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WEEKLY NEWS ISSUE of: 17-05-2001
PART #2/4 - From CONGO RDC - LIBERIA
Part #1/4: Africa => Cap Vert |
Part #3/4: Libye => Somalia |
Part #4/4: South Africa => Zimbabwe |
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* Congo (RDC). L’Europe et la guerre en RDC) — Lors d’une conférence de presse le 10 mai à Bruxelles, le “Réseau Européen Congo” (REC) et la “Concertation chrétienne pour l’Afrique centrale” (CCAC), regroupant ensemble une trentaine d’ONG européennes, ont présenté un document intitulé “L’Europe doit arrêter d’encourager la guerre en RDC”. Ils soulignent notamment que l’Union européenne, premier bailleur de fonds dans la région, qui a longtemps déclaré s’en tenir à une position de “neutralité” dans le conflit, n’en adopte pas moins une politique de “deux poids, deux mesures” qui équivaut à encourager les aventures militaires dans la région. Ainsi, en suivant l’interprétation de l’accord de Lusaka selon lequel le retrait des troupes étrangères serait conditionné à d’autres étapes prévues (p.ex. la sécurité des pays limitrophes et le désarmement des groupes armés), l’UE entérine la partition et l’occupation du pays. Dans leurs recommandations, les ONG demandent e.a. que l’UE exige clairement le retrait de toutes les troupes étrangères à court terme et réclame un mandat fort pour la MONUC afin qu’elle réponde aux besoins de sécurité des différents pays aux frontières communes avec le Congo. Sur le plan de l’aide, l’UE devrait commander une étude impartiale et indépendante pour vérifier l’impact de son aide; et pour autant que les incitations échouent, toute aide budgétaire non spécifiée aux pays impliqués dans la guerre devrait être gelée. Les gouvernements européens devraient également dénoncer et s’opposer à la signature de contrats d’entreprises européennes avec des administrations rebelles, qui pourraient consacrer le morcellement du pays, et interdire l’utilisation de leurs territoires pour le transit des produits congolais qui font l’objet d’exploitation illégitime. Finalement, le document constate qu’il est urgent de reprendre et étendre certaines formes d’aide structurelle à la RDC, principalement dans le domaine de la santé, de l’éducation et des infrastructures. (ANB-BIA, Bruxelles, 11 mai 2001)
* Congo (RDC). Droits de l’homme — L’Association africaine pour la défense des droits de l’homme (ASADHO) s’est dite préoccupée par la détention ou la disparition d’au moins 200 prisonniers politiques et autres personnes en territoire gouvernemental. Dans un rapport, l’organisation constate peu d’amélioration sous le régime de Joseph Kabila, au pouvoir depuis trois mois. Notant les promesses de changement tenues par le président, ASADHO condamne le “caractère inquisitorial et secret de l’enquête [sur l’assassinat du président défunt Laurent-Désiré Kabila] menée entièrement par l’armée et les forces de l’ordre sans aucune intervention du pouvoir judiciaire”. Les observateurs notent que le rapport d’ASADHO arrive une semaine après que les ministres européens des Affaires étrangères ont affirmé leur soutien à Joseph Kabila en approuvant une aide au développement à hauteur de 110 millions de dollars. (Ndlr.: Le 15 mai, le Centre des droits de l’homme [CDH] basé à Lubumbashi a dénoncé l’enlèvement, le 14 mai, et la détention à l’ANR de deux membres de l’ASADHO, M. Hubert Tshiswaka et Melle Jeanne Bilonda). (IRIN, Nairobi, 11 mai 2001)
* Congo (RDC). Attaques? — Les rebelles du Front de libération du Congo (FLC, dirigé par J.P. Bemba) ont accusé l’armée de Kinshasa et ses alliés zimbabwéens d’avoir attaqué, le 8 mai, une de leurs positions dans le nord-ouest du Congo, à Lusombo. “Cette attaque terrestre, appuyée par des mortiers, a été repoussée par nos forces; les combats ont duré toute la journée et ils sont repartis”, a assuré M. Bemba. Ces informations n’ont pu être vérifiées de source indépendante. “A la prochaine provocation de ce genre, nous nous verrons obligés de réagir violemment”, a menacé le chef rebelle, qui a indiqué avoir “signalé l’attaque à l’équipe de la Monuc de Basankusu, dont nous attendons la condamnation”. (La Libre Belgique, 12 mai 2001)
* Congo (RDC). UN troops take up positions in rebel-held Congo — The last contingent of United Nations troops from Morocco has arrived in the rebel stronghold of Goma in the east of the Democratic Republic of Congo, officials said on 13 May. UN officials told Reuters that 116 Moroccan troops flew into Goma on 12 May, to back up 107 Moroccans deployed there earlier in the week, completing the deployment of UN troops in rebel-held parts of the country. The troops are supposed to guard supplies and rear bases for several hundred unarmed UN observers whose job is to oversee a ceasefire between the main warring parties in the Congo. Goma is the headquarters of the Rwandan-backed Congolese Rally for Democracy (RCD) which has been fighting the government in Kinshasa for three years and controls a vast swathe of eastern Congo. «The deployment of the peacekeepers in the area under our control is now complete,» Joseph Mudumbi, the RCD‘s head of foreign relations, told Reuters by telephone from Goma. Around 300 Moroccans have already been deployed in the northern city of Kisangani, while Uruguayan troops are stationed in the town of Kalemie on Lake Tanganyika. Other UN troops have also been sent to government-held parts of the country. The arrival of the Moroccans coincided with the arrival in Goma of the Kinshasa-based ambassadors from the five permanent members of the UN Security Council. The ambassadors are assessing progress in the implementation of a peace accord signed in Lusaka, Zambia in 1999, and in particular in the disengagement of warring troops from frontline positions and in the deployment of the UN force. Mudumbi said any deviation from the terms of the Lusaka agreement would lead to a resumption of the civil war in the Congo. He said the RCD opposed efforts by some foreign states to force early presidential elections in the Congo before a planned inter-Congolese dialogue between the government and opposition groups is held. (CNN, USA, 13 May 2001
* Congo (RDC). Optimisme prudent — Le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, a exprimé un optimisme prudent sur la situation en RDC. La crise en RDC constitue “peut-être le plus grand défi pour l’Onu aujourd’hui”, a déclaré M. Annan. “Nous apercevons une lueur d’espoir, mais nous ne sommes pas encore au bout du tunnel”. - Quant au médiateur du dialogue intercongolais, M. Ketumile Masire, il a demandé que la date du dialogue soit fixée d’ici début juillet. “Toutes les parties impliquées dans le dialogue doivent se réunir entre mi-juin et début juillet pour arrêter une date”, a-t-il déclaré le 11 mai à Gaborone. (Ndlr: Une délégation du Conseil de sécurité de l’Onu quittera New York le 15 mai pour la région des Grands Lacs où elle séjournera dix jours afin de discuter de la mise en oeuvre de l’accord de Lusaka). (IRIN, Nairobi, 14 mai 2001)
* Congo (RDC). Situation dramatique au Nord-Katanga — Le nord de la province du Katanga traverse une situation alimentaire dramatique, avec un manque total des denrées de première nécessité, indique l’agence humanitaire de l’Onu OCHA. Dans son dernier bulletin, l’agence fait savoir que des enfants, des femmes et des vieillards n’ont plus rien pour se couvrir. “Ils n’ont pas l’énergie requise pour cultiver la terre. La chasse qui fournissait encore de la viande il y a quelques mois, n’est plus opérationnelle, tous les parcs étant occupés par les armées rwandaise et ougandaise”, relève OCHA. Dans toute la région des Grands Lacs, on compte 10 millions de personnes dans le besoin, dont 2.300.000 déplacés de guerre. Au Nord-Katanga, il y aurait 400.000 déplacés de guerre dans l’attente d’aide humanitaire et vivant éparpillés dans la brousse. (PANA, Sénégal, 14 mai 2001)
* Congo (RDC). UN envoys on peace mission — A UN Security Council mission has set off for a tour of 10 African countries in an effort to bolster the peace process in the Democratic Republic of Congo, where war has raged for three years. The first task of the Security Council mission will be to monitor a pull-back of armies in Congo RDC. But its primary job will be to talk to the parties about the next stage in the peace process — the plan and timetable for the withdrawal of all foreign armies. Rwanda and Uganda are supporting rival insurgent groups in Congo RDC, while Zimbabwe, Angola and Namibia have sent troops to back the government in Kinshasa. The Security Council is refraining from imposing any peace settlement. Calling the conflict the most serious in Africa in years, French UN ambassador Jean-David Levitte, head of the delegation, said: «We will not impose peace». The first country to be visited will be South Africa where they are scheduled to meet Katumile Masire who is heading the mediation process. They will then go to Kinshasa, Congo RDC, to meet President Kabila. Then on to Angola, Namibia and Zimbabwe — before meeting all the ceasefire signatories in Lusaka, Zambia. (BBC News, UK, 15 May 2001)
* Côte d’Ivoire. La Constitution ne sera pas révisée — Le président de la République “ne soumettra pas la Constitution à révision, ni pour un texte, ni pour un article”, a affirmé le président Gbagbo à des journalistes qui l’interrogeaient le 10 mai au soir sur la télévision nationale. Par ces propos, M. Gbagbo entendait, selon ses dires, “couper net” au débat en cours dans l’opinion et au sein de la classe politique sur la nécessité de modifier ou non la Constitution dans la perspective de la réconciliation nationale. Il s’est cependant dit ouvert à la discussion, et a annoncé la tenue, le 9 juillet prochain, d’un “forum national sur la réconciliation” dont les débats pourraient durer des semaines. (PANA, Sénégal, 11 mai 2001)
* Djibouti. Accord de paix — Le gouvernement djiboutien et l’aile radicale du Front pour la restauration de l’unité et la démocratie (Frud-armé) d’Ahmed Dini Ahmed ont signé, le 12 mai, un accord de paix qui met fin à près de dix ans de combats. L’accord, négocié pendant quinze mois, fixe les conditions nécessaires à la paix et à la concorde civile, instaure le multipartisme intégral dès septembre 2002, garantit la tenue d’élections transparentes à travers la désignation d’une Commission électorale nationale indépendante, et met en place la décentralisation. Au terme de cet accord, l’aile radicale du Frud devrait entrer au gouvernement. (Libération, France, 14 mai 2001)
* Egypt. Run-up to Shura Council election marred by a wave of arrests — «Amnesty International believes that the wave of arrests of political activists prior to the elections to the Shura Council, Egypt’s Upper House, constitutes a serious violation of citizens’ rights to freedom of expression,» the organization said on 15 May. Over the past few weeks, many alleged members of the Muslim Brotherhood have been arrested in connection with their non-violent political activities in the run-up to elections to the Shura Council which begin on 16 May. On 15 May, three persons were reportedly arrested in al-Mansoura. The wave of arrests started on 19 April 2001, when Dr. Muhammad ‘Abdullah and Dr. Abu Bakr Mitkis were arrested reportedly inside al-Sharqiya Police Headquarters, where they had just registered as candidates in the Shura Council elections. Dr. Sayid ‘Abd al-Nur was allegedly arrested in front of the police station where he was awaiting the two others. The three university professors face charges of membership of an illegal organization, spreading the organization’s ideas and possession of illegal leaflets. They continue to be held in Istiqbal Tora Prison. (Amnesty International, 15 May 2001)
* Egypte. Traduction du Coran en hébreu — Le Conseil suprême égyptien pour les affaires islamiques s’apprête à traduire en hébreu le Coran et un certain nombre d’ouvrages islamiques à l’intention du public israélien, annonce l’agence islamique IINA. Cette action a pour but de permettre aux Israéliens d’avoir une meilleure perception de l’islam, indique IINA, ajoutant que la première édition de 4.000 exemplaires sera prise en charge par le ministère égyptien des Dotations. (PANA, Sénégal, 15 mai 2001)
* Egypte. Affaires étrangères — Le 15 mai, M. Ahmed Maher, 65 ans, un diplomate de carrière qui a représenté son pays à Moscou et à Washington, a été nommé ministre des Affaires étrangères, en remplacement de M. Amr Moussa. Ce dernier, qui a dirigé la diplomatie de l’Egypte durant dix ans et qui a oeuvré beaucoup pour le processus de paix israélo-palestinien, prend, le 16 mai, ses fonctions de secrétaire général de la Ligue arabe. (D’après La Libre Belgique, 16 mai 2001)
* Egypte. Frères musulmans arrêtés — Le 16 mai, 36 cadres des Frères musulmans, soupçonnés de réorganiser leur mouvement interdit parce que prônant l’instauration d’un Etat islamique, ont été arrêtés et placés en garde à vue pour quinze jours. Ces arrestations coïncident avec le début, le 16 mai, des élections partielles au Conseil consultatif égyptien. (La Figaro, France, 17 mai 2001)
* Eritrea/Ethiopia. Leaders on peace initiative — Twenty religious leaders from both Eritrea and Ethiopia have concluded a joint meeting in Nairobi, Kenya, geared to bring peace to their countries. The meeting was the sixth in a series sponsored by the Norwegian Church Aid (NCA). The goal «is to prepare the ground for their two political leaders to agree to sit together at a negotiating table and talk amicably to end hostilities and usher in peace,» Abba Stefanos Tedla, the Chairman of the Inter-Religious Emergency Committee, told the Catholic Information Service for Africa (CISA) in an interview. Abba Stefanos told CISA that the two political leaders of Eritrea and Ethiopia made a step in June 2000, when they signed an agreement in Algiers. That resulted in a process of peace. «The 20 religious leaders, ten from each country, and drawn from the Orthodox, Catholic, Protestant and Muslim faiths, met in Nairobi from May 4-6 to discuss postwar activity,» Abba Stefanos said. «We recommitted ourselves to work tirelessly for reconciliation of the two countries of our brothers and sisters», Abba Stefanos said. «We believe very strongly that, although peace can come through various other channels, it is only religion that touches the conscience of the individual, of the community and of the nation. It is only through religion that people can forgive, forget and resolve to move on together into the future. The mandate of religious leaders is not a mundane mandate, but a divine one,» he said. The five previous meetings took place in Norway, in Frankfurt and in New York. (CISA, Kenya, 11 May 2001)
* Eritrea/Ethiopia. Arms embargo to expire — A year-long arms embargo against Ethiopia and Eritrea expired on 16 May but the Security Council has warned the Horn of Africa neighbours that it will take «appropriate measures» if their border war erupts again. The Council imposed the embargo on May 17, 2000, to pressure the warring neighbours to make peace. A month later, they agreed and on December 12 their presidents signed a formal peace agreement in Algeria to end the 2 1/2-year conflict. In a statement on 15 May,, the Security Council emphasized the countries’ commitments to peace and said that «under the current circumstances» the arms embargo was not being extended. The UN sanctions barred all countries and individuals from selling or supplying weapons, ammunition, military vehicles and equipment, and spare parts to both countries. Military-related training and technical assistance also were prohibited. The Council urged both countries «to ensure that efforts are redirected from weapons procurement and other military activities and toward the reconstruction of development of both economies, and regional reconciliation, with a view to achieving stability in the Horn of Africa.» (CNN, USA, 15 May 2001)
* Ethiopie. Droits de l’homme — Le 9 mai, un tribunal d’Addis-Abeba a refusé la mise en liberté sous caution de deux éminents universitaires et militants des droits de l’homme qui sont en détention pour, dit-on, avoir incité le mois dernier les étudiants à la violence et à l’émeute. Il a accédé à la requête du ministère public, mais a ordonné à la police d’achever son enquête et de produire des preuves écrites et des témoignages d’ici le 18 mai. Le Pr Mesfin Wolde-Mariam, fondateur et premier président du Conseil éthiopien des droits de l’homme, et Berhanu Nega, assistant à l’université d’Addis-Abeba, ont été placés en détention le 8 mai. Le boycott des étudiants, qui revendiquaient des infrastructures minimales sur le campus, a conduit les 17 et 18 avril à de nombreux troubles qui se sont soldés par plusieurs morts et blessés. L’organisation des droits humains Human Rights Watch a affirmé que les forces de sécurité ont fait usage d’une “force excessive” pour contenir ces manifestations et que le gouvernement a profité du mouvement pour réprimer des opposants. Ces méthodes brutales ont envenimé ce qui avait commencé comme une marche pacifique des étudiants, affirme l’organisation. La détention des deux professeurs fait suite à celle de plusieurs douzaines de militants d’organisations de défense des droits civiques et de groupes politiques qui se montrent critiques envers le gouvernement, indique encore HRW. (PANA, Sénégal, 10 mai 2001)
* Ethiopia. Security chief shot — An army officer shot dead Ethiopia’s security chief as the official, an ally of Prime Minister Meles Zenawi, entered an officers’ club in Addis-Ababa. Kinfe Gebre-Medhin was killed early on 12 May by an army major as he entered the armed forces officers’ club in Addis Ababa. One man was arrested. (The Guardian, UK, 14 May 2001)
* Ethiopie. Chef de la sécurité assassiné — Le chef des services éthiopiens de sécurité, Kinfe Gebre-Medhin, a été tué le 12 mai à Addis Abeba, par un commandant de l’armée. Proche du Premier ministre Meles Zenawi, il était membre du bureau politique et du comité central du Front de libération des peuples du Tigré (TPLF), au pouvoir depuis 1991. (Libération, France, 14 mai 2001)
* Ghana. Deuil après la tragédie — Le 10 mai, au lendemain de la tragique bousculade au stade de football d’Accra qui a fait 126 morts, le président ghanéen John Kufuor a annoncé un deuil national de trois jours et la mise en place d’une enquête. Le 11 mai, des incidents ont éclaté lors des funérailles des premières victimes. Des jeunes ont attaqué la police à coups de pierres et brûlé pneus et kiosques. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 mai 2001)
* Ghana. Country shaken by stadium disaster — 10 May: Thousands of desperate relatives besiege a mortuary in Accra to search for victims of a stampede that killed at least 126 people in Africa’s worst football tragedy. Authorities have promised an inquiry into the disaster, which spectators said was triggered by police firing teargas after fans hurled missiles at the end of a 9 May game between Ghana’s two leading teams, arch-rivals Hearts of Oak and Asante Kotoko. President John Kufuor calls an emergency cabinet meeting to discuss the tragedy, one of the worst in football’s history. Fights between rival fans broke out towards the end of the game, and police responded with tear gas. 11 May: In an address to the nation, President Kufuor says that this is «no time to seek scapegoats. Let us not rush to judgement. I am aware of the anger that many of you feel about the conduct of the police», he says. Hundreds of youths attack police stations in Accra and set fire to kiosks and tires in protest at what they say is the police role in the 9 May disaster. 13 May: A memorial service is held in Accra for the victims of the diaster. President Kufuor says his country must never allow a repetition of disasters like that at the stadium. He says: «This is a time for the healing process to begin. We owe it to the memory of those departed». (ANB-BIA, Brussels, 14 May 2001)
* Ghana. Police detain suspect serial killer — Police in Ghana said they had detained a 36-year-old man in connection with the murder of more than 30 women over the past three years. Charles Quansah, a mechanic and two-time rape convict, had been in custody since February and had confessed to strangling eight women since 1993, the police said in a statement released on 15 May. A police source said a second person was also being held in connection with the murders. Women in Accra, the capital of Ghana, have been terrified by the killings of at least 33 women since 1998. (CNN, USA, 16 May 2001)
* Kenya. Police launch swoop to combat city killings — Police in the Kenyan capital Nairobi said they launched an all-out swoop on 13 May to round up suspected criminals after a series of armed raids in the city. Two Asian businessmen were shot dead in their clothing store in central Nairobi on Saturday in an attack lasting only a few minutes. On the night of 12 May, a police intelligence officer was shot dead in a car hijacking and another businessman was killed in an unrelated shooting, local TV stations reported on 13 May. «All available police officers have been mobilized to pick up known criminals in the city,» Nairobi police commander Godfrey Mwale told a news conference after an urgent meeting of Nairobi police chiefs on 13 May. «This operation is going to inconvenience a few innocent people but that cannot be avoided.» (CNN, USA, 13 May 2001)
* Kenya. Hundreds flee deadly clashes — Hundreds of Kenyans fled their homes on 15 May after four people were killed in the latest fighting between rival ethnic groups in the southwest of the country, police and witnesses said. Fresh clashes between members of the Kisii and Masai communities on Monday brought the death toll in two months of sporadic fighting to at least 20, police said. «We are still assessing the situation. It is very tense,» District Police Commissioner Hassan Noor Hassan told Reuters. He said police had drafted in reinforcements to quell the conflict which was triggered by a land dispute. Ten people from the Kisii group were admitted to hospital with bullet wounds on Monday night in the town of Kisii, about 240 kms (150 miles) west of the Kenyan capital Nairobi, medical sources said. The Kisii area was hit hard by inter-tribal land clashes in the build-up to Kenya’s last general elections in 1997 and at the time of its first multi-party polls in 1992. Kenya’s next general elections are due before the end of 2002. (CNN, USA, 15 May 2001)
* Liberia. Liberia’s President blames Guinea for cross border attacks — The BBC has obtained the first independently verified information about the widespread nature of the rebel war in northern Liberia. Independent medical sources say that in the last few months of fighting hundreds of Liberian Government soldiers have been wounded. It is likely that a similar number of combatants were wounded or killed on the rebel side as fighting has raged between rebel forces reportedly backed by neighbouring Guinea and Liberian Government troops. The war in northern Liberia is the latest flare up in one of the world’s most unstable regions, where most of the battles are for control of diamonds. Until now the only publicly available information about the war in northern Liberia was unverifiable military claims by the Liberian Government or the rebels. Liberia recently had UN sanctions imposed because of its role in diamond smuggling and support for rebels in neighbouring Sierre Leone, so some sources opposed to the Liberian regime had claimed it was exaggerating the war in the north to get international sympathy and have the sanctions lifted. (BBC News, UK, 10 May 2001)
* Liberia. Fresh war threat — Five years after Liberia’s long-running civil war ended, United Nations officials say they are worried the country could be returning to war. UN relief co-ordinator Carolyn McAskie told a meeting of the UN Security Council that the political and military situation in Liberia is deteriorating rapidly. She said she had found a growing despair there on a recent visit to West Africa, and this contrasted with moves towards ending the civil war in neighbouring Sierra Leone. «There was a nervousness in the air, and the sense was that the political and military situation was rapidly deteriorating,» she said. Fighting along the borders of Sierra Leone, Guinea and Liberia broke out late last year, forcing hundreds of thousands to flee their homes and refugee camps. Both Guinea and Liberia accuse the other of being behind rebel attacks into their countries. Ms McAskie emphasised that peace could only be restored to the region if the instability in the three neighbouring countries was tackled together. A ban on Liberia’s diamond experts and travel by top officials took effect last week after the Security Council decided Liberia had not completely cut ties with the rebels in Sierra Leone. The Council has accused Liberian President Charles Taylor of selling guns to Sierra Leone’s rebels in exchange for an illegal diamond trade. But Ms McAskie said the sanctions only increased Liberia’s isolation and make it more difficult for the country to receive aid. (BBC News, UK, 15 May 2001)