ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles -
Belgium
TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: anb-bia@village.uunet.be
_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 16-05-2002
Part #1/4:
|
Part #3/4:
|
Part #4/4:
|
To the Weekly News Menu |
* Burkina Faso. Résultats des élections — Selon les résultats officiels des élections législatives du 5 mai, proclamés le 12 mai par la Commission électorale nationale indépendante, le parti du président Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), n’a remporté que 57 des 111 sièges à l’Assemblée nationale. Dans le Parlement sortant, il en comptait 104. L’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) obtient 17 sièges; le Parti pour la démocratie et le progrès (PDP, parti du professeur Ki-Zerbo) 10. Les partis d’obédience sankariste obtiennent au total une dizaine de sièges. Treize partis seront présents au futur Parlement. Le taux de participation a été de 64,16%. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 mai 2002)
* Burkina Faso. Compaore heading for a narrow win — Provisional results from last weeks parliamentary elections, show massive gains for a variety of opposition parties. President Blaise Compaore’s Congress for Democracy and Progress (CDP) saw its representation crash from 103 to 57 in the 111 seat National Assembly. The Alliance for Democracy and Federation/Rally for African Democracy (ADF/RDA) becomes the main opposition party with 17 seats. 13 of the 31 parties which took part in the election will be represented in the new National Assembly. (ANB-BIA, Brussels, 14 May 2002)
* Burundi. Rivalités au sein des FNL — Le dimanche 12 mai, deux gardes d’Agathon Rwasa, le chef des Forces nationales de libération (FNL), ont été tués par un groupe rival du même mouvement rebelle, a-t-on appris au sein de la rébellion et de source officieuse dans l’armée. Agathon Rwasa était vivant lundi après-midi, selon un collaborateur d’une ONG, qui affirme lui avoir parlé au téléphone. Les deux gardes ont été tués au cours d’une fusillade dans la zone de Kibuye. “La situation est très confuse au sein du commandement des FNL, puisque plusieurs responsables ont été soit arrêtés, soit tués depuis trois semaines” au cours d’affrontements internes, a déclaré une source rebelle, alors que ce mouvement a perdu beaucoup de terrain sous les coups de l’armée. Dimanche, “un groupe a tiré sur Agathon Rwasa, tuant deux de ses gardes”, ajoute cette source. L’information a été confirmée par un officier de l’armée burundaise. (Ndlr. Selon PANA, un débat houleux était en cours ces derniers temps au sein des instances dirigeantes des FNL sur la nécessité d’engager des négociations directes sur le cessez-le-feu avec le gouvernement, et Rwasa y aurait été le plus favorable contre l’avis de la majorité). (Agence burundaise de presse, 14 mai 2002)
* Cameroun. Réfugiés — Le bureau du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés à Yaoundé, fermé en décembre dernier pour raisons financières, sera rouvert bientôt, a annoncé le 10 mai M. Oumar Thierno Bah, chef d’une mission du HCR venue au Cameroun pour s’enquérir de la situation d’au moins 20.000 réfugiés nigérians, fuyant les récents combats tribaux dans leur pays. M. Thierno Bah a qualifié la situation de ces réfugiés comme préoccupante. Une aide leur a été promise en vue de leur rapatriement. Le Cameroun abrite actuellement près de 50.000 réfugiés, venant essentiellement des Grands Lacs et du Tchad. (J.D. Mihamlé, Reporters associés/ANB-BIA, Cameroun, 14 mai 2002)
* Centrafrique. Levée totale du couvre-feu — Le président Patassé a levé, par un décret rendu public le 9 mai, le couvre-feu encore en vigueur de minuit à 5 heures sur l’ensemble du territoire. La levée de cette mesure de sécurité intervient au moment où la RCA s’apprête à accueillir une mission du FMI, censée faire avec le gouvernement le bilan du programme de référence souscrit par celui-ci et qui est arrivé à terme à la fin du mois de mars dernier. La nécessité d’un programme de référence s’est imposée au pays à la suite du coup d’Etat du 28 mai 2001, qui a réduit à néant les acquis du programme classique conclu en 1999 et dont le dernier décaissement a été effectué en janvier 2001. (PANA, Sénégal 9 mai 2002)
* Central Afr. Rep. AIDS deaths among teachers — Teachers in the Central African Republic are dying of AIDS faster than they are being trained, prompting the government to close some schools because so many teachers have died. In rural areas in the CAR, the death or desertion of staff has led parents to start teaching their children at home. «AIDS is having a huge impact on our education system and our entire society. Nobody can really imagine what the future holds for us,» an education ministry official said. But the problem is not confined to the CAR — a new World Bank report shows an alarming death rate from AIDS in sub-Saharan Africa, with some 12 per cent of teachers in South Africa, 19 per cent in Zambia and 30 per cent in Botswana carrying the HIV virus that causes the disease. The effects are potentially devastating on an African education system already battered by economic decline. The report said that more than 85 per cent of teachers who died in Africa between 1996 and 1998 were HIV-positive. The education sector is thought to have so been badly hit because teachers — like truck drivers, health workers and military personnel — regularly move regions to take up posts. (Financial Times, UK, 10 May 2002)
* Comores. Azali proclamé président — Le 8 mai, l’Onu a annoncé qu’une commission spéciale avait proclamé le colonel Azali Assoumani vainqueur de l’élection présidentielle contestée du 14 avril. Après que la Commission nationale électorale indépendante n’avait pas réussi à statuer sur le scrutin, une Commission d’homologation avait été instituée, composée de cinq magistrats, trois Comoriens (un de chaque île), un Béninois et un Mauricien. Cette commission a jugé irrecevables la plupart des requêtes déposées par les candidats Said Ali Kémal et le colonel Mahamoud Mradabi. Elle a donc proclamé le colonel Azali président de l’Union des Comores. (ANB-BIA, de sources diverses, 8 mai 2002)
* Comoros. Comoros’ President confirmed — Newly-appointed election officials in the Comoros islands have confirmed Azali Assoumani as the winner of last month’s disputed presidential election. «Colonel Azali Assoumani, who won the largest number of votes, is elected president of the Union of the Comoros,» declared the chairman of the Ratification Commission, Bastoini Soulaimana, in front of the diplomatic corps and representatives of international organisations. Colonel Azali, who first came to power in a coup in 1999, had earlier unilaterally declared himself the winner, despite claims by his rivals and independent observers that the vote lacked transparency. The Comoros election commission, which oversaw the vote itself, was dissolved last month after it declared the poll void. It was subsequently replaced by the Ratification Commission. The Comoros islands, which lie between Madagascar and the coast of east Africa, are undergoing a constitutional revamp aimed at delivering reconciliation and devolution in the wake of the 1997 decision by one of the islands, Anjouan, to declare independence.e elections were the first held under a new constitution, and a new name — the Union of Comoros — which gives each island greater powers. Each of the three islands —Anjouan, Grande Comore and Moheli — elected their own president as well as voting in the union presidency poll. The Ratification Commission also declared Mohamed Fazul as the winner of an election on the island of Moheli, which was also the subject of claims of irregularities. The Comoros have seen more than 20 coups or attempted takeovers since independence from France in 1975. (BBC News, UK, 9 May 2002)
* Congo-Brazza. Le Pool toujours inaccessible — Les combats entre les forces gouvernementales (appuyées par les troupes angolaises) et les milices Ninjas alliées au rév. Fréderic Bitsangou (alias Ntoumi) dans la région du Pool, sont entrés dans leur deuxième mois. Le nombre total des personnes déplacées dans cette région reste imprécis, mais serait d’au moins 22.000. Une tentative des Nations unies d’évaluer la situation à Kindamba, où 5.000 personnes ont trouvé refuge, a été annulée à cause de l’insécurité. Près des deux tiers de la population de Kinkala, la capitale de la région du Pool, sont rentrés chez eux, mais le problème majeur reste l’absence de personnel médical. La reprise des services de trains à cargaison entre Pointe-Noire et Brazzaville a permis à l’activité économique de retourner “presque à la normale” dans la capitale, mais les trains de passagers n’ont pas encore été autorisés. Des milliers de déplacés se trouvent toujours à Brazzaville, bien que certains soient en train de rentrer chez eux; mais d’autres continuent d’arriver en provenance de plusieurs localités du Pool, expliquant qu’ils fuient par peur. Depuis sa base à Vindza, M. Ntoumi a envoyé un message au président Nguesso, exprimant son désir d’une solution négociée. D’autre part, le gouvernement s’affaire à préparer les élections prévues le 26 mai, même si la région du Pool n’est pas stabilisée. Dans ce cas, les élections seront organisées ultérieurement dans cette région. (IRIN, Nairobi, 13 mai 2002)
* Congo-Brazzaville. Pool region still inaccessible; humanitarian situation unknown — 13 May: Fighting between government forces - supported by Angolan troops — and Ninja militias allied to the Rev Frederic Bitsangou (alias Ntoumi) in the Pool region of the Republic of Congo is now well into its second month. The total number of persons displaced by the conflict there remains unknown, but is «at least 22,000 and probably more», according to humanitarian sources in the country. The government has reported that at least 5,000 persons have found refuge in the town of Kindamba, a small and isolated town of 5,000 inhabitants in the Pool region, about 170 km northwest of the capital, Brazzaville, but they have not yet received any assistance. A previous attempt by the United Nations to conduct an evaluation mission was cancelled at the last minute due to insecurity. Not more than 2,000 people have managed to reach refuge outside the affected area, in neighbouring Plateaux, Bouenza and Lekoumou regions. The international community has been able to visit them and provide assistance, and it is expected that a mission to Kindamba may be organised in the coming days. The UN and other international organisations were recently allowed to visit Kinkala, the capital of Pool region some 79 km west of Brazzaville. (IRIN, 13 May 2002)
* Congo- Brazzaville. Promoting the role of women in Church and society — «We acknowledge the contribution made by Christian women for the return of peace and security». This was said by the Catholic Bishops of the Republic of Congo in a final message at the end of their Plenary Assembly 29 April-5 May, in Brazzaville. Congo has lived three civil wars over the past ten years. The Bishops recall that women have always had an important place in Scripture, adding that «the dynamic commitment of women in our Church needs no longer to be proven: they are the ones who keep the parishes standing». To increase the participation of women in the life of the Church, the Bishops say women must be given more instruction. The Church must therefore «work for the promotion of women and women’s dignity. It must guarantee them on-going formation and employ women in Church institutions. In brief, women must be helped to use their talents for the good of all.» (Fides, Vatican City, 14 May 2002)
* Congo (RDC). Procès des assassins de Kabila — Le 8 mai, des défenseurs des droits de l’homme et les avocats de la défense ont critiqué la décision des autorités d’empêcher les journalistes d’assister désormais au procès des assassins présumés de l’ancien président de la RDC, Laurent-Désiré Kabila. “Cette décision va empêcher que la vérité sorte”, a notamment estimé l’activiste Floribert Chebeya. Le procureur général, le colonel Charles Alamba, avait invoqué la semaine dernière des “raisons de sécurité d’Etat” pour justifier le huis clos. (AP, 9 mai 2002)
* Congo (RDC). Pour la reprise du dialogue — Le 10 mai, les délégations du RCD-Goma (soutenu par le Rwanda), de certains partis et de la société civile n’ayant pas signé l’accord du 19 avril de Sun City pour la gestion de la transition, se sont rencontrées au Cap autour du président sud-africain, M. Mbeki. Selon le secrétaire général du RCD, la réunion a fait une évaluation des tentatives de reprise du dialogue intercongolais, après l’accord entre le MLC et le gouvernement congolais. Les participants ont demandé au président Mbeki de rencontrer la coalition MLC-gouvernement pour qu’ils reviennent à la table des négociations, mais ceux-ci n’y semblent pas prêts. “Il n’est pas question de revenir sur ce qui a été acquis”, a dit le porte-parole du gouvernement, “mais s’ils veulent s’intégrer dans ce qui se fait, nous sommes totalement prêts à les accueillir”. -D’autre part, selon un communiqué publié le 11 mai, le gouvernement de Kinshasa a accusé le Rwanda de renforcer ses troupes dans les territoires contrôlés par le RCD, “démontrant ainsi son intention de poursuivre les hostilités”. Le gouvernement réaffirme cependant sa détermination à poursuivre ses efforts pour consolider la réunification complète du pays et la pacification de l’ensemble du territoire national en renouvelant son appel aux partis non signataires de l’accord de Sun City à se joindre à ceux qui l’ont signé. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 mai 2002)
* Congo (RDC). Protéger les frontières — Une mission du Conseil de sécurité de l’Onu, qui a visité la région des Grands Lacs entre le 27 avril et le 7 mai, a recommandé que des troupes du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi soient déployées le long de la frontière intérieure du Congo pour défendre leur pays contre d’éventuelles attaques menées par des rebelles. Le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan pourrait même demander aux casques bleus en poste au Congo de participer à la réalisation de ce projet, relève le rapport rendu public le 14 mai. Selon le chef de la mission, M. Levitte, la création d’un “rideau” de troupes le long de la frontière orientale du Congo constituerait une étape intérimaire avant le retrait complet des troupes étrangères. «L’idée est de commencer le retrait progressif des troupes étrangères, à l’exception de ces trois pays, pour un temps limité et dans des zones limitées le long des frontières», a dit M. Levitte. Le Conseil de sécurité prévoit une coopération entre le Congo et ses voisins pour assurer la surveillance; d’autres gouvernements africains pourraient être invités à fournir des soldats. M. Levitte a évoqué le risque d’une partiton du Congo. «Il faut éviter que la situation se “solidifie”, ce qui aboutirait à une partition de cet immense pays» a-t-il dit. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 mai 2002)
* Congo (RDC). Overview of the present situation — The International Crisis Group (ICG), a private multinational organisation with its headquarters in Brussels, is committed to strengthening the capacity of the international community to anticipate, understand and act to prevent and contain conflict. The ICG has recently published a report entitled: «Storm Clouds over Sun City: The Urgent Need to Recast the Congolese Peace Process». The report states: «After seven weeks of negotiations at Sun City, a partial agreement was reached on 19 April 2002 between Jean-Pierre Bemba’s MLC (Mouvement pour la libération du Congo) and the government of Joseph Kabila. The agreement represents the end of the Inter-Congolese Dialogue in the context of the Lusaka peace accords. However confusion reigns. The negotiations are not complete and the future of the Democratic Republic of Congo remains uncertain. The accord, struck by the majority of delegates from unarmed opposition groups and civil society, and approved by Angola, Uganda and Zimbabwe, is the beginning of a political realignment in Congo’s conflict. Most notably it heralds the end of the anti-Kabila coalition and confirms the isolation of the RCD (Rassemblement congolais pour la Démocratie) and its ally Rwanda. The Kabila government and the MLC actually concluded the accord by default, due to the intransigence of the RCD on the question of power sharing in Kinshasa, and, in the background, the failed negotiations between the governments of Congo and Rwanda over the disarmament of the Hutu rebels known as ALIR (Armée pour la libération du Rwanda). This accord transformed the discussions between the Lusaka signatories into a bilateral negotiation with a Kabila-Bemba axis backed by the international community on one side, and a politically weak RCD, backed by a militarily strong Rwanda on the other». (ICG, Brussels, 14 May 2002)
* Congo (RDC). Affrontements à Kisangani — Le matin du 14 mai, les habitants de Kisangani se sont réveillés au son de tirs d’armes légères, rapporte l’agence Misna. Selon des sources locales, les combats opposaient des soldats du RCD-Goma àceux de l’armée rwandaise (APR) ou à leurs officiers rwandais. Les combats se sont concentrés dans le centre de la ville et dans la zone de Kabondo. Dès le début des hostilités, la radio de Kisangani, prise par les mutins, s’est mise à diffuser des messages de soutien aux combattants congolais, invitant les hommes de l’APR à quitter la ville et à rentrer au Rwanda. Le calme est revenu après que les troupes rwandaises ont pris position dans la ville. Quelques coups de feu ont encore été entendus dans l’après-midi. Selon un bilan provisoire (mais incertain), le nombre des victimes s’élèverait à 7 militaires rwandais, 3 congolais et 6 civils. Un père Jésuite espagnol, Xavier Zabalo, qui secourait un blessé a été arrêté et conduit vers une destination inconnue. Le gouverneur a interdit toute réunion et accusé la société civile d’être à la base du désordre. Toutefois, vu la facilité avec laquelle les mutins ont été maîtrisés, certains analystes s’orientent vers la thèse d’un scénario interne, pour durcir le ton et remilitariser la ville. Mais des sources onusiennes craignent que dans les semaines à venir, l’agitation gagne d’autres villes sous le contrôle du RCD-Goma. La population s’insurge contre le fait que le mouvement rebelle, sous la pression du Rwanda, refuse de participer à l’accord signé entre Kinshasa et le MLC. - Le soir du 14 mai, le père Zabalo a été libéré et reconduit à sa paroisse par des militaires, qui se sont mis à tout piller. On signale que maintenant la radio locale diffuse des émissions de haine contre l’Eglise catholique et la société civile. On s’attend à de nombreuses arrestations. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 mai 2002)
* Congo (RDC). Mutiny in Kisangani — 15 May: At least five people were killed in Kisangani early on 14 May when soldiers from the rebel Rally for Congolese Democracy mutinied and took over a local radio station. They broadcast messages urging the local population to «free themselves of the Rwandan invaders». The army of the Rwandan-backed RCD later dispersed the crowd and overpowered the mutineers. Kisangani has been the seen of fierce fighting in the civil war which has raged in the Democratic Republic of Congo since 1998. Last month, the government of President Joseph Kabila signed a peace deal with some rebel groups but not the RCD. Jean-Pierre Bemba from the Ugandan-backed Movement for the Liberation of Congo is set to become the new prime minister. A dozen people were reportedly arrested after the incident. Calm has now returned and the city’s governor, Jean-Pierre Birusa, has banned all public gatherings. The acting head of the RCD, Moise Nyarugabo, said that the dissident soldiers had taken over a radio station run by the United Nationsand burned five people to death. «We now have information that they (the mutinous troops) were in touch with Kabila and Bemba, and were seeking to capture the airports in Kisangani to facilitate delivery of assistance from Kinshasa,» he said. «We shall also seek an explanation from the UN observer mission in Congo on how the troops gained access to their heavily guarded radio station to broadcast messages to the population to kill people from eastern Congo,» he said. But the UN spokesman in Congo, Hamadou Toure, denied that the UN radio station had been attacked. (BBC News, UK, 15 May 2002)
* Congo (RDC). Sun City aftermath — 9 May: Talks aimed at finding a lasting solution to the political crisis in Congo resume in Cape Town, today, without representatives of the Kinshasa government and the rebel Congolese Liberation Movement (MLC). President Thabo Mbeki holds informal talks with 22 rebel group representatives and opposition politicians, in continuing efforts to expand on the Inter-Congolese Dialogue held last month at Sun City. Foreign Affairs minister Nkosazana Dlamini-Zuma said it was unclear how long the current talks will last, adding that an agenda will be established by the rebel group leaders. «We are just on standby in case they need us," she explains.» 10 May: The representatives of non-signatories to the Sun City Agreement end their meeting in Cape Town, still divided on how to proceed with the dialogue. 15 May: The United Nations Security Council delegation to southern Africa, reports back on its recent mission to that area. The delegates say that the establishment of a transitional government in Kinshasa, the disarming of rebel groups, and the withdrawal of forweign troops, are essential next steps to advance the peace process. (ANB-BIA, Brussels, 16 May 2002)
* Côte d’Ivoire. Recensement des réfugiés — Le gouvernement et le HCR vont commencer, le 11 mai, un nouveau recensement de la population réfugiée en Côte d’Ivoire. Le recensement vise à déterminer le nombre exact des réfugiés pour permettre aux agences de mieux assurer leur protection. Prévu du 11 mai au 15 juin, il se déroulera surtout dans la Zone d’accueil des réfugiés (ZAR), située dans l’ouest du pays près du Liberia, où vivent près de 98% de l’ensemble de la population réfugiée. Le nouveau recensement aidera le gouvernement à développer un plan pour la ZAR, dont des infrastructures sociales, notamment des écoles et des centres de santé. Les réfugiés vivant en dehors de la ZAR seront requis de s’inscrire dans des centres. Lors du dernier recensement en 1997, on comptait quelque 210.000 réfugiés en Côte d’Ivoire. Selon le HCR, le pays a connu une importante affluence de réfugiés libériens depuis le début de l’année. (IRIN, Abidjan, 10 mai 2002)
* Egypt/Tunisia. EgyptAir head denies crash failure — 8 May: The chairman of EgyptAir has denied Tunisian claims that the landing gear of a plane which crash-landed on 7 May failed. Mohamed Faheem al-Rayyan was speaking before leaving for Tunis to head the investigation into the incident in which at least 14 people died. He also rejected reports that the pilot had dumped fuel as the plane got into trouble. The EgyptAir Boeing 737-500 broke apart as it rammed into a hill in the Ennahli national park near Tunis airport while attempting to land in heavy rain. About 64 people were on board the flight from Cairo. (ANB-BIA, Brussels, 9 May 2002)
* Gambie/Sénégal. Combats en Casamance — 8 mai. Au moins 1.500 réfugiés, qui ont fui les nouveaux combats entre troupes gouvernementales et rebelles dans la province de Casamance, au sud du Sénégal, ont franchi la frontière avec la Gambie depuis la semaine dernière, ont annoncé des officiels de la Croix-Rouge le 6 avril. La plupart sont des femmes et des enfants. Les combats ont fait suite à l’attaque d’un convoi transportant des sympathisants du Parti démocratique sénégalais (PDS) en tournée en Casamance dans le cadre de la campagne pour les élections municipales. Le gouvernement a attribué l’attaque aux rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Au moins 8 partisans du PDS auraient été tués. Le 5 mai, la Gambie a déployé des troupes sur sa frontière après qu’un avion militaire sénégalais, qui pourchaissait les rebelles, ait bombardé le village de Dimbaya. Une erreur, selon l’armée. Le 8 mai, des sources humanitaires signalaient une accalmie, après quatre jours de fusillades intenses. -14 mai. Les réfugiés sénégalais qui avaient fui les combats ont commencé à retourner dans leurs villages à la suite d’une accalmie après douze jours d’hostilités. Des responsables gambiens ont rapporté qu’au moins 9.000 Sénégalais étaient entrés dans le pays la semaine dernière. (IRIN, Banjul, 8-14 mai 2002)
* Ghana. Réduction de la dette — Le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé une réduction de la dette du Ghana d’un montant de 130,9 millions de dollars en faveur de la gouvernance et la réduction de la pauvreté, a informé la banque le 8 mai. Cet allégement monétaire s’inscrit dans le cadre de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés et diminuerait d’au moins 80% les obligations du servioce de la dette du Ghana vis-à-vis de la banque. Une autre réduction de 3,8 millions de dollars avait été concédée en novembre dernier. (IRIN, Abidjan, 8 mai 2002)
* Ghana. Ghana receives debt relief boost — 8 May: The African Development Bank (ADB) has said it will write off four fifths of the money owed to it by Ghana. The $131m debt cancellation came less than a week after a visit to the country by the managing director of the International Monetary Fund (IMF), Horst Koehler. The ADB said Ghana was eligible for debt relief under an IMF and World Bank scheme for so-called Heavily Indebted Poor Countries. «With this reduction, Ghana will be relieved of 80% of its obligations on the annual servicing of its debt to the ADB group,» the Development Bank said. (ANB-BIA, Brussels, 9 May 2002)
* Grands Lacs. L’Eglise et la paix — “L’Eglise et l’avenir de la paix dans les Grands Lacs”, tel sera le thème de la rencontre de l’Association des Conférences épiscopales de l’Afrique centrale (Aceac), prévue à Kigali (Rwanda) le 14 mai. Soixante évêques du Rwanda, du Burundi et du Congo-RDC réfléchiront à la contribution de l’Eglise à la résolution des conflits dans cette région d’Afrique. Le pape leur a envoyé une lettre d’encouragement, publiée le 13 mai par le Vatican. Constatant “le lourd tribut” qu’ont payé leurs pays “à la spirale de la violence et de l’exclusion”, le pape invite les évêques à “porter un regard d’espérance pour affronter les immenses défis” de la région. Et il les engage à “s’engager aux côtés de tous les hommes de bonne volonté pour faire advenir une nouvelle ère de paix, de justice et de solidarité”. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 mai 2002)
* Great Lakes. Pope urges examination of conscience for Catholics in Central Africa — Amidst arising ethnic conflicts in the Great Lakes Region, John Paul II urged the Central African Bishops to encourage Catholics to examine their conscience on the consistency of their witness. This appeal is included in a letter published by the Vatican today, addressed to Bishop Frederic Rubwejanga of Kibungo, president of the Association of Episcopal Conferences of Central Africa, which held an extraordinary assembly in Kigali Rwanda’s capital. The Holy Father told the African Bishops, that in order to fulfil «just aspirations for peace, justice, and solidarity, it is of utmost importance that the Church in your region truly question itself, not only on the credibility of your presentation of its message, but also on the credibility of those who transmit it. The credibility of the Church in Africa depends on the witness given by its members, inspired by a profound evangelical and moral sense,» the Pope added. «By always being an example to the Christian people, you will help the faithful in their relentless battle against the seeds of division and ethnic struggles, which weaken the Church’s witness and fuel fraternal hatred,» the papal letter continued. The Bishops of the Association of Episcopal Conferences of Central Africa are from Burundi, Rwanda, and the Democratic Republic of Congo, three countries marked by ethnic violence. John Paul II was severe in his condemnation of these acts of violence, «which not only constitute a permanent denial of God’s plan to bring together in unity all his scattered children,» but, moreover, «deny the vocation of man, to whom the Creator has entrusted the responsibility to cooperate with his work, working tirelessly in unconditional respect for life and the dignity of every human being.» (Zenit, Italy, 13 May 2002)