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WEEKLY NEWS ISSUE of: 29-11-2001

PART #2/4 - From CENTR.AFR.REP.  to MOZAMBIQUE

     Part #1/4:     
  Africa => Cameroon
 
      Part #3/4:       
Namibia => South Africa
           Part #4/4:          
South Africa => Zimbabwe
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* Centrafrique. Difficile pacification — Le 21 novembre, le ministre centraficain de la Défense, M. Angoa, a invité les éléments de défense et de sécurité à ne plus circuler en ville avec leurs armes, indiquant que tout contrevenant à cette mesure sera “appréhendé, désarmé et conduit à la gendarmerie”, rapporte l’agence PANA. Il a déploré le non-respect de la réglementation de la détention et du port d’armes par les militaires, paramilitaires et agents de gardiennage, et a annoncé l’organisation prochaine, de jour et de nuit, de patrouilles mixtes dans la ville de Bangui pour veiller à la stricte application de la nouvelle mesure. D’autre part, M. Agoa a appelé les soldats et officiers qui avaient suivi le général Bozizé dans sa fuite vers le Tchad à regagner leurs corps dans les meilleurs délais, s’engageant à assurer leur sécurité et leur protection. - Mais le 25 novembre, on apprenait de sources militaires, citées par AP, que les soldats fidèles au général Bozizé s’étaient emparés du contrôle de deux villes à la frontière nord du pays et avançaient sur une troisième localité. Le 19 novembre, ils auraient pris les villes de Kabo et de Batangafo, sans combattre, avant de progresser vers Kaga-Bandoro, située à quelque 350 km au nord de la  capitale Bangui. Les rebelles, dont le nombre est estimé à quelque 300 hommes, enregistrent des progrès rapides, en raison de la défection de troupes gouvernementales qui viennent gonfler leurs rangs, indiquent des sources militaires. -Cependant, le mardi 27 novembre, le porte-parole de la présidence a annoncé que les forces armées centrafricaines avaient repris, au cours du week-end dernier, le contrôle des villes de Kabo et Batangafo. La nouvelle a été confirmée par une source indépendante locale, qui a précisé que les troupes de Bozizé s’étaient repliées au Tchad, où l’armée tchadienne les a désarmées. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 novembre 2001)

* Central African Republic. Rebels seize towns27 November: Rebel soldiers loyal to the Central African Republic’s former army chief, Francois Bozize, are reported to have taken control of two towns on the country’s northern border with Chad, in a fresh outbreak of fighting. Military sources say the well armed rebel troops have advanced towards the town of Kaga Bandoro — some 350km north of the capital, Bangui — after taking Kabo and Batangafo without a fight. 28 November: President Patasse says he will now take part in talks on the future of his country to be held in Sudan on 3 December. (ANB-BIA Brussels, 29 November 2001)

* Congo-Brazza. Nouvelle loi électorale — Le 24 novembre, le Conseil national de transition a adopté une nouvelle loi électorale définissant les règles applicables à toutes les élections et déterminant les conditions de candidature et la qualité d’électeur. Pour l’élection présidentielle, la nouvelle loi oblige les candidats à séjourner au Congo deux ans avant le scrutin; ce qui exclut d’office l’ancien président Lissouba et son Premier ministre Kolelas, vivant en exil depuis 1997. Notons que le calendrier des élections générales prévues en 2002 n’est pas encore publié. Le référendum constitutionnel est envisagé pour la deuxième quinzaine du mois de décembre. (PANA, Sénégal, 25 novembre 2001)

* Congo (RDC). Insécurité en Ituri — Le conflit interethnique Hema-Lendu et Bira-Ngity semble se réactiver. On parle de préparatifs des Lendu pour reprendre les combats de façon généralisée. Plusieurs cas ont été enregistrés. Le 12 novembre, dans le territoire de Djugu, des combattants lendu ont attaqué des villages et massacré plusieurs personnes. Le 16 novembre, l’attaque d’une camionnette a fait 15 morts. Le 17 novembre, des combattants ngity ont attaqué deux villages bira; on parle d’une soixantaine de morts. Le 19 novembre, un véhicule a été attaqué dans le territoire des Ngity: 16 morts. L’insécurité est grande aussi à Bunia et environs: il ne se passe pas une nuit sans attaque à main armée. Le gouvernement local a annoncé des mesures pour sécuriser la population et a appelé au calme. (D’après DIA, Kinshasa, 23 novembre 2001)

* Congo (RDC). Accident de ferries — Les équipes de recherche ont repêché 36 corps du lac Tanganyika, à la suite de la collision, le dimanche 18 novembre, de deux bacs près d’Uvira (est). Les sauveteurs ont sorti 28 rescapés. Les opérations de recherche ont cessé le jeudi. Les bateaux, l’un de Baraka et l’autre d’Ubwari, ont sombré immédiatement après la collision. Ils transportaient des marchandises et un nombre indéterminé de passagers. Selon les responsables locaux, la collision était due à la mauvaise visibilité à l’extérieur du port; aucun des deux bateaux n’avait de lumière. (IRIN, Nairobi, 23 novembre 2001)

* Congo (RDC). EU delegation in Central Africa Congo RDC: Belgian Foreign Minister Louis Michel says talks between rival forces in the Democratic Republic of Congo are set to resume in January. Peace talks between the warring factions and political parties stalled in the Ethiopia last month when the government side walked out. Mr Michel, who is heading a European mission to Central Africa, says President Joseph Kabila is willing to restart serious talks — and that concrete proposals will be brought to the table in January. South Africa has offered to host the talks in January but only if the EU are prepared to put up more money. The talks mediator, Ketumile Masire, has revealed that so far, only $1 million has been collected to finance the talks. The October talks — known as the inter-Congolese dialogue — broke down partly because of this lack of funds. Under the presidency of the Belgian Government, the EU has been a major sponsor of the process to find a lasting settlement for its old colony. Zimbabwe: On 23 November, a high-level European Union delegation on a mission to revive the Congo RDC peace talks, says that relations with Zimbabwe have reached a «critical point», following talks with President Robert Mugabe in Harare. Belgian’s Foreign Minister, Louis Michel, says the delegation had tried to raise concerns about land reform, media freedom and next year’s presidential elections. But he described the response from Mr Mugabe as «brutal». The EU last month edged closer towards imposing sanctions following Zimbabwe’s refusal to accept European election monitors to observe next year’s polls, elections that could pose the toughest challenge yet for Mr Mugabe. «We didn’t have the opportunity to have a constructive exchange of views,» Mr Michel says. «We hope it will be possible to have discussions with this country, we want to give a chance to positive exchange of views». The other chance might come when formal consultations with Zimbabwe are held. If that does take place and attitudes do not change it is likely sanctions to isolate the government might be imposed. Zimbabwe has some 11,000 troops in Congo to support the government in its war against Rwandan and Ugandan backed rebels. The delegation has already visited Congo RDC and Angola. Burundi: On 24 November, the European Union delegation arrived in the Burundi capital, Bujumbura. The  visit comes just three weeks after the formation of a new power-sharing government aimed at securing Burundi’s transition to democracy. The envoys have so far concentrated on attempts to restore the stalled Congo peace process, but talks in Bujumbura will focus on Burundi’s internal problems. (ANB-BIA, Brussels, 24 November 2001)

* Congo (RDC). Non-belligérants à Bruxelles? — Le ministre belge des Affaires étrangères, Louis Michel, en tournée africaine à la tête d’une mission européenne, a invité les représentants de l’opposition non armée congolaise et ceux de la société civile à une “table ronde” en janvier à Bruxelles, afin de tenter d’aboutir à des conclusions consensuelles pour permettre la réussite du Dialogue intercongolais, prévu fin janvier en Afrique du Sud. La proposition de M. Michel fait suite au mécontentement des partis congolais de se voir mis à l’écart d’une réunion prévue au Nigeria en décembre et devant faire traiter par les trois belligérants (Kinshasa et les deux guérillas) l’essentiel des thèmes dévolus officiellement au Dialogue intercongolais. -Après son passage à Kinshasa, la délégation européenne s’est rendue notamment à Kamina, où sont cantonnés 1.700 ex-militaires rwandais, de ceux qui sont appelés “forces négatives” dans les accords de Lusaka. Le samedi 24 novembre à Kigali, elle a également rencontré le leader du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma), M. Onusumba. Par contre, le rendez-vous prévu le dimanche à Entebbe avec Jean-Pierre Bemba, le leader de l’autre mouvement rebelle, le MLC, n’a pas eu lieu: Bemba s’est désisté. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 novembre 2001)

* Congo (RDC). Salaires “confisqués” — Le Mouvement pour la libération du Congo (MLC) a “confisqué” la paie des fonctionnaires de la partie de la province de l’Equateur qu’il occupe, a déclaré le 24 novembre le porte-parole du gouvernement de Kinshasa. Les faits se sont passés le 21 novembre sur l’aéroport de Lisala, où l’avion transportant 36 agents de la Banque centrale de la Fonction publique congolaise faisait une escale pour y déposer les salaires des fonctionnaires locaux. “Un officier des forces du MLC a interpellé les envoyés de Kinshasa, puis s’est emparé de 27 malles contenant 47 millions de francs congolais représentant une première tranche de paiement de 39 mois d’arriérés de salaires”, a indiqué le porte-parole. La mission des Nations unies (Monuc) avait accepté le convoyage des fonds. L’échec de cette première tentative hypothèque la suite de l’opération. (La Libre Belgique, 26 novembre 2001)

* Congo (RDC). Nouveaux gouverneurs — Le 26 novembre, le président Kabila a déploré la situation de son pays, justifiant ainsi sa décision de nommer des gouverneurs de provinces avec pour tâche de “réussir une administration territoriale de proximité et de développement”. 33 gouverneurs et vice-gouverneurs, dont 11 femmes, ont récemment été désignés à la tête des 11 provinces, y compris celles sous contrôle de la rébellion, à raison de trois par province. Seuls deux gouverneurs et un vice-gouverneur ont été reconduits. Dans une déclaration faite à l’occasion de la prestation de serment des nouveaux responsables, Kabila a justifié leur nomination par la nécessité de préserver l’intégrité territoriale du pays, insistant sur la volonté inébranlable du peuple congolais de préserver l’unité et la souveraineté nationales. (PANA, Sénégal, 26 novembre 2001)

* Congo (RDC). Combats meurtriers dans l’Est — Au moins 87 personnes sont mortes et 1.000 déplacées à la suite d’affrontements entre soldats ougandais et milices tribales de l’est du Congo, ont annoncé le mercredi 28 novembre des sources rebelles congolaises. Les factions du RCD-Kisangani ont annoncé qu’au moins 70 personnes avaient été tuées le mardi soir au cours d’affrontements qui ont fait 17 tués au sein de l’armée ougandaise. Les combats ont débuté le 22 novembre, lorsque des soldats ougandais ont été accusés d’être responsables de la mort d’un membre de la tribu Ngiti. (Le Soir, Belgique, 29 novembre 2001)

* Côte d’Ivoire. Reprise de l’aide de l’UE — La reprise de l’aide économique et de la coopération financière totale entre l’Union européenne et la Côte d’Ivoire pourrait intervenir à la fin de janvier 2002, a indiqué la radio-télévision ivoirienne, citant les déclarations d’une délégation de l’UE en visite. L’annonce a été faite au terme d’une rencontre entre la délégation et le Premier ministre ivoirien. La décision de l’UE est une conséquence “des évolutions positives” dans la situation socio-politique du pays. La coopération avait été suspendue suite au coup d’Etat de décembre 1999, mais une aide partielle avait repris à la fin de juin dernier. (IRIN, Abidjan, 23 novembre 2001)

* Côte d’Ivoire. Le général Gueï au Forum — Le 26 novembre, l’ancien responsable de la junte ivoirienne, le général Robert Gueï, est intervenu à Abidjan au Forum de la réconciliation nationale pour dire sa part de vérité à ses compatriotes. Justifiant ses différentes actions, il a toutefois demandé pardon au peuple ivoirien pour tous les dérapages enregistrés pendant qu’il était au pouvoir. Pour différentes raisons, le général Gueï et le président du RDR Alassane Ouattara n’avaient pas participé à l’audition des principaux leaders au Forum le 13 novembre, date à laquelle ils étaient tous attendus. (D’après PANA, Sénégal, 26 novembre 2001)

* Côte d’Ivoire. Guei says he was cheated of the presidency — Côte d’Ivoire’s former army ruler, General Robert Guei insisted on 26 November, that he had been robbed of the presidency. In a long speech at the Reconciliation Forum, he denied any attempt to rig last  year’s presidential polls. He accused President Gbagbo of orchestrating an «election hold-up in Côte d’Ivoire, and said he had left only for the sake of peace. (ANB-BIA, Brussels, 27 November 2001)

* Egypte. Mobilisation des intellectuels arabes — Le 26 novembre, plus de 75 intellectuels arabes ont entamé au Caire une conférence destinée à mettre au point un plan d’action pour faire face à une montée “des sentiments et des campagnes anti-arabes” en Occident après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis. Cette conférence est la première du genre depuis la création de la Ligue arabe en 1945. (Le Figaro, France, 27 novembre 2001)

* Ethiopie/Erythrée. “Activités provocatrices” — L’Ethiopie et l’Erythrée pourraient entrer à nouveau en conflit si cette dernière ne renonce pas à ce que le ministre éthiopien des Affaires étrangères a qualifié “d’activités provocatrices”, indique l’agence PANA. L’Ethiopie a lancé un appel aux Nations unies pour qu’elles mettent un terme aux activités de l’Eryhtrée dans la Zone de sécurité temporaire (ZST) au sein de laquelle seules les forces de maintien de la paix de l’Onu sont autorisées à pénétrer avec des armes. Un porte-parole de l’Onu a confirmé que la présence des forces érythréennes dans la ZST apporte des restrictions aux patrouilles des casques bleus. Mais selon l’agence Misna, l’Onu a appelé l’Ethiopie à ne pas faire des affirmations à caractère propagandiste, susceptibles de léser le processus de paix. La mission des Nations unies n’aurait remarqué aucun mouvement anormal de soldats. (ANB-BIA, de sources diverses, 22 novembre 2001)

* Gabon. Opposition election boycott — A group of opposition parties in Gabon have announced they’re boycotting next month’s legislative elections. A week ago, 12 parties warned they’d boycott the polls on the 9th and 23rd December and give up their seats on the Gabon electoral commission, if alleged malpractices were not remedied. They’re protesting against a lack of transparency in the run-up to the elections, and what they call inflated voting lists. But a number of other Gabonese opposition parties are not taking part in the action. (ANB-BIA, Brussels, 27 November 2001)

* The Gambia. Jammeh sacks over 20 civil servants — President Yahya Jammeh has sacked more than 20 civil servants within the last 72 hours, raising fears that he is making true his pre-election threat to weed out non-supporters of his party from government institutions. Those dismissed include the finance ministry’s deputy permanent secretary, Karamo Bojang. Other government departments affected include Customs and Excise, The Gambia Ports Authority, Social Security, the Police, The Gambia International Airlines, among others. (ANB-BIA, Brussels, 23 November 2001)

* Guinée/Sierra Leone. Les troupes guinéennes — Les problèmes entourant le retrait des troupes guinéennes de leur base près de Koindu, dans le district de Kailahun à l’est de la Sierra Leone, devront être résolus par les gouvernements des deux pays, suggère la Mission de l’Onu (Minusil). Les soldats sont actuellement stationnés à Yinga, à moins d’un km de la frontière avec la Guinée, a indiqué le porte-parole de la Minusil. Les forces guinéennes sont en Sierra Leone depuis 1998, depuis que des accrochages transfrontaliers se sont produits entre le Front révolutionnaire uni (RUF) et les troupes guinéennes. Mais avec la fin de la guerre civile en Sierra Leone, la présence des soldats guinéens pourrait retarder le désarmement des ex-combattants qui touche à sa fin. Des responsables de la Minusil et des forces armées guinéennes se sont rencontrés le 20 novembre à Conakry. Les Guinéens ont fait savoir qu’ils n’étaient pas disposés à déplacer leurs troupes pour l’instant, insistant que celles-ci se trouvaient sur le territoire guinéen. (IRIN, Abidjan, 26 novembre 2001)

* Guinea-Bissau. Foreign minister fired22 November: The President of Guinea Bissau, Kumba Yalla, has dismissed his foreign minister, Antonieta Rosa Gomes, who has, in turn, accused the president of fostering instability. No reason was given for the dismissal but correspondents say President Yalla has repeatedly clashed with ministers representing various factions, prompting a series of reshuffles. Ms Gomez said she had grown concerned after hearing on the radio, whilst on a visit to Portugal, that President Yalla had held a meeting with the Foreign Ministry. Ms Gomes was one of West Africa’s first women presidential candidates in 1994. Guinea Bissau has been a site of political turmoil since an army rebellion in 1998. — About 6,000 people demonstrate in Bissau to protest what they call, President Yala’s repeated violations of the Constitution. (ANB-BIA, Brussels, 23 November 2001)

* Guinea-Bissau. IMF sees progress — A team from the International Monetary Fund (IMF) has said that Guinea-Bissau has made enough progress on the economic front to open the way for further assistance. The IMF team, which visited the country last week, commended the government for its administrative discipline. In a report issued by the authorities, the IMF team noted that substantial progress had been made following the suspension of aid to the country in the first quarter of the year. The report follows an economic restructuring programme launched in August. The government admitted on 26 November that there had been financial irregularities in public spending. (BBC News, UK, 27 November 2001)

* Kenya. French ambassador walks out on Nairobi’s mayor — On 19 November, the French Ambassador to Kenya, Mr Pierre Jacquemot, walked out on Nairobi’s mayor, Dick Waweru, when the mayor refused to sign a Sh 150 million  study on sanitation in Nairobi’s sprawling Kibera area. Talking to the Press, the mayor said it was wrong to use such a colossal amount of money from the French Government, merely to commission a study on an environmental project for Kibera. The mayor said a report on the city’s entire sanitation situation can be retrieved from the City Hall’s archives, while the same donor funds can be pumped into community-based projects. The project, which the ambassador had told the mayor was important to uplift the living standards of the residents of Kibera, only needed the mayor’s signature, for the donor funds to be made available. The mayor is said to be perturbed to learn that the bulk of the money would be used to pay allowances for the Council and government officials earmarked to undertake the study. (Thomas Omondi, ANB-BIA, Kenya, 20 November 2001)

* Kenya. Kenyatta fils — Le président Moï a procédé à un remaniement ministériel. Parmi les nouveaux venus figure Uhuru Kenyatta, fils de feu Jomo Kenyatta, qui a dirigé le pays de l’indépendance en 1963 jusqu’à sa mort en 1978. Uhuru, 40 ans, avait été nommé il y a quelques semaines membre du Parlement par le président Moï, comme la Constitution l’y autorise. Il fait partie de ces “jeunes Turcs” venus rajeunir la KANU, le parti au pouvoir, en prendre la direction et, éventuellement, succéder à Moï dans le fauteuil présidentiel, à la fin de 2002. (J.A./L’intelligent, France, 27 novembre 2001)

* Madagascar. Début de la campagne électorale — Le dimanche 25 novembre, les six candidats à l’élection présidentielle du 16 décembre ont démarré officiellement leur campagne électorale qui, selon les observateurs, s’annonce des plus chaudes. Les candidats ont commencé leur campagne dans différents endroits du pays. C’est surtout le maire d’Antananarivo, Marc Ravalomanana, qui a créé la surprise en réussissant à rassembler une marée humaine de plus de 50.000 personnes dans la capitale malgache. Ce succès, croient savoir les observateurs, est dû notamment à la forte popularité du maire, qui rassemble autour de lui de nombreux hommes d’Eglise. Par ailleurs, le 23, le ministre de l’Intérieur avait annoncé la création de 600 nouveaux bureaux de vote, en portant ainsi le nombre à plus de 16.000. Cette décision est perçue par la classe politique comme une volonté délibérée de rendre la vie difficile aux candidats ainsi qu’aux observateurs qui procèdent à la formation d’environ 25.000 observateurs locaux pour couvrir la totalité du territoire. (D’après PANA, Sénégal,23- 26 novembre 2001)

* Malawi. Lightning hits football match — A bolt of lightning has hit a football match in Malawi, killing five people and injuring more than 100 others. Police said the lightning struck during a match in the southern border district of Nsanje, on 25 November. A number of players were among the injured. Although it is not uncommon for people to be killed by lightning during Malawi’s rainy season, the number of casualties is considered unusually high. (ANB-BIA, Brussels, 27 November 2001)

* Malawi. Churches and anti-corruption fighting — In Malawi, corruption is fast becoming a way of life. There have been attempts to strengthen legislation to counter the evil, but these have proved insufficient. The Anti-Corruption Bureau (ACB), an official anti-corruption agency established by the government in 1995, has made some headway in spreading the message about the ills of corruption. But cases of malpractice have become so widespread that it is seeking more effective measures. In past years, the ACB has conducted Workshops for Members of Parliament, traditional leaders and civil rights activists. Now it has extended its arm to involve the clergy. It has embarked on an awareness campaign to educate the masses on the evils of corruption. The programme is called «The Faith-based Community Group Campaign», and targets various religious groups. The aim is to involve church leaders, so that these can encourage their faithful to refrain from corrupt activities, especially in their places of work. (Hobbs Gama, ANB-BIA, Malawi, 16 November 2001

* Mauritania. Slavery alive and «legal» — Anti-slavery activists in Mauritania say slavery is rampant mainly because it is not considered a crime by the court systems. The courts refuse to hear cases of slavery because it does not officially exist, having been «outlawed» 20 years ago, they told a meeting held last week at Georgetown University, Washington D.C. While government officials say slavery does not exist in the country, the activists told the meeting, «owning slaves is just like owning flocks, a symbol of prestige». Nassar Yessa, co-founder of SOS Slaves Mauritania was quoted as saying «the slaves accept their position and are content to be slaves because they have been taught there is paradise under your master’s foot». Yessa’s organisation is working to make the courts recognise the rights of slaves to freedom. (IRIN, 21 November 2001)

* Mozambique. Gas windfall — The development of Mozambique’s gas resources could generate about $21.4bn for its economy over the next 25 years, a report suggests. PLJ Financial Services believes that it could also change the South African economy, reducing its reliance on oil and providing an alternative to cheap coal. Dawie Roodt, chief economist at PLJ Financial Services, estimates that Mozambique could earn about $400m a year from the gas produced. Considering that «the Mozambique economy for a whole year is roughly about $4bn...then obviously this is really something...a very large project for the whole economy,» he  said. This could add 10% to national economic growth for the next two years, and 2% every year after that. It will also benefit its end-user, South Africa, to the tune of about $3.2bn over 25 years. The biggest consumer of Mozambique’s gas is likely to be South Africa’s Sasol, who is expected to use the gas in its chemical production as well as to produce petrol. (BBC News, UK, 27 November 2001)


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