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WEEKLY NEWS ISSUE of:
28-02-2002

PART #3/4 - From  KENYA to  SOMALIA

       Part #1/4:       
   Africa
=> Congo RDC 
          Part #2/4:        
 Congo RDC => Kenya
        Part #4/4:        
South Africa => Zimbabwe
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* Kenya. Mayor scrapes through exam — The mayor of Mombasa, who sat high school exams to bring himself into line with proposed new laws in Kenya, has  scraped through with the lowest grade. A city education official told the AFP news agency that Mwalimu Masoud Mwahima managed only a grade E, the lowest in the Kenya Certificate of Secondary Examinations (KCSE), which he sat last year. Local Government Minister Uhuru Kenyatta Mr Mwahima and other civic leaders have sat the examinations because a parliamentary bill currently being debated would require all councillors to be educated to at least high school level. But Mr Mwahima may need to study even harder — the proposed law would require all mayors to have a degree. The mayor was not available for comment and an aide declined to answer questions, saying it was a «private affair». (BBC News, UK, 26 February 2002)

* Lesotho. Dissolution du Parlement — Le Parlement du Lesotho a été dissous, par décision du roi Letsie III, le 25 février. Les quelque 2 millions d’habitants seront appelés aux urnes pour des élections législatives au mois de mai. Une date exacte doit encore être fixée. Par cette décision, le roi a fait démentir ses détracteurs qui craignaient l’annulation de l’échéance électorale. (Misna, Italie, 27 février 2002)

* Liberia. Liberians flee rebel attack21 February: More than 10,000 people are reported to have fled the latest attack in north-eastern Liberia by rebels of the Liberians United for Reconciliation and Development (Lurd). A wave of refugees have been heading towards the town of Kakata, some 35 km from the capital, Monrovia, after clashes in Bong Mines, an old iron ore mining town, on 19 February. The Liberian government says it has now regained control of the town but the fighting triggered a wave of looting by rebels and troops loyal to President Charles Taylor. Soldiers manning checkpoints on the stretch of road leading to the provincial town of Kakata have been ordered to stop their colleagues passing with suspicious items. One of the places targeted in the looting was the Taiwanese Agriculture Technical Mission which has been teaching thousands of farmers modern rice production methods. Armed men broke into the compound during the attack — and made away with cash, televisions, refrigerators and mattresses. 22 February: President Taylor weeps openly before thousands of people and prostrates himself in a call for divine help. In front of a crowd gathered for a three-day fast and prayer service at Monrovia’s main stadium, the President says: «I am not the president, Jesus is the president. We did not come here because we wanted to look good. We came here because we realized there is a higher authority.» (ANB-BIA, Brussels, 23 February 2002)

* Liberia/Côte d’Ivoire. Afflux de réfugiés — Près d’un millier de réfugiés libériens, fuyant la reprise des combats dans leur pays, sont arrivés cette semaine en Côte d’Ivoire à Danané (650 km à l’ouest d’Abidjan), a-t-on constaté le 22 février. Les réfugiés, qui arrivent par petites vagues, font état d’intenses combats entre forces gouvernementales et “dissidents” aux portes de Monrovia. Un peu plus au sud, dans la région du Bas-Sassandra, sont arrivés quelque 200 personnes. La plupart de ces réfugiés sont accueillis par leurs compatriotes qui sont restés en Côte d’Ivoire depuis le début de la guerre au Liberia en décembre 1989. Les agences humanitaires s’apprêtent toutefois à ouvrir des centres d’accueil. “La situation, dit un responsable de Caritas, empire au Liberia et le nombre de réfugiés s’accroît de jour en jour”. (D’après PANA, Sénégal, 22-23 février 2002)

* Liberia. Activists target ship in campaign to save forests — On 25 February, environmental activists prevented a ship from unloading a cargo of West African timber in France, at the start of what they said was a global campaign of disruption to stop rich nations conniving in the destruction of forests. Greenpeace, the international environmental group, said a dozen of its supporters boarded the Agia Irene from inflatable boats off the Mediterranean port of Se’te on the morning of 25 February, chaining themselves to cranes and other parts of the ship. The vessel, anchored off Se’te, is loaded with Liberian timber. «This is one of many actions we’re taking in Europe and around the world,» said Tim Birch, Greenpeace forest campaigner, speaking from the organisation’s ship, Rainbow Warrior, near the Agia Irene. «We’re going to be hitting very hard the companies and governments that enable this trade to continue.» Greenpeace and other pressure groups such as Global Witness acknowledge that importing Liberian timber is legal, since there are as yet no United Nations sanctions on the trade. However, they say the uncontrolled harvesting of timber from Liberia is not only destroying ancient forests — and thus endangering forest elephants, chimpanzees and other rare animals — but also financing the civil war in neighbouring Sierra Leone. (Financial Times, UK, 26 February 2002)

* Madagascar. Président auto-proclamé — Jeudi 21 février. Le pouvoir malgache a mis en garde le rival du président Ratsiraka aux présidentielles, Marc Ravalomanana, maire de la capitale, qui a annoncé mercredi qu’il s’auto-investirait président de la République ce vendredi. M. Ravalomanana, soutenu par des observateurs internationaux indépendants, estime avoir remporté la présidentielle dès le premier tour en décembre, et refuse de participer au second tour, le 24 mars. Le gouvernement a averti qu’il n’accepterait pas de coup de force. - Mais le 22 février, vers midi, Ravalomanana a été investi comme président. Au stade d’Antananarivo, rempli de centaines de milliers de partisans, M. Ravalomanana a prêté serment comme président de la République en présence de magistrats de haut rang. Dans la soirée, le président sortant M. Ratsiraka a décrété  “l’état de nécessité nationale”, équivalent de l’état d’urgence, pour trois mois renouvelables. La question restait si l’armée allait intervenir ou non. L’OUA et l’Union européenne ont condamné cette auto-proclamation. D’autre part, si la capitale acclame son maire, le reste du pays ne semble pas décidé à suivre le mouvement. Depuis plusieurs jours, un “blocus économique” a été instauré sur les principaux axes routiers menant à Antananarivo. - Durant le week-end la situation est restée calme dans la capitale et les forces de l’ordre sont restées très discrètes. Les partisans de Ravalomanana ont constitué un rempart autour de lui afin de contrer toute arrestation ou attentat. Lui-même a déclaré à des journalistes: “Je ne puis plus reculer”, mais il a ajouté: “En revanche, je suis ouvert à la possibilité d’un référendum pour savoir si les gens veulent vraiment de moi ou non”, ouvrant sans doute ainsi une issue. - Le lundi 25 février, des milliers de manifestants bloquaient toujours les rues de la capitale. Quelques heurts ont été signalés avec les forces de l’ordre, mais le calme prévalait. Les observateurs estiment qu’il est désormais difficile de déterminer qui détient effectivement le pouvoir. M. Ravalomanana a consulté toute la journée en vue de former un gouvernement élargi pouvant intégrer des membres du camp du président sortant, Ratsiraka. Par ailleurs, en province, des incidents sérieux commencent à éclater. L’agence AFP rapporte que deux jeunes militants pro-Ravalomanana ont été tués ce lundi à Ambatondrazaka (350 km à l’est de la capitale) par le garde du corps d’un député du parti présidentiel; les manifestants, en représailles, ont incendié le domicile du député. A Fianarantsoa (300 km au sud d’Antananarivo) des affrontements entre forces de l’ordre et sympathisants de l’opposition auraient fait quatre blessés. - Le 26 février, Ravalomanana a dévoilé le nom de son “Premier ministre”: Jacques Sylla, qui fut ministre des Affaires étrangères de 1993 à 1996. Il devrait former un gouvernement “le plus vite possible”. - 27 février. Après un mois de manifestations pacifiques, Antananarivo a basculé dans la violence. Il y aurait eu deux morts et une quinzaine de blessés, dont deux dans un état grave. L’armée n’est pas intervenue, mais un couvre-feu a été décrété. M. Ratsiraka a quitté son palais de la capitale pour son fief de Toamasina, le principal port malgache sur la côte est. Le clivage entre la province d’Antananarivo et les cinq autres est de plus en plus marqué; Didier Ratsiraka joue cette carte ethnique, avec tous les risques qu’elle comporte, affirment des observateurs. L’OUA a invité M. Ravalomanana à reprendre le chemin des négociations. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 février 2002)

* Madagascar. Showdown in Madagascar22 February: Marc Ravalomanana declares himself president before tens of thousands of people at a ceremony in the national stadium. President Didier Ratsiraka  imposes a State of Emergency, which, according to Prime Minister Tantely Andrianarivo is valid for three months and gives President Ratsiraka powers to pass laws by decree. 24 February: Marc Ravalomanana proposes a referendum to resolve the election dispute. Thousands of people are manning barricades around his house in Antananarivo in case the government tries to arrest him. Religious services for tens of thousands of his supporters are held in the capital by leaders of the four main Churches in the country. 25 February: Malagasy newspapers have expressed alarm at the political crisis. The independent L’Express de Madagascar says the «jubilation of local people was quickly dampened when President Ratsiraka imposed a state of emergency». The Madagascar Tribune says the decision to «impose a state of emergency constitutes a step backwards in terms of freedom and democracy». The Midi Madagasikara believes that press censorship is imminent». — A TV and radio station has been destroyed in Fianarantsoa. — The mass mobilisation of the Opposition continues in Antananarivo. At least 40,000 people gather in the centre. 26 February: Marc Ravalomanana names Jacques Sylla his prime minister. Sylla is a former foreign minister who served under President Albert Zafy in the early 1990s. Thousands jam Antananarivo amid growing uncertainty over who is in charge of the country. — For the last 24 hours, Prime Minister Tantely Andrianarivo has been confined to his house in Antananarivo by demonstrators. 27 February: Violent clashes break out in Antananarivo between supporters of the government and the Opposition. Street battles have left several people injured but it is not clear if there have been any deaths. People armed with sticks and stones are trying to break into ministry buildings. MISNA reports that two people were killed and many injured. — The OAU has urged Ravalomanana to resume talks. (ANB-BIA, Brussels, 28 February 2002)

* Malawi. Famine emergency declared — President Bakili Muluzi has declared a state of national disaster because of widespread famine and reports of increasing deaths. With 70% of the southern African country’s population reported to be on the verge of starvation, the president said traditional leaders had told him that food shortages were becoming critical, particularly in rural areas. Parents are reported to be selling their children to avoid the responsibility of having to feed them. In a national address broadcast on television and radio, the president also warned that the food crisis was likely to continue into next year. He said the crop harvest would be significantly reduced because people had begun eating «green maize» — or unripe corn — instead of keeping it for planting. (ANB-BIA, Brussels, 28 February 2002)

* Mali. NGO trains disadvantaged children — On 19 February, about 30 children, trained in different crafts by a non-governmental  organisation in the Malian capital, Bamako, received certificates attesting their skills. Enda Tiers Monde trained the children in textile dyeing, woodwork, metalwork, carpentry and shoemaking under its programme for unemployed youth and eradication of child labour. The NGO trained over 500 Malian children from poor families in 2001. The same year, the organisation assisted 161 youths to get employment in various sectors and taught 357 domestic maids how to read and write. According to the NGO‘s co-ordinator, Soumana Coulibaly, its programme essentially focuses on unemployed youths and working children in the populated districts of Bamako and the disadvantaged strata of society. Its goal is to encourage reintegration of working children into economic activities through the learning of skills, Coulibaly explained. Every year thousands of Malian children leave their rural homes in search of work in major towns such as Bamako, Segou and Mopti. Others go to neighbouring Cote d’Ivoire where they slave on cocoa and coffee plantations. (PANA, Senegal, 19 February 2002)

* Mali. Surplus de production alimentaire — Le Mali prévoit de produire un surplus alimentaire en 2002, a rapporté le Système d’alerte rapide sur l’alimentation (FEWS) le 22 février. La production céréalière pour la récolte en 2001-2002 a augmenté de 24% par rapport aux années précédentes. Avec une population estimée à 10,7 millions d’habitants, il y aura un approvisionnement céréalier de 2,9 millions de tonnes, soit un surplus d’environ 66.000 tonnes. La plupart des cultures dans le pays ont eu un bon rendement en raison des pluies adéquates. La production du riz a augmenté de 13%, celle du mil de 14%, du sorgho de 23% et celle du maïs de 104% comparée à celle de l’année dernière. (IRIN, Abidjan, 22 février 2002)

* Maroc. Future loi électorale: 10% de femmes — Le conseil du gouvernement marocain vient d’adopter un projet de loi électorale prévoyant notamment un quota de près de 10% de femmes à la Chambre des représentants et rendant le vote obligatoire dès les prochaines élections législatives prévues en septembre 2002, a rapporté le quotidien officiel Le Matin, le 22 février. Le projet de loi, qui sera rapidement présenté aux deux Chambres du Parlement marocain, prévoit l’attribution automatique de 30 sièges à des femmes sur un total de 325 membres de la Chambre des représentants. Ceux-ci seront par ailleurs désormais élus par un scrutin à mode proportionnel. L’actuelle Chambre des représentants ne compte que deux femmes. (AP, 22 février 2002)

* Nigeria. Conflits pasteurs-agriculteurs — Au moins 23.000 pasteurs fulani ont fui l’Etat de Taraba (est) en direction du Cameroun, pour échapper aux violences dans le plateau de Mambilla avec des communautés de cultivateurs au début de l’année, a indiqué une association pastorale dans un communiqué. “Les attaques  (...) sont devenues incessantes, surtout dans les Etats de Plateau, Nasarawa, Bauchi, Taraba et Benue”, précise le communiqué, qui ajoute que l’incident sur le plateau de Mambilla, entre le 1er et le 7 janvier, a causé la mort de 96 pasteurs et la perte de 53.791 têtes de bétail. Mais selon un conseiller du gouvernement local, les pasteurs fulani (qui ne constituent que 10% de la population) avaient accaparé toutes les terres pour leurs pâturages, ne laissant que peu de terres arables aux agriculteurs. Les affrontements entre communautés pastorales et agricoles autour des terres de pâturages sont devenus fréquents dans plusieurs parties du centre du Nigeria, de même que dans les régions du nord ces dernières années. Certains attribuent ce phénomène à la désertification croissante au nord, ce qui pousse les pasteurs vers le sud pour trouver des pâturages, les mettant souvent en conflit avec les communautés agricoles. (IRIN, Lagos, 22 février 2002)

* Nigeria. «Healing the Wounds of our Nation» — At the end of the First Plenary Meeting of the Catholic Bishops’ Conference of Nigeria for the year 2002, the Bishops issued a communique. They first of all outlined the blessings received by the Nation — a wonderful climate and abundant natural and human resources. A wonderful people, resilient, hard-working and joyful. The Bishops then spoke about the Nation’s wounds «mostly of our own making». The wounds are physical, psychological/emotional, socio-political, economic, and spiritual/moral. The Bishops then went on to give reasons for the root cause of these wounds. — «Our lack of love, lack of concern, and selfishness at individual and group levels. The pervasive presence of greed, selfishness, corruption, the culture of impunity, the politics of power rather than development». By way of action to be taken, «All of us Nigerians need first to admit that all is not well. Government at all levels should resist the temptation to tell lies to the people.» Christians are called to «that conversion of hearts, minds and attitudes to the way of Jesus, to the Gospel values that he lived and died for». (Catholic Bishops’ Conf., Nigeria, 22 February 2002)

* Nigeria. Bank heists soar — Nigeria has been plagued by a spate of bank robberies — and the alarming trend shows no sign of abating. The robbers are often smartly dressed young men. They raid banks during business hours and hold everyone at gunpoint as they empty bank vaults. Lagos — Nigeria’s commercial capital — has seen a dramatic rise in bank robberies in the past two years. Fifteen Lagos banks were robbed in the year 2000, and the number doubled last year. Determined to stem the tide this year, police in Lagos issued security directives to all banks in the city. The banks were required to install security gadgets and provide doors and gates with controlled access. They were also ordered to ban the use of cell-phones within their premises and to make sure all their bullion  vans are bullet-proof. Nigerian banks use bullion vans for conveying huge sums of money. The vehicles are specially constructed pick-up vans with a rear steel cabin to protect money in transit. (BBC News, UK, 27 February 2002)

* Nigeria/Switzerland. UBS acts over Abacha account — UBS, Switzerland’s biggest bank and one of the leaders in the international fight against dirty money, has been put in the embarrassing position of having to block a $60m account thought to be linked to the family of Sani Abacha, the late Nigerian dictator, accused of looting up to $3bn from his country. UBS said on 20 February that it believed it had been misled when it opened an account for a company linked to two Nigerian business partners and their British adviser in 1996. The British businessman, who lives in London and was regarded as a reputable and longstanding UBS client, had assured UBS that his business partners had no political background or interests. UBS refused to disclose the name of the company or the British businessman who held full power of attorney and exclusively represented the company. The account has been inactive since August 1999. UBS approached the British businessman early last year after it received a list of names from Britain’s Financial Services Authority. After ascertaining one of the false names used by one of Abacha’s sons, UBS requested further information. The client strongly denied the connections of his business partners were in any way related to the Abacha family. When further clarifications were not forthcoming, UBS conducted additional internal investigations, and said it now suspects at least part of the money in the accounts belongs to sons of the late Mr Abacha. UBS has blocked the accounts in question and reported them to the Money Laundering Reporting Office. UBS‘s announcement that it may have found some more Abacha money comes almost three years after Credit Suisse, its arch rival, was reprimanded by Swiss bank regulators, for failing to exercise due diligence when accepting some $660m of money linked to the Abacha family. (Financial Times, UK, 21 February 2002)

* Sahara occidental. Réactions au rapport de l’Onu — Le rapport de l’Onu, publié le 20 février (voir En bref ANB-BIA du 21 février), présentant quatre options en vue d’une solution au conflit au Sahara occidental, a reçu plusieurs réactions. Alger, qui estime que le rapport est empreint de “lucidité, objectivité et réalisme”, réaffirme son option pour un référendum d’autodétermination et son rejet de l’accord-cadre pour une large autonomie proposé par James Baker. Pour sa part, le Maroc a rejeté catégoriquement toute solution visant la partition du Sahara occidental. Celle-ci porterait atteinte “à son intégrité territoriale et à sa souveraineté inaliénable sur ses provinces du sud”, a déclaré le  gouvernement marocain. Celui-ci a reproché à l’Algérie d’avoir suggéré cette idée de partage du Sahara occidental; Alger a “regretté” cette réaction marocaine. - Le 27 février, pour la première fois, un président algérien, M. Bouteflika, a assisté aux cérémonies marquant le 26e anniversaire de la création de la République arabe sahraouie démocratique (RASD, autoproclamée en 1976) dans les camps de réfugiés à Tindouf. Par ailleurs, le Conseil de sécurité de l’Onu a étendu de deux mois le mandat de sa mission de maintien de la paix au Sahara occidental. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 février 2002)

* Somalie. Humanitaire assassinée — Le 22 février, Verena Karrer, une Suissesse travaillant pour une organisation humanitaire italienne, a été abattue par des tireurs non identifiés, ont déclaré des responsables gouvernementaux et des habitants. Agée d’une soixantaine d’années, elle travaillait à la fois comme sage-femme et infirmière, et enseignait dans une école pour orphelins de guerre pour le Comité de coordination de l’organisation des services de volontariat (COSV). Il semble qu’elle a été abattue par deux hommes qui ont fait irruption dans sa maison à Merca, une ville portuaire à 90 km au sud de Mogadiscio. On ignore le mobile des assassins, qui n’ont rien dérobé. Le meurtre est intervenu en pleine visite de responsables de l’Onu et des Etats-Unis à Merca. -D’autre part, on signale de nouveaux combats entre factions rivales les 25 et 26 février à Mogadiscio. Les affrontements auraient fait 27 morts et quelque 70 blessés, selon des témoins et du personnel médical. Les combats auraient cessé sous pression des “anciens”, piliers de la société somalienne. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 février 2002)

* Somalia. Clashes continue27 February: Calm is slowly returning to the streets of Mogadishu after two days of bloody clashes which left up to 27 people dead. Fighting subsided after intervention by local elders, although sporadic shooting could still be heard. The clashes started on 25 February between fighters loyal to Muse Sudi Yalahow and Omar Mahmud Mohamed, known as «Finish». Hundred of families fled the south-west Medina district as fighting raged between gunmen using «battlewagons» — heavy machineguns mounted on trucks. Some of the fleeing women reported numerous incidents of rape. 28 February: The United Nations Secretary General, Kofi Annan, says that Somalia remains too dangerous to open a UN office in its capital, Mogadishu. In a report to the UN Security Council, Mr Annan said that — based on the finding of a mission sent to Somalia in January —security conditions for UN staff varied radically from place to place and were difficult to predict. The Security Council had pressed the UN leader to open a peace-building mission in Mogadishu. The report said the transitional national government had so far managed to  exert authority in only a few parts of the capital. Somalia’s ambassador to the UN, Ahmed Abdi Hashi, said that he hoped the Security Council and the secretary-general would work with the government to establish a safer environment for the UN personnel in Somalia. (ANB-BIA, Brussels, 28 February 2002)


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