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WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-04-2002

PART #2/4 - From CAP VERT to ETHIOPIA/ERITREA

     Part #1/4:     
  Africa => Cameroon
 

      Part #3/4:       
Gabon => Souh Africa

           Part #4/4:          
South Africa => Zimbabwe

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* Cap Vert. Vers un pacte politique — Le Premier ministre capverdien, M. José-Maria Neves, vient de proposer un pacte politique aux partis politiques de l’archipel afin de faire face aux principaux obstacles au développement du pays. Dans une lettre adressée aux leaders de toutes les formations politiques capverdiennes, le chef du gouvernement cite entre autres la révision de la Constitution et du code électoral, le financement des partis politiques, les relations extérieures et la coopération qui, dit-il, demandent un large consensus de la classe politique. M. Neves a également marqué sa préoccupation au sujet de la réforme des forces armées, la sécurité et l’ordre public, et la lutte contre la pauvreté, soulignant que le gouvernement est disposé à examiner les diverses propositions que les partis d’opposition lui présenteront sur ces sujets. (PANA, Sénégal, 12 avril 2002)

* Comores. Election présidentielle — Le 14 avril, près de 250.000 électeurs ont été appelés aux urnes pour élire un président parmi trois candidats dont le chef de l’Etat sortant, le colonel Azali Assoumani, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 1999. Le vainqueur sera le premier président de l’Union des Comores, laquelle verra le jour au terme du processus électoral découlant de la nouvelle Constitution dont s’est dotée le pays. Cinq personnes ont été blessées dans plusieurs incidents qui ont émaillé cette élection, marquée par une très faible participation. La semaine dernière, les deux candidats de l’opposition et les autorités d’Anjouan ont déclaré qu’ils allaient boycotter le scrutin. En vertu d’un accord conclu en février sous l’égide de l’OUA, les Comores seront dotées d’une présidence tournante tous les quatre ans. La Grande Comore est la première des trois îles à organiser une élection primaire. Dans quatre ans, ce sera le tour d’Anjouan, et dans huit ans de l’île de Mohéli. -15 avril. Selon des résultats provisoires, l’ancien président Assoumani a remporté les élections avec plus de 75% des voix. Sans attendre les résultats officiels, il s’est proclamé vainqueur. En réaction à cette proclamation, de jeunes manifestants ont dressé des barricades dans le centre de la capitale. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 avril 2002)

* Comoros. Assoumani heads for victory15 April: Former coup-leader Colonel Azali Assoumani has 75% of the vote in the 14 April presidential election in the Comoros federation, according to provisional results announced by the transitional government. This is the first election held under a new constitution but it was marred by low voter turnout and a boycott by two opposition leaders. The head of the national elections monitoring body, Ismael Saandi, said the elections could not be considered fair, because of incidents of violence and the small number of votes cast. Comoros has had more than 20 coups or attempted take-overs in the 27 years since independence from France. (ANB-BIA, Brussels, 16 April 2002)

* Congo-Brazzaville. Outbreak of fighting10 April:: About 15,000 people have been displaced by fighting in areas to the west and northwest of Brazzaville. On 9 April, continuing gunfire and helicopter bombing was reported from the Pool region that surrounds the capital, while villages in northern Pool (Kimba and environs) were said to have been burned. People were fleeing into forests or seeking the protection of military posts. In Kinkala, some 90 km southwest of Brazzaville, three displaced camps have been established for an estimated 3,500 internally displaced people (IDP)s. However, while the town has remained untouched by the fighting, IDPs are facing a shortage of food and medicine, and the local hospital has been deserted by personnel, who have fled for security. 15 April: Fighting between government forces, assisted by Angolan forces and the Ninja militia, is continuing (ANB-BIA, Brussels, 16 April 2002)

* Congo-Brazza. Reprise des combats — Dans la nuit du 10 au 11 avril, des combats ont à nouveau opposé les Ninjas du pasteur Ntumi aux forces gouvernementales à la gare ferroviaire de Goma Tse-Tse, à 30 km au sud de Brazzaville. Attaqués par surprise, les quelques éléments de la force publique positionnés sur les lieux ont dû abandonner la localité. Les rebelles auraient défait les rails et brûlé des habitations. Le 12 avril, l’armée a organisé une contre-offensive avec des hélicoptères de combat et a repris le contrôle de la gare de Goma Tse-Tse. Cette localité est le dernier verrou avant Brazzaville, et de là les Ninjas auraient pu s’infiltrer dans la capitale. Les hostilités entre Ninjas et forces gouvernementales avaient repris le 29 mars. Le trafic ferroviaire est fermé depuis le 2 avril, entraînant dans la capitale une flambée des prix des produits alimentaires. Le gouvernement a décidé de reporter de deux semaines les élections législatives dont le premier tour était initialement prévu le 12 mai. - Le 14 avril, des sources humanitaires ont rapporté que les combats continuaient dans plusiers endroits de la région du Pool. Le nombre de déplacés semble s’accroître, mais reste indéterminé parce que les organisations humanitaires n’ont pas accès à la région à cause de l’insécurité. A Brazzaville, la situation se serait stabilisée, mais les écoles restent fermées. - 17 avril. Les affrontements semblent se déplacer vers les régions avoisinantes. D’après les organisations humanitaires, il y aurait au moins 20.000 déplacés. Les premières aides internationales commencent à arriver. A Kinkala, chef-lieut du Pool, on attend l’arrivée d’une mission spéciale de l’Onu qui aura pour objectif le contrôle de la situation. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 avril 2002)

* Congo (RDC). Bain de sang à Ganga — Le 9 avril, de violents affrontements à Ganga (25 km de Rungu, région d’Isiro, nord-est du Congo) entre le RCD-ML (commandé par Mbusa Nyamwisi) et le MLC (dirigé par J.P. Bemba) se sont soldés par un bain de sang. La bataille a eu lieu dans le centre de la localité à une heure de pointe. On compterait au moins 250 morts et de nombreux blessés, la plupart des civils. La nouvelle a été confirmée par le commandant de la mission onusienne Monuc. “Les victimes sont surtout des enfants et des personnes qui se trouvaient au marché à l’heure de l’attaque”, a précisé l’officier. Selon Misna, les miliciens de Nyamwisi étaient postés dans la forêt depuis quelques jours et ont décidé de donner l’assaut par surprise en plein jour. Ils sont sortis de la brousse au moment où sur la route se trouvaient des écoliers rentrant chez eux. (D’après Misna, Italie, 13 avril 2002)

* Congo (RDC). Nouvelles violences au Sud-Kivu — La vague de violences a fait de nouvelles victimes à Bukavu, signale l’agence Misna. Dans la nuit du 10 au 11 avril, des hommes armés portant l’uniforme militaire ont semé la panique dans deux zones de la ville, faisant trois morts: à Nyantende, un homme a été tué et une femme blessée; dans le quartier de Cahi, deux personnes ont été assassinées et une quinzaine de maisons pillées. Mais la situation est surtout tendue dans la zone rurale du Sud-Kivu. Des combats ont eu lieu à Kitutu (230 km au sud-ouest de Bukavu). Le 10 avril au matin, des Maï-Maï, appuyés par des Interahamwe, ont attaqué la zone de Kazuzwa, où se trouve le petit aéroport de Kitutu. On déplore plusieurs victimes parmi la population. Les Maï-Maï ont également attaqué la zone de Lulingu (400 km à l’ouest de Bukavu), où ils ont pris le village et l’aéroport. Les habitants ont pris la fuite; un grand nombre s’est jeté dans les eaux du fleuve Lugulu et certains auraient péri noyés. Les Maï-Maï ont poursuivi leur route vers les villages voisins. Certains représentants de la société civile pensent que la violence dans la région est orchestrée volontairement pour justifier la présence de contingents étrangers en territoire congolais, indique Misna. -D’autre part, selon une dépêche de l’AFP du 14 avril, des centaines de personnes auraient été tuées au Sud-Kivu depuis le début des opérations de l’armée rwandaise contre un leader des Tutsi congolais banyamulenge, le commandant Patrick Masunzu, qui s’oppose depuis deux mois au mouvement rebelle du RCD. Entre 4.000 et 6.000 soldats rwandais auraient investi les territoires des Banyamulenge dans les hauts plateaux. Selon un de leurs mouvements, “ces affrontements ont déjà fait près de 500 morts, dont des femmes, des vieillards et des enfants, pris pour cible au cours de bombardements d’hélicoptères, et plus de 200 morts du côté de l’armée rwandaise”. Il n’existe pour le moment aucun bilan de ces combats de source indépendante. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 avril 2002)

* Congo (RDC). Fighting between RCD-Goma and MLC — 16 April: The leader of the Congolese Rally for Democracy (RCD-Goma), Adolphe Onusumba, for the first time admits to the existence of fighting between his men and those of the Congolese Liberation Movement (MLC) of Jean Pierre Bemba in the Isiro area. Speaking from Sun City, South Africa, where the Inter-Congolese Dialogue is taking place, Onusumba makes explicit referral to the violent episode which occurred in Ganga (a village 25km from Rungu, east Democratic Republic of Congo), claiming that his troops lost 3 men, while Bemba lost 5. He makes no mention of the civilian victims, which according to information received by MISNA, were very numerous. It is however significant that Onusumba publicly acknowledges the clashes taking place in the region, with a loss of lives. He formally expresses disapproval that such events are taking place, while the Sun City peace talks are taking place, and assures the gathering that calm has now returned. Something which is unfortunately difficult to believe, considering the slow, though constant, movement of RCD troops toward the administrative centre of Isiro. The UN Mission in Congo (MONUC) has asked Mbusa Nyamwisi, head of the local RCD forces, for an explanation regarding the Ganga episode. No direct confirmation of what happened has yet been given. A delegation is attempting to reach the village by land, but due to various obstacles en route, will in all probability have to use a helicopter. (MISNA, Italy, 16 April 2002)

* Congo (RDC)/Belgium. Belgium war crimes moves16 April: A court in Belgium has thrown out charges of war crimes brought against a former foreign minister of the Democratic Republic of Congo, Abdoulaye Yerodia. This decision may put in doubt similar attempts in Belgium to try Israeli Prime Minister Ariel Sharon and Palestinian leader Yasser Arafat. The proceedings were brought under a controversial Belgian law which claims universal jurisdiction in human rights cases regardless of where the alleged crimes are committed. But the three-judge panel said it could not accept the case because Mr Yerodia was not physically present in Belgium when the case was opened. Mr Yerodia stood accused of inciting racial hatred among Congo’s Tutsi minority at the start of the 1998 rebellion, four years after massacres of ethnic Tutis and moderate Hutus in neighbouring Rwanda. The case had already suffered a setback in February, when the International Court of Justice (ICJ) in The Hague upheld Mr Yerodia’s immunity from prosecution in Belgium on the grounds that he was a serving minister when the lawsuit was brought. After this decision, a spokesman for the appeals court said the proceedings were «inadmissible» because «no prosecution can be started against any defendant in absentia». When the ICJ issued its own ruling in February, the Belgian Foreign Ministry said proceedings against Mr Sharon should be dropped as well. (BBC News, UK, 16 April 2002)

* Congo (RDC)/Belgique. Affaire Yerodia: poursuites “irrecevables” — Le 16 avril, la chambre des mises en accusation de Bruxelles a déclaré “irrecevables” les poursuites contre Abdoulaye Yerodia, ex-chef de cabinet de Laurent Kabila et ancien ministre des Affaires étrangères. Sont également déclarées irrecevables les poursuites, engagées aussi en 1999, contre Didier Mumengi et Dominique Sakombi, ministres de Laurent Kabila. En vertu de la loi belge dite “de compétence universelle”, ils avaient été accusés d’avoir incité la population congolaise à commettre des actes de génocide à l’encontre des Tutsi, aux débuts de la guerre entre le Congo et le Rwanda, en août 1998. (La Libre Belgique, 17 avril 2002)

* Congo (RDC). Le dialogue prolongé — Le 11 avril, le dialogue intercongolais de Sun City se dirigeait vers une prolongation après avoir enregistré des avancées sur l’organisation d’un nouvel ordre politique, mais butant sur le partage de pouvoir de transition entre les belligérants. “Nous allons continuer ici jusqu’au 18 avril. A cette date, j’espère qu’il n’y aura plus de raison pour une nouvelle extention”, a déclaré le facilitateur Masire aux 350 délégués du dialogue, qui s’est ouvert le 25 février et devait être clos formellement le 12 avril. Selon la délégation gouvernementale, le Conseil de sécurité de l’Onu pourrait avoir un rôle à jouer en cas d’impasse des pourparlers à Sun City. -12 avril. A Mbuji-Mayi, la police a arrêté de nombreux partisans de l’opposition qui manifestaient contre le gouvernement de Kabila. A Kinshasa par contre, plusieurs milliers de personnes ont manifesté pour le maintien de Joseph Kabila à la présidence du pays durant la période de transition. A Bukavu, la police a dispersé violemment des manifestations religieuses voulant marquer la désapprobation de la population envers le RCD qui bloque le dialogue de Sun City. - 13 avril. Le mouvement rebelle RCD, entrant dans le plan de partage du pouvoir proposé par le président sud-africain Mbeki, a finalement accepté que Kabila reste président de la transition avec “un pouvoir cérémonial”. Auparavant, le MLC avait déjà franchi le pas. La principale hypothèque au succès de dialogue semble donc avoir été levée. Cependant, le vieil opposant Etienne Tshisekedi, candidat à la présidence, conteste le rôle dévolu à Kabila, arguant que ce serait “une prime à la guerre, en plaçant un des belligérants à la tête du pays”. - 15-16 avril. Toutes les délégations présentes ont exprimé des réserves ou désacccords au sujet du plan de M. Mbeki, mais toutes l’ont accepté comme base de travail. Les participants tardent cependant à soumettre leurs contre-propositions. - 17 avril. A deux jours de la fin des travaux, le dialogue semblait rester dans l’impasse, chacun cherchant à acquérir ou à préserver le maximum de pouvoir durant la période de transition. Un accord global restait pour le moins problématique. Le gouvernement de Kinshasa a signé un accord avec les rebelles du MLC, en vertu duquel leur leader Jean-Pierre Bemba deviendrait Premier ministre, alors que le président Kabila resterait à son poste. La rébellion du RCD a immédiatement dénoncé cet accord. Toutefois, selon des observateurs, l’accord MLC-gouvernement était susceptible d’obtenir l’appui de l’opposition et de la société civile, mettant le RCD et son soutien rwandais au pied du mur. L’accord entre le gouvernement et le MLC incluerait un accord de paix unifiant leurs armées et ouvrant les territoires sous leur contrôle à la libre circulation des personnes et des biens. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 avril 2002)

* Congo (RDC). Inter-Congolese Dialogue continues for a further week12 April: The Inter-Congolese Dialogue (IDC), being held in Sun City, South Africa, has been prolonged for a further seven days. An immediate problem is to find sufficient funds to cover the cost of continuing the summit. Participants still have to continue further discussions of President Mbeki’s proposals, concerning the establishment of a transition government and the institutions of government. While the discussions continue, so does the wave of violence that has struck Bukavu. — There are signs that the warring factions are moving closer to agreement. Reports say all the parties have now accepted, as a basis for negotiation, compromise proposals put forward by President Thabo Mbeki of South Africa. Broad agreement has been reached on the integration of rebel and government forces, but differences remain over the composition of a transitional government. 13 April: Negotiations on Congo’s political future are reported to be «moving towards a solution». 16 April: Congo’s government rebuffs a South African peace plan that reportedly would turn President Joseph Kabila into a ceremonial chief of state with little power over the military or internal affairs. Rebels say they have agreed to let Kabila remain as president in a transitional government. But the government is balking at a peace plan from South African President Thabo Mbeki that the rebels say would create two powerful vice presidencies to be filled by rebels. 17 April: Sir Ketumile Masire tells journalists that with the talks in the final stages, the two sides cannot agree on power-sharing. He accuses both the Kinshasa government and rebel groups of intransigence. He particularly criticises the Kinshasa government for failing to respond to President Mbeki’s peace plan. Mr Mbeki’s plan would allow Presidwnt Kabila to remain in office for another two-and-a half years, while bringing rebel leaders into a Council of State. The leaders of the two main rebel groups — the Rwandan-backed Congolese Rally for Democracy (RCD), and the Ugandan-backed Congolese Liberation Movement (MLC) — would be vice-presidents, and the prime minister would be drawn from Congo’s civilian opposition. The rebel leaders would be in charge of the army, the economy, the interior and of organising the elections. 17-18 April: Congo’s government and one of its key rebel adversaries have agreed on a plan to reunify the country. The leader of the Movement for the Liberation of Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba, will become the country’s prime minister in a government of national unity, with President Joseph Kabila retaining his post under the South African Government’s compromise formula. But the other main rebel group has dismissed the deal as a joke and a violation of the agreements which facilitated current peace talks. The senior negotiator for the Rwandan-backed Rally for Congolese Democracy (RCD), Bizima Karaha, says the move was just a reshuffle, and plenary discussions on the country’s future were continuing. Dr Karaha said the issues of ending the war in Congo, reunifying the country, bringing security, ensuring the departure of foreign troops and beginning a transition remained unresolved. A government spokesman said the door was still open to the RCD — which controls a third of the country — to join the new government and he hoped that they would in the interests of peace. The RCD says there would be no peace if it was excluded from the final agreement, and it is opposed to any deal that involves Mr Kabila remaining in power. (ANB-BIA, Brussels, 18 April 2002)

* Congo (RDC). Situation militaire selon la Monuc — Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le 17 avril, le porte-parole de la mission des Nations unies au Congo (Monuc) a fait quelque peu le point de la situation. La ville de Shabunda (Sud-Kivu) est encerclée par des combattants Maï-Maï qui menacent de la prendre. Au Maniema, les combattants Maï-Maï affrontent également le mouvement rebelle du RCD-Goma à 4 km au sud-est de Kindu. Des combats ont lieu aussi à Minongwe, au Sud-Kivu, entre les troupes du commandant Masunzu et celles du RCD-Goma soutenues par l’armée rwandaise. Le porte-parole s’est dit inquiet de l’escalade de la violence dans les zones contrôlées par les factions rebelles, craignant que les combats s’intensifient dans les prochains jours. A Moliro (sud-est) la situation se normalise avec le retour des populations civiles. A Zongwe, dans la province de l’Equateur, la situation s’est stabilisée avec le retrait des forces armées congolaises, conformément à la résolution du Conseil de sécurité. (PANA, Sénégal, 18 avril 2002)

* Côte d’Ivoire. Foreign lenders cut debts — The Paris Club of rich lending nations has agreed to restructure $2.26bn of Côte d’Ivoire’s external public debt. The deal included the immediate cancellation of $911m of the West African country’s external debt and will cut debt repayments due before 31 December 2004 to about $750m. Côte d’Ivoire’s external public sector debt was estimated by the IMF to be $10.5bn, of which it owes the Paris Club nations $4.08bn, as of 31 December 2001. The London Club, the commercial equivalent of the Paris Club, is now also expected to reschedule the money it is owed. Lenders suspended relations with Côte d’Ivoire at the end of 1998 because of mismanagement and corruption, and tensions further strained by a military coup in late 1999. The International Monetary Fund and World Bank both resumed ties in March, allowing lender groups such as the Paris Club to restart debt rescheduling. The country is moving towards a restoration of democracy, with elections scheduled to be held in 2005 after opposition parties were barred from the 2000 poll. (ANB-BIA, Brussels, 11 April 2002)

* Ethiopie. Répression contre l’OLF — La répression contre le Front de libération Oromo (OLF) se poursuit, indique l’agence Misna le 12 avril. Des sources officielles ont précisé qu’au cours des derniers jours, au moins 100 militants de l’OLF avaient été “neutralisés”: certains ont été tués, d’autres emprisonnés. Selon le gouvernement, l’opération a été menée contre des militants infiltrés dans les bureaux gouvernementaux de la région d’Oromia (au sud d’Addis Abeba). L’OLF est un mouvement extra-parlementaire déclaré hors-la-loi, dans l’opposition depuis 1992. L’ethnie Oromo représente presque un tiers des quelque 60 millions d’Ethiopiens. - D’autre part, un tribunal a condamné à la pendaison cinq membres du mouvement somalien Al-Itihad al-Islamiya, accusés d’avoir perpétré plusieurs attentats meurtriers dans les années 90. Ce groupe est accusé par Washington d’avoir des liens avec le réseau Al Qaida. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 avril 2002)

* Ethiopie/Erythrée. Accord sur la frontière — L’Ethiopie et l’Erythrée ont accueilli toutes deux avec satisfaction la décision de la Commission internationale frontalière à La Haye qui a délimité, le 13 avril, la frontière entre les deux pays. Cette décision est cruciale dans le processus de paix, après une guerre qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts entre 1998 et 2000. L’arbitrage attribue une partie des territoires contestés à chacun des deux Etats, suivant une ligne qui constitue un compromis entre les revendications des deux parties. Maintenant, l’Ethiopie attend des compensations pour les dommages de guerre subis. Addis Abeba accuse les forces érythréennes d’avoir détruit des infrastructures et des biens publics quand ses troupes occupaient ses territoires. Asmara accuse l’Ethiopie de destructions identiques. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 avril 2002)

* Ethiopia-Eritrea. Border decision11 April: The United Nations and the Organisation of African Unity (OAU) call on Ethiopia and Eritrea to implement the decisions which will be announced by an independent Boundary Commission on 13 April. In a joint statement, UN Secretary-General Kofi Annan and his OAU counterpart, Amara Essy, appeal for peace «in the event that delimitation results in the transfer of territory». Also, the head of the UN peacekeeping mission in Ethiopia and Eritrea (UNMEE) speaks of a «new chapter» in relations between the two countries. Legwaila Joseph Legwaila, who is the Special Representative of the UN Secretary General, says that the impending announcement is a chance for peace for both countries. «I am an African, and these are two African countries which have shed a lot of blood in the war that ended in 2000. Therefore I will be the happiest man on earth if the decision is announced and we go forward to help them demarcate the border and thereafter live in peace as neighbours. The decision is the start of a new chapter for Ethiopia and Eritrea and to tell you the truth, in advance of the announcement of the decision, I wish them the best». 13 April: Years of hostility could be ended, today, when an international arbitration commission reveals its proposal for a new border between Ethiopia and Eritrea. About 80,000 people have been killed and hundreds of thousands more displaced in the fighting between the two countries. Both sides have promised to respect the judgement of the Permanent Court of Arbitration in The Hague — a five-member panel of judges, treaty experts and international jurists. But much will depend on which nation gains control of three key areas along the 1,000km border where the heaviest battles of the war were fought — Badme, Zalambessa and Bure. 15 April: The dusty village of Badme, which sparked the two-year border war between Eritrea and Ethiopia, has been given to Eritrea. Elsewhere along the border the Ethiopians have made substantial gains from the international ruling. The rejection of Ethiopia’s claim to Badme is tucked away in the text — although the legal ruling was sufficiently obscure to allow both countries to claim victory. None of the maps used in the ruling show the village of Badme — the same name is used to refer to the village, the plains and a district. Eritrea’s President Afewerki says his country «gladly accepts» the border ruling. 16 April: A propaganda war has now broken out between Ethiopia and Eritrea over the outcome of an international tribunal decision over their disputed border. At the heart of the controversy is the small town of Badme, the ownership of which sparked off one of the most bloody wars of recent times. Each side says it has won control of the key western border town, adding to the confusion about the ruling. Ethiopia’s Foreign Minister, Seyoum Mesfin, said the boundary commission had «unequivocally confirmed Badme to be the sovereign territory of Ethiopia». But Eritrea insists it has been given control of the town. «Badme was and remains the sovereign territory of Eritrea, this has now been determined by the Ethiopia Eritrea Boundary Commission,» said Saleh Omar, the Eritrean ambassador to the Organisation of African Unity in Addis Ababa. Tucked away in the text, the legal experts make clear that they reject the Ethiopian claim and draw the border in such a way that Eritrea wins title to the town — if not the area that also bears its name. — The UN Security Council urges Ethiopia and Eritrea to cooperate closely with the UN and the Boundary Commission in implementing the Commission’s ruling. —The USA says it has given funds towards the demarcation of the new border. (ANB-BIA, Brussels, 17 April 2002)


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