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WEEKLY NEWS ISSUE of: 25-04-2002
Part #1/4:
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* Cameroon. Power shortages — 18 April: Power cuts blamed by Cameroon’s electricity utility on a shortage of water in its hydropower dams have affected households, businesses and key social services in the Central African country over the past four months. The effect on hospitals, in particular, has been telling, according to health professionals. «We cannot do lab tests without electricity,» a nurse at a hospital in Biyem Assi, a low-income neighbourhood in Yaounde, said. «In maternity wards we sometimes don’t sterilise the equipment we use for delivering babies. We can only disinfect them with bleach, which doesn’t kill all the germs». Her hospital does not have a generator so whenever there is a power cut patients have to make do with candles. The irregular supply has also forced the institution to transfer all surgical patients, premature babies — who need to remain in incubators — and other neonatal cases to hospitals that have generators, the nurse said. (IRIN, 18 April 2002)
* Cameroun. Elections en juin — Le 18 avril, un communiqué de presse du cabinet présidentiel a annoncé que les élections municipales, longtemps reportées, sont désormais prévues pour le 23 juin, de même que les législatives. Le mandat des conseillers municipaux a expiré en janvier 2001, cinq ans après leur élection, mais a été prorogé à deux reprises par le président Biya. Le gouvernement a déclaré récemment que le mandat des législateurs, élus en 1997 (également pour cinq ans) ne sera pas prorogé. Selon le journal officiel Cameroon Tribune, 67 partis sont inscrits pour les élections municipales, et 16 pour les législatives, mais ce nombre pourrait augmenter. (IRIN, Yaoundé, 19 avril 2002)
* Comores. Scrutin présidentiel annulé — Le 22 avril, la Commission électorale des îles Comores a annoncé qu’elle annulait les résultats de l’élection présidentielle de l’Union des Comores, du 14 avril, qui avait donné la victoire à l’ancien président Azaly Assoumani, “au vu des irrégularités constatées au cours du scrutin”. La veille, le dimanche 21 avril, le premier tour de l’élection présidentielle de l’île de la Grande Comore n’avait pas eu lieu, parce que la commission électorale s’était dite incapable de proclamer les résultats du 14 avril. - Le Comité de suivi, arbitre des litiges dans le processus institutionnel aux Comores (mis en place par l’accord-cadre de réconciliation nationale en février 2001), a dissous la commission électorale et la commission d’homologation, qui avaient invalidé l’élection présidentielle du 14 avril, a annoncé un de ses représentants le 23 avril. Les deux commissions sont dissoutes “pour incapacité et incompétence”. L’OUA a exprimé sa “grande préoccupation” à propos des événements et a invité tous les acteurs politiques à rechercher une solution à travers le dialogue. (ANB-BIA, de sources diverses, 24 avril 2002)
* Comoros. No results in poll — 18 April: The electoral commission on the Comoros islands has said it cannot declare a winner of the 14 April elections, as it cannot decide if the polls were valid or not. The independent commission said it was not able to reach a consensus on whether to annul the vote, which two of the three candidates effectively boycotted, handing victory to former President Azali Assoumani. Provisional results showed that Mr Assoumani won almost 75% of the vote. But turnout was estimated at only around 15% in the islands. 21 April: The electoral authorities on the largest of the Comoros Islands, Grand Comore, have postponed the election for the island’s president which was due today. They said the poll could not be allowed to go ahead until the result is announced from last week’s election for a national Comoros president. Today’s vote was to have been the last of the series of elections held since March which are aimed at ending years of political instability in the three-island Comoros state. The other two islands, Anjouan and Moheli, have already elected presidents under the new constitution which gives each island greater autonomy. 22 April: The Comoros Electoral Commission declares last week’s presidential poll invalid, and orders a re-vote. (ANB-BIA, Brussels, 23 April 2002)
* Congo-Brazza. Guerre dans le Pool - un missionnaire enlevé — Un prêtre de la congrégation des Pères Spiritains est aux mains des rebelles “ninjas” depuis le jour de Pâques, 31 mars. Le père Jean Guth, curé de la paroisse de Mayama (80 km au nord de la capitale) a été intercepté par les rebelles alors qu’il tentait de regagner sa paroisse depuis Kindamba. Il aurait été blessé. On pense que les miliciens le retiennent prisonnier dans la zone de Kindamba et le contraignent à les suivre dans leurs déplacements. Le père Guth, un Français de 63 ans, oeuvre au Congo depuis 1967. - D’autre part, des partis d’opposition dénoncent l’arrivée de soldats angolais, qui auraient été envoyés à Goma Tsétsé, dans la région du Pool, où des affrontements opposent les miliciens ninjas et les forces gouvernementales. Ces partis ont demandé la suspension du processus électoral jusqu’au rétablissement de la paix et de la sécurité dans cette région. - Le 22 avril, les évêques ont proposé leur médiation pour mettre fin aux combats. Ils demandent aux forces en conflit d’arrêter les hostilités, et s’engagent à s’investir pour rechercher une solution pacifique à la crise. Pendant ce temps, l’ensemble de la région du Pool demeure inaccessible, même pour les missions humanitaires. Les autorités congolaises ont affirmé que tout accès sera impossible jusqu’au 25 avril. - Le 24 avril, l’armée a annoncé avoir libéré le chemin de fer Congo-Océan, au terme d’opérations militaires menées pendant trois jours dans la région du Pool contre les miliciens ninjas. Le trafic ferroviaire entre le port de Pointe-Noire et la capitale était interrompu depuis le 2 avril. Un train chargé de produits pétroliers est arrivé à Brazzaville le mardi soir, 23 avril. Le gouvernement a appelé les miliciens à déposer les armes; le président Nguesso a promis de leur garantir la sécurité. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 avril 2002)
* Congo (RDC). Le président du CODHO arrêté — Depuis plus de quatre jours, M. N’sii Luanda, président du Comité des observatoires des droits de l’homme (CODHO) est détenu dans une prison militaire de Kinshasa. Le 19 avril, deux inspecteurs de la cour militaire l’ont arrêté dans son habitation dans la commune de Ngiri-Ngiri. Les associations de défense des droits humains ont exprimé leur indignation. N’sii Luanda a été arrêté pour “trahison”, sans qu’on connaisse le contenu de ces accusations. Sa maison a été fouillée de fond en comble, et lui-même a été longuement interrogé sur le fonctionnement de son organisation, sur la provenance des fonds dont elle dispose et l’identité de ses partenaires, ainsi que sur la destination des rapports qu’il rédige. (Misna, Italie, 23 avril 2002)
* Congo (RDC). Affrontements au nord-est — Les jeudi et vendredi, 18 et 19 avril, au moins 5 personnes ont été tuées dans la ville de Bunia (nord-est) au cours d’affrontements entre deux commandants d’un même petit mouvement rebelle, le Rassemblement congolais pour la démocratie-Mouvement de libération (RCD-ML), jusqu’à l’intervention des militaires de l’armée ougandaise. Les rues de la ville et les marchés ont été désertés, la plupart des habitants restant cloîtrés chez eux. D’autre part, selon l’agence Misna, citant des sources locales du 22 avril, après une nuit d’affrontements, les forces du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba et les hommes du RCD-National de Roger Lumbala, alliés de Bemba, ont pris le contrôle de Dungu (150 km au nord-est d’Isiro). Les forces du RCD-ML de Nyamwisi, qui occupaient le centre urbain, seraient en train de se replier vers la frontière ougandaise, alors qu’il y a quelques jours on signalait leur avancée vers Isiro. Ces événements, estime Misna, font douter de l’applicabilité de l’accord de paix souscrit à Sun City entre Bemba et le gouvernement de Kabila, également signé par Nyamwisi. - Et l’agence Fides annonce que le 23 avril au soir, un prêtre du diocèse de Butembo (Nord-Kivu), Romain Kaindo, 50 ans, a été assassiné par des rebelles rwandais ou des bandits, alors qu’il rentrait en ville par la route de Mapenda. On suppose qu’il s’agit d’une tentative de vol; il était l’économe de la procure de Butembo. (ANB-BIA, de sources diverses, 24 avril 2002)
* Congo (RDC). Inter-Congolese Dialogue — 18 April: Peace talks have collapsed as the Kinshasa Government and the two main rebel movements fail to find a peaceful solution to the country’s civil war. After six hours of discussions, no agreement has been reached on how to establish a government of national unity. One of the groups, the Rwandan-backed Tally for Congolese Democracy (RCD), rejected an agreement between the government and the other, smaller rebel group, unveiled on 17 April. Under the proposed deal, the leader of the Ugandan-backed Movement for the Liberation of Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba, would have become prime minister in a government of national unity, with President Kabila remaining as head of state. But the RCD says the deal violates the agreements which facilitated current peace talks. Negotiations between the different parties will resume tomorrow. 19 April: Political parties and civil groups from the Democratic Republic of Congo join a deal between the Kinshasa government and Ugandan-backed rebels to create a transitional government. But the pact, signed by the government and the Congolese Liberation Movement (MLC) on 17 April, effectively leaves the Rwandan-backed Congolese Rally for Democracy (RCD) out in the cold. This raises fears that a four-year-old war in Congo will reignite, with changed alliances. United Nations observers earlier reported an escalation in fighting in the Zongwe area in the east of the country, where unidentified gunmen had reportedly fired on a UN helicopter on 18 April. — The secretary-general of the RDC-Goma admits that the talks have made a lot of progress, but regrets that this has not been translated into a favourable deal for his group. 20 April: The government of the Democratic Republic of Congo says it plans to implement an alliance signed with several rebel factions, despite the refusal of the biggest of the groups to join the agreement. The announcement came after the break-up of eight weeks of peace talks at Sun City, in South Africa. Under the government’s plan, President Joseph Kabila will remain in power, while the leader of the Ugandan-backed Congolese Liberation Movement (CLM), Jean-Pierre Bemba, will be prime minister. It will not bring a reunification of the country, it will not bring peace and it will not lead to the withdrawal of foreign forces or to free elections. 22 April: The facilitator of the Democratic Republic of Congo peace talks tries to further extend the peace talks but government representatives had already left South Africa for Kinshasa. The government of President Joseph Kabila and one rebel group last week signed a deal, leaving the largest rebel group out in the cold. But the facilitator, Sir Ketumile Masire, has still not giving up hope and will try to organise more talks. Meanwhile, Rwanda, which backs the excluded Rally for Congolese Democracy (RCD), has warned that war could break out if the RCD is not brought back into the deal between the government and the Movement for the Liberation of Congo (MLC). Sir Masire’s spokesman says: «We are working hard to get the belligerents to get together and negotiate and contacts are being made right now.» 23 April: The RCD-Goma delegation is still waiting in Sun City to continue the Dialogue. (ANB-BIA, Brussels, 24 April 2002)
* Congo (RDC). Sun City: échec ou solution? — 18 avril. A quelques heures de la clôture du dialogue intercongolais à Sun City, le président sud-africain Thabo Mbeki a fait un dernier forcing pour obtenir le ralliement de toutes les composantes. L’accord bilatéral entre le gouvernement et le mouvement rebelle MLC (Kabila restant président et Bemba devenant Premier ministre) a été rejeté par l’autre mouvement rebelle, le RCD-Goma (auquel on n’offre que la présidence du Parlement), ainsi que par certains partis d’opposition. Selon Reuters, l’accord n’a été approuvé que par 80 des 368 délégués présents à Sun City. Toute la journée, M. Mbeki a négocié avec les trois belligérants, mais à minuit aucun accord n’était atteint. On semblait se diriger vers une prolongation des assises, Mbeki ayant ordonné l’annulation de tous les vols qui devaient ramener les Congolais chez eux le lendemain. Le RCD a évoqué la possibilité d’un report de la clôture avec une équipe restreinte des cinq composantes, qui pourrait se réunir dans une autre ville en vue de mettre au point le calendrier de mise en place des nouvelles institutions. -19 avril. Journée d’âpres discussions. Alors que le président sud-africain Mbeki et le facilitateur Sir Masire veulent continuer le dialogue en nombre réduit, Kinshasa et le MLC jugent leur entente suffisante pour partir. Une majorité des participants du dialogue (de la société civile et de l’opposition non armée) semblent avoir maintenant accepté et signé cet accord. Ont refusé de signer: le RCD-Goma et trois des principaux partis politiques (l’UDPS, les FONUS, et le PALU). Un “accord global” n’a donc toujours pas été atteint. Selon des observateurs, l’accord gouvernement-MLC pourrait être un facteur de progrès dans la gestion du conflit, mais risque de rallumer la guerre pour reprendre le territoire sous administration du RCD, appuyé par l’armée rwandaise. A l’aube du 20 avril, le facilitateur M. Masire a suspendu le Dialogue intercongolais. Son bureau a indiqué que les discussions allaient redémarrer “dans quelques jours” (mais ni date ni lieu n’ont été fixés) avec un nombre réduit de participants. En fait, il n’y a toujours pas d’accord sur cette prolongation. - 23 avril. L’accord politique entre le gouvernement et le MLC semble cependant trouver des soutiens. Dans une déclaration commune, la Belgique, la France et la Grande-Bretagne ont salué “les importantes avancées obtenues” au dialogue. Les trois pays appellent à la fois “toutes les parties congolaises à continuer les négociations” et à “rejoindre la dynamique politique qui vient de s’engager”, soit l’accord partiel. Cet accord a également été salué par les présidents de la Tanzanie et de la Zambie, et par le représentant spécial de l’Onu, M. Amos Namnaga Ngongi. Ce dernier a déclaré en outre avoir examiné avec le président Kabila la possibilité de poursuivre les discussions afin que les parties non-signataires puissent y adhérer. L’Ouganda a explicitement félicité J.P. Bemba, qui selon l’accord devrait devenir Premier ministre. Quant au RCD et les principaux partis d’opposition, ils ont joint leurs forces pour faire pression sur les autorités de Kinshasa afin de poursuivre les pourparlers. Le RCD a aussi mis Kinshasa en garde contre toute provocation militaire. -24 avril. Dans un message radiotélévisé à Kinshasa, le président Kabila a annoncé qu’un groupe de travail, composé de représentants de toutes les parties ayant pris part au diologue de Sun City, s’attellera “dans les meilleurs délais” à l’élaboration d’un projet de charte constitutionnelle devant régir la période de transition fixée à trente mois. Ce groupe de travail aura aussi pour mission de déterminer le calendrier d’installation des institutions de la transition. Entre-temps, un groupe d’experts du gouvernement examinera les modalités de la libre circulation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire sous leur contrôle. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 avril 2002)
* Côte d’Ivoire. Manifestation contre l’inflation — Le 24 avril, plusieurs centaines de femmes ont manifesté à Abidjan, marchant sur la résidence du président Gbagbo, actuellement en déplacement en Chine, pour protester contre la situation économique du pays. Les prix ont grimpé en flèche récemment: le sac de charbon est passé de 2.500 fcfa à 10.500 fcfa, le litre de kérosène pour la cuisine a doublé de prix. Les femmes imputent cette inflation à la hausse des taxes et au racket des commerçants par la police. Le cacao, dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial, a atteint son niveau le plus fort depuis 14 ans, aidant le pays à sortir de deux ans de récession, mais il fait monter les prix localement, alors que la plupart des salaires n’ont pas bougé. Le gouvernement répond aux mécontents de “se serrer la ceinture”, le temps que le pays rembourse une partie de sa dette extérieure, colossale. (AP, 24 avril 2002)
* Côte d’Ivoire. Angry housewives protest spiralling prices — Hundreds of banner-waving, chanting housewives marched on Côte d’Ivoire’s President Laurent Gbagbo’s home on 24 April to protest the spiralling cost of living. «The big problem in our country is that there is not enough money and people are dying,» said Aisha Kamara, one of the protesters. «When you go to the market everything is expensive, and prices are getting higher and higher. We want the president to lower the prices because our children cannot go to school.» The protest was organized by a group called «The Hungry Consumers,» which claims to represent thousands of housewives. It is the second time this year the group has marched on the home of Gbagbo, who won office in disputed elections in 2000. The president is on a state visit to China. Prices for food and household goods have shot up in recent months. The women blamed the rises on tax hikes and racketeering by police, which is forcing traders to increase their prices. The government has responded to the protests, as well as strike threats by civil servants, by appealing to people to «tighten their belts» and allow the nation to pay off some of its huge debts. (CNN, USA, 25 April 2002)
* Egypt. Muabarak: «Israel’s “despicable Crimes”» — On 24 April, President Hosni Mubarak of Egypt charged that Israel committed «despicable crimes» in carrying out «barbaric attacks» on Palestinians in the West Bank during a three-week anti-terrorism offensive that he said included acts of «state terrorism.» The unusually harsh condemnation, in a speech marking the 20th anniversary of the Sinai Peninsula’s return to Egyptian control, betrayed the level of irritation and anxiety felt by Mubarak over the tough Israeli campaign. Although Mubarak has criticized the attacks on West Bank towns and refugee camps, the speech today contained sharp and broad accusations of a kind he has rarely if ever made in public as the head of a nation at peace with Israel since 1979. «The barbaric attacks on the Palestinian people represent a violation of all laws and customs,» Mubarak said. He called the assaults, particularly that against the Jenin refugee camp, «state terrorism» by the government of Prime Minister Ariel Sharon. Mubarak’s comments, delivered on Egyptian television, showed how deeply Arab governments, including those friendly to Israel and the United States, have been dismayed by Sharon’s drive to uproot what the Israeli leader calls a terrorist infrastructure that organizes suicide bombings and other attacks on Israeli soldiers and civilians. (...) (Washington Post, USA, 25 April 2002)
* Eritrea. Government to boost tourism — 19 April: Eritrea’s Tourism Ministry is planning a promotional drive to entice foreign visitors back to the country after its war with Ethiopia. State-owned hotels are to be renovated and university graduates trained to work as tour guides. The ministry of tourism is about to start its own website and launch a new magazine, which will be distributed to embassies and tour operators around the world. «We are very excited about the peace,» Tsighereda Elfu, head of promotions at the tourism ministry said. «We have so much to offer here, beautiful beaches, wonderful scenery, archaeological sites and unusual architecture. Hospitality is a gift that we have, we want to use it.» (IRIN, 19 April 2002)
* Erythrée. Début de démobilisation — La démobilisation de l’armée érythréenne commencera le 24 avril, a annoncé M. Tekeste Fekadu, président de la Commission nationale pour la démobilisation. Le programme prévoit le retour chez eux d’environ 5.000 des 200.000 soldats postés le long de la frontière avec l’Ethiopie. Cette initiative permettra à un premier groupe de militaires, comprenant de nombreuses femmes soldats, de reprendre leurs activités civiles. Il s’agit d’un passage important, l’Erythrée ayant un grand besoin de retrouver une vie normale après une guerre qui a engagé en première ligne environ 6% de la population totale du pays. Rappelons que, ces derniers jours, Addis Abeba et Asmara ont accepté la décision de la Commission d’arbitrage de la Cour internationale de La Haye concernant la frontière entre les deux pays. (Misna, Italie, 22 avril 2002)
* Eritrea. Demobilisation begins — Eritrea says it has started to demobilise the first several thousand soldiers from its army, following the settlement of its border dispute with Ethiopia. The pilot exercise is part of a larger programme which will see 200,000 soldiers released from the Eritrean army over the next two years. During the recent conflict with Ethiopia, hundreds of thousands of Eritrean men and women were called up as the government ordered mass mobilisation. The registration of the first 5,000 Eritrean soldiers to be demobilised after the conflict with Ethiopia began at four centres across the country on 24 April. Authorities in the capital, Asmara, say the demobilised will be helped to get home, and given money. There will be advice on health and social issues, such as the threat of HIV/AIDS. (ANB-BIA, Brussels, 24 April 2002)
* Eritrea/Ethiopia. The border ruling — On 21 April, a senior Ethiopian politician said that Ethiopia should call on the independent Boundary Commission to clarify whether the village of Badme lies in its territory. He said that the crucial ruling on the border between Ethiopia and Eritrea had confused villagers in the region which borders Eritrea. There;s not much to Badme. The village has no minerals or gold. The nearest river is some 30 km away, and the rocky, harsh yellow-coloured landscape makes farming difficult. It has one clinic and one school serving a population of around 5,000. The fact is, the ruling over the border is likely to have an impact on humanitarian issues. (ANB-BIA, Brussels, 23 April 2002)
* Ethiopia. «Death squad» on trial — Members of an alleged «death squad» have gone on trial in Ethiopia accused of mass murder and torture during the rule of Marxist dictator Mengistu Haile Mariam. Forensic experts showed the court skulls and unidentifiable remains of 30 bodies exhumed from a mass grave on the outskirts of the capital in 1994. On trial is Mengistu’s Interior Minister Tsefaye Wolde Selassie and a group of alleged members of his so-called death squad. The accused watched on 23 April as experts from Argentina and the United States told a hushed court the gruesome details of their findings. «The 30 individuals were dumped in a 2.6-metre (yard) pit in a clandestine manner with no cultural or religious burial practices,» Argentine forensic expert Mercedes Doreth said. «There was no evidence of gunshot or shrapnel wounds in the remains of the 30 victims. What we found were green nylon ropes knotted tight around their necks.» Only 11 of the bodies have been identified, through information from families, medical records and genetic testing. Since 1994, more than 5,000 people in Ethiopia have been tried or are awaiting trial accused of murdering thousands of people during Mengistu’s 17-year reign of terror. (CNN, USA, 24 April 2002)
* Ghana. Naufrage: 50 morts — Les autorités ghanéennes ont récupéré 50 cadavres, dont les corps de 36 écoliers, après le naufrage d’un bateau sur le lac Volta (à 300 km au nord d’Accra) le 18 avril. Le bateau s’est retourné à cause de la surcharge de passagers, a expliqué la police. 34 personnes ont pu être sauvées. Seuls deux des cadavres ont pu être identifiés, les autres corps ont été enterrés dans une fosse commune. (Le Figaro, France, 25 avril 2002)
* Guinée. Législatives le 30 juin — Les élections législatives en Guinée auront lieu le 30 juin, a annoncé la radio-télévision guinéenne le 21 avril, citant un décret du chef de l’Etat, le général Lansana Conté. La campagne sera ouverte le 9 juin. Le 19 avril, le président Conté avait signé un décret portant création d’un Conseil national électoral (CNE), organe de concertation et de contrôle des élections, composé de 59 membres, dont 23 de la mouvance présidentielle, autant de l’opposition, 6 des partis du centre, 5 de l’administration et 2 de la société civile. Les membres de la CNE seront nommés pour un mandat de deux ans. (PANA, Sénégal, 21 avril 2002)
* Guinea/Liberia. Forces deploy along tense border — 20 April: Liberian and Guinean security forces launch tandem deployments along their shared border, pairing up against the shadowy armed militias that roam West Africa’s most volatile frontier. The deployment is also meant to defuse rising tensions between the two neighbours over the alleged harbouring of rebel bands responsible for cross-border attacks. The launch comes under a pact signed by presidents of Liberia, Guinea and Sierra Leone in Morocco’s capital last month, under Moroccan mediation. «We are the same people... There is absolutely no need for conflict between us,» Maj. Gen. Austin Clark, Liberia’s deputy defense minister, told AK-47-carrying troops at a ceremony on 19 April marking the increased border presence. For the first time in three years, Guinea and Liberia guards met at their border. Exchanging traditional offerings of kola nuts, troops shook hands on the St. John River’s bridge linking the two nations. «Liberians can be sure that there will be no attack from this side of the border to them,» said one aging Guinean soldier, Beimie Nyaguoi. «We are here for Liberia — because if there is no peace in Liberia, there is no peace in Guinea,» Nyaquoi said. The remote border holds unknown numbers of renegade fighters from Liberia and Sierra Leone’s civil wars of the 1990s. Many are well-armed after years of unchecked arms-trafficking in the conflicts. (CNN, USA, 21 April 2002)
* Kenya. Air traffic controllers sacked — 18 April: The Kenyan Government says it has sacked all the air traffic controllers who went on strike two weeks ago. The move affects about 330 out of 500 air traffic controllers who had initially received suspension letters a week ago. Only those working at the Kisumu and Kabarak airstrips were retained. The sackings follow a call by the Kenyan President, Daniel arap Moi, for retired air traffic controllers to return to work to replace the striking workers. For the last two weeks, senior managers had been manning the control towers, preventing major delays to international flights, although some charter flights to the coastal resort of Mombasa had to be cancelled. In a letter to the striking workers dated 8 April, the Permanent Secretary for Transport and Communication, Mr Sammy Kyungu, said the sackings were dated from 30 March «when you deserted duty». Earlier this month, the government sacked 37 workers and suspended 82 in Nairobi alone, for what it described as defying orders to return to work. The sacking letter read in part: «On dismissal, you lose all your terminal benefits. You, however, have the right to appeal to the Public Service Commission within seven days of this letter.» (BBC News, UK, 18 April 2002)
* Kenya. Recovery under way but drought issues remain — Two years after the onset of a devastating drought, Kenya is moving out of the emergency and into a recovery phase, though there are still pockets that continue to feel the stresses of drought, especially in pastoralist areas, according to the latest UN donor alert for the country. The focus of drought-related activities will be mainly on improving people’s asset base and coping mechanisms, while the UN country team will continue to work on sector priorities in health, education, agriculture, water and sanitation. The UN country team issued an inter-agency appeal in February 2001, updated in September to increase the overall appeal to US $177.1 million, which was 80 percent covered by funding pledges as of February 2002. The 2002 donor alert is for $59,482,798. (IRIN, 17 April 2002)
* Kenya. African armies battle it out — In its issue of 15-21 April 2002, Kenya’s The East African reported on the first ever African Military Games being held in Nairobi. «Africa, a theatre of civil strife for decades, will for ten days, cheer its military men and women to honours, this time not on the war front.» The paper explains that the purpose of the games is to foster peace and mutual understanding among the participating countries. The showcase brings together more than 2,000 competitors, officials and sports journalists from 34 countries — two of them as observers. (ANB-BIA, Brussels, 18 April 2002)