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WEEKLY NEWS ISSUE of: 27-09-2001

PART #2/4 - From BURUNDI  to CÔTE D'IVOIRE

              Part #1/4:              
         Africa => Botswana
      
              Part #3/4:             
Eritrea => Rwanda
             Part #4/4:              
Sénégal => Zimbabwe
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* Burundi. Coopération du PNUD — Le conseil d’administration du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) vient d’approuver le 2ème cadre de coopération 2002-2004 pour le Burundi d’un montant global de 31.973.000 dollars. Ce cadre, souligne-t-on, tient compte des priorités du gouvernement, à savoir la lutte contre la pauvreté ainsi que la gouvernance démocratique et économique. (Agence burundaise de presse, 21 septembre 2001)

* Burundi. Appel de la conférence des évêques — Un an après la signature des accords d’Arusha, les évêques du Burundi lancent un appel aux Burundais pour le retour au dialogue et à la démocratie, en vue du bien commun: ils invitent à “sortir du ghetto ethnique”. Paix et dialogue, disent en substance les évêques, sont les piliers de la renaissance du Burundi. Ils appellent à un retour à la stabilité. En dépit des accords d’Arusha, la conférence épiscopale dénonce la persistance de violences qui sèment la mort et la haine. La “période de transition” suppose le passage au dialogue et à la mise en place de solutions politiques. Les anciens ennemis jurés sont maintenant appelés à être des serviteurs de la paix et de la réconciliation, et cela suppose de dépasser le ghetto ethnique. Aux dirigeants du pays et à la classe politique, les évêques demandent de “cesser de s’enfermer dans des groupes d’intérêts particuliers” et de se mettre au service de l’intérêt général de toute la nation. Car sans cet esprit de service pour le bien commun, le pays ne peut pas prétendre accéder à un système de gouvernement démocratique et à un Etat de droit. Quant aux dirigeants chrétiens, ils les invitent tout spécialement à faire preuve d’un “supplément d’âme”. (Zenith, Italie, 24 septembre 2001)

* Burundi. Les combats continuent — Le 20 septembre, l’armée burundaise a démenti catégoriquement la présence de soldats rwandais sur le sol burundais, venus y pourchasser des éléments rebelles opposés au régime en place à Kigali. Le porte-parole du mouvement rebelle burundais, les Forces de défense de la démocratie (FDD), Jérôme Ndiho, a dénoncé à plusieurs reprises ces derniers jours la présence d’éléments de l’armée rwandaise sur le sol burundais où ils combattent sans distinction les rebelles de leur pays et ceux du Burundi aux côtés des forces régulières du Burundi. M. Ndiho a déclaré que son mouvement s’était longtemps retenu d’étendre son combat au-delà des frontières nationales, mais a menacé la sous-région de “déflagration totale” si les ingérences supposées des Rwandais persistaient. — D’autre part, de violents combats ont opposé l’armée burundaise aux rebelles des FDD au nord de Bujumbura. Selon une source administrative locale, les rebelles se sont renforcés et paraissent mieux équipés. Durant trois jours de combats, sept soldats ont été tués, a-t-on appris le 22 septembre de source militaire. Les affrontements ont débuté le jeudi 20 septembre à Mageyo, à une vingtaine de km au nord-est de Bujumbura. Les combats se sont progressivement rapprochés de la capitale pour atteindre samedi la localité de Mutimbuzi, à environ 10 km au nord de Bujumbura. — 24 septembre. Une mission militaire africaine est arrivée à Bujumbura pour étudier l’éventuel déploiement d’une force internationale au Burundi. Composée de 8 militaires sud-africains, 3 Nigérians, 2 Sénégalais et 2 Ghanéens et dirigée par le général sud-africain Jan Lusse, la mission a commencé lundi matin à travailler avec une délégation militaire burundaise. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 septembre 2001)

* Burundi. Efforts for peace but uncertainties continue19 September: South African Vice-President Jacob Zuma says he plans to hold a regional summit to bolster the peace efforts in Burundi.20 September: Burundi’s President Pierre Buyoya expresses optimism that the country’s transitional instruments will be set up by 1 November when an interim government is due to take office. The transitional government could begin functioning even if a special protection unit, which would guard returning political exiles and state institutions, were not in place, the President said. — The military in Burundi issue a flat denial of reports that Rwandan soldiers are in the country, after pursuing rebel Hutu forces beyond the border into Burundi. 21 September: Reports from Burundi say there is heavy fighting between ethnic Hutu rebels and the mainly Tutsi army north of the capital, Bujumbura. Local officials say that at least two government soldiers have been killed and several wounded. The main road  from the capital to the north of the country has been closed as a result of the fighting.The rebel Forces for the Defence of Democracy has refused to sign up to a peace agreement that calls for a power-sharing government with the mainly Tutsi-government and other political parties. Military sources have told the French news agency, AFP, that the FDD seemed well equipped, «with 82mm mortars». A local official told AFP that the fighting began at dawn on Thursday when the rebels attacked a military post in Mageyo district, 15 kilometres (nine miles) from central Bujumbura. The army responded by launching a heavy counter-offensive. — The UN Security Council has met for a «brainstorming session» on the situation in Burundi. 24 September: Military observers from South Africa, Nigeria, Senegal and Ghana have begun discussions with the Burundi army to assess prospects for deploying peace-keeping forces. They are turing the country ahead of the planned deployment of about 5,000 troops. 25 September: Traffic is flowing again along the road running north from Bujumbura to Bugarama, after army troops pushed back anti-government Hutu forces that were threatening to sever the highway at a point some 15 to 20 km northeast of the capital. (ANB-BIA, Brussels, 26 September 2001)

* Cameroun. Non à toute sécession — Les chefs traditionnels du Sud-Ouest et du Nord-Ouest camerounais se sont élevés contre toute tentative de division du pays, dans des communiqués publiés le 25 septembre par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune. Ils s’étaient réunis les 18 et 20 septembre pour dénoncer le Conseil national du Sud Cameroun (SCNC) qui prône la sécession du Cameroun anglophone. On prête à ce parti le projet d’organiser des manifestations le 1er octobre, à l’occasion du 40e anniversaire de la réunification du Cameroun anglophone et francophone à l’issue d’un référendum organisé en 1961. Les chefs traditionnels ont invité les populations de la région à se désolidariser totalement des activités du SCNC. (PANA, Sénégal, 25 septembre 2001)

* Central Afr. Rep. Plunged into crisis — On 20 September, the United Nations said that a failed coup attempt four months ago has plunged the Central African Republic (CAR) into crisis, requiring a quick infusion of outside aid and a stronger UN presence. Since the failed coup in May, political and social tensions have soared, violent crime is rampant, the economy is floundering and the government lacks the money to regularly pay civil servants, Kofi Annan, said in a report to the Security Council. (ANB-BIA, Brussels, 21 September 2001)

* Comoros. Coup in Anjouan24 September: There has been a coup  in the Comoran island of Anjouan, with the island’s leader deposed just six weeks after he took power in a coup himself. Major Combo Ayouba has taken over as head of the military command and a civilian, Ahmed Aboubacar Foundi, has been named as President, replacing Mohamed Bacar. But the deposed leader has told the French news agency AFP that he and his men will resist. Anjouan broke unilaterally in 1997 from the Comoran Federation, a group of three islands off the east coast of Africa, which have a long history of coups since independence from France in 1975. 25 September: The military leadership on Anjouan say they have retaken power and arrested those responsible for the coup. Major Mohamed Bacar, head of the police wing of the Anjouanese army, and leader of the military ruling council, recovered control of the radio station in the capital, Matsamudu. (ANB-BIA, Brussels, 25 September 2001)

* Comores. Anjouan: tentative de putsch — Une situation confuse régnait sur l’île d’Anjouan au lendemain d’une tentative de putsch. Le lundi matin 24 septembre, des soldats conduits par le capitaine Combo Ayouba se sont emparés de la radio et du port de la capitale anjouanaise, Mutsamudu, et ont publié aussitôt un communiqué annonçant avoir chassé Mohammed Bacar, qui avait lui-même pris le pouvoir le 9 août par un coup d’Etat. Ils nommaient un homme politique local Ahmed Aboubacar Fundi “premier chef de l’autorité d’Anjouan”, alors que Combo s’attribuait le rôle de ministre de la Défense. Mais les locaux de la radio ont été ensuite repris par la junte militaire de Bacar, qui annoncait avoir mis fin à la tentative de putsch. Selon une dépêche d’AP, le mardi soir, on ignorait encore qui avait le contrôle sur la totalité de l’île. La tentative de putsch, qui n’a pas fait de victime, pourrait avoir été téléguidée par Moroni, la capitale des Comores, dont Anjouan s’est séparée en 1997. Combo est un Anjouanais chef d’état-major de l’armée comorienne. - Le mercredi 26, on apprenait que les deux principaux responsables du putsch manqué, Fundi et Combo, avaient pris la fuite ensemble avec une vingtaine de soldats mutins. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 septembre 2001)

* Congo-Brazza. La sécurité à l’aéroport — Le secrétaire général de la police a tancé ses agents à l’aéroport international de Brazzaville pour le chaos et l’absence de sécurité du lieu, au moment où le gouvernement s’est joint à d’autres nations pour condamner le terrorisme international. “L’aéroport Maya Maya est comme un terrain vague à travers lequel chacun passe sans être fouillé et sans que d’autres s’en soucient”, a-t-il déclaré après une visite. L’aéroport, situé dans le district urbain central de Mountali, est encerclé par une clôture délabrée, qui permet aux habitants du voisinage de traverser la piste d’envol à pied et en voiture sans être  inquiétés. (IRIN, Nairobi, 24 septembre 2001)

* Congo (RDC). Mémorandum des Maï-Maï — Les Maï-Maï, force de résistance à l’occupation rwandaise à l’est de la RDC, sont liés au pouvoir de Kinshasa par des “objectifs identiques de lutte contre l’ennemi commun”, mais n’ont reçu “ni ravitaillement, ni rémunération, ni une quelconque assistance”, affirme un document de cette organisation signé par le général Padiri et adressé au facilitateur de dialogue intercongolais M. Masire. Il soutient que, si les grandes villes sont sous contrôle des forces d’agression, l’intérieur des provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, du Maniema et de la province orientale sont sous le contrôle des Maï-Maï “avec le soutien de la population”. Par conséquent, les Maï-Maï estiment qu’un dialogue intercongolais dont ils seraient exclus ne serait qu’“un plan de ceux qui veulent l’instauration d’un pouvoir néocolonial”. Le document conclut que si les Maï-Maï ne sont pas impliqués dans le dialogue, les agresseurs du Congo seront au pouvoir et la résistance populaire sera intensifiée. (D’après PANA, Sénégal, 21 septembre 2001)

* Congo (RDC). Pillages à Goma — Ces derniers jours, l’armée rwandaise a renforcé sa présence à Goma, alors que la région est le théâtre d’une recrudescence de pillages. Une forte présence de l’armée patriotique rwandaise, avec des blindés, a été constatée, surtout dans la périphérie de Goma. Depuis le début du mois, on constate une recrudescence des pillages. Rien que dans la nuit du 19 au 20 septembre, une dizaine de cas de racket et de cambriolages ont été rapportés. La mairie a dénoncé, dans un communiqué diffusé par la radio, des “incursions répétées des miliciens Interahamwe” (extrémistes hutu rwandais) en périphérie de la ville. Selon les victimes, les pillards emportent tout. Des voyageurs en provenance de Butembo font état, de leur côté, de “scènes quasi-quotidiennes de pillages des véhicules et de leurs passagers entre Goma et Kanyabayonga (150 km au nord) par des personnes armées”. (La Libre Belgique, 22 septembre 2001)

* Congo (RDC). Kivu: pour une réconciliation régionale — Les différentes factions en présence au Kivu se sont retrouvées le samedi 22 septembre à Bukavu pour tenter une réconciliation régionale, première étape avant l’ouverture du dialogue national. Les forces en présence doivent d’abord se réconcilier entre elles avant tout dialogue sur l’avenir politique du pays, prévu pour la mi-octobre, a déclaré Joseph Mudumbi, responsable des Affaires étrangères du Rassemblement congolais pour la  démocratie (RCD, soutenu par le Rwanda). Pendant quatre jours, quelque 250 délégués des factions rebelles du RCD et du Front de libération du Congo (FLC, soutenu par l’Ouganda), mais aussi des chefs tribaux et des représentants de la société civile, devraient se pencher sur les racines historiques des conflits tribaux dans les deux Kivus et examiner les possibilités de réconciliation. (Ndlr. Voir aussi notre dépêche “L’Est proclame le fédéralisme”, selon Le Soir du 19 septembre). - Durant le week-end, les ressortissants du Grand-Kivu résidant à Kinshasa se sont réunis pour protester contre la tenue de ce dialogue inter-kivutien organisé par les rebelles du RCD. Selon eux, cette initiative “viole l’esprit de Gaborone (...) et cache l’idée de l’annexion du Kivu par le Rwanda”. (AP et PANA, 22-24 septembre 2001)

* Congo (RDC). Appel du cardinal Etsou — Le 24 septembre, le cardinal Etsou, archevêque de Kinshasa et président de la conférence épiscopale, a exhorté les leaders congolais qui prendront part, à partir du 15 octobre à Addis Abeba, au dialogue intercongolais, à se préoccuper des enjeux réels de ce forum. Tout en félicitant les délégués qui ont pris part au pré-dialogue à Gaborone, Mgr Etsou a adressé une mise en garde à toute la classe politique mais aussi à la société civile, insistant sur la responsabilité qui leur incombe de baliser un meilleur avenir pour le Congo. Le prélat, qui tenait une conférence de presse avant son départ pour Rome, a stigmatisé sans détours le comportement des politiciens congolais trop enclins, selon lui, à profiter de tous les rendez-vous pour privilégier leurs intérêts, au détriment de la cause nationale. Il les a invités à redorer leur image et à ne pas décevoir les attentes du peuple. (PANA, Sénégal, 25 septembre 2001)

* Congo (RDC). Radios pour la paix — La MONUC (Mission de l’Onu au Congo) a confirmé qu’un réseau de stations de radio FM et à ondes courtes pour le maintien de la paix, sponsorisé par l’Onu, devrait commencer avec l’inauguration en novembre de sa station mère de 24 h à Kinshasa. La MONUC espère lancer onze stations supplémentaires à travers le pays dans les cinq prochains mois. Les stations régionales relaieront les émissions de Kinshasa la plupart du temps, et s’arrêteront pour la programmation locale en matinée et en soirée. La plus importante de ces stations sera à Goma, à la frontière rwandaise. D’autres seront situées à Kisangani, Mbandaka, Kananga et Kalemie. Les localités qui pourraient être considérées ultérieurement incluent Kindu, Bunia, Gbadolite, Basankusu, Boende, Ilebo et Manono. (IRIN, Nairobi, 25 septembre 2001)

* Congo (RDC). Hopeful signs17 September: Belgium’s state secretary for Development Cooperation, Eddy Boutmans, announces that an additional US $343,434 will be granted to Handicap International Belgique so that this NGO can extend its de-mining programme in northeastern Congo into February 2002. 18 September: Congo’s government says it is ready to hand over to Rwanda 6,000 Hutu Interahamwe militia and ex-FAR (pro-Hutu ex-Rwandan Armed Forces). 19 September: The governor of South Kivu province in eastern Congo, has announced that the inter-Kivu dialogue will take place 22-25 September in Bukavu. — Also, Congo’s government says it supports the incorporation of its Mayi-Mayi allies in to the inter-Congolese peace and reconciliation talks due to begin on 15 October. 20 September: South Africa could soon increase its military contingent in Congo to 150. 22 September: Rebel leaders gather in Bukavu to begin four days of talks seeking to end ethnic divisions and guerrilla warfare with government-backed groups in the eastern provinces of North Kivu and South Kivu. 24 September: Cardinal Frederic Etsou, Archbishop of Kinshasa, urges Congolese delegates to the 15 October national dialogue in Addis Ababa, Ethiopia, to place the national interest ahead of personal whims. 25 September: Presidents Kabila and Kagame are due to start two days of talks in Malawi. The talks will focus on a continued resolution of Congo’s conflict. (ANB-BIA, Brussels, 26 September 2001)

* Congo (RDC). Paying the price for war — A United Nations team is investigating how parties involved in civil war in the Democratic Republic of Congo have plundered the country’s natural resources. The UN panel, which arrived in the capital Kinshasa on 24 September, plans to update a report published in April which argued that economic pillaging has fuelled the involvement of some nations in the conflict. Rwanda and Uganda were singled out for criticism. Both nations were critical of the report, as was Britain, as all felt the report was one-sided and lenient on the involvement of Zimbabwe, Angola and Namibia. The chairman of the UN panel, Mahmoud Kassem, said there was further work to be done in examining links between the conflict and exploitation of the region’s resources. He also felt that there were new developments, some positive, which needed to be included in a new version. The updated report is scheduled for release in October. (BBC News, UK, 26 September 2001)

* Congo (RDC)/Rwanda. Rencontre Kabila-Kagame — Le 26 septembre, les présidents Kabila du Congo et Kagame du Rwanda se sont rencontrés à Blantyre  (Malawi) en présence du président Muluzi du Malawi, au sujet de la mise en oeuvre des accords de paix de Lusaka et notamment le retrait des troupes étrangères. A l’issue de la réunion, aucun communiqué n’a été publié, mais le président Muluzi a qualifié les discussions de “succès”. Il a révélé qu’une commission ministérielle serait mise sur pied pour assurer le suivi des questions abordées. -D’autre part, le mouvement rebelle congolais RCD-Goma a menacé de reprendre les armes pour reprendre la ville de Fizi (Sud-Kivu) conquise le 7 septembre par des combattants hutu rwandais et burundais et des soldats de Kinshasa. Selon le RCD, c’est l’armée congolaise qui a fourni aux rebelles hutu les embarcations rapides qu’ils utilisent pour traverser le lac Tanganyika (entre le Congo et le Burundi). (ANB-BIA, de sources diverses, 27 septembre 2001)

* Côte d’Ivoire. Cocoa farmers protected — Côte d’Ivoire has adopted new proposals to ensure a minimum price for cocoa farmers. The West African country’s commodity marketing body has voted in a new export system which includes quotas for cocoa in order to protect against over-supply. At a meeting in the political capital Yamoussoukro, the Coffee and Cocoa Bourse (BCC) agreed the principal of minimum prices for farmers for the coming season. The West African country is the world’s largest cocoa producer —accounting for 40% of world supply. It is also Africa’s largest coffee producer. Farmers have welcomed the decision to guarantee them minimum revenues for their cocoa following plummeting world prices for the country’s main export. Henri Amouzou, head of the National Association of Coffee-Cocoa Producers, said the move showed President Laurent Gbagbo’s wish «to give farmers back their dignity». Cocoa prices were previously stabilised by a complex system in which most of the Côte d’Ivoire crop was sold before it was actually harvested. But that system was abandoned in 1999 to fulfil conditions for a loan from the International Monetary Fund and World Bank. The current BCC was created in July, with the express intention of guaranteeing farmers a price for their coffee. Farmers hold two-thirds of the body’s seats, with the remainder going to exporters. But there is also concern that a quota system could be open to abuse and big exporters have opposed it. (BBC News, UK, 24 September 2001)


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