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WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-10-2001

PART #2/4 - From CONGO-BRAZZA to GHANA

     Part #1/4:     
  Africa => Centr.Afr.Rep.
  
      Part #3/4:       
Guinea => Nigeria
           Part #4/4:          
Rwanda => Zimbabwe
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* Congo-Brazza/Belgique. Plainte contre Nguesso et Elf — Le 11 octobre à Bruxelles, se basant sur la fameuse loi accordant la compétence universelle aux tribunaux belges pour les crimes contre l’humanité, trois plaignants résidant en Belgique ont déposé plainte contre le président congolais Sassou Nguesso, mais aussi contre Total-Fina-Elf accusée d’avoir participé aux exactions du régime de Brazzaville. Si Elf est considéré depuis plusieurs décennies comme un acteur clé de la vie politique du Congo-Brazzaville, il s’agira maintenant de démontrer que la compagnie pétrolière, qui gère d’énormes intérêts dans la région de Pointe-Noire, a participé aux nombreux crimes perpétrés par les troupes de Sassou Nguesso. (D’après Le Soir, Belgique, 12 octobre 2001)

* Congo-Brazza. Partis d’opposition se déchirent — Après la confirmation par le gouvernement de la tenue d’un référendum avant la fin de cette année, les partis d’opposition commencent à se déchirer sur les candidatures pour la prochaine élection présidentielle, dont la date n’est même pas encore connue. Le président de l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) a annoncé que l’ancien Premier ministre André Milongo, président de l’UDR-Mwinda, serait le candidat de l’alliance, une annonce immédiatement condamnée par un des partis de cette alliance, l’UDPS. D’autre part, deux grands partis, l’UPADS de l’ancien président Pascal Lissouba, et le MCDDI de l’ancien Premier ministre Bernard Kolelas, continuent également d’être déchirés par des questions de leadership. Ces déchirements n’empêchent pas le pouvoir de continuer de préparer les futures élections. (D’après PANA, Sénégal, 12 octobre 2001)

* Congo (RDC). Fondation Mgr Kataliko — Le diocèse de Butembo-Beni (Nord-Kivu) a créé une “Fondation Monseigneur Kataliko”, voulant rendre hommage et perpétuer l’oeuvre réalisée par l’évêque de Bukavu décédé en octobre 2000. La fondation désire promouvoir des initiatives en faveur du développement social et des droits de l’homme. La création a été annoncée durant l’eucharistie célébrée à Butembo à l’occasion du premier anniversaire de la mort de Mgr Kataliko. Les offrandes recueillies dans toutes les paroisses du diocèse ce dimanche ont été versées à la fondation. (D’après Misna, Italie, 15 octobre 2001)

* Congo (RDC. Dialogue dans l’impasse?12 octobre. Après deux jours de réunion à Goma, les trois mouvements de l’opposition armée — le RCD-Goma, le MLC de J.P. Bemba et le RCD-ML (basé à Bunia) — s’engagent à appuyer un “nouvel ordre politique”, qui devrait émerger des pourparlers d’Addis Abeba. Ils souscriraient à l’adoption d’une nouvelle Constitution et à un nouveau président et gouvernement élus démocratiquement. Ils se sont prononcé en faveur d’une armée congolaise incluant des soldats de leurs mouvements et ont rappelé à toutes les parties leur engagement en faveur du retrait des armées étrangères du Congo. — 14 octobre. Dans une adresse télévisée à la veille du dialogue, le président Kabila a souhaité que des élections libres, démocratiques et transparentes soient organisées dans les meilleurs délais sous le contrôle d’une commission nationale indépendante et avec assistance internationale. Ces instances devront “minutieusement et ensemble identifier et recenser les Congolais, dresser la liste des électeurs et organiser le scrutin”. Ce dernier pourrait se faire en plusieurs étapes. M. Kabila a également réaffirmé qu’il ne pourrait y avoir de paix en RDC que si le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi retiraient leurs forces du pays. — 15 octobre. 80 participants se sont réunis à Addis Abeba pour un mini-dialogue, sur un agenda présenté comme technique. Aucun sujet de fond ne devrait être abordé. Ce nouvel arrangement serait dû essentiellement à des contraintes financières. Mais le médiateur Ketumile Masire, qui avait affirmé que les donateurs n’avaient pas tenu leurs engagements, s’est attiré une pluie de démentis de la part des pays occidentaux. Par ailleurs, plusieurs parties ne sont pas prêtes: la société civile et les partis politiques sont divisés. Joseph Olenghankoy, le leader des Fonus (Forces novatrices pour l’union et la solidarité), exprime l’opinion de presque toute la classe politique lorsqu’il affirme qu’il est temps de “décréter une trêve, de négocier enfin sur des textes et non sur des personnes. Ce dialogue représente un espoir terrible”. Seules les délégations étaient présentes, aucune personnalité n’ayant fait le déplacement, ni le président Kabila, ni J.P. Bemba, ni Etienne Tshisekedi, la principale figure de l’opposition civile. Adolphe Onusumba, le chef de l’autre mouvement de rébellion, le RCD-Goma, suivrait les débats depuis un hôtel de la capitale éthiopienne. D’autres absences sont regrettées: les Maï-Maï du Kivu, qui refusent d’être intégrés dans le groupe gouvernemental ou dans le groupe rebelle; la représentation des femmes est très faible; les confessions religieuses n’ont droit qu’à cinq représentants. — Après la réunion technique d’Addis Abeba, une autre réunion rassemblant 330 personnes durant 45 jours devrait être organisée le 23 octobre, en Ethiopie ou ailleurs (la ville de Durban en Afrique du Sud a posé sa candidature). Le gouvernement de Kinshasa voudrait reporter le dialogue jusqu’à ce que différents groupes qui n’y sont pas représentés puissent l’être, tandis que les guérillas s’y opposent. M. Masire tente encore de sauver les pourparlers. — 17 octobre. Mbusa Nyamwisi, qui dirige le RCD à Kisangani, a déclaré s’être entretenu avec le président Kabila en Angola, tout en affirmant qu’il n’attend “rien de positif du dialogue d’Addis Abeba”. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 octobre 2001)

* Congo (RDC). Inter-Congolese Dialogue14 October: In a televised speech, President Kabila calls for elections to be held as soon as possible. 15 October: Representatives of the warring parties in the Democratic Republic of Congo (Congo RDC) have begun peace talks in the Ethiopian capital, Addis Ababa. The meeting, involving government officials, rebel leaders and opposition representatives, is aimed at setting up transitional government institutions and paving the way for elections. But the progress towards peace in Congo is painfully slow. This meeting should have started two years ago, 45 days after the signing of the peace agreement in Lusaka in 1999. But little or nothing was achieved until after the murder of Congolese President Laurent Kabila at the beginning of this year. With Congo now led by his son, Joseph, things are moving a little faster. But the fragmented civilian opposition has fragmented still further, with new groups asking for invitations all the time. Much of the active fighting is now being done by local militias — the Mai Mai — who were not on the original invitation list, and will now clearly have to be included. And, on a more practical level, it has all taken so long that the organisers are running out of money. There is no way they can afford to keep 300-400 delegates in Addis Ababa for the 45-day meeting which was originally planned. So they are starting with a much smaller group, which will probably meet for a few days to decide procedural matters, and set a later date for the full session. This could well be moved to South Africa, since the government there has generously offered to host the meeting if it has to be cut short in Addis Ababa through lack of funds. Congo RDC‘s President Joseph Kabila is among the absentees. 16 October: The talks have run into difficulties. Representatives of the Congolese Rally for Democracy (Rwanda-backed) rebels reject a call to hold early elections before a transitional government is set up. The splinter faction of the Congolese Rally for Democracy, the Congolese Rally for Democracy-Kisangani, headed by Mbusa Nyamwisi, says it is boycotting the Dialogue. 17 October: The talks are suspended. Delegates say they want to resume their meeting in South Africa to allow time to resolve concerns over funding and a dispute over which Congolese groups would attend. A formal request has been put to the South African government asking it to host the discussions. This could be in one-month’s time. (ANB-BIA, Brussels, 18 October 2001)

* Côte d’Ivoire. Fièvre jaune — 22 personnes sont mortes de la fièvre jaune sur un total de 203 cas diagnostiqués, a indiqué l’OMS le 11 octobre. Un précédent bilan, établi fin septembre, faisait état de 15 morts dans tout le pays, dont 5 à Abidjan. Les autorités ivoiriennes avaient lancé, le 21 septembre, avec l’appui de la Croix-Rouge, une opération de vaccination gratuite de masse contre “la première épidémie urbaine en Afrique en dix ans”, indique l’OMS. Cette campagne de dix jours a permis d’immuniser plus de 2,6 millions de personnes. (Le Monde, France, 13 octobre 2001)

* Côte d’Ivoire. Reconciliation Forum9 October: Malian President Alpha Oumar Konare has been commended for his powerful speech at Reconciliation Forum in Abidjan. «His wise message, delivered with intense eloquence, overwhelmed the hearts and minds of the audience», wrote an Abidjan daily, of Konare’s speech. The Malian leader told the Ivorian Forum that «political problems should be given real political solutions, without prevarication. They may be difficult to find, but we should find them together, through concessions, compromises in compliance with the rule of law». The Malian President, whose country shares borders with Cote d’Ivoire, was speaking in his capacity as current chairman of the 15-nation Economic Community of West African States (ECOWAS). 10 October: Several political parties in Cote d’Ivoire have urged compatriots to derive a consensus at their ongoing reconciliation forum in order to resolve permanently the crisis the country has experienced since 24 December 1999. The parties, including the Democratic Party of Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) and the Ivorian Workers Party (PIT) made the appeal at the forum, that is expected to run for two months. «The forum on reconciliation will not be a supreme national conference, but a forum of democratic exchange on the crisis of conscience that is undermining the Ivorian society», PDCI-RDA spokesman, Niamke Koffi noted. PIT spokesperson, Angele Gnonsoa, recalled the causes of breakdown in Cote d’Ivoire’s social fabric, and called for «a mutual concession» to solve the essential problems of the country. Gnonsoa also proposed a 27-member committee that would ensure decisions taken at the forum are fully implemented. However, the main topic today was the controversy around former Ivorian Prime Minister Alassane Dramane Ouattara. A legislator, Anaky Kobenan, who now heads the Movement of Forces of the Future (MFA) after defecting from the ruling Ivorian Popular Front (FPI), urged the forum to find a definitive solution to «all the issues related with Ouattara’s nationality». 15 October: Côte d’Ivoire’s former president, Henri Konan Bedie, returns home for the first time since he was ousted in a military coup nearly two years ago. Mr Bedie is greeted by thousands of supporters from his PDCI after he lands at Abidjan’s international airport today. Bedie has been invited by Côte d’Ivoire’s President Laurent Gbagbo to take part in national reconciliation talks, aimed at healing the country’s deep social and political divisions. (Mr Bedie was ousted by General Robert Guei in the country’s first-ever coup, in December 1999). Mr Bedie and his family fled into self-imposed exile in France. PDCI officials say Mr Bedie would stay in Côte d’Ivoire for good after the current government guaranteed his safety and promised him a car, a house and security guards. Mr Bedie’s rivals — General Guei and main opposition leader Alassane Ouattara — have also been invited to take part in the peace talks, but have so far failed to attend. At the Forum, the National Ivorian Party’s chairman, Paul Pepe, has accused the country’s first president, Felix Houphouet-Boigny, of being directly responsible for the present crisis in the country. (ANB-BIA, Brussels, 16 October 2001)

* Côte d’Ivoire. Forum de réconciliation — La première semaine de débats du Forum pour la réconciliation nationale, qui a débuté le 9 octobre, a surtout remis sur le devant de la scène la question de la nationalité et de l’éligibilité de l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara. La plupart des intervenants abordent, à un moment ou l’autre, cette question qui domine la vie politique ivoirienne depuis plusieurs années. - Le 12 octobre, le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) s’est livré à un sévère réquisitoire de l’action de la classe politique ivoirienne, toutes tendances confondues, l’accusant de se comporter comme “si la vie humaine avait très peu d’importance”. Il a exprimé son espoir que le Forum puisse “permettre l’éclosion des grands procès politiques et économiques qui restent à faire pour satisfaire la soif de justice du peuple”. - Le 15 octobre, l’Union des enseignants a invité les anciens chefs d’Etat et M. Ouattara à présenter leurs excuses au peuple pour les souffrances qu’ils lui ont infligées lorsqu’ils étaient au pouvoir. Elle estime qu’ils sont à la base de la crise que vit le pays. Par ailleurs, ce même jour, l’ancien président Bédié est arrivé à Abidjan; il devrait participer au Forum. - Le 17 octobre, Fabien Coulibaly, l’aide de camp du général Robert Gueï, chef de l’ex-junte ivoirienne, a été arrêté pour “menées subversives”. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 octobre 2001)

* Egypt. Human rights abusesHuman Rights Watch has released a backgrounder on human rights abuse in Egypt. The backgrounder examines how more than two decades of emergency rule have stifled critics of the Egyptian government. Torture is widespread in Egypt, and basic liberties such as freedom of association and freedom of speech are sharply restricted. While Egypt could technically be called a democracy, the government frequently throws opposition candidates and their supporters in jail during elections. (HRW, 10 October 2001)

* Egypt. Political crisis keeps holidaymakers at home — The tourists cluster in small groups in the courtyard of the Egyptian museum in Cairo. Inside the building they admire unimpeded the huge statues and sarcophagi of the Old Kingdom. Their reduced numbers only make the museum’s extensive security arrangements -put in place after a massacre in Luxor in 1997 killed 58 western tourists — all the more noticeable. This is the beginning of October and should be the start of the peak tourist season. But the tourists have not come, says the manager of the souvenir shop, who complains of continually hearing about tour groups cancelling their trips. «Normally you wouldn’t be able to walk around like this,» says Waheed Ahmed, a museum guard. «There would be such a crush you would be bumping into people.» Tourism in Egypt has now been hit again, even if the attacks this time took place on the other side of the world in the US, and in distant Afghanistan. Hotel occupancy and room prices have fallen sharply, according to Gerard Greene, senior associate at HVS International, the London-based hotel consultants. Egypt earned $4.3bn last year from tourism —more than any other Middle Eastern country. The current political crisis threatens not only its own tourism growth but that of the whole region. (Financial Times, UK, 12 October 2001)

* Egypte. Après le 11 septembre — Le tourisme, première source de rentrée de devises de l’Egypte, est profondément touché depuis les attentats du 11 septembre, avec des annulations en cascade et des perspectives plutôt sombres. Le ministère du Tourisme a annoncé la semaine dernière une baisse de 18,2% du nombre de touristes en septembre 2001, par rapport au même mois de 2000. Plusieurs grands hôtels du Caire ont affirmé avoir enregistré des taux d’annulations de 40 à 50%. — D’autre part, le président Moubarak a déféré devant la justice militaire 170 membres présumés de l’organisation intégriste Jamaat e Islami, accusés d’implication dans plusieurs attentats qui ont fait environ 250 morts entre 1994 et 1998. Certains étaient détenus sans procès depuis plusieurs années. (Le Monde et La Croix, France, 17 octobre 2001)

* Eritrea. Defending political crackdown — The Eritrean Government has defended a crackdown on dissidents which shows no signs of abating with the detention of at least three more prominent Eritreans in the past few days. Eritrean government spokesman Yemane Gebremeskel said that those arrested had been involved in illegal activities which had endangered the country. Eleven former ministers, eight journalists and at least four business people have been arrested in the past month. Mr Yemane said that the dissidents had gone beyond the law, but would not give any specifics nor details of the charges they might face. He said other dissidents, who had gone to live abroad, were free to return to Eritrea, but warned that if they were guilty of illegal activities they would have to face the law. He also denied that dissidents in the country were being muzzled by the government. The latest arrests include Idriss Abaire, the director-general of the Ministry of Labour who was arrested on 5 October according to sources close to Mr Idriss. (BBC News, UK, 10 October 2001)

* Erythrée. Employés d’ambassade arrêtés — Deux employés de l’ambassade des Etats-Unis à Asmara ont été arrêtés le 11 octobre, a-t-on appris de sources diplomatiques. Les autorités locales n’auraient pas encore fourni d’explications sur l’arrestation de ces deux personnes de nationalité érythréenne, qui travaillaient au service politico-économique de l’ambassade. Selon l’agence italienne Ansa, cette opération “semble être une continuation des mesures répressives entreprises par le gouvernement érythréen” qui a récemment interpellé des dissidents politiques et muselé des journaux indépendants. (Misna, Italie, 17 octobre 2001)

* Ethiopie. Le président gravement malade — Le nouveau président éthiopien, Girma Woldegiorgis, 77 ans, élu il y a seulement cinq jours, est gravement malade. Selon des sources hospitalières, il souffre d’une hypertension artérielle. Soigné d’abord dans un hôpital militaire à Addis Abeba, il a été évacué en Arabie Saoudite, ont confirmé des sources le 14 octobre. (D’après PANA, Sénégal, 15 octobre 2001)

* Gambie. Election présidentielle Le président gambien Yahya Jammeh, candidat à sa propre succession à la présidentielle du jeudi 18 octobre, affrontera quatre candidats dont un sérieux prétendant, Ousainou Darboe. Darboe, leader du Parti démocrate uni (UDP), mise surtout sur une coalition de trois partis pour arriver au changement, comme ce fut le cas au Sénégal voisin. Le scrutin pourrait être suivi d’un deuxième tour dans les quinze jours, au cas où aucun des candidats n’aurait franchi la barre des 50%. L’OUA a envoyé une équipe d’observateurs. Hormis quelques petites échauffourées, la campagne électorale se déroule dans un calme relatif. Toutefois, le dimanche 14 octobre, plusieurs personnes ont été blessées dans des accrochages entre supporters rivaux. Le lundi soir, les forces de l’ordre ont tiré en l’air pour éviter des affrontements. Le 16 octobre, la campagne s’est achevée dans la violence, avec deux morts lors d’un rassemblement de l’opposition. Ousainou Darboe a lancé un appel à ses compatriotes, leur demandant de renoncer à toute violence au cours de l’élection. Les opérations de vote ont débuté dans le calme tôt jeudi matin à Banjul et sa banlieue avec, dans certains endroits, plusieurs dizaines de minutes de retard. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 octobre 2001)

* The Gambia. Presidential elections15 October: A four-member ECOWAS delegation is due to arrive in The Gambia mid-week to monitor the 18 October presidential election. The monitors are members of ECOWAS’ Council of Elders, which is part of the 15-member organisations’s conflict prevention and resolution mechanism. Political parties are winding up their electioneering ahead of the election. Five political parties are fielding candidates in the poll. President Jammeh is seeking re-election on the ticket of the ruling Alliance of Patriotic Reorientation and Construction (APRC). 16 October: There have been clashes between security forces and opposition supporters ahead of the elections. 18 October: Presidential elections. (ANB-BIA, Brussels, 18 October 2001)

* Ghana. Véhicules controversés — Une enveloppe de 4 millions de dollars, destinée à l’achat de véhicules au profit des 200 parlementaires du Ghana, est au centre d’une confrontation entre les députés et la jeune administration du président Kufuor, qui a déclaré que les députés ne peuvent pas disposer de cet argent. Selon le Graphic, un journal d’Etat, le gouvernement a repoussé une décision du ministre des Finances visant à prêter 20.000 dollars à chaque député pour l’achat d’un véhicule. Un communiqué a confirmé l’annulation de cette décision par le président Kufuor. La priorité du président est d’obtenir des véhicules pour la police. (PANA, Sénégal, 11 octobre 2001)

* Ghana. MPs drive president to anger — Ghana’s President John Kufuor is said to be «furious» over a decision by MPs to give themselves $20,000 loans to buy new cars. But President Kufuor is not alone. Many people who called into the countless phone-in programmes on Accra’s dozen or so FM radio stations on 10 October, also condemned the MPs for being concerned only about their comfort. And their anger is directed to both the governing NPP and the three opposition parties in parliament because the deal has multi-party backing. According to the arrangements, payment for the cars would be made directly from the MPs salaries from month to month. The deductions have been pegged at around 1.2 million cedis, which leaves the MPs with no more than 100,000 cedis (about $15) for the rest of the month. No matter how tight-fisted Ghana’s MPs may be, even if they worked at night as magicians, they still could not possibly make 100,000 cedis last them for more than a few days. As a result, people are concerned that the arrangement could lead to what one senior official describes as «corruption borne out of need, but not of greed». But the MPs say everyone is jumping to unwarranted conclusions. One point, according to deputy majority chief whip George Kyei-Mensa, is that some MPs have not signed up to take the loan because either they cannot afford the monthly repayments, or that they already have cars they are perfectly happy with. Those who take the money must have other sources of income to enable them keep up with the repayment schedule. Another point, and this was articulated by Doe Adjaho who comes from the opposition NDC, is that under the constitution, parliament, the judiciary and the executive all have equal power. And yet, whereas ministers, judges and even senior civil servants get cars free from the state, MPs are paying for theirs. The MPs believe they should be getting commendation, not condemnation. (BBC News, UK, 11 October 2001)


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