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WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-10-2001

PART #2/4 - From BURUNDI to ETHIOPIA

     Part #1/4:     
  Africa => Burundi
   
      Part #3/4:       
Ethiopia => Rwanda
           Part #4/4:          
Rwanda => Zimbabwe
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* Burundi. Nouveau projet de Constitution6 octobre. Le gouvernement burundais vient d’adopter le nouveau projet constitutionnel de transition moyennant de nombreuses balises en raison de la complexité de la situation socio-politique du pays. Ainsi, le nouveau texte stipule notamment qu’aucune formation politique ne peut fonctionner sur la base d’exclusion ethnique ou régionale. Les membres du Parlement ne seront plus élus au suffrage universel, mais “seront désignés et devront s’inscrire dans les limites de l’équité et de l’équilibre entre forces politiques”. De même, les appareils politiques représentés au Parlement devront présenter des candidats qui répondent au critère d’une large représentation de toutes les composantes ethniques de la nation. Des innovations ont été introduites afin de garantir une composiiton “équilibrée” de la Cour institutionnelle. Au niveau de l’exécutif, le nouveau texte sépare aussi clairement les domaines de compétence du président de la République de ceux de son adjoint. - 8 octobre. Selon une dépêche de l’agence Hirondelle, les partis tutsi ont réclamé, la semaine passée, des postes clés au sein du gouvernement intérimaire, dont l’inauguration est prévue le 1er novembre. Dans une lettre adressée au président Buyoya fin septembre, neuf partis politiques proposent que leur soient attribués plusieurs ministères clés, dont ceux de l’intérieur et de la sécurité publique, de la défense nationale et des finances. Ils proposent aussi d’inclure plus de membres tutsi au Sénat transitoire et que leur candidat à la présidence, Epitace Bayaganakandi, soit nommé à la tête de ce Sénat. - D’autre part, les deux mouvements rebelles, restés à l’écart des pourparlers, font signe de bonne volonté, signale l’agence Azania. Le FNL a annoncé qu’une délégation de son mouvement participera au sommet du 11 octobre, alors que les FDD ont dit qu’ils communiqueront leur décision le 10. - 9 octobre. La séance parlementaire, prévue pour analyser le projet gouvernemental de nouvelle constitution, a tourné court suite au refus des députés d’en discuter pour “défaut de procédure”. La majorité des députés présents ont dénoncé “l’absence de concertation populaire”. Le président du Parlement a promis d’inviter des membres du gouvernement à une séance d’explication. L’opinion publique burundaise assiste avec surprise à ces joutes oratoires... (ANB-BIA de sources diverses, 10 octobre 2001)

* Cameroon. Human rights and political demonstrations — On 4 October, Amnesty International issued a Press release stating the security forces must respect human rights when reacting to political  demonstrations. At least three people were killed and nine injured on 1 October 2001, after gendarmerie and police used firearms to disperse a non-violent demonstration of reportedly more than 500 people in Kumbo, North West province. Government spokespersons justified the killings as a security force reaction to «provocations» by the demonstrators. (Amnesty International, 4 October 2001)

* Cameroun. Mongo Beti est mort — Le célèbre écrivain camerounais Mongo Beti, encore appelé Eza Boto (de son vrai nom Alexandre Biyidi) est mort à Douala, le dimanche 7 octobre, des suites de maladie, à l’âge de 69 ans. Auteur de douze romans et essais, il s’est surtout attaqué dans son oeuvre à la colonisation, au néocolonialisme, à la dictature et à la corruption. Cet engagement lui a valu 32 ans d’exil en France, où il est arrivé en 1951 pour des études en lettres classiques. Revenu au Cameroun en 1993, il a entretenu des rapports houleux avec le pouvoir qui ne lui a épargné aucune tracasserie. Il avait ouvert à Yaoundé une librairie: “La librairie des peuples noirs”. Son inhumation est prévue ce week-end, dans son village natale à Akometan, près de Yaoundé. (J.D. Mihamle, Report. Assoc./ANB-BIA, 11 octobre 2001)

* Cameroun. L’observatoire national des élections — M. Enoch Kwayeb, 76 ans, a été nommé hier 10 octobre président de l’Observatoire national des élections (ONEL). Ancien ambassadeur et plusieurs fois ministre de l’Intérieur sous le régime monolithique de la première République, il est reconnu comme un homme à poigne. Il sera assisté de dix autres membres tous nommés hier par décret présidentiel. Deux jours auparavant, des décrets présidentiels avaient précisé les modalités de fonctionnement de l’ONEL ainsi que du comité de contrôle des fonds publics alloués aux partis politiques. (J.D. Mihamle, Report. Assoc./ANB-BIA, 11 octobre 2001)

* Centrafrique. Rapport sur le putsch — Environ 70 personnes devront se présenter devant les magistrats de Bangui et 628 seront jugées par contumace pour avoir participé au coup d’Etat manqué de mai dernier, indique l’agence Misna. Ce sont les principales informations contenues dans le rapport préliminaire présenté le 9 octobre au président Patassé par la commission d’enquête chargée de lever le voile sur les événements tragiques du printemps dernier. Les chefs d’accusation vont de l’atteinte à la sûreté de l’Etat et de l’assassinat à la désertion, le vol et le recel de vol. L’ancien chef de l’Etat André Kolingba, responsable présumé du putsch, fait partie des accusés qui seront jugés par contumace. - D’autre part, selon l’hebdomadaire J.A./L’Intelligent, 250 militaires centrafricains qui ont participé à la tentative  de putsch, stationnent actuellement à Zongo (RDC), juste en face de Bangui, sur la rive gauche du fleuve Oubangui. Cette présence inquiète d’autant plus le président Patassé que d’autres rebelles stationnent à Gbadolite (RDC), au Congo-Brazzaville et à la frontière ougando-congolaise. Plusieurs dizaines de mercenaires auraient été recrutés par les ex-putschistes. Bangui redoute une nouvelle attaque à l’occasion du procès par contumace de Kolingba, prévu pour la fin du mois d’octobre. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 octobre 2001)

* Congo-Brazza. Fonctionnaires fantômes — Le 5 octobre, le gouvernement de la République du Congo a arrêté de verser les salaires de plus de 9.000 fonctionnaires, les enquêteurs chargés de traquer la corruption ayant découvert qu’ils n’existaient pas... Ces 9.719 faux noms prouvent que des détournements massifs ont eu lieu, sans qu’on sache encore qui en est responsable, a expliqué le porte-parole du gouvernement. Brazzaville avait mis sur pied une commission d’enquête sur la corruption à la demande du FMI. Le mois dernier, le Congo-Kinshasa avait lui ausi cessé de verser des salaires de plus de 21.000 fonctionnaires fantômes. (AP, 5 octobre 2001)

* Congo-Brazza. Référendum constitutionnel — Avant la fin de l’année aura lieu un référendum autour d’une nouvelle Constitution, qui devrait jeter les bases d’une démocratie plus stable. Un recensement des électeurs, dont des centaines de milliers ont été déplacés par des années de guerre civile, devrait être achevé à la fin du mois d’octobre. Les élections générales seront organisées après le référendum. Cependant, la formation d’une commission nationale pour les élections, recommandée lors de concertations entre tous les partis en mars et avril, n’a toujours pas été créée. Les délégués avaient recommandé que la commission soit composée de représentants du gouvernement, des différents partis politiques de l’opposition et de la société civile. (IRIN, Nairobi, 8 octobre 2001)

* Congo-Brazza. New Constitution but social disorder — A referendum on a new Constitution will be held before the end of the year, and political leaders feel it will lay the foundation for a more stable democracy. —Authorities in Congo-Brazza have suspended the salaries of more than 9,710 civil servants on government payrolls, after a government investigation found they did not exist. (ANB-BIA, Brussels, 9 October 2001)

* Congo-Brazza. WFP to launch feeding project for HIV/AIDS patients — The World Food Programme (WFP) confirmed on 8 October it would in October begin feeding  35,000 people affected with HIV/AIDS in Congo-Brazza. An official of the UN agency said that the WFP had agreed to provide food, allowing patients to stay on the anti-retroviral cocktail of drugs. The WFP says that by providing the families with food, the money they save from feeding themselves could be used to pay for medicines. The WFP said that the international pharmaceutical firms had agreed, in principle, to sell drugs to the government at cost price. In addition, the government has agreed to reduce the price even further to low income families. The target feeding population are residents of Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie in southern Congo and Ouesso in the north. The food will be distributed by Caritas and the Christian Women’s Movement for Peace. (IRIN, 10 October 2001)

* Congo (RDC). Mini-dialogue — Le 3 octobre, le facilitateur du dialogue intercongolais, Ketumile Masire, a informé la classe politique et la société civile de la RDC de la nouvelle formule du déroulement de ce forum qui démarrera effectivement le 15 octobre à Addis Abeba. Les travaux se dérouleront dans un premier temps au niveau de cinq commissions auxquelles prendront part les délégués désignés par chaque composante. Ces travaux, essentiellement techniques, consisteront en l’élaboration des recommandations et propositions qui seront traitées au cours des étapes prochaines du dialogue. Cette méthode a été arrêtée en raison des compressions budgétaires qui ont imposé non seulement la réduction de la durée des travaux, mais aussi du nombre des participants. Initialement prévu pour accueillir 300 délégués de 5 composantes, à raison de 60 personnes chacune, l’étape qui s’ouvre le 15 octobre comptera le même nombre de délégués que les travaux préparatoires de Gaborone, soit 70 participants. Pour l’heure donc, toutes les composantes devront se contenter d’une étape technique, en fait un Gaborone II à Addis Abeba. (PANA, Sénégal, 4 octobre 2001)

* Congo (RDC). Rebels retake lost town — Congolese rebels supported by Rwanda say they have recaptured the town of Fizi on the north-western shore of Lake Tanganyika. The news comes a month after the town fell to a coalition of Rwandan and Burundian Hutu rebels with the backing of the Kinshasa government. The secretary-general of the Goma rebels, Azarias Ruberwa, said a spokesman for the movement had been premature when he told journalists that Fizi had already been recaptured last weekend. The acting chief of staff of the Goma rebels, Gabriel Amisi, speaking from Fizi by satellite phone, said the town had been back under his control since 5 October. He said the militia who were routed fled onto Lake Tanganyika, and he accused the Kinshasa government, which is sympathetic both to Burundi’s Forces for the Defence of Democracy and  the Rwandan Interahamwe militia, of violating the ceasefire, using the rebels as a proxy army. So far, there are no casualty figures, but the use of heavy artillery in the fight for the town is likely to have left a number of people dead. Humanitarian groups say up to 8,000 people fled the town to take refuge in the bush while the fighting was going on. Fizi fell to Burundian and Rwandan Hutu rebels on 7 September after Burundian government forces scaled back their presence in the area in order to attend to problems at home. The fighting in Fizi, together with an attack on the town of Kindu further to the north a week ago, has made the seven-month-old ceasefire in Congo look extremely precarious. (BBC News, UK, 6 October 2001)

* Congo (RDC). Inter-Congolese Dialogue — Ketumile Masire said on 6 October that the inter-Congolese Dialogue will definitely begin on 15 October in Addis Ababa, Ethiopia, However, he said, full negotiations will not be launched on that date because of insufficient funds available for all delegations to participate. Masire said that the decision to forge ahead was taken after consultation with the government, political parties, and two rebel movements, who had all agreed. However, the gathering will be far smaller than the 200-300 participants envisaged earlier, at least in the initial stages. (ANB-BIA, Brussels, 8 October 2001)

* Congo (RDC). Inflation monétaire — Le conseil d’administration du FMI a constaté une décélération rapide de l’inflation en juin et juillet 2001. Cependant, contrairement aux engagements pris, des dépenses budgétaires ont continué à être effectuées sans ordonnancement du ministère de l’Economie, des Finances et du Budget, et ce par le biais de la Banque centrale, pour le compte essentiellement de la présidence, du ministère de la Défense et du ministère délégué de la présidence. Le FMI déplore que la prime aux militaires, accordée en mai de façon exceptionnelle, a été reconduite en juin, juillet et août. De plus, une augmentation de 100% des salaires des députés a été décidée, ainsi qu’une hausse de 150% des rémunérations des membres des cabinets ministériels. Les écarts de ces dépenses ont abouti à un taux d’inflation de 14,7% à la fin août, par rapport au 1% prévu dans le programme. La mission est d’avis qu’un ensemble de mesures correctives doivent être prises immédiatement pour corriger ces dérapages. (DIA, Kinshasa, 10 octobre 2001)

* Côte d’Ivoire. Forum pour la réconciliation5 octobre. Annoncée pour le lendemain, la rencontre entre le chef de l’Etat Laurent Gbagbo et le président du Rasssemblement des républicains  (RDR) Alassane Ouattara, a été annulée. La rencontre avortée devait permettre aux deux leaders de trouver un terrain d’entente pour donner quelque chance au Forum de réconciliation nationale qui s’ouvre le 9 octobre à Abidjan. - 8 octobre. Le ministre français de la Coopération, M. Josselin, est attendu en Côte d’Ivoire, où il représentera l’Union européenne à l’ouverture du Forum. D’autre part, on s’attend que des quatre “frères ennemis” qui dominent la scène politique ivoirienne, seul le président Gbagbo sera présent à cette cérémonie. Dans une interview publiée le 8 octobre, le président du directoire du Forum a fait savoir que MM. Bédié et Outtara, ainsi que le général Gueï, couraient le risque d’être marginalisés sur l’échiquier politique s’ils venaient à être absents à ce forum. - Le 9 octobre, le Forum pour la réconciliation nationale s’est ouvert à Abidjan, en présence de 800 délégués. Il devrait durer deux mois et a pour ambition de vider les querelles intestines. Trois “ténors” de la vie politique étaient cependant absents. Mais l’ex-chef de la junte, Robert Gueï, serait en route pour Abidjan. L’ancien président Bédié, exilé à Paris, rentrera à Abidjan le 15 octobre, sans que l’on sache s’il participera au forum. M. Ouattara ne devrait pas en être, mais il a enjoint ses partisans à participer aux débats. Le président Gbagbo a confirmé la libération des militants du RDR emprisonnés après les manifestations violentes de décembre. Il a aussi lancé un appel à ce parti pour qu’il entre au gouvernement. Le ministre français M. Josselin a déclaré, quant à lui, que “le problème Ouattara devrait trouver facilement une réponse rapide”, sans indiquer toutefois s’il avait reçu des assurances dans ce sens. Il a aussi affirmé que “la réussite du processus de réconciliation sera un signal fort pour la reprise effective de l’aide à la Côte d’Ivoire”. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 octobre 2001)

* Côte d’Ivoire. Doubts over reconciliation9 October: The government is holding a political reconciliation conference today, though it is far from clear if the main opposition leaders will attend. The conference was called to address the political crisis in what was once one of Africa’s most stable countries. But a military coup in 1999 and the manipulation of ethnic differences by politicians has caused two years of unrest and several hundred deaths. The main opposition leader, Alassane Ouattara, in exile in France, has been excluded from standing in presidential elections on the grounds that he is a foreigner. His supporters, who say he is Ivorian, have said he will not attend the conference unless this policy is changed. Other political leaders have put different conditions on their attendance. 10 October: The much awaited national reconciliation forum in Côte d’Ivoire has had a disappointing start after  key figures failed to attend the opening. The leader of the main opposition Rally of Republicans Party, Alassane Ouattara, is not present although delegates from his party are attending. Also absent are the former military leader General Robert Guei, and the man he toppled in a coup in 1999, former President Henri Konan Bedie. However, leaders in the region including the presidents of Ghana and Mali are in the country to back President Laurent Gbagbo’s efforts. The conference was called to address the political crisis in what was once one of Africa’s most stable countries. And the Malian and Ghanaian leaders made impassioned pleas to the politicians of Côte d’Ivoire to resolve their differences in the interests of the entire region. (ANB-BIA, Brussels, 10 October 2001)

* Egypte. La lutte antiterroriste — Le président égyptien Hosni Moubarak a déclaré, le 4 octobre que son pays ne participerait pas à une action militaire dans le cadre de la coalition antiterroriste envisagée par les Etats-Unis après les attentats du 11 septembre. L’Egypte “appuie la lutte contre le terrorisme, mais ne prendra pas part avec des troupes” à une coalition avec les Etats-Unis, a déclaré M. Moubarak à quelques heures de l’arrivée en Egypte du secrétaire américain à la Défense, Ronald Rumsfeld. Selon M. Moubarak, M. Rumsfeld ne vient pas pour réclamer une participation militaire de l’Egypte, mais pour un échange de vues sur les événements dans la région. - D’autre part, une émission présentant une rétrospective des actes terroristes commis en Egypte dans les années 1990, diffusée le 10 octobre par la télévision d’Etat, a semé la panique au Caire. La présidente de la télévision, Mervat Ragab, a été licenciée. (ANB-BIA, de sources diverses, 5-11 octobre 2001)

* Eritrea. Europe recalls envoys — The 15-member European Union has withdrawn all of its ambassadors from Asmara. The ambassadors have been recalled for consultations but other staff will remain and the missions will stay open. Earlier this month, Italy and Eritrea expelled each others’ ambassadors. Italy was the former colonial power in Eritrea and ambassador Antonio Bandini represented the EU diplomatic corps in Asmara. He had delivered a letter to the Eritrean Government in which the EU protested at a recent crackdown on dissidents, students and journalists. The Eritrean Government had tried to play down the expulsion saying that the incident was unrelated to the EU or the Italian Government but was a personal matter, accusing Mr Bandini of meddling in domestic affairs. Diplomatic sources expect all the ambassadors to have left Eritrea by the weekend. Eleven former ministers have been arrested after criticising President Isaias Afewerki and calling for democratic reforms. The government has said they were engaged in treasonous activities. Eritrea’s privately run newspapers  have also been shut down and at least eight journalists arrested. The Eritrean government is yet to make an official response to the news of the recall. (ANB-BIA, Brussels, 9 October 2001)

* Erythrée. L’UE rappelle ses ambassadeurs — Les Quinze ont décidé du rappel immédiat, pour consultations, des chefs de mission de l’Union européenne en Erythrée. “Le Conseil a exprimé sa préoccupation pour l’évolution autoritaire en Erythrée suite à l’arrestation de personnalités politiques, la suppression de la presse indépendante et l’expulsion du représentant à Asmara de la présidence de l’Union”, ont déclaré les ministres européens des Affaires étrangères. L’ambassadeur italien à Asmara, qui est aussi le président des chefs de mission de l’UE en Erythrée, avait été déclaré “persona non grata” le 28 septembre. Les ministres européens ont demandé à la Commission européenne “d’examiner d’autres mesures que l’UE pourrait prendre”. (La Libre Belgique, 10 octobre 2001)

* Ethiopie. Election d’un nouveau président — Le 8 octobre, la Chambre des représentants d’Ethiopie a élu un nouveau président pour le pays, à l’expiration du mandat de Negaso Gidada. Après ses désaccords avec le parti au pouvoir et le Premier ministre Zenawi, M. Gidada avait déclaré qu’il ne cherchait pas à se faire réélire. Selon la Constitution éthiopienne, le président est élu par les membres de la Chambre des représentants. Le Parlement a donc élu comme nouveau président M. Girma Woldegiorgis, 71 ans, un capitaine de l’armée en retraite qui avait encore été législateur pendant le règne de l’empereur Hailé Sélasié. Le poste de président en Ethiopie est symbolique. Selon la Constitution, le Premier ministre est le chef du gouvernement. Une nouvelle loi stipule que le président ne doit appartenir à aucun parti politique. (D’après PANA, Sénégal, 5-8 octobre 2001)

* Ethiopia. «Unknown» elected President — Ethiopia’s parliament has elected a surprise new president. Lieutenant Girma Wolde Giorgis, who is unknown to much of Ethiopia’s population, was unanimously elected by both houses of parliament. Lieutenant Wolde Giorgis, a 76-year-old independent member of parliament and businessman, will replace Dr Negasso Gidada who has ended his six-year term. Lieutenant Wolde Giorgis is from the majority Oromo ethnic group which make up more than 30% of Ethiopia’s 63 million people. Many believe this is an attempt by the ethnic Tigrayan-led government to appease the Oromo population. In recent months, the private media has been speculating as to who would succeed Dr Negasso Gidada, listing various cabinet members and other senior officials. But at no time could anyone have predicted  Lieutenant Wolde Giorgis. The elderly businessman-turned-politician has survived three successive regimes. Under Emperor Haile Selassie, he served as one of the first officers in the Ethiopian air force, later becoming director general of civil aviation authority. Also under the emperor, he joined parliament and became president of the lower chamber. In this role, he established the first international parliamentary committee and developed a flair for international relations. When the military regime of Mengistu Haile Mariam overthrew the emperor in 1974, Lieutenant Wolde Giorgis worked with the «dergue» regime in many different roles including as president of the Red Cross in Eritrea, which was then a province of Ethiopia. When the military dictatorship was overthrown in 1991 by the present day ruling EPRDF party, Lieutenant Wolde Giorgis embarked on several private business ventures. He is now a stakeholder in several banks and is an independent MP in a constituency in the western Shoa region. (BBC News, UK, 8 October 2001)


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