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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-02-2002
Part #1/4: Africa => Congo RDC |
Part #2/4: Congo RDC => Libya |
Part #4/4: SouthAfrica => Zimbabwe |
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* Madagascar. Political uncertainties — 14 February: A blockade on a major transport route in Madagascar has cut off the capital city, threatening to starve Antananarivo of petrol within a matter of days. Hundreds of lorries waiting to bring goods and fuel into the city are lined up either side of a major river crossing in a protest that is part of the ongoing political crisis in the country. The blockade comes as the opposition candidate in the island’s disputed election, Marc Ravalomanana, said he was ready to negotiate with President Didier Ratsiraka. Speaking after an initial meeting with the president, Mr Ravalomanana said the two men had agreed on teams to help with the negotiations. He said he was prepared to discuss a compromise and build a consensus government. But Mr Ravalomanana said demonstrations would go on until it was established who had won December’s elections. Madagascar’s capital has been rocked by huge daily protests and a general strike over Mr Ravalomanana’s claim that he won the poll outright and that authorities rigged the results in order to hold a second round. For a week trucks loaded with supplies for Antananarivo have continued to stack up. 15 February 2002: Representatives of Madagascar’s President Didier Ratsiraka and his main election rival Marc Ravalomanana are due to meet again, today. The talks were set to resume after what reports called a difficult first round of discussions to try to resolve a political crisis rooted in allegations of vote-rigging. 17 February; Negotiators are locked in talks, in an effort to resolve the political crisis and the general strike which are crippling the country. Five representatives from each side have been meeting every day since 14 February in an attempt to solve the dispute over the first round of elections, widely accused of being fraudulent, and to decide how to hold a second ballot to legally select a new president. The opposition hopeful, Marc Ravalomanana, who called the general strike and has huge support in Antananarivo, has set a deadline of 18 February for the committee to come to an agreement before he will «act». In his address to the people on 15 February, he asked for their continuing support. 18 February: More than 100,000 people take to the streets of Antananarivo. Marc Ravalomanana tells his supporters there is very little progress in the negotiations to resolve the political crisis. 19 February: The second round of Madagascar’s presidential elections, scheduled for 24 February, has been postponed until 24 March. Both President Didier Ratsiraka and opposition leader Marc Ravalomanana have agreed that the run-off should be put back, according to a statement read out by an official from the Organisation of African Unity. OAU Assistant Secretary General Said Djinnit also announced that talks between the two sides would resume in the next few days, after no progress had been made in a series of meetings to date. 20 February: Marc Ravalomanana declares he will seize power in the country. He makes the threat while speaking to tens of thousands of people in Antananarivo. He says he is abandoning negotiations over a 2nd round of voting and there will be an inauguration ceremony at a stadium in the capital on 22 February. (ANB-BIA, Brussels, 21 February 2002)
* Madagascar. Coup de force? — 14 février. Trois missions internationales de haut niveau s’activent actuellement à Madagascar afin de dénouer la crise électorale. Après la médiation de l’OUA conduite avec succès par Amara Essy, la Commission de l’océan Indien (COI) et les Nations unies ont repris conjointement le relais. Aux termes des consultations du 13 février, il ressort que le principe d’un report du second tour est acquis. Le président Ratsiraka est aussi d’accord pour la présence d’observateurs pour ce second tour. Parmi les points qui restent en suspens, fi-gure la demande de M. Ravalomanana sur la révision de la décision de la Haute Cour constitutionnelle concernant les résultats du premier tour. De plus, l’opposition demande la création d’un gouvernement de transition. - Les jours suivants, les représentants des deux protagonistes se sont rencontrés plusieurs fois par jour, ensemble avec le secrétaire général adjoint de l’OUA M. Saïd Djinnit, qui joue le rôle de facilitateur. Les discussions visent à “trouver des solutions consensuelles sur les questions en suspens”, notamment une nouvelle date pour le second tour et les conditions d’un scrutin transparent et fiable. Pendant ce temps, les manifestations se poursuivent; le 18 février, au cinquième jour des négociations et alors que la grève générale entrait dans sa 4e semaine, des centaines de milliers de personnes étaient à nouveau rassemblées dans le centre de la capitale. Le 19 février, les négociations se sont achevées sans accord global; seul le report du second tour a été entériné. Et le 20 février, Ravalomanana annonçait qu’il “prendrait le pouvoir”, le surlendemain, donnant rendez-vous à ses partisans au stade municipal de Mahamasina, lieu symbolique où les nouveaux présidents vont traditionnellement se faire acclamer par la foule. Coup de bluff ou volonté réelle? Malgré son apparente détermination, M. Ravalomanana sait qu’il n’a aucune chance d’être reconnu par la communauté internationale et les bailleurs de fonds sans second tour. Jeudi 21, le gouvernement malgache a condamné le projet de Ravalomanana de prendre le pouvoir en violation de la constitution et en rompant les négociations. Il a averti qu’il n’accepterait pas de coup de force. De son côté, le ministre de la Défense Marcel Ranjeva a assuré que la réponse de l’armée serait «graduée et adaptée» si les manifestants tentaient de s’emparer de bâtiments publics. Il a affirmé que l’armée était neutre et légaliste et que sa mission était de «s’interposer en cas de heurts entre les citoyens». (ANB-BIA, de sources diverses, 21 février 2002)
* Madagascar. On craint le pire... — Après l’échec des négociations et des médiations de plusieurs organisations internationale, l’OUA et l’ONU entre autres, ainsi que des parlementaires francophones, Ravalomanana Marc, sous la pression de ses partisans, a décidé d’instaurer un gouvernement insurrectionnel. Il va se faire introniser le vendredi 22 février. Les principaux bailleurs de fonds de Madagascar et les grands Etats occidentaux partenaires de la Grande Ile lui ont déja fait savoir qu’ils n’accepteront pas un gouvernement insurrectionnel. Mais Ravalomanana est acculé par ses partisans. D’autant qu’il a épuisé tous les voies légales pour sortir la crise. En grève générale depuis le 28 janvier dernier, la situation dans la capitale devient de plus en plus intenable. Les grands axes routiers menant à la capitale sont barrés par les partisans de Didier Ratsiraka, son principal rival. Une pénurie de carburants se profile déja à Antananarivo et tout le monde craint le pire actuellement. On attend la riposte de Ratsiraka. (L. Ratsiazo/ANB-BIA, Madagascar, 21 février 2002)
* Malawi. Famine situation — In view of the on-going famine situation in Malawi (cf. ANB-BIA ‘s Weekly News, 14 February), the Association of Men Religious of Malawi (AMRIM), and the Association of Religious Institutes of Women in Malawi (ARIMA) have issued an appeal to the Episcopal Conference of Malawi and to Christian Churches. The two Associations say that: «We are in an emergency situation. Many people are surviving on selling off their livestock and these are being sold off cheaper than usual. The government must ensure that the maize imported is the cheapest on the market and reaches the remotest villages in the countryside.» A similar appeal has been launched by priests of Lilongwe Diocese to the Nation and the International Community. They say: «In some of our parishes, elderly people who haven’t left their villages for a long time, now struggle to get to our churches and sit down saying they have come to die». (ANB-BIA, Brussels, 16 February 2002)
* Malawi. Famine: appel des religieux — La famine qui afflige le Malawi doit être déclarée “catastrophe nationale” par le gouvernement, ont demandé les religieux du diocèse de Lilongwe dans un dramatique appel. Ils y décrivent les dimensions de ce qui a tout d’un immense désastre. Faire une estimation du nombre de personnes qui sont en train de mourir de faim dans les zones rurales est pour le moment impossible, indiquent les religieux. Ils demandent en particulier au gouvernement de baisser le prix du maïs (qui n’est plus disponible qu’en petite quantité), d’instaurer des contrôles sévères sur les coûts et de reconstituer les réserves nationales. Selon un rapport de la FAO, les récoltes de maïs au Malawi ont diminué d’un tiers par rapport à l’an dernier, essentiellement à cause des précipitations excessives et des inondations qui ont touché la région. 650.000 personnes sont concernées, surtout dans le sud du pays. Environ 200.000 tonnes devraient être importées pour couvrir les besoins les plus urgents. (D’après Misna, Italie, 16-20 février 2002)
* Maurice. Démission du président Cassam Uteem — Le 15 février, le président de l’île Maurice, Cassam Uteem, a démissionné de toutes ses fonctions, suite à son refus de promulguer une loi sur la prévention du terrorisme. M. Uteem avait proposé dix amendements à cette loi antiterroriste, mais l’Assemblée nationale les avait tous rejetés. Il avait notamment réclamé que le soutien moral à une cause terroriste ne soit pas pénalisé, donnant l’exemple de la Palestine. Estimant que le texte “bafoue les droits fondamentaux des citoyens mauriciens”, le président Uteem a préféré démissionner. -Le 17 février, le vice-président de la République, M. Angidi Chettiar, devenu président par intérim, a également démissionné pour les mêmes raisons. Aux termes de la Constitution, l’intérim sera maintenant assuré par le plus haut magistrat, M. Arriranga Pillay. Le gouvernement a convoqué pour lundi 25 février l’Assemblée nationale pour une séance exceptionnelle, destinée à élire les nouveaux président et vice-président du pays. (D’après PANA, Sénégal, 15-18 février 2002)
* Mauritius. President resigns — 15 February: The president of Mauritius, Cassam Uteem, has resigned in protest at a controversial anti-terrorism bill which the government wants signed into law. Mr Uteem, whose post is largely honourary, has been locked in a power struggle with parliament over the law, which, among other things, allows the police to hold suspects for longer periods without charging them. The Mauritian opposition says the law erodes the rights of suspects. Mr Uteem refused to sign the bill earlier this week, forcing parliament to debate the issue again at a specially convened session on 14 February. Mr Uteem has now left to go on a pilgrimage to Mecca. Mr Uteem took office in July 1992. He was expected to be replaced in June 2002. Mauritius is politically stable and popular with tourists. It has a population of 1.3 million. Just over half are Hindu, with the next largest groups being Creole and Muslim. 18 February: The new President of Mauritius, Angidi Chettiar, has resigned in protest at the anti-terrorism bill, leaving the country without a head of state for the second time in three days. Mr Chettiar announced that like his predecessor, he was not prepared to approve the bill. Reports from Mauritius say Prime Minister Anerood Jugnauth will now try and select a new President who is less closely aligned with the political opposition. Under the Constitution, the President, whose post is largely ceremonial, is obliged to either sign the bill into law or leave office. 19 February: The interim President, Supreme Court Chief Justice Arianga Pillay, has signed the anti-terrorism bill into law. (ANB-BIA, Brussels, 19 February 2002)
* Morocco. Steep rise in poverty — The number of Moroccans living below the poverty line of about one dollar a day has risen from 4.2 million in 1998 to 5.5 million, or 18 percent of the population, a minister said on 15 February. Abbas El Fassi, Employment, Training and Social Development Minister, told a conference the rise stemmed mainly from three years of drought which had hit the agriculture-reliant economy and hampered economic growth. In remarks carried by the official MAP news agency, El Fassi said it was also due to a rise in crude oil prices and «an educational system inherited by the current government which does not link training to employment.» The latest official figures put the unemployment rate in Morocco at 13 percent of the 10.5-million workforce. The government, which took power in 1998, led for the first time by the Socialists Union of Popular Forces (USFP), had set the eradication of poverty and corruption among its priorities. Government critics say efforts so far have been fruitless. (CNN, USA, 15 February 2002)
* Rwanda. Le nombre de victimes du génocide — Un rapport gouvernemental, qui n’est pas encore officiel, établit à 1.074.017 personnes, soit un septième de la population rwandaise, le nombre de victimes du génocide rwandais. Et 93,7% d’entre elles appartiennent à la minorité tutsi, selon un exemplaire du rappport obtenu par Associated Press. Ce rapport ne doit pas être publié avant d’avoir reçu l’approbation du gouvernement, a précisé le ministre des Collectivités rurales et des Affaires sociales, le 14 février. Fruit de deux ans de recherches d’experts du ministère, le rapport part de l’année 1990 pour recenser les victimes du génocide, plutôt que de la période des trois mois du printemps 1994 au cours de laquelle la majorité des massacres eut lieu. Après ces 100 jours, entre avril et juillet 1994, les associations humanitaires avaient estimé qu’entre 500.000 et 800.000 personnes avaient été tuées. (AP, USA, 14 février 2002)
* Rwanda/Uganda. Meeting again — 14 February: Rwanda’s President Paul Kagame and his Ugandan counterpart, Yoweri Museveni, will meet today on the border between their two countries. The talks, mediated by Britain’s International Development Minister Clare Short, are aimed at further patching up relations after a summit meeting in London three months ago. It had seemed in November as if Rwanda and Uganda were on the brink of war. Now that the risk of conflict has subsided, it is hoped that this meeting will reduce tensions still further. In concrete terms, the two former allies will discuss measures taken to dispel mutual distrust, notably Rwanda’s suspicions that Uganda was training and arming Rwandan dissidents. (ANB-BIA, Brussels, 14 February 2002)
* Rwanda/Ouganda. Décrispation — La rencontre cordiale, le 14 février, entre le président rwandais Paul Kagame et son homologue ougandais Yoweri Museveni, concrétise la décrispation de leurs relations et laisse entrevoir une possible issue à la “querelle de famille” entre dirigeants des deux pays. Un proche collaborateur de Kagame a parlé de “retrouvailles” entre les anciens frères d’armes. Les deux présidents se sont dits satisfaits des progrès dans la mise en oeuvre de l’accord obtenu lors de leur dernière rencontre le 6 novembre à Londres, sous médiation britannique, qui a contribué à “une réduction significative de la tension”. Les deux hommes ont aussi exprimé leur volonté de “résoudre directement tout éventuel malentendu par un contact bilatéral, plutôt que par voie de déclarations publiques ou d’articles de presse”. (La Libre Belgique, 16 février 2002)
* Rwanda. Ntezimana remis en liberté — Le théologien rwandais Laurien Ntezimana, un Hutu qui avait réussi à sauver 120 orphelins tutsi durant le génocide de 1994, a été remis en liberté le 20 février par la cour d’appel de Nyanza. M. Ntezimana avait été arrêté fin janvier en tant que directeur de la revue “Ubuntu”, qui prône la réconciliation entre les deux ethnies, avec un rédacteur tutsi, Didace Muremangingo, survivant du génocide. Selon les amis des deux Rwandais, le dossier du premier était vide et le second ne contenait qu’un plainte l’accusant... d’avoir vendu la revue. (MFC, La Libre Belgique, 21 février 2002)
* Sahara occidental. Quatre options — Le 19 février, le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a proposé au Conseil de sécurité quatre options pour l’avenir du Sahara occidental: l’organisation d’un référendum d’autodétermination, une autonomie sous souveraineté marocaine, une partition du territoire ou le désengagement total de l’Onu. Dans un rapport “pessimiste mais réaliste”, Kofi Annan prend acte du blocage dans lequel se trouvent actuellement les négociations de son représentant, James Baker. Il constate notamment “l’inutilité” de poursuivre la médiation entre le Maroc, les indépendantistes du Polisario et leur allié historique l’Algérie, sur une solution négociée ouvrant la voie à un statut d’autonomie. Kofi Annan suggère à M. Baker de définir lui-même un statut d’autonomie à présenter comme “une base non-négociable”. Autre possibilité, la remise en route de l’organisation d’un référendum d’autodétermination. M. Annan évoque par ailleurs la solution d’un “désengagement” pur et simple de l’Onu d’un réglement engagé il y a 11 ans et qui a coûté près d’un demi milliard de dollars à la communauté internationale. Enfin, pour la première fois, Kofi Annan a demandé au Conseil de sécurité de réfléchir à l’hypothèse d’une “division” du territoire entre le Maroc et le Polisario, une partition qui a toujours été catégoriquement rejetée par le Maroc. Le Conseil de sécurité devrait se prononcer sur ce rapport à la fin février. (AP, USA, 20 février 2002)
* Western Sahara. UN may end W. Sahara mission — Frustrated at an 11-year United Nations bid to solve the Western Sahara dispute, Secretary-General Kofi Annan has put forward four options. One of them is withdrawing UN personnel from the conflict entirely. In a report to the Security Council on 19 February, Annan said, «We are currently faced with a rather bleak situation with regard to the future of the peace process in Western Sahara.» Perhaps, he said, after 11 years and the expenditure of some $500 million, the United Nations should terminate its peacekeeping mission and acknowledge «it is not going to solve the problem.» (...) The report was drafted by former US Secretary of State James Baker, who has spent the last five years as a special UN envoy trying to solve the dispute. Since November he has met both Algerian President Abdelaziz Bouteflika and King Mohammed VI of Morocco in an effort to find common ground. But Annan said the «high level of animosity» between Morocco and the Polisario, accompanied by a «winner-take-all mentality» had made it impossible to hold the referendum both sides once wanted the United Nations to organize. Specifically, Annan’s four proposals were: — Resumption of trying to implement the referendum plan, which would involve settling more than 48,000 pending voter registration appeals. — Revising a plan suggested earlier by Baker for Western Sahara autonomy within Morocco, which the Polisario rejects. The Security Council would present the plan to both sides «on a non-negotiable basis.» — Baker could explore a partition of the Western Sahara. If the parties could not negotiate an agreement, the council would present a take-it-or-leave-it proposal to them, giving each side «some but not all of what it wants.» — The 260-strong peacekeeping operation, known as the UN Mission for the Referendum in Western Sahara or MINURSO, would end in recognition that the world body could not solve the problem. In the interim, Annan recommended extending MINURSO‘s mandate until April to give the 15-member Security Council time to reach a decision. (CNN, USA, 20 February 2002)
* Sierra Leone/Belgium. Key African arms dealer arrested — One of Africa’s most notorious arms dealers, a man who has been banned from entering Britain and been described by the government as «odious» for his alleged role in illegally supplying weapons to rebel forces in Sierra Leone, has been arrested in Belgium. Sanjivan Ruprah, a Kenyan national of Indian extraction, was charged in Brussels with criminal association and travelling on a false British passport; other more serious charges are expected to follow. Mr Ruprah was named by the UN two years ago as one of four men who sold arms to the now defunct Revolutionary United Front (RUF) in Sierra Leone in clear breach of international sanctions, fuelling a bloody decade-long civil war against the government that claimed at least 50,000 lives. Last month, the UN declared the civil war officially over as the last of 47,000 combatants laid down their arms. The world body has moved to establish a war crimes tribunal to try those responsible for atrocities in a conflict noted for horrific treatment of civilians, particularly children. British paratroopers were sent to Sierra Leone to ensure the safety of British nationals in the capital, Freetown, and clashed on numerous occasions with rebel forces only to find themselves fighting rebels armed by Mr Ruprah and his associates. The UN says that Mr Ruprah worked closely with Victor Bout, a Russian arms dealer known as «Africa’s merchant of death», who supplied weapons to the rebels from eastern Europe in exchange for diamonds. The arrest follows a lengthy surveillance operation by the Belgian secret service. They have been watching Mr Ruprah since the middle of last year when he arrived in a Brussels suburb to be with his wife. Like many said to have been involved in the «blood-for-diamonds trade» during Sierra Leone’s civil war, Mr Ruprah operated out of neighbouring Liberia, where the government backed the RUF. (...) Mr Bout remains at large and is reported to be in either the Congo or Sharjah, in the United Arab Emirates. (The Guardian, UK, 16 February 2002)
* Somalia. New cabinet without key warlords — The prime minister of Somalia’s transitional government has named a cabinet but failed to obtain the participation of rival warlords widely seen as vital to help end a decade of anarchy. Prime Minister Hassan Abshir Farah has decided on his list and will shortly submit the names to the 245-seat parliament for approval. None of the warlords opposed to the Transitional National Government are included in the 31 posts, reflecting their rejection of painstaking attempts by Farah in the three moths since his appointment to persuade them to take part. (ANB-BIA, Brussels, 18 February 2002)