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WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-10-2001

PART #1/4 - From AFRICA to BURUNDI

         Part #2/4:             
     Burundi => Ethiopia    
           Part #3/4:           
Ethiopia => Rwanda
           Part #4/4:          
Rwanda => Zimbabwe
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* Afrique. Conséquences économiques des attentats — Les conséquences économiques des attentats du 11 septembre, déjà perceptibles aux Etats-Unis et en Europe, devraient atteindre aussi les pays en développement et aggraver une situation déjà difficile, tout particulièrement en Afrique. La Banque mondiale s’est livrée à une évalutaion provisoire. Ses prévisions sont pessimistes, même si la banque prend soin de préciser qu’elles sont susceptibles de révision dans les semaines à venir. On estime que l’Afrique, très vulnérable à la baisse des cours des produits de base, risque d’être la région du monde la plus affectée. Les prix des matières premières, produits agricoles et métaux, dont on prévoyait déjà une diminution de plus de 7% en moyenne, pourraient bien baisser encore davantage, mettant en difficultés tous ceux dont le sort est lié à l’agriculture, particulièrement nombreux en Afrique. Le tourisme, qui représente sur ce continent près de 10% du montant des exportations, pourrait bien connaître une crise. Face à ces sombres perspectives, la Banque mondiale s’apprête à augmenter son aide à l’Afrique et envisage un supplément d’allégement de dette des pays les plus pauvres et les plus endettés. (RFI, France, 4 octobre 2001)

* Afrique. Déforestation — Cinq pays africains (le Congo-RDC, le Nigeria, le Soudan, la Zambie et le Zimbabwe) figurent parmi les nations ayant subi les pertes les plus élevées de forêts entre 1990 et 2000, indique un rapport de la FAO. Le rapport “Etat des forêts dans le monde” contient des conclusions basées sur l’évaluation des ressources mondiales des forêts pour l’an 2000. Durant les années 1990, la perte des forêts naturelles était de 16,1 millions d’hectares par an, dont 15,2 dans les tropiques, indique la FAO. La décennie 1990 a été marquée par des périodes de graves sécheresses, jetant les bases d’incendies dévastateurs. Cependant, le rapport note aussi que le concept de gestion durable de la forêt continue de gagner du terrain de par le monde. (IRIN, Abidjan, 5 octobre 2001)

* Afrique. Cameroun et Guinée au Conseil de sécurité — Le Cameroun et la Guinée font partie des cinq pays élus le 8 octobre par l’Assemblée générale des Nations unies à titre de membres du Conseil de sécurité pour une période de deux ans à compter du 1er janvier 2002. Ces deux pays remplaceront le Mali et la Tunisie. Compte tenu du fait que l’Afrique est le seul continent qui ne dispose d’aucun siège permanent au Conseil de sécurité, les élections sont organisées de telle sorte qu’elle puisse toujours disposer de trois représentants à ce Conseil. Le Cameroun et la Guinée vont rejoindre Maurice, qui avait été élue l’année dernière. (D’après PANA, Sénégal, 8 octobre 2001)

* Africa. Action against the MediaCongo RDC: On 9 October, Journalists in Danger reported that Kainda Kalenga, directly of the weekly newspaper La Frégate, published in Lubumbashi, was arrested for questioning a second time, early in the morning on 9 October. Sudan: On 9 October, the World Association of Newspapers and the World Editors Forum, wrote to Sudan’s Minister of Justice, expressing serious concern at he government’s 24-hour suspension of two newspapers. Zambia: On 27 September, a Lusaka High Court Judge ruled that the state-owned Zambia National Broadcasting Corporation was wrong to interfere with the smooth running of a live television discussion programme, «Election Issues, 2001». (ANB-BIA, Brussels, 10 October 2001)

* Afrique. Absence de droits syndicaux — Le syndicalisme indépendant en Afrique et au Moyen-Orient demeure une institution fragile, voire inexistante, car les organisations de travailleurs sont le plus souvent victimes de l’ingérence des pouvoirs en place ou tout simplement interdites, indique le rapport annuel de la Confédération internationale des syndicats libres. En 2000, sept syndicalistes ont trouvé la mort en Afrique et plusieurs centaines de cas d’emprisonnement abusif ont été répertoriés. (Le Figaro, France, 10 octobre 2001)

* Africa. African Bishops at the Synod of Bishops — A Synod of Catholic Bishops is taking place at Vatican City. Present are representatives from the various Bishops’ conferences. The following are some extracts from speeches made by bishop-representatives from Africa — Bishop Sarr (Thiès-Senegal) said: «The first concern of the bishop is to Evangelize, sanctify and guide the people of God entrusted to him». Bishop Njue (Embu-Kenya) said: «The bishop is a preacher of the faith who leads new disciples to Christ. He must give attention to new ecclesial movements that are well in tune with the Pope’s appeal for “new evangelisation”». Archbishop Mazombwe (Lusaka-Zambia), said: «A servant of the Gospel, the bishop is architect and builder of the Church. Our ministry as bishop is to do good in the Church and in society». Bishop Mutabazi (Kabgayi-Rwanda) said: «In Rwanda, the bishop is called to witness to hope in a country which has suffered the traumas of genocide and massacres». Cardinal Etsou (Kinshasa-Congo RDC) said: «Today, the bishop in Africa lives among his people, sharing their joys, sufferings and hopes». Archbishop John Onaiyekan (Abuja-Nigeria) spoke at length of efforts by the Church in Africa to foster dialogue with Islam. (ANB-BIA, Brussels, 10 October 2001)

* Africa. Second «Big Table» to review continent’s relations with partners — Africa’s relations with its external partners will be the subject of a second informal consultation meeting between Finance ministers from several African countries and their counterparts from Organisation for Economic Cooperation and Development (OECD) development co-operation ministries 14-15 October in Amsterdam, The Netherlands. Finance and Planning ministers from 14 African countries — Algeria, Benin, Botswana, Burkina Faso, Egypt, Ghana, Mozambique, Nigeria, Rwanda, Sierra Leone, Senegal, South Africa, Tanzania and Uganda — are scheduled to attend the meeting, known as the «Big Table». OECD development cooperation ministers and heads of aid agencies from Canada, France, Germany, Japan, the Netherlands, Norway, Sweden, the United Kingdom and the United States will attend. The «Big Table» is an initiative designed by the UN Economic Commission for Africa (ECA) to promote frank dialogue between African finance ministers and their OECD counterparts. The format and agenda are designed to allow for maximum interactive dialogue, with no formal statements. The discussions will focus on three thematic clusters: on good governance, on making aid more effective, and on an African-owned process for peer review and self-monitoring by governments of progress towards meeting their development benchmarks. (IRIN, 10 October 2001)

* Afrique/UE. Dialogue eurafrique — Le 8 octobre à Luxembourg, le Conseil des ministres européens s’est penché sur la situation aux Grands Lacs. Tout en saluant les “développements porteurs d’espoirs”, il a souligné l’urgence de renforcer les processus de paix au Congo-Kinshasa et au Burundi. Abordant le cas du Zimbabwe, les ministres ont constaté qu’aucun progrès n’avait été fait en faveur d’une pacification, malgré les promessses de Harare; mais le Conseil s’est donné jusqu’à sa prochaine réunion, le 29 octobre, pour prendre une décision au sujet de ce pays. -D’autre part, le 10 octobre à Bruxelles, l’UE et l’Afrique ont fait le point sur les nouveaux partenariats pour le développement du continent africain. Il s’agit d’un rendez-vous de mi-parcours avant le prochain sommet UE-Afrique, prévu en 2003 à Lisbonne. Du côté africain, cinq chefs d’Etat ont participé à cette réunion où ils ont présenté leur “Nouvelle initiative africaine” (NIA): les présidents Wade du Sénégal, Mbeki de l’Afrique du Sud, Bouteflika d’Algérie, Obasanjo du Nigeria et Chiluba de Zambie. La discussion s’est clôturée sur des résolutions concrètes: tenir deux réunions par an entre l’UE et le comité directeur de la NIA; établir un lien permanent entre les deux groupes; créer dès aujourd’hui un comité de réflexion sur les relations entre la NIA et les efforts de développement en cours; lancer un projet pilote de formation de fonctionnaires régionaux; mettre sur pied un groupe commun sur les infrastructures. - Par ailleurs, les relations entre  l’Afrique et ses partenaires seront également à l’ordre du jour des consultations interministérielles qui auront lieu les 14 et 15 octobre à Amsterdam (Pays-Bas). Ces consultations regrouperont les ministres des Finances de 14 pays africains et les ministres de la Coopération des pays membres de l’OCDE. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 octobre 2001)

* Africa/USA. Africans split on US strikes — Africa has given a mixed reaction to the United States-led strikes against Afghanistan. Nigeria, South Africa and Egypt have all supported the US action, while Liberia’s President Charles Taylor has said he would be willing to send troops to Afghanistan. But Sudan, once a target for US military strikes against alleged terrorists, has criticised the air assaults, claiming they are targeted against Afghan Muslims. The Sudanese authorities had previously offered their support to the US anti-terror stance. A correspondent for the BBC in Khartoum says the change in tone reflects that of the mood of the people who are not convinced that Saudi-born Osama Bin Laden, Washington’s chief suspect, was behind the suicide attacks. Despite their government’s position, several thousand Egyptian university students held anti-US demonstrations for a second day in Cairo. Correspondents say that security forces prevented the protestors from leaving the campuses. Many African countries with sizeable Muslim populations have still to respond including Algeria, Libya, Tunisia and Mauritania. Malian defence minister Soumeylou Boubeye Maiga said the attacks were «well targeted and timely». Moroccan Prime Minister Abderrahmane Youssoufi said «we hope this won’t lead to a spillover which could have bad results.» In Mauritania opposition leader Ahmed ould Daddah of the Rally of Democratic Forces called the attacks «unacceptable» and urged the US to «avoid practising terrorism». President Charles Taylor of Liberia said that the global coalition formed to fight terrorism can use Liberia’s airport facilities and airspace. He also pledged to contribute additional assistance, saying: «We are not ruling out the possibility of providing troops, neither are we taking it off the table, it all depends on what is requested.» (BBC News, UK, 9 October 2001)

* Afrique occidentale. Inondations au Tchad et en Guinée — Des inondations provoquées par de violentes pluies ont affecté plus de 350.000 personnes au Tchad et en Guinée, incitant ces deux pays à demander une aide internationale. Au Tchad, où quelque 130.000 personnes ont été touchées, on signale 100 personnes mortes ou disparues. Dans la capitale N’Djamena, 10.500 maisons ont été détruites. Les inondations ont détérioré la situation  sanitaire et aggravé la famine. Le gouvernement a sollicité l’aide internationale le 28 septembre. En Guinée, où la population touchée avoisine les 220.000, il est fait état de neuf morts. Plus de 1.300 cabanes et maisons ont été détruites dans trois préfectures, selon une évaluation faite fin septembre. Le gouvernement a demandé des vivres et autres produits de première nécessité pour 146.000 personnes. Les besoins à moyen terme comprennent notamment des semences et des outils agricoles. (D’après IRIN, Abidjan, 8 octobre 2001)

* Algeria. Berbers get language rights4 October: The Government of Algeria says it has agreed to a series of demands by the ethnic Berber community, including official recognition of the Berber language. A statement issued by President Abdelaziz Bouteflika said that a constitutional amendment will be drawn up instituting the change. Such reforms had previously been strongly opposed by powerful circles in the majority Arab community, in particular the military, as well as by the Islamist movement. A statement issued by President Bouteflika said the government had agreed to the demands after serious unrest flared up following the killing of Berber protestors by police last April. The recognition of the Berber language, known as Tamazight, as an official language of the country will require changing the constitution. It is nothing short of a fundamental reappraisal of the way Algeria regards itself. Since independence from France in 1962, the majority Arab community, backed by both the military and Islamist lobbies, have maintained that Arabic must be the sole language to be recognised by the state. That has always been regarded as an affront by the Berbers, who claim to represent over a quarter of the population and say their culture and language are distinct. The impetus for the change has been the recent Berber unrest which has provoked a wave of ethnic sentiment that brought hundreds of thousands of Berbers onto the streets, clearly startling the military-backed government. Its announcement of concessions comes as Prime Minister Ali Benflis begins a series of conciliatory meetings with Berber leaders. He is telling them that the government will also agree to initiate legal proceedings against paramilitary police accused of shooting dead some 60 Berber civilians during the recent clashes. An official inquiry has already judged that the deaths were a result of police over-reaction to peaceful protests. 5 October: The Algerian authorities have banned an ethnic Berber protest planned to take place in Algiers today, as police tighten security there on the anniversary of the start of the 1988 bread riots. The Berbers have rebuffed a series of concessions offered by the Algerian Government, including recognition of their language, and have vowed to press ahead with the mass rally. Berber leaders from the Kabylie region said the offer fell short of their demands, and that the government was trying to engineer a split in their long-running campaign  for official recognition and justice. They did say, however, that they would limit the demonstration to a token 5,000 participants. Another march is planned for November. (ANB-BIA, Brussels, 5 October 2001)

* Algérie. Nouvelle marche empêchée — La coordination des Arouchs, les comités de villages de Kabylie, a la très nette impression de s’être fait duper par la déclaration du Premier ministre, affirmant que ses “principales revendications” étaient en passe d’obtenir satisfaction. Dans l’esprit du mouvement, il n’avait jamais été question que la reconnaissance du tamazight comme langue officielle à côté de l’arabe soit séparée des quatorze autres revendications de sa “plate-forme”. Aussi entendait-il déposer ce document à la présidence de la République le 5 octobre. Mais pour la troisième fois en trois mois, les autorités ont déployé un impressionnant dispositif de sécurité pour empêcher la marche à Alger de quelque 5.000 délégués kabyles. Bloqués à deux barrages de la gendarmerie, ceux-ci se sont contentés d’un sit-in avant de rebrousser chemin. Pendant ce temps, les policiers tentaient aussi d’empêcher un autre rasssemblement organisé à Alger par RAJ, l’association de jeunes la plus connue du pays, à l’occasion de la commémoration des émeutes du 5 octobre 1988. Quelques personnes interpellées, notamment le secrétaire général de RAJ, ont été libérées quelques heures plus tard. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 octobre 2001)

* Algérie. Violences — Le 3 octobre au soir, un sous-préfet et un procureur de la République ont été assassinés à un faux barrage dressé par un présumé groupe islamiste sur la route nationale 12 à Aghlad, entre Tizi-Ouzou et Bejaïa (Kabylie). Les deux victimes (M. Nacer Meguellati, sous-préfet de Sidi Aïch, et le procureur de Bougaa) circulaient à bord d’un véhicule sur cette route montagneuse qui traverse la forêt de Yakouren, réputée pour abriter les troupes du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) dirigé par Hassan Hattab. - Les 4 et 5 octobre, des violentes émeutes ont fait un mort (tué par les forces de sécurité) et une centaine de blessés à Labiod Sid Cheick, à 500 km au sud d’Alger. Elles ont éclaté après que le sous-préfet de la région eut annoncé des mesures jugées insuffisantes par la population. Quelque 300 personnes, des jeunes pour la plupart, ont incendié et saccagé les symboles de l’Etat, notamment le siège de la mairie. La révolte couvait depuis des années dans cette région pastorale abandonnée à elle-même. Quelque 120 travailleurs d’une entreprise communale n’ont pas reçu de salaire depuis 18 mois et n’ont aucune couverture sociale. La colère a été exacerbée par le népotisme, les abus et la hogra, ce mépris teinté d’injustice dans lequel les autorités tiennent les Algériens. Le 6 octobre, le ministre  de l’Intérieur s’est rendu sur les lieux. - Le 7 octobre, dix personnes, dont 9 islamistes armés, ont été tuées. Un groupe de neuf islamistes armés a été abattu par les forces de sécurité dans le massif montagneux de Boutecka, dans la région de Jijel (300 km à l’est d’Alger). Des islamistes ont tué pour leur part une jeune fille et grièvement blessé un jeune homme sur une route à 340 km au sud-ouest d’Alger. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 octobre 2001)

* Algérie/UE. Vers un accord d’association — L’Algérie et l’Union européenne se sont engagées à signer un accord d’association avant la fin de cette année, a déclaré le 10 octobre à Bruxelles le président de la Commission européenne, Romano Prodi, à l’issue d’un entretien avec le président Bouteflika. L’UE est déterminée à renforcer ses liens économiques et politiques avec l’Algérie, a déclaré M. Prodi. M. Bouteflika a souligné que des progrès considérables ont été réalisés dans les négociations entre les deux parties en vue de la signature de cet accord avant la fin de l’année. (PANA, Sénégal, 10 octobre 2001)

* Angola. Une guerre “insensée” — Un véritable carnage a eu lieu à Cuango (Lunda Norte) suite à un assaut des rebelles de l’Unita. Les faits se sont produits le 29 septembre, mais n’ont été révélés que le 4 octobre. On déplore 80 tués, de très nombreux blessés et un grand nombre de disparus. Le nouvel ambassadeur américain en Angola, M. Dell, a indiqué que la guerre en Angola devenait “de plus en plus insensée”. Arrivé le 5 octobre à Luanda, M. Dell a appelé les Angolais à une plus grande détermination, de crainte que les acquis de la démocratie soient compromis par les forces qui cherchent la guerre et le conflit. -Dans la province de Cuanza-Norte, quelque 500 personnes ont été tuées et 200 blessées entre janvier et septembre 2001, selon un rapport des autorités régionales. La plupart des victimes ont été tuées par des mines ou dans des embuscades de la rébellion. Cuanza-Norte est une des provinces où les affrontements entre rebelles et soldats sont les plus réguliers. (ANB-BIA, de sources diverses, 7-10 octobre 2001)

* Angola. Angolan farmers help feed the hungry — The World Food Programme (WFP) in Angola have launched a new project to involve local farmers in producing food for some of the millions of Angolans who have been displaced by the civil war. In the province of Huila, in the south-west, the WFP is starring to distribute nearly 5,000 tonnes of basic food stuffs purchased with a $3 million donation from the Angolan government. All of this food was purchased from Angolan producers, both commercial farmers and small-scale peasant  farmers. (ANB-BIA, Brussels, 10 October 2001)

* Burundi. Message des évêques — Pour que le Burundi soit pacifié, il est nécessaire de privilégier la voie du dialogue, d’interrompre les violences et de faire taire la haine. Ce sont les points principaux du message rédigé par les évêques catholiques burundais qui sera lu le dimanche 7 octobre dans toutes les églises du pays. Dans le document intitulé “Nous devons réussir la paix”, les prélats invitent les hommes politiques à accomplir leur rôle de serviteurs de la communauté et de protecteurs du bien-être de la population. Les évêques réclament la conversion de tous les chrétiens du pays, en vue de la mise en place du gouvernement de transition élaboré dans le cadre des négociations d’Arusha. (Misna, Italie, 5 octobre 2001)

* Burundi. Attaques mortelles — Au moins 16 personnes ont été tuées et d’autres portées disparues ou blessées dans des attaques armées attribuées à la rébellion burundaise depuis le jeudi 4 octobre dans la province de Bubanza. Une attaque surprise d’un groupe d’assaillants déguisés en militaires gouvernementaux a eu lieu le jeudi dans la commune de Rugazi, faisant 12 tués et 3 blessés graves dont des soldats. Le samedi matin, 4 autres personnes ont été tuées et 2 portées disparues lors d’un attaque rebelle dans la localité de Kajeke. Le samedi 6 octobre a également été une “journée chaude” dans le sud de Bujumbura, avec des attaques simultanées contre cinq positions de l’armée. Il y aurait eu des morts de part et d’autre. Ces combats sont accompagnés d’un vaste mouvement de populations prises entre deux feux. En province de Bubanza, on dénombre près de 4.000 déplacés. La route nationale 7, reliant la capitale aux régions du Sud, a été fermée. (PANA, Sénégal, 8 octobre 2001)

* Burundi. Transition government — on or off?4 October: The new transition government will not be set up on 1 November. A new date will soon be set for the beginning of the three-year transition period. The delay has been caused by the failure to reach agreement on the composition and deployment of a task force. 8 October: A leading exiled Hutu politician, Jean Minani, has said over Gabon’s Africa No.1 Radio, that he is ready to return home before the full establishment of a special protection unit for him and his colleagues. — A group of seven pro-Hutu parties have laid down a ten-point plan they say must be adopted before a transitional government can be set up in Burundi. 10 October: Two rival Hutu groups fighting in Burundi, have arrived in South Africa for peace talks — the first time they’ve agreed to take part since leaving the Burundi peace process in 1998. They are the Burundi  National Liberation Front and the Forces for the Defence of Democracy. (ANB-BIA, Brussels, 9 October 2001)


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