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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-06-2001
PART #2/4 - From BURKINA F. - LIBERIA
Part #1/4: Africa => Angola |
Part #3/4: Malawi => South Africa |
Part #4/4: Sudan => Zimbabwe |
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* Burkina Faso. Rencontre de tradithérapeutes — Plus d’une cinquantaine de tradithérapeutes de 7 pays de l’Afrique de l’Ouest ont exposé du 25 mai au 2 juin des remèdes traitant la plupart des maladies courantes rencontrées dans cette zone de l’Afrique. Cette rencontre des guérisseurs ou tradipraticiens africains entre dans le cadre de la deuxième édition du Salon international des remèdes naturels dénommé “SIRENA-Pharma-Expo 2001", dont le thème est ”Sauver des vies en sauvant les ressources naturelles". Les traitements proposés portent sur les cures contre le paludisme, les maux de ventre, l’impuissance sexuelle et autres produits aphrodisiaques. En ouvrant le Salon, le ministre burkinabe de la Santé, Pierre Tapsoba, a exhorté les tradipraticiens «au respect et à l’entretien de la nature et des ressources naturelles salvatrices», conformément au thème de la deuxième édition du SIRENA. (D’après PANA, Sénégal, 18 juin 2001)
* Burkina Faso/Côte d’Ivoire. Pas de trafic d’enfants — Le 18 juin, le consul général du Burkina Faso à Abidjan, Amadou Traore, a démenti des informations diffusées par les médias ivoiriens alléguant que 200 enfants burkinabé remis à l’ambassade la semaine dernière étaient des victimes de trafiquants d’enfants. Les adolescents étaient des élèves en vacances qui venaient rendre visite à leurs proches lorsque leur moyen de transport fut intercepté par la police ivoirienne dans la localité d’Ouangolodougou, dans le nord, parce qu’elle soupçonnait qu’ils étaient amenés comme travailleurs. Les enfants ont été ensuite confiés à leurs familles. Les autorités ivoiriennes sont devenues plus actives dans la surveillance des trafiquants d’enfants à cause d’une vague d’accusations à l’échelle internationale dénonçant que des enfants mineurs travaillent dans des plantations de café et de cacao pour un salaire minable. (IRIN, Abidjan, 18 juin 2001)
* Burundi/Congo. Interconnexions — Le 15 juin, le Conseil de sécurité de l’Onu a souligné les “interconnexions” entre le conflit en RDC et d’autres crises secouant la région, soulignant que la paix durable au Congo ne pouvait être rétablie au préjudice de la paix au Burundi. Il s’est félicité du dialogue initié entre la RDC et les autorités du Burundi, et les a fortement exhortés à poursuivre sur cette voie. Le Conseil a également lancé un appel à tous les Etats de la région pour qu’ils “commencent à exercer leur influence sur les groupes armés burundais afin de les dissuader d’utiliser la violence, de les convaincre d’entamer des négociations pour un règlement politique et de rejoindre le processus de paix d’Arusha”. Le Conseil a aussi demandé que tous les Etats de la région retirent leur soutien militaire à ces groupes. (IRIN, Nairobi, 18 juin 2001)
* Cameroun. Huit gendarmes devant un tribunal militaire — Huit gendarmes du Commandement opérationnel, présumés coupables de la disparition, en février dernier, de 9 jeunes gens à Bépenda, un quartier populaire de Douala, comparaissent ce jeudi devant le tribunal militaire de Yaoundé. L’Action chrétienne contre la torture (ACAT), une organisation de défense des droits de l’Homme, affirme que ces jeunes ont été exécutés, puis fondus dans de l’acide sulfurique. Les exactions du Commandement opérationnel, parmi lesquelels l’ACAT évalue le nombre de disparitions à 1400, ont provoqué la mobilisation de plusieurs organismes nationaux et internationaux de défense des droits de l’homme. Cette unité spéciale, créée en février 2000 par le président Paul Biya pour combattre le grand banditisme dans la capitale économique du Cameroun, est accusée d’avoir perpétré des dizaines d’exécutions sommaires. (D’après PANA, 21 juin 2001)
* Centrafrique. Patassé s’en prend à la France — Autrefois considérée comme l’un des pivots du dispositif militaire français en Afrique, la Centrafrique n’hésite plus à critiquer la France. Ce week-end, le président Patassé a accusé la France de complicité avec les auteurs du putsch manqué du 28 mai. Il affirme avoir découvert des caisses d’armes venues de France dans la villa de l’ancien président Kolingba toujours en fuite et considéré comme l’instigateur de la mutinerie. “Demandez à la France de ne plus envoyer d’armes pour tuer le peuple”, s’est écrié M. Patassé qui a en revanche couvert d’éloges son sauveur, le colonel Kadhafi, dont les renforts ont permis de reprendre le contrôle de Bangui. (Libération, France, 19 juin 2001)
* C.Afr.Rep. France accused over CAR coup attempt — 18 June: Three weeks after the attempted coup, there’s still no news of the whereabouts of former president Kolingba. 19 June: According to a BBC dispatch, the Central African Republic’s President, Ange-Felix Patasse, has accused France of «complicity» in last month’s failed coup attempt but says without help from Libya, the bloodshed would have continued longer. Speaking to foreign journalists for the first time since rebel soldiers nearly killed him, President Patasse condemned «the neo-colonialist France which sent these arms, and which sent officers and mercenaries to kill the Central African people. These are the weapons we found at Kolingba’s house,» he said, indicating boxes of weapons bearing the French flag displayed in the garden of his residence, where my interview with him took place. He also pointed to a metal gate, 10m from his front door, which bore the marks of hundreds of bullets. Appearing angry rather than shaken, Mr Patasse said when asked how he would prevent further unrest: «Ask France not to send weapons to kill the people.» The government said previously that the French arms were destined for the country’s paramilitary gendarmerie but were mysteriously diverted to Andre Kolingba, the former president, who admitted he was behind the coup attempt. The parliamentary Speaker has called for a parliamentary inquiry into the coup attempt. The chief of staff of the armed forces details a number of steps to be taken to reduce continuing violence and to ensure a return to peace in Bangui. (ANB-BIA, Brussels, 20 June 2001)
* Centrafrique. Retrait des troupes libyennes — La Libye a décidé de retirer de la RCA ses troupes qui ont “aidé à faire échec au coup d’Etat et à restaurer la légalité” à la demande du président Patassé, a annoncé le 19 juin l’agence libyenne Jana citée par la BBC. Selon l’agence, la Libye laissera en RCA un “petit contingent” de forces, toujours à la demande du président Patassé, pour entraîner l’armée centrafricaine et la garde présidentielle. (La Libre Belgique, 21 juin 2001)
* Congo Brazza. Référendum constitutionnel probablement en septembre — Le référendum sur le projet de nouvelle constitution devrait avoir lieu en septembre prochain si le recensement administratif s’achevait dans les meilleurs délais, a-t-on appris jeudi de source proche du ministère congolais de l’Intérieur. Ce projet, amendé par les participants aux deux phases du dialogue “sans exclusive”, tenu en mars et avril derniers, a été adopté le 15 juin dernier par le gouvernement congolais à l’issue de la réunion du conseil des ministres. Le texte est en examen au Conseil national de transition (CNT-organe législatif provisoire), qui a ouvert ses travaux depuis le 16 juin. Le projet prévoit un régime présidentiel avec un président de la République élu au suffage universel direct pour un mandat de sept ans renouvelable une fois. Le projet de Loi fondamentale fait du chef de l’Etat le seul détenteur du pouvoir exécutif, puisqu’il nomme les ministres, met fin à leurs fonctions et dirige le conseil des ministres. Est prévu également un Parlement bicaméral, composé d’une Assemblée et d’un Sénat. Pour l’équilibre et la stabilité des institutions, le projet n’envisage pas de renversement du gouvernement par une motion de censure. Si le référendum a lieu en septembre, l’élection présidentielle pourrait intervenir en novembre ou décembre prochain, estime-t-on. Le gouvernement congolais va fixer prochainement la date du recensement. (D’après PANA, Sénégal 21 juin 2001)
* Congo (RDC). Démobiliser les enfants soldats — Le 14 juin, le président Kabila a ordonné à ses troupes de démobiliser les enfants qui combattent à leurs côtés depuis 1998 et de ne plus recruter de mineurs. L’Unicef estime qu’il y a entre 8.000 et 12.000 enfants-soldats au Congo. M. Kabila s’est engagé devant une conférence de l’Unicef à Kinshasa à “l’arrêt du recrutement des enfants de moins de 18 ans dans les forces combattantes, et l’arrêt de leur utilisation à des tâches purement militaires, dont le maniement des armes”. Des milliers de garçons, surnommés “kadogo”, ont participé à la campagne militaire éclair qui a permis à feu Laurent Kabila de prendre le pouvoir en 1997. (La Libre Belgique, 15 juin 2001)
* Congo (RDC). Mandat de la Monuc prolongé — Le 15 juin, le Conseil de sécurité de l’Onu a prolongé d’un an le mandat de la Mission d’observation des Nations unies au Congo (Monuc). Après un vote à l’unanimité, les membres du Conseil se sont félicités du respect du cessez-le-feu, tout en se disant préoccupés par les raids menés par les rebelles au Rwanda et au Burundi. La résolution, présentée le 12 juin, soutient la recommandation du secrétaire général Kofi Annan de maintenir les 5.537 hommes de la force onusienne de maintien de la paix, parmi lesquels 500 observateurs. Actuellement forte de 2.400 hommes sur place, la Monuc verra ses effectifs atteindre leur maximum dans la prochaine phase du processus de paix dans l’ex-Zaïre, la démobilisation et le retrait des forces étrangères. (AP, 15 juin 2001)
* Congo (RDC). Le RCD à Kisangani — Le 13 juin, le Conseil de sécurité de l’Onu s’est déclaré favorable au maintien des rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma, soutenu par le Rwanda) à la tête de l’administration de Kisangani. “Un retrait précipité des militaires du RCD pourrait conduire à d’importantes émeutes civiles”, a estimé le chef des missions de maintien de la paix de l’Onu, J.M. Guehenno. Le RCD-Goma a exprimé sa satisfaction. Il y a un an, le Conseil de sécurité avait ordonné la démilitarisation de la ville après que 600 civils eurent été tués et 3.000 blessés dans des combats entre forces rwandaises et ougandaises soutenant des groupes rebelles congolais rivaux. Armées rwandaises et ougandaises s’étaient retirées à 100 km du centre-ville. (La Libre Belgique, 16 juin 2001)
* Congo (RDC). La Sabena et le coltan — Les compagnies aériennes Sabena et Swissair ont annoncé qu’elles suspendaient le transport de coltan en provenance de la RDC. Sabena était citée dans un rapport rédigé par les Nations unies sur les activités que de nombreuses sociétés, profitant de la situation de conflit, ont entreprises pour dépouiller ce pays de ses ressources les plus préciseuses. Le coltan est un alliage de columbium et de tantale utilisé notamment dans les technologies de l’aérospatiale et la fabrication de téléphones portables et de jeux vidéos. En Belgique, une opération “Pas de sang sur mon portable” avait été lancée par un comité d’ONG pour ne pas se faire complice du pillage. (Misna, Italie, 18 juin 2001)
* Congo (RDC). Retrait ougandais — Des soldats ougandais devant se retirer de la RDC devront marcher 400 kilomètres pour rejoindre un aéroport à partir duquel ils regagneront leur pays. Les Nations unies empêchent en effet les 750 fantassins ougandais de transiter par Kisangani, le seul aéroport important de la région, les contraignant à marcher 400 km pour en rejoindre un autre, celui de Beni, ont déclaré les autorités ougandaises. Le retrait des forces ougandaises de dix villes de la RDC s’inscrit dans le cadre des accords de paix de Lusaka. (La Libre Belgique, 19 juin 2001)
* Congo (RDC). Devastating human toll in east — On 19 June, Amnesty International published a Press Release appealing to the different armed forces fighting in eastern Congo RDC to halt further killings and other mass human rights abuses against unarmed civilians. In a newly published report: «Rwandese-controlled eastern RDC: Devastating human toll», Amnesty International said that the killing of thousands of Congolese civilians trapped in the middle of this destructive fighting, cannot be justified by the Rwandese Government and the allied Congolese Rally for Democracy-Goma authorities on the basis of security threats to Rwanda’s borders. The abuses cannot be justified either by the Rwandese and Burundian-Hutu dominated armed opposition groups and the Congolese Mayi-Mayi militia who are fighting to throw out the Rwandese forces and their RCD-Goma allies. (Amnesty International, 19 June 2001)
* Congo (RDC). Autres retraits de troupes? — Le 19 juin à Bruxelles, le président angolais dos Santos a déclaré qu’il avait bon espoir que toutes les troupes étrangères se retireraient de la RDC sans toutefois préciser quand. L’Angola fera de son mieux pour respecter les engagements auxquels il a souscrit en signant l’accord de Lusaka, a-t-il assuré. “Tout le monde sait pertinemment qu’un retrait des troupes angolaises et zimbabwéennes avant la conclusion d’un accord politique pourrait entraîner des risques d’implosion”,a ajouté le ministre belge des Affaires étrangères, Louis Michel. Parallèlement, le ministre angolais des Affaires étrangères a indiqué qu’il n’y avait “aucun problème” entre les troupes angolaises et zimbabwéennes stationnées en RDC. - D’autre part, le Rwanda a réaffirmé avoir besoin de garanties sécuritaires de la part de Kinshasa avant de retirer l’ensemble de ses troupes de la RDC. “Le Rwanda se retirera du Congo lorsque les forces génocidaires, armées et soutenues par le gouvernement de Kinshasa, ne constitueront plus une menace pour sa sécurité”, a affirmé un porte-parole du président. (ANB-BIA, de sources diverses, 19 juin 2001)
* Congo (RDC). UN boat completes historic Congo trip — A UN barge has reached the eastern Congolese city of Kisangani in a voyage which marked the reopening of the Congo river, one of Africa’s most important trade routes. Crowds lined the rivers’ banks to welcome the boat, which has taken 12 days to reach the rebel-held city. It is the first recorded journey to cross between government and rebel-held territory since the route became impassable almost three years ago because of the war. Aid agencies hope the reopening of the river will mean more food gets through to areas like the capital Kinshasa, where war has left many people going hungry. The barge’s journey, which was agreed to by both warring sides, also lifted hopes of further moves towards peace. The fuel barge left the government-controlled city of Mbandaka, about one-third the way from Kinshasa to Kisangani, on June 7. Boats have regularly travelled sections of the river, but the UN barge was the first to openly cross from one side of the country to the other. (BBC News, UK, 19 June 2001)
* Congo (RDC). Trafic sur le fleuve — Le 19 juin à Kisangani, le Bateau de la paix, chargé par la Monuc d’initier la réouverture du trafic sur le fleuve Congo entre Kinshasa et Kisangani, a été accueilli par une foule en liesse. Le convoi était composé d’une barge transportant du carburant et d’un pousseur où avaient pris place trois observateurs de l’Onu. Il était parti de Mbandaka il y a 12 jours. A leur arrivée à Kisangani, les membres du convoi ont indiqué qu’ils ont été bien reçus par les populations riveraines et tous les responsables militaires et civils rencontrés durant le voyage. (PANA, Sénégal, 20 juin 2001)
* Côte d’Ivoire. War against fight child trafficking — The government of Côte d’Ivoire has warned police chiefs, customs officers and the heads of local administrations that they must take child trafficking seriously. The Ivorian Government has been hugely upset by the international reaction to a recent film highlighting the treatment of young Malian workers on its cocoa plantations. Senior members of the government have been sent off round the world to try to repair the damage done by what it considers an unjust slur on its reputation. The message from the government is that it should be seen as the victim, not the perpetrator of child trafficking. It says that it had no idea what was going on on its plantations, and that, if there are child slaves in Côte d’Ivoire, then they are only to be found on plantations owned by foreigners. The government claims that Malians and Burkinabe bring their young relatives to Côte d’Ivoire to work for them without wages. The authorities are already claiming some success in intercepting and sending back groups of children. Now they have summoned all the law enforcement agencies to a meeting to lecture them on the need to take child trafficking seriously, to arrest the perpetrators, and take the children into custody until they can be handed over to their consular authorities. The government is also threatening to prosecute transporters and impound their vehicles if groups of children are found on board. (BBC News, UK, 15 June 2001)
* Côte d’Ivoire. Coming in from the cold — Côte d’Ivoire’s President Laurent Gbagbo is starting a week long visit to France, the first of its kind since he was elected in October last year. It is officially being classed as a private visit, but he is due to meet President Jaques Chirac, Prime Minister Lionel Jospin and other members of the government. — Côte d’Ivoire is finally coming in from the cold after three years of poor relations with its main overseas donors. Years which have seen a major corruption scandal and a coup d’etat and then the events of last October, a deeply flawed presidential election swiftly followed by a popular uprising and an eruption of ethnic violence. France and other donors have been pressing for better financial discipline and for signs that the government really wants to achieve national reconciliation after the very divisive events of last year. France finally announced last week that it was resuming government to government aid and the European Union is expected to make a similar announcement within the next week. (BBC News, UK, 18 June 2001)
* Côte d’Ivoire. M. Gbagbo à Paris — En visite en France pour cinq jours depuis le 17 juin, le président ivoirien Laurent Gbagbo, lors d’un déjeuner de travail lundi 18, a demandé au président Chirac d’intervenir pour une normalisation des relations entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne, fortement réduites depuis le coup d’Etat de décembre 1999. M. Gbagbo, qui sera reçu par M. Jospin et divers ministres, aura aussi des contacts avec des décideurs économiques. «Je suis venu demander à la France de faire en sorte que l’Union européenne cesse son boycottage qui n’a aucune raison d’être», a-t-il déclaré au quotidien Le Monde. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 juin 2001)
* Egypte. Féministe jugée pour apostasie — Le 18 juin, Nawal-al-Saadawi, célèbre militante féministe égyptienne, a comparu devant le tribunal des affaires familiales du Caire qui examinait l’annulation de son mariage avec l’intellectuel Chérif Hetata pour apostasie. L’avocat Nabih al-Wahch, qui a bâti sa réputation sur des actions en justice contre des personnalités, accuse la féministe d’avoir “renié les préceptes de la religion et méprisé l’islam” en prétendant que le pèlerinage à La Mecque “est un reste de paganisme”. Elle aurait aussi déclaré que le Coran ne mentionne aucune obligation de porter le hijab (foulard islamique). L’avocat a fait valoir que le droit égyptien, inspiré par la charia (loi islamique), interdit à l’homme le mariage avec une femme qui n’est pas croyante. Les juges se prononceront sur la recevabilité de cette plainte le 9 juillet. (Libération, France, 19 juin 2001)
* Ethiopie. Campagne anti-corruption — L’Ethiopie perd chaque année 25 millions de dollars en raison de l’extraction et de la vente illégale d’or, a révélé le ministère éthiopien des Mines et de l’Energie. Plus de 100.000 personnes seraient engagées dans l’extraction illégale de l’or en Ethiopie. D’autre part, le Front démocratique des peuples du sud de l’Ethiopie, un des quatre membres de la coalition gouvernementale, a annoncé avoir lancé une vaste campagne de lutte contre la corruption, le tribalisme et le nationalisme étroit. Son président, qui est aussi vice-Premier ministre du gouvernement fédéral, a notamment annoncé la tenue de débats internes exhaustifs qui se tiendront jusqu’au mois d’août. (ANB-BIA, de sources diverses, 19 juin 2001)
* Ethiopia/Italy. Italy pressed on Ethiopian obelisk — Reuters says that two prominent academics have urged Italy’s new government to return an obelisk stolen by Italy from Ethiopia more than 60 years ago on the orders of dictator Benito Mussolini. Professors Endrias Ashete and Richard Pankhurst said in a joint letter to Silvio Berlusconi, the Italian prime minister, that Italy’s failure to honour previous pledges to return the obelisk had incensed Ethiopians. (Financial Times, UK, 19 June 2001)
* Kenya. Kenya’s «most important man» — The most important man in Kenya ambles into a Nairobi restaurant, looking like a mildly eccentric academic hunting for a library book. A small, grey-haired, comfortable figure, in a tweed jacket and thick glasses — he seems oblivious to the stares and the nudges that follow him across the room. And it’s no wonder they stare. Depending on who you ask, Professor Yash Ghai is either Kenya’s saviour, a doomed optimist, or a dangerous figure who could help to tear this country apart. He may not be the most powerful man in town — far from it — but he may well hold this country’s future in his hands. Professor Ghai’s official title is «Chairperson of the Constitution of Kenya Review Commission.» A more accurate description would be «referee» or perhaps «bouncer» in a chaotic, frenzied and sometimes sinister struggle to determine the fate of the Kenyan state. It was last year that the 63 year old constitutional lawyer was finally persuaded to leave a well-paid job in Hong Kong and return to his native Kenya to take charge of a floundering and deeply controversial constitutional review process. Ghai was not short of relevant experience, having been involved in drafting constitutions for Papua New Guinea, Fiji, the Solomon Islands, Cambodia and others. Ghai immediately set about trying to broker a truce between two rival constitutional reform groups — one made up of Kenyan MPs, the other of church and civic leaders. After months of bitter wrangling, and escalating violence, the two groups reluctantly merged. (BBC News, UK, 15 June 2001)
* Lesotho. Western contractors to be put on trial for bribery — Multinational companies are about to go on trial in Lesotho for paying huge bribes to a local official,a case without precedent in Africa. European and Canadian engineering companies, four of them British, are accused of paying an official about £3 million for contracts for one of the continent’s biggest engineering projects, the £1 billion construction of huge dams to supply water and electricity to South Africa. (The Guardian, UK, 19 June 2001)
* Liberia. WHO warns of imminent cholera, diarrhoea outbreak — The World Health Organisation Wednesday warned that «bloody» diarrhoea and cholera cases might increase in Liberia during this rainy season. WHO Resident Representative Andre Ndikuyeze sounded the warning when he presented to the Liberian health ministry a consignment of oral re-hydration salts, vaccines, cold boxes, spare parts for water pumps and ringer lactates worth 55,876 US dollars. He, therefore, called for curbing practices associated with the outbreaks of cholera and bloody diarrhoea during the season. Ndikuyeze advised that a special focus in combating the imminent outbreak of cholera and diarrhoea be placed on the internally displaced persons camped in four regions of Liberia. «Our focus at this specific time is to support internally displaced persons, so we are presenting several boxes of health kit to take care of them over a three-month period», Ndikuyeze told health minister Peter Coleman who received the donation. There are some 60,000 persons uprooted by war in northern Liberia and are now scattered in areas with inadequate shelter, food, water and sanitation facilities as the rainy season heads for its peak. Just one-fourth of the residents of Monrovia benefit from pipe-borne water while most residents depend on water from hand pumps and wells. Water-borne diseases have ranked among the most recorded cases at health posts throughout the country, a health ministry official said. (PANA, Senegal, 21 June 2001)