burkina Faso this week, to attend the 17th edition of the pan-African festival of film and television, held in the city every two years. But not everyone has come to Ouaga to watch or promote films. Some are simply in the Burkinabe capital to buy and sell — and there’s a range of goods and services on offer. The festival is a one-week godsend bringing thousands of shoppers to town and anyone with something to trade is hoping to make a profit. Walking along Ouagadougou’s Avenue de la Resistance, pedestrians are learning to sidestep the street musicians and avoid bumping into traders offering everything from locally-grown strawberries to baobab and tamarind juice, as well as jewellery and African crafts galore. The main targets are the festival-goers who seem quite willing to be lured into a buying opportunity, whether in the street or in the main market in the heart of the city. I found Kalio Jackson walking through Ouagadougou market, but he had travelled from afar — all the way from Libreville in Gabon, to attend the festival in Burkina Faso. Although he enjoys African films, Jackson has not come to Ouaga simply to join the daily and nightly trot from cinema to cinema to catch as many movies as he can at Fespaco. «When the festival takes place, there are some American people, for example, journalists who come here, but they can¹t speak French. So, I help them and we work together. They are going to pay me and, after Fespaco, I will go back home.» Jackson is a service provider. Incidentally, Jackson’s favourite film genre is comedy, or «laughing jackals» as he describes it, imitating a jackal’s cackle as he speaks. Moving away from Ouagadougou central market and heading towards the dramatic Palais du Peuple, (The People’s Palace), another kind of service provider is on standby. The riders of the mopeds (the motorized scooters that dominate the streets of the city) have transformed themselves into unofficial taxis. They hover at strategic junctions and locations, hoping to catch a fare and festival-goers are only too happy to be ferried. Once at the People’s Palace, you enter a shopper’s dream at your own risk. The dusty courtyard of the ochre-coloured building has been taken over by market stalls, especially erected for the duration of the pan African film festival. They are inviting. Jostling for space and customers, stall-holders cajole and entice. Bales of the official Fespaco printed cloth, bearing the rearing horse emblem of the film award, are on sale in three colours, blue, yellow and brown; those who have invested are doing a roaring trade. (Editor’s note: 3 March — Fespaco ends with the top prize going to the film «Ali Zaoua», by the Moroccan director Nabil Ayouch). (AllAfrica.com, 1 March 2001)

* Burkina Faso. Fin du FESPACO — La 17e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou a pris fin le samedi soir, 3 mars. L’Etalon de Yennega, la plus haute distinction du festival, a été remporté par le réalisateur marocain Nabil Ayouch, pour son film “Ali Zaoua”. La veille, la cinéaste burkinabè Regina Fanta Nacro avait reçu quatre prix spéciaux pour son film “Bintou”. Au total, ce FESPACO aura décerné 28 prix spéciaux à une vingtaine de cinéastes provenant de 12 pays. (D’après PANA, Sénégal, 4 mars 2001)

* Burundi. Guerre et paix — Le 1er mars, six des sept partis politiques pro-hutu (à l’exception du CNDD de Léonard Nyangoma) signataires de l’accord de paix du 28 août 2000, ont “accueilli favorablement” la proposition formulée au sommet d’Arusha du 26-27 février. Ils ont accepté de partager la période de transition de 3 ans en deux parties, la première sous présidence tutsi, la seconde sous présidence hutu. Les six partis estiment que la recommandation du sommet peut “constituer une base appréciable de l’évolution vers la paix, la réconciliation et le retour à la démocratie au Burundi”. - Le 2 mars, M. Bomani, assistant du médiateur, a annoncé que des représentants de l’armée burundaise à majorité tutsi et les mouvements de la rébellion hutu se rencontreraient la semaine suivante pour des pourparlers sans précédent destinés à sortir le pays de sept ans et demi de guerre. Ce sera la première fois que l’armée et les deux principaux mouvements rebelles, FDD et FNL, se parleront directement. Ces pourparlers s’ouvriront en Afrique du Sud, sous la médiation du vice-président sud-africain Jacob Zuma, et “ne cesseront que lorsqu’ils aboutiront à un accord”, a dit M. Bomani. D’autre part, à l’occasion du sommet de l’OUA en Libye, l’Afrique du Sud, le Ghana et le Nigeria se sont engagés à fournir des troupes armées dans le cadre d’un déploiement de casques bleus au Burundi. Le 2 mars, les ministres de la Défense du Burundi, de l’Afrique du Sud et du Ghana se sont réunis à Pretoria pour effectuer une évaluation préliminaire. - Pendant ce temps, les combats continuaient à Bujumbura. Le dimanche 4 mars, au neuvième jour de leur assaut, les rebelles occupaient toujours des positions au nord de la capitale. L’armée aurait engagé des armements lourds pour les déloger. Il est impossible de dresser un bilan des victimes. Le 5 mars, les rebelles auraient été progressivement repoussés par l’armée (qui aurait détruit l’église Ste-Famille, dernière place forte des rebelles). Par ailleurs, le président Buyoya a annoncé que le gouvernement n’acceptera pas de mettre en place les institutions de transition, prévues par l’accord de paix, sans un cessez-le-feu préalable. - 6 mars. Les tirs ont continué. Par ailleurs, selon AP, les rebelles ont démenti l’annonce du médiateur sud-africain selon laquelle ils devraient ouvrir des pourparlers avec l’armée burundaise. Jérôme Ndiho, porte-parole des FDD, a déclaré qu’il n’était pas au courant de cette rencontre et qu’il n’était pas question d’y aller de toute façon. Mais il a confirmé que son groupe était prêt à se rendre à la seconde session (“d’ici quelques semaines”) de pourparlers avec M. Buyoya à Libreville, sous les auspices des présidents gabonais Bongo et congolais Kabila. - 7 mars. Trois compagnies aériennes, Kenya Airways, Regional Air et Ethiopian Airlines ont suspendu leurs vols sur Bujumbura en raison de problèmes de sécurité. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 mars 2001)

* Burundi. Talks amidst fighting2 March: The United Nations says an estimated 50,000 people in Burundi have fled their homes because of renewed fighting between Hutu rebels and government forces. The refugees are sheltering in makeshift camps beside medical centres and religious missions. UN Secretary-General Kofi Annan has called for unrestricted access to the refugees and expressed his dismay over the latest clashes — the worst in Burundi for several years. Mr Annan’s concern is that the fighting will exacerbate a precarious humanitarian situation. A UN spokesman, Fred Eckhard, says Mr Annan had expressed concern that the fighting would «exacerbate a precarious humanitarian situation in which the incidents of malaria and malnutrition has already reached alarming proportions.» He says Mr Annan stressed the need for the UN agencies to have full and unfettered access to the affected populations. The fighting, which is now in its sixth day, is concentrated around the capital Bujumbura and is believed to have claimed around 40 lives. 2 March: Five people are killed early today when mourners at a funeral come under machine gun and rocket fire by the rebels. Representatives of the Tutsi-dominated Burundi army and Hutu rebel groups are to hold unprecedented talks next week to discuss a cessation of hostilities. «The talks will be held in South Africa and will “run non-stop” until an agreement is struck», says Mark Bomani, chief aid to Nelson Mandela. 4 March: The authorities in Bujumbura have extended a night time curfew at Hutu rebels continue their attack on the city for a ninth day. 5 March: The Front for Democracy in Burundi (FRODEBU) has rejected the Arusha transitional plan. It sees the power-sharing arrangement between the majority Hutu and minority Tutsi communities as entrenching ethnicity in the nation. 6 March: President Buyoya announces he will not turn over power to a national unity government until a ceasefire is in place. The army says it has stepped up efforts to flush out Hutu rebels who’ve gained control of a northern suburb of Bujumbura. Amnesty International today welcomes the efforts made so far by the Burundian military and the armed opposition to safeguard civilian life during recent fighting in Bujumbura, which enabled most civilians to flee the immediate areas of conflict. According to the G6 group of pro-Tutsi parties, the assault by the rebel National Forces for Liberation on Bujumbura over the last ten days, is linked both to the issue of the transitional leadership and the question of a ceasefire agreement. (ANB-BIA, Brussels, 7 March 2001)


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